Yersinia enterocolitica et Yersinia pseudotuberculosis

Yersinia enterocolitica et Yersinia pseudotuberculosisย 

Lโ€™historique

Y. pseudotuberculosis fut dรฉcrite pour la premiรจre fois en 1883 par Louis-Charles Malassez et William Vignal (13, 14). Au cours du temps, cette bactรฉrie reรงut de nombreux noms : bacille de la tuberculose zooglรฉique (1883), Bacillus pseudotuberculosis (1889), Bacterium pseudotuberculosis rodentium (1894), Pasteurella pseudotuberculosis (1936) jusquโ€™en 1974 oรน elle obtient son nom actuel (1, 15). Pendant prรจs dโ€™un demi-siรจcle, la bactรฉrie nโ€™est quasiment isolรฉe que chez lโ€™animal. Il faut attendre la fin des annรฉes 50 pour quโ€™on reconnaisse la grande frรฉquence de la maladie chez lโ€™homme (16). Y. enterocolitica fut dรฉcrite pour la premiรจre fois en 1934 aux ร‰tats-Unis par McIver and Pike comme une probable nouvelle espรจce sous le nom de Flavobacterium pseudomallei Whitmore (17). En 1939 et ร  partir de cette isolat, Schleifstein et Coleman dรฉcrivirent cette bactรฉrie comme proche de Pasteurella pseudotuberculosis (lโ€™ancien nom de Y. pseudotuberculosis) et ils la nommรจrent dรจs 1943 Bacterium enterocoliticum (18, 19). Elle fut รฉgalement isolรฉe en Europe une dizaine dโ€™annรฉes aprรจs. De nombreux noms lui furent attribuรฉs : Pasteurella pseudotuberculosis type b, Pasteurella X, Pasteurella Y, Germe X et enfin Yersinia enterocolitica en 1964 (20). Il est apparu plus tard que de nombreuses espรจces apparentรฉes ร  Y. enterocolitica รฉtaient des espรจces de Yersinia environnementales diffรฉrentes et non pathogรจnes. On retrouva la bactรฉrie chez de nombreuses espรจces animales mais trรจs peu de cas humains furent reportรฉs jusquโ€™ร  la fin des annรฉes 60, date ร  partir de laquelle ce nombre augmenta de faรงon spectaculaire. En 1976, survient une premiรจre anadรฉmie dans cinq รฉcoles de lโ€™ร‰tat de New York (21). Aprรจs avoir consommรฉ du lait chocolatรฉ, 222 enfants et employรฉs tombรจrent malades. Cette anadรฉmie conduisit ร  une vรฉritable prise de conscience de lโ€™importance de cette bactรฉrie en pathologie humaine.

Le cycle infectieux et les rรฉservoirsย 

Lโ€™espรจce Y. enterocolitica est un groupe hรฉtรฉrogรจne de souches caractรฉrisรฉes par six biotypes et soixante sรฉrotypes (22). Les biotypes peuvent รชtre diffรฉrenciรฉs selon leur degrรฉ de pathogรฉnicitรฉ : le biotype 1A est considรฉrรฉ comme non pathogรจne, les biotypes 2, 3, 4 et 5 comme faiblement pathogรจnes et le biotype 1B comme trรจs pathogรจne. Il existe de nombreux sรฉrotypes mais seulement onze ont รฉtรฉ associรฉs ร  des cas humains et la majoritรฉ le sont seulement avec quatre sรฉrotypes : O:3, O:5,27, O:8 et O:9 (21). Il existe une corrรฉlation entre le biotype et la rรฉpartition gรฉographique des souches isolรฉes chez lโ€™homme. Ainsi le sรฉrotype O:3 est rรฉparti dans le monde entier. Les sรฉrotypes O:9 et O:5,27 sont plus particuliรจrement isolรฉs en Europe et le sรฉrotype O:8 aux ร‰tats-Unis. Il existe 21 sรฉrotypes diffรฉrents de Y. pseudotuberculosis (O:1a, 1b, 1c, 2a, 2b, 2c, 3, 4a, 4b, 5a, 5b, 6, 7, 8, 9,10, 11, 12, 13, 14 et 15) regroupรฉs en 15 groupes (de I ร  XV) (23). Cโ€™est le sรฉrotype I qui est le plus souvent isolรฉ et associรฉ aux infections humaines. Une corrรฉlation est รฉgalement retrouvรฉe entre le sรฉrotype et la rรฉpartition gรฉographique des souches isolรฉes chez lโ€™homme. Ce sont les sรฉrotypes I, II, III, V et IV qui sont isolรฉs chez lโ€™homme en Europe, Australie et ร‰tats-Unis, avec une nette prรฉdominance pour le sรฉrotype I. En Extrรชme-Orient, ce sont les sรฉrotypes I ร  V et XV qui sont retrouvรฉs avec une prรฉdominance des sรฉrotypes IV et V.

