Water Balance and Actual Evaporation Assessment
De l’exploration ร la restaurationย
Depuis plus de 30,000 ans l’Homme dรฉcouvre, extrait, transforme et utilise les ressources minรฉrales (minerais, minรฉraux industriels ou substances utiles, matรฉriaux de carriรจre, ressources minรฉrales รฉnergรฉtiques) vitales ร son existence et son bienรชtre. A l’orรฉe de la rรฉvolution industrielle du XIXรจme siรจcle, la consommation de ces ressources non-renouvelables n’a eu de cesse des ‘accroitre avec l’augmentation de la population mondiale et le dรฉveloppement des sciences et technologies. Afin de rรฉpondre ร une demande de plus en plus pressante, la dรฉcouverte de nouveaux gisements, l’ application de nouveaux procรฉdรฉs de traitement et de nouvelles techniques d’exploitation ainsi que l’ intensification des rythmes de production ont alors รฉtรฉ rรฉalisรฉes dans le secteur minier sans รฉgard aux menaces environnementales. Nรฉanmoins, depuis quelques annรฉes, la majoritรฉ des pays industrialisรฉs impose des rรจgles environnementales de plus en plus strictes intervenant pendant et aprรจs exploitation d’un site minier, ainsi que la prรฉparation d’un plan de restauration final (avec certificat d’autorisation avant la mise en exploitation) dรจs l’รฉtude de faisabilitรฉ d ‘un projet (e.g., Directive 019- MDDEFP 2012). De ce fait, de nouveaux procรฉdรฉs de traitement plus respectueux de l’ environnement et de nouvelles techniques de restauration effectives ร long terme sont actuellement investiguรฉs.
Fondement de la problรฉmatiqueย
L’essor de l’exploitation des phosphates sรฉdimentaires aux prรฉmices de la rรฉvolution industrielle, notamment ร l’origine de l’amรฉlioration des rendements agricoles, a gรฉnรฉrรฉ une quantitรฉ importante de rejets calcaires phosphatรฉs. Une รฉtude rรฉcente (Hakkou et al. 2009) a suggรฉrรฉ l’utilisation de ces rejets inertes comme composante principale d’un recouvrement hydrogรฉologique spรฉcifique pour le contrรดle d’un drainage minier contaminรฉ en climat semi-aride. La mme abandonnรฉe de Kettara (Maroc), localisรฉe ร proximitรฉ de mmes de phosphates sรฉdimentaires, est un cas typique de site gรฉnรฉrateur d’un important drainage minier contaminรฉ (Hakkou et al. 2008a, b). Afin d’identifier un mode de restauration efficace ร long terme pour le site de Kettara, un programme de recherche a รฉtรฉ amorcรฉ en 2010. La problรฉmatique de cette รฉtude, s’articulant autour du comportement hydrogรฉologique d’un recouvrement alternatif constituรฉ de rejets calcaires phosphatรฉs en climat semi-aride ร aride, a finalement รฉtรฉ dรฉveloppรฉe dans le cadre de ce programme.
Gรฉnรฉralitรฉsย
Dรฉfinitions de baseย
La mme dรฉsigne usuellement une excavation anthropique (souterraine ou ร ciel ouvert) permettant l’extraction et la valorisation d’un minerai issu d’un gisement, c’est-ร -dire d’une concentration minรฉrale exploitable dans des conditions รฉconomiques (J รฉbrak et Marcoux 2008). En effet, un gisement minier est une notion complexe faisant intervenir diffรฉrents facteurs d’ordres gรฉologique, รฉconomique et gรฉopolitique. Par dรฉfinition, une concentration minรฉrale rรฉsulte de l’action d’agents gรฉologiques naturels (e.g., hydrothermaux, sรฉdimentaires, magmatiques) dans un contexte gรฉodynamique dรฉterminรฉ ( e. g., rift, bassin sรฉdimentaire, zone de subduction). Toutefois, cette notion est applicable dรจs que la quantitรฉ de minerai (tonnage) ainsi que sa proportion en mรฉtal (teneur) amรจnent ร une rentabilitรฉ financiรจre satisfaisante; cette derniรจre รฉtant principalement fonction de l’รฉvolution des cours des mรฉtaux et de la complexitรฉ du procรฉdรฉ de traitement (flowsheet). Un minerai correspond alors ร un minรฉral ou ร une roche dont on peut extraire avec profit un ou plusieurs รฉlรฉments ร valeur commerciale (Jรฉbrak et Marcoux 2008).