Le rรฉservoir de ces bactรฉries est constituรฉ par certains animaux et lโ€™environnement (sol, eau de surface, vรฉgรฉtaux souillรฉs par des dรฉjections dโ€™animaux porteurs). La transmission se produit par voie oro-fรฉcale. Aprรจs ingestion dโ€™aliments souillรฉs par les Yersinia entรฉropathogรจnes, les animaux contaminรฉs deviennent le plus souvent porteurs chroniques, mais ils peuvent รฉgalement dรฉvelopper une maladie systรฉmique ร  la suite dโ€™un stress comme la famine ou le froid. Lโ€™homme sโ€™infecte par voie orale, soit en consommant des aliments souillรฉs (laits et dรฉrivรฉs, ล“ufs, viandes, vรฉgรฉtaux crus ou mal cuitsโ€ฆ) ou de lโ€™eau contaminรฉe, soit par contact avec des animaux domestiques ou sauvages porteurs du bacille, soit par transmission interhumaine manuportรฉe depuis un individu malade ou porteur asymptomatique. Aprรจs transit dans le tractus digestif oรน les bactรฉries exercent leur pouvoir pathogรจne, elles se retrouvent dans les fรจces et peuvent servir de source de contamination pour un nouvel hรดte ou lโ€™environnement. Une transmission nosocomiale ou par des produits sanguins infectรฉs existe mais elle est trรจs rare (24).