Lors de la phase d’extraction, le minerai est gรฉnรฉralement accompagnรฉ par de la roche encaissante, dรฉfinissant ainsi le tout-venant. Diffรฉrentes opรฉrations de traitement ou d’enrichissement (minรฉralurgie) sont alors rรฉalisรฉes dans le but d ‘obtenir un concentrรฉ. Toutefois, ces opรฉrations gรฉnรจrent communรฉment deux types de rejets solides potentiellement problรฉmatiques pour l’ environnement : les stรฉriles ร granulomรฉtrie grossiรจre et trรจs รฉtalรฉe ainsi que les rejets de concentrateur ร granulomรฉtrie plus fine (Aubertin et al. 2002a). Les stรฉriles correspondent aux roches encaissantes ainsi qu’aux minรฉraux entourant le minerai (gangue). Ils peuvent notamment contenir des proportions en mรฉtal infรฉrieures ร la teneur de coupure fixรฉe (รฉconomiquement non viables). Les rejets de concentrateur, consistant ร de la roche finement broyรฉe oรน les รฉlรฉments ร valeur commerciale ont รฉtรฉ extraits, se trouvent quant ร eux initialement sous forme de pulpe (mรฉlange des eaux de procรฉdรฉ et de rejets solides; 30 ~ 45% solide) (Martin et al. 2005). Pour plus d’ information concernant les rejets miniers (liquides et solides), le lecteur pourra notamment consulter Aubertin et al. (2002a).
Gestion des rรฉsidus miniers solides
Chaque jour, des milliards de tonnes de minerai sont physiquement et/ou chimiquement traitรฉs afin d’en extraire la partie valorisable destinรฉe ร la mรฉtallurgie (pyro- ou hydromรฉtallurgie) (Blazy et Jdid 1997). Gรฉnรฉralement, d’un point de vue รฉconomique et notamment en raison de 1′ รฉloignement de 1 ‘usine mรฉtallurgique, des opรฉrations minรฉralurgiques de fragmentation-classification et de sรฉparation sont directement effectuรฉes sur le site minier. Un site d’exploitation comprend alors des installations successives de concassage et de broyage, permettant d’atteindre la maille de libรฉration de l’รฉlรฉment valorisable et/ou des รฉlรฉments nuisibles aux procรฉdรฉs de mรฉtallurgie extractive, ainsi que des installations pour les opรฉrations de sรฉparation. Ces derniรจres aboutissent habituellement ร l’obtention d’un concentrรฉ rรฉpondant ร la demande formulรฉe par l’usine mรฉtallurgique. Les techniques de sรฉparation peuvent รชtre variรฉes (e.g., gravitรฉ, magnรฉtisme, flottation, รฉlectrostatique) et sont principalement fonction des propriรฉtรฉs minรฉralogiques du minerai traitรฉ (pour plus d ‘information, voir Wills 2006).
Drainage minier contaminรฉย
La genรจse d’un drainage contaminรฉ rรฉsulte gรฉnรฉralement de 1′ entreposage de rรฉsidus miniers anthropiques ( e.g., rejets de concentrateur – Fig. 1.1 a), constituรฉs de minรฉraux sulfureux non-valorisables, sous des conditions atmosphรฉriques ambiantes (Aubertin et al. 2002a; Bussiรจre et al. 2005). En effet, les interactions entre ces รฉlรฉments minรฉralogiques et l’atmosphรจre engendrent inรฉluctablement des mรฉcanismes rรฉactionnels chimiques (et biochimiques) naturels ร ย l’origine de contaminations majeures d’รฉcosystรจmes. Communรฉment, deux types de drainage contaminรฉ sont distinguรฉs et impliquent des impacts environnementaux nรฉgatifs : le drainage rocheux acide (DRA) et le drainage neutre contaminรฉ (DNC).
Formation du DRA et du DNC
Le DRA, รฉgalement appelรฉ drainage minier acide (DMA), reprรฉsente la problรฉmatique environnementale la plus critique du secteur minier. Ce dernier rรฉsulte de l’oxydation de minรฉraux sulfureux (e.g., pyrite, pyrrhotite, chalcopyrite, arsรฉnopyrite) en contact avec le di oxygรจne de l’air et de l’eau (mรฉtรฉorique, de surface ou souterraine) (e.g., Kleinmann et al. 1981; Lowson 1982; MEND 1991; Evangelou et Zhang 1995). L’oxydation de sulfures s’accompagne dรจs lors d’une libรฉration de cations (e.g., Fe2 +, Fe3 +), d’oxyanions (e.g.,sol-) et de protons (H+), ce qui engendre une diminution du pH des eaux de percolation couplรฉe ร un relargage de mรฉtaux ( e.g., Al, Cd, Co, Cr, Cu, Fe, Mn, Ni,Pb,Zn) et mรฉtalloรฏdes (e.g., As, Ge, Sb).
Mรฉthodes de prรฉvention
Indรฉpendamment des possibilitรฉs de traitement ( e.g., MEND 2000; Johnson et Hallberg 2005; Kalin et al. 2005; Genty 2012), le contrรดle de ces deux types de drainage minier contaminรฉ (DRA et DNC) est envisageable dรจs lors que l’une des trois composantes inhรฉrentes aux rรฉactions d’oxydation (eau-air-sulfure) est retirรฉe (Aubertin et al. 2002a; Bussiรจre et al. 2005; Johnson et Hallberg 2005). Une telle opรฉration sous-entend, gรฉnรฉralement, la conception de systรจmes de recouvrement hydrogรฉologiques basรฉe sur des approches spรฉcifiques aux caractรฉristiques du milieu concernรฉ, plus particuliรจrement au bilan hydriqueย et aux conditions climatiques locales (MEND 2001).
En climat nordique, le contrรดle d’un drainage contaminรฉ peut รชtre basรฉ sur le maintien ร basse tempรฉrature des rรฉsidus ร 1′ aide de recouvrements isolants, faisant notamment intervenir les propriรฉtรฉs thermiques des matรฉriaux. A faible tempรฉrature (typiquement<-5ยฐC) la cinรฉtique d’oxydation des sulfures est presque nulle et les รฉcoulements d’eau sont limitรฉs, ce qui permet de contrรดler les risques de contamination (e.g., Coulombe 2012; MEND 2012).
Systรจmes de recouvrement hydrogรฉologiques pour le contrรดle d’un drainage minier contaminรฉ par rรฉduction des infiltrations d’eau
Le contrรดle d’un drainage contaminรฉ par rรฉduction des infiltrations d’eau est gรฉnรฉralement rรฉalisรฉ ร partir de systรจmes de recouvrement hydrogรฉologiques aussi appelรฉsยซ couvertures sรจchesยป (e.g., Aubertin et al. 1995; MEND 2001; INAP 2003). Depuis quelques annรฉes, ces systรจmes suscitent un intรฉrรชt grandissant en environnement minier et sont considรฉrรฉs par certains comme des mรฉthodes de restauration adaptรฉes et efficaces ร long terme (e.g., Gossow 1985; Harries and Ritchie 1987; O’Kane et al. 1998). Les configurations de base de ces systรจmes sont sensiblement similaires ร celles dรฉveloppรฉes depuis plusieurs dรฉcennies pour les recouvrements de sites d’enfouissement de dรฉchets mumc1paux, industriels ou radioactifs (e.g. , Cole and Mathews 1939; Tchobanoglous et al. 1977; Daniel and Koerner 2007).
Systรจmes conventionnels
Dans le cas des recouvrements conventionnels ( e.g., Dwyer 2003; Albright et al. 2004, 2006, 2012), habituellement destinรฉs ร la restauration d’aires d’entreposage en climat humide, le modรจle de base correspond ร l’installation d’un matรฉriau ร faible permรฉabilitรฉ (argile ou till compactรฉ avec ou sans gรฉomembrane) entre les rรฉsidus miniers rรฉactifs et une couche superficielle favorable au dรฉveloppement d’une vรฉgรฉtation durable (i.e., pรฉrenne) ( e.g., Harries and Ritchie 1987; Wilson et al. 1997). Cette configuration est รฉgalement connue sous l’appellation anglaise ยซ Subtitle ‘D’ cover ยป ( e.g., Dwyer 2003; EPA 2011 ).
Systรจmes altematifs
Dans le cas des systรจmes alternatifs (e.g., MEND 1994; Dwyer 2003 ; Albright et al.2004), deux catรฉgories de recouvrement sont distinguรฉs : le modรจle de base (monolithique) et les systรจmes avec bris capillaire. Le type monolithique correspond ร l’installation d’un matรฉriau fin (sable silteux ร silt argileux) directement sur les rรฉsidus miniers rรฉactifs (e.g., Durham et al. 1999; O’ Kane et al. 2000). Dans cette configuration, le matรฉriau fin doit possรฉder une รฉpaisseur suffisante pour contrรดler la percolation, une bonne capacitรฉ stockage-libรฉration des eaux mรฉtรฉoriques ainsi que des propriรฉtรฉs satisfaisantes pour l’implantation d’une vรฉgรฉtation durable et son dรฉveloppement racinaire.