Y. enterocolitica a รฉtรฉ isolรฉe chez une grande variรฉtรฉ dโ€™animaux symptomatiques et asymptomatiques. On retrouve des animaux domestiques (chiens, chats), des animaux dโ€™รฉlevage (porcs, vaches, buffles, chevaux, moutons, chรจvres, lapins, chinchillas, visonsโ€ฆ), des animaux de parcs zoologiques (singes, rongeurs, oiseauxโ€ฆ), des animaux sauvages (cerfs, renards, chats sauvages, castors, ratons, autres petits mammifรจres, oiseaux, crustacรฉs, grenouilles, escargotsโ€ฆ) (23). La distribution de certains biotypes semble รฉtroitement associรฉe ร  certaines espรจces (25). Les souches du biotype 1A sont trรจs frรฉquemment retrouvรฉes dans lโ€™environnement. Dans certains pays europรฉens, il est mรชme le biotype retrouvรฉ de faรงon prรฉdominante dans les รฉchantillons de fรจces (26, 27). Mais le biotype 1A est considรฉrรฉ comme non pathogรจne. Cette considรฉration reste un sujet controversรฉ depuis que plusieurs รฉtudes ont rรฉvรฉlรฉ la prรฉsence de facteurs de virulence chez certaines souches du biotype 1A (28, 29). Nรฉanmoins, ce biotype nโ€™a jamais รฉtรฉ associรฉ avec des cas cliniques humains. Les Y. enterocolitica pathogรจnes du biosรฉrotype 4/O:3 sont les plus frรฉquentes et sont retrouvรฉes dans le monde entier, suivies par les souches du biosรฉrotype 2/O:9 (23). Ces deux souches sont plus souvent associรฉes ร  des cas sporadiques ou des anadรฉmies limitรฉes ร  un cercle restreint (30). Elles peuvent parfois รชtre responsables dโ€™รฉpidรฉmies (31, 32). Pour les souches du biosรฉrotype 4/O:3, le porc se trouve รชtre le principal rรฉservoir (33). Il est ร  noter que le porc ne dรฉveloppe aucun signe clinique. En ce qui concerne les souches du biosรฉrotype 2/O:9, elles sont prรฉfรฉrentiellement retrouvรฉes chez les bovins, ovins et caprins. Cependant, on ne sait toujours pas pour ce biosรฉrotype si la contamination intervient lors de la manipulation dโ€™animaux, la consommation de leur viande ou la consommation de lรฉgumes contaminรฉs par des dรฉjections animales. Les Y. enterocolitica du biotype 1B sont prรฉsentes dans lโ€™environnement, notamment lโ€™eau, et chez le porc. Elles sont principalement retrouvรฉes en Amรฉrique du Nord oรน elles รฉtaient la souche prรฉdominante jusquโ€™ร  la fin des annรฉes 80. Elles sont aujourdโ€™hui dรฉpassรฉes par les souches 4/O:3. On les retrouve dans une moindre mesure au Japon et trรจs rarement en Europe. Le biosรฉrotype 1B/O:8 peut รชtre responsable de cas sporadiques, notamment lors dโ€™ingestion dโ€™eau contaminรฉe, mais est plus souvent associรฉ ร  des anadรฉmies au sein de grandes communautรฉs aux ร‰tats-Unis (34). Cโ€™est dโ€™ailleurs ce biosรฉrotype qui fut responsable de la premiรจre anadรฉmie de 1976. Les Y. enterocolitica du biotype 3 sont trรจs rarement isolรฉes et leurs rรฉservoirs ne sont pas clairement รฉtablis. Elles peuvent รชtre responsables de cas humains, notamment pour le biosรฉrotype 3/O:5,27. Les Y. enterocolitica du biotype 5 ont dรฉjร  รฉtรฉ isolรฉes chez le liรจvre, les ovins et les caprins.Cependant, elles nโ€™ont pas causรฉ dโ€™infections humaines depuis de nombreuses annรฉes en France. Le principal rรฉservoir de Y.pseudotuberculosis est constituรฉ par certaines espรจces de rongeurs comme les souris et les rats (23). Mais cette bactรฉrie peut รชtre hรฉbergรฉe par un grand nombre dโ€™autres espรจces animales : animaux domestiques (chiens, chats), animaux dโ€™รฉlevage (porcs, bovins, ovinsโ€ฆ), animaux sauvages (liรจvres, chiens viverrins, primatesโ€ฆ) ou oiseaux (pigeons, canariesโ€ฆ). Le bacille est dโ€™ailleurs responsable de la mort de nombreux animaux, notamment dans les รฉlevages ou les parcs zoologiques (35). Des infections dues ร  de lโ€™eau contaminรฉe sont frรฉquentes dans les zones montagneuses du Japon et de la Corรฉe oรน le temps est pluvieux et oรน lโ€™eau utilisรฉe nโ€™est pas traitรฉe. En comparaison avec les pays occidentaux, Y. pseudotuberculosis est rarement isolรฉe dans lโ€™environnement et les infections se produisent avec la consommation de vรฉgรฉtaux souillรฉs par des animaux. De plus, la contamination de porc suggรจre que sa viande peut รฉgalement รชtre une source dโ€™infection pour lโ€™homme. Aujourdโ€™hui, les infections ร  Y. pseudotuberculosis apparaissent majoritairement sous forme de cas sporadiques mais peuvent parfois prendre une forme รฉpidรฉmique comme en Scandinavie, au Japon ou en Russie (36). En France, une apparition soudaine de 27 cas dโ€™infection ร  Y. pseudotuberculosis sโ€™est produite lors de lโ€™hiver 2004-2005 (37).

Lโ€™importance des Yersinia entรฉropathogรจnes en mรฉdecine vรฉtรฉrinaire

Yersinia enterocolitica
Les Y. enterocolitica sont retrouvรฉes dans de nombreux รฉlevages destinรฉs ร  lโ€™alimentation humaine comme les รฉlevages bovins ou de volailles, et plus particuliรจrement les รฉlevages porcins (38). En effet, le porc se trouve รชtre le principal rรฉservoir des souches du biosรฉrotype 4/O:3 (33). Bien quโ€™il ne dรฉveloppe pas de signes cliniques, la bactรฉrie est prรฉsente au sein du nasopharynx, de lโ€™oropharynx, des nล“uds lymphatiques, de lโ€™intestin et des fรจces de lโ€™animal (38).Une รฉtude rรฉalisรฉe en 1988 au Danemark a mis en รฉvidence la prรฉsence de la bactรฉrie chez 360 porcs abattus parmi 1458 (39). En 2010, dans une autre รฉtude rรฉalisรฉe en France, la bactรฉrie รฉtait prรฉsente sur les amygdales de 414 porcs vivants sur 3120 (40). De plus, la bactรฉrie est capable de persister au sein dโ€™un รฉlevage, et cela sur plusieurs lots successifs dโ€™animaux.

Il semble que le processus dโ€™abattage soit la cause la contamination de la viande de porc (41). En raison de leur nature psychrotrophe, les souches pathogรจnes de Y. enterocolitica prรฉsentes dans la viande et les sous-produits peuvent se multiplier pendant leur conservation (38). Ainsi, les basses tempรฉratures trouvรฉes tout le long de la chaรฎne du froid fournissent des conditions idรฉales pour la multiplication de Y. enterocolitica qui peuvent ainsi survivre dans la viande de porc pendant cinq semaines, que la viande soit ou non conservรฉe sous vide (42). Ainsi, la manipulation et la consommation de cette viande crue ou pas assez cuite sont les principales causes dโ€™infection. Il ne faut oublier que les travailleurs en contact avec ces animaux (รฉleveurs ou employรฉs dโ€™abattoirs) sont plus fortement exposรฉs ร  une รฉventuelle contamination (43).

Yersinia pseudotuberculosis

Les conditions dโ€™รฉlevage sont รฉtroitement liรฉes ร  lโ€™apparition de maladies. Ainsi, des milieux diffรฉrents du milieu originel de lโ€™animal, une densitรฉ de population forte ou une alimentation reconstituรฉe sont favorables au dรฉveloppement de pathologies. Parmi celles-ci, la pseudotuberculoserevรชt une importance particuliรจre car elle affecte frรฉquemment de nombreux รฉlevages et parcs, pouvant mรชme aller jusquโ€™ร  de vรฉritables รฉpizooties. En plus dโ€™รชtre responsable dโ€™entรฉrites pouvant aboutir ร  la mort de lโ€™animal, Y. pseudotuberculosis est aussi une cause non nรฉgligeable dโ€™avortements (44). Les infections peuvent รชtre traitรฉes par antibiothรฉrapie en plus dโ€™un traitement symptomatique. Cependant, le diagnostic chez lโ€™animal arrivant bien aprรจs lโ€™apparition des symptรดmes, il est souvent troptardpour espรฉrer une guรฉrison (45). De plus, mรชme si des traitementsthรฉrapeutiques et prophylactiques sont entrepris, il semble impossible dโ€™รฉradiquer Y. pseudotuberculosis de par sa prรฉsence naturelle dans lโ€™environnement et de par lโ€™existence dโ€™animaux porteurs sains dans les รฉlevages et les parcs mais aussi la prรฉsence dโ€™animaux autochtones rรฉservoirs. Outre des rรจgles sanitaires รฉlรฉmentaires (hygiรจne, quarantaine, surveillance de lโ€™eau et des aliments, lutte contre les rongeursโ€ฆ) une vaccination peut รชtre proposรฉe. En Europe, un vaccin appelรฉ ยซ Pseudovac ยป est rรฉalisรฉ par la facultรฉ vรฉtรฉrinaire dโ€™Utrecht (Pays-Bas). Ce vaccin entier comportant des bactรฉries inactivรฉes du sรฉrotype I ร  VI est frรฉquemment utilisรฉ. Cependant, son efficacitรฉ nโ€™a jamais รฉtรฉ prouvรฉe et des cas de pseudotuberculose sont observรฉs chez des animaux vaccinรฉs (35). En Nouvelle-Zรฉlande, le vaccin ยซ Yersiniavax ยป est proposรฉ parMSD Animal Health. Cโ€™est รฉgalement un vaccin entier inactivรฉ destinรฉ aux cervidรฉs. Il semble confรฉrer une protection significative mais limitรฉe dans son champ dโ€™application ร  une famille dโ€™animaux et une zone gรฉographique (45). Un vaccin oral contenant une souche vivante attรฉnuรฉe rรฉalisรฉ par lโ€™Institut Pasteur confรจre une bonne protection chez le cobaye et semble รชtre une bonne alternative ร  ces vaccins (35). La pseudotuberculose รฉtant une zoonose, le risque dโ€™unecontamination des travailleurs dans les รฉlevages ou les parcs et de tout mรฉtier relatif ร  la manipulation des animaux, vivants ou non, nโ€™est pas ร  nรฉgliger.

Lโ€™รฉpidรฉmiologie

Les infections dues aux Yersinia sont appelรฉes yersinioses. Cependant, les infections ร  Y. pseudotuberculosis peuvent รชtre dรฉcrites sous le terme de pseudotuberculose. Elles sont rรฉparties dans le monde entier mรชme si leur incidence est supรฉrieure dans les pays froids et tempรฉrรฉs. Ellespeuvent toucher toutes les tranches dโ€™รขges. Cependant, il apparait que les deux tiers des infections ร  Y. enterocolitica touchent les nourrissons et les jeunes enfants de moins de 5 ans. Au contraire, lestrois quarts des infections ร  Y. pseudotuberculosis surviennent chez les 5-20 ans. Les cas les plus graves sont majoritairement retrouvรฉs chez dessujets affaiblis (personnes รขgรฉes, sujets immunodรฉficients ou souffrant dโ€™une autre pathologie) (46). Mรชme si les infections se produisent toute lโ€™annรฉe, un lรฉgerpic est observรฉ de juillet ร  octobre durant les mois chauds pour les infectionsร  Y. enterocolitica, alors que les infections ร  Y. pseudotuberculosis ont tendance ร prรฉdominer de dรฉcembre ร  mars (47). Une augmentation spectaculaire de lโ€™incidence de Y. enterocolitica fut observรฉe ร  partir des annรฉes 60. Elle sโ€™explique notamment par une meilleure identification de la bactรฉrie et le dรฉveloppement de la chaรฎne du froid pour amรฉliorer la conservation des aliments. En effet, de par leur nature psychrotrophe, les bactรฉries du genre Yersinia sont capables de se multiplier ร  bassetempรฉrature. Ainsi, un nombre initialement faible de bactรฉries dans un aliment contaminรฉ varapidement augmenter au cours de sa conservation au rรฉfrigรฉrateur (4ยฐC). Cependant, lโ€™incidence des yersinioses entรฉriques est sans doute encore sous-รฉvaluรฉe en raison de la difficultรฉ toujours prรฉsente ร rรฉaliser son diagnostic.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION Gร‰Nร‰RALE
I. LE GENRE YERSINIA
1. Yersinia enterocolitica et Yersinia pseudotuberculosis
1.1 Lโ€™historique
1.2 Le cycle infectieux et les rรฉservoirs
1.3 Lโ€™importance des Yersinia entรฉropathogรจnes en mรฉdecine vรฉtรฉrinaire
1.3.1. Yersinia enterocolitica
1.3.2. Yersinia pseudotuberculosis
1.4 Lโ€™รฉpidรฉmiologie
1.5 La physiopathologie
1.6 Les manifestations cliniques
1.7 Le diagnostic
1.7.1 Le diagnostic bactรฉriologique classique
1.7.2 Les autres mรฉthodes de dรฉtection
1.8 Les traitements des yersinioses
1.8.1 Lโ€™antibiothรฉrapie
1.8.2 Lโ€™antibiorรฉsistance
1.9 Le coรปt รฉconomique des yersinioses
2. Le bacille de la peste : Yersinia pestis
2.1 Lโ€™historique
2.1.1 La premiรจre pandรฉmie : la peste de Justinien
2.1.2 La deuxiรจme pandรฉmie : la peste noire
2.1.3 La troisiรจme pandรฉmie et Alexandre Yersin
2.2 Le cycle infectieux, les rรฉservoirs et les vecteurs
2.2.1 Le cycle infectieux naturel de la peste
2.2.2 La dissรฉmination de la peste ร  lโ€™homme
2.2.3 Les animaux hรดtes
2.2.4 Les animaux vecteurs : les puces
2.2.5 Les foyers de peste
2.3 Lโ€™รฉpidรฉmiologie et la rรฉpartition de la peste
2.3.1 Lโ€™รฉpidรฉmiologie
2.3.2 La rรฉรฉmergence
2.4 La physiopathologie
2.5 Les manifestations cliniques
2.5.1 La peste bubonique
2.5.2 La peste septicรฉmique
2.5.3 La peste pulmonaire
2.5.4 La peste pharyngรฉe et la peste mรฉningรฉe
2.6 Le diagnostic
2.7 Le traitement antibiothรฉrapique de la peste
2.7.1 Lโ€™antibiothรฉrapie
2.7.2 Lโ€™antibiorรฉsistance
2.8 Yersinia pestis comme arme bactรฉriologique
II. Lโ€™ร‰MERGENCE DES YERSINIA ET LES FACTEURS DE VIRULENCE
1. Lโ€™รฉmergence des Yersinia pathogรจnes
2. Le plasmide pYV
1.1 Le systรจme de sรฉcrรฉtion de type III
1.2 Dโ€™autres gรจnes du plasmide pYV
3. Lโ€™รŽlot de Haute Pathogรฉnicitรฉ
4. Les loci hms et gmhA
5. Les adhรฉsines chromosomiques
6. Lโ€™acquisition horizontale de gรจnes chez Yersinia pestis
7. Les gรจnes inactivรฉs chez Yersinia pestis
8. Lโ€™รฉvolution du pouvoir pathogรจne de Yersinia pestis
III. LES ANTICORPS CONTRE LES YERSINIA
1. Les anticorps contre Yersinia pestis
1.1. La vaccination
1.2. Lโ€™immunothรฉrapie
1.3. Le mรฉcanisme dโ€™action des anticorps anti-injectisome
1.4. La nรฉcessitรฉ de dรฉvelopper la sรฉrothรฉrapie contre Yersinia pestis
2. Les anticorps contre Yersinia entรฉropathogรจnes
2.1. Lโ€™utilisation dโ€™anticorps pour la dรฉtection des Yersinia entรฉropathogรจnes
2.2. La nรฉcessitรฉ de dรฉvelopper la dรฉtection des Yersinia entรฉropathogรจnes
OBJECTIFS DES TRAVAUX DE THรˆSE
MATร‰RIEL ET Mร‰THODES
I. LE MATร‰RIEL BIOLOGIQUE UTILISร‰
1. Les bactรฉries
2. Les anticorps
II. Lโ€™OBTENTION DES ANTICORPS MONOCLONAUX
1. Lโ€™immunisation des souris
2. Lโ€™obtention des hybridomes par fusion
3. Lโ€™obtention des anticorps monoclonaux dans le liquide dโ€™ascite et isotypage
III. LE CLONAGE DES GรˆNES YSCC, YSCF ET LCRV
1. Lโ€™extraction de lโ€™ADN plasmidique
2. Lโ€™amplification de lโ€™ADN par PCR
3. La prรฉparation des produits de PCR et du vecteur pET-22b(+)
4. Le clonage dans le vecteur pET-22b(+) et la transformation des bactรฉries compรฉtentes
5. Le criblage des clones de bactรฉries recombinantes
6. La purification et la vรฉrification des plasmides recombinants
IV. LA PRODUCTION DES PROTร‰INES RECOMBINANTES YSCC, YSCF ET LCRV
1. Le test de contrรดle dโ€™expression avec induction ร  lโ€™IPTG
2. La prรฉparation des corps dโ€™inclusion
3. La purification des protรฉines recombinantes possรฉdant lโ€™รฉtiquette poly-histidine par chromatographie dโ€™affinitรฉ sur colonne de nickel
V. LES ANALYSES BIOCHIMIQUES
1. La purification dโ€™anticorps monoclonaux par chromatographie dโ€™affinitรฉ sur protรฉine A
2. Lโ€™analyse SDS-PAGE et l’immunoblot
3. La dรฉtermination des รฉpitopes de reconnaissance des anticorps
VI. LES DOSAGES IMMUNOMร‰TRIQUES
1. La prรฉparation des tests immuno-enzymatiques
1.1. Les tampons et le matรฉriel utilisรฉ
1.2. La prรฉparation des phases solides
1.3. Les traceurs
2. Les tests immuno-enzymatiques
2.1. Les tests ELISA
2.2 Les tests immunomรฉtriques ร  deux sites (appelรฉs aussi dosage sandwich ou ELISA sandwich)
2.3. Le test immuno-enzymatique optimisรฉ
3. Les tests immuno-chromatographiques (ou tests bandelettes)
3.1. La prรฉparation des bandelettes
3.2. La prรฉparation des anticorps traceurs couplรฉs ร  lโ€™or colloรฏdal
3.3. La rรฉalisation du test immuno-chromatographique
4. La dรฉtection dans des matrices biologiques artificiellement contaminรฉes
VII. LES TESTS IN VITRO ET IN VIVO
1. Les tests in vitro de neutralisation de Y. pestis
2. Les tests in vivo de protection des anticorps monoclonaux
Rร‰SULTATS
CONCLUSION Gร‰Nร‰RALE

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