Complexitรฉ et coรปts de construction
ร premiรจre vue et indรฉpendamment des conditions climatiques, les recouvrements conventionnels semblent faire partie des approches les plus efficaces pour le contrรดle d’un drainage contaminรฉ ร long terme. Cependant, le choix d’un systรจme hydrogรฉologique applicable ร un site contaminรฉ est habituellement contrรดlรฉ par d’autres facteurs, tels que le degrรฉ de complexitรฉ ainsi que les coรปts de construction. En fonction de la taille du site et de l’approche envisagรฉe, les coรปts de construction peuvent augmenter de maniรจre exponentielle.
Limites et avantages des systรจmes alternatifs
Les pnnc1paux travaux de recherche concernant les technologies associรฉes aux recouvrements alternatifs ont รฉtรฉ initiรฉs au dรฉbut du XXรจme siรจcle (e.g., Cole and Mathews 1939), mais l’application concrรจte de ces technologies n’est vรฉritablement apparue qu’ร partir des annรฉes 1990 (EP A 20 11). En effet, l’รฉvaluation de la performance de tels systรจmes de recouvrement, que ce soit pour des sitesย d’enfouissement de rejets domestiques ou pour des aires de stockage de rejets miniers, est une รฉtape complexe qui reste encore ร รชtre dรฉmontrรฉe ร long terme. Toutefois, plusieurs รฉtudes rรฉcentes ont mis en รฉvidence les principaux facteurs pouvant affecter la performance des systรจmes de recouvrement alternatifs, tout en dรฉgageant leurs limites et avantages actuels (e.g., Wilson et al. 2003; Hauser 2008; O’Kane et Ayres 2012).
ASSESSMENT OF PHOSPHATE LIMESTONE WASTES AS A COMPONENT OF A STORE-AND-RELEASE COVER IN A SEMIARID CLIMATE
Main Characterization Methods
The phosphate limestone wastes from the ยซย Recette VIย ยป mine site of the Ganntour sedimentary phosphate deposits (Fig. 2.2) were initially screened in situ to recover the size fraction less than 1 mm. This relatively fine-grained material and the coarse tailings from Kettara were characterized for the ir chemical and physical properties. Solids were digested in HN03, Br2, HCl, and HF and the resulting solution was analyzed for elemental chemical composition by inductively coupled plasma-atomic emission spectrometry (ICP-AES) (Perkin Elmer OPTIMA 3100 RL; relative precision of 5%). Total carbon (TC) was measured under an oxygen atmosphere with an ELTRA PC-controlled CS2000 carbon sulfur determinator.
Volumetric Water Contents and Suction Measurements
Volumetrie water content and suction time-series were measured within the finegrained material (phosphate limestone wastes) at depths of 10 and 40 cm for the first columnย and 25 and 75 cm for the second columnย ; the average daily rainfall is also presented in these figures. The volumetrie water content peaks, initially and at the end of the test, are due to simulated extreme events that will be discussed later. After the initial peak, soil moisture sensors indicated a preliminary decrease of volumetrie water contents in the soil profile due to the release of water through evaporation. The volumetrie water content measurements decreased from approximately 0.30 to 0.07 at the top of both columns during the dry seasons (from June to September 2010 and 2011). Many fluctuations, corresponding to a succession of wetting and drying cycles, were observed during the testing period with greater magnitudes during the wet seasons. Between November 2010 and June 2011, the volumetrie water content (measured at 10 cm) fluctuated significantly. The rate and fluctuation magnitude of volumetrie water contents were more pronounced at 10 cm than at the 40 cm depth. Indeed, at 40 cm, a graduai increase of the volumetrie water content to values less than 0.17 is observed from March (20 11) to July (20 11), followed by a graduai decrease. For the second column, a graduai increase in volumetrie water content occurred at the 25 cm depth between March and June (2011), with a maximum volumetrie water content of approximately 0.17. A final increase was detected between N ovember 2011 and the end of the monitoring period due to the second wet season. At a depth of 75 cm, the last simulated extreme event was not detected, as volumetrie water contents stayed close to the residual water content (0.05) of the fine-grained material for the entire testing period.
SR Cover Behavior for Extreme Conditions
As discussed previously, two extreme events were simulated by adding a known volume of water over a period of 24 hrs. The behavior of SR covers when exposed to these extreme conditions is important since the designed SR cover must be efficient for both average expected values and extreme events (i.e. extreme precipitation in this case). Extreme events are usually based on retum periods with a small occurrence probability (e.g., Zhan et al. 2001). The first event simulated a precipitation of 100 mm in 24 hours; the event was simulated at the start of the test period at the end of May 2010 . The second event of about 155 mm of rain in 24 hrs was simulated at the end of the monitoring period (Jan. 20 12). The se extreme events were selected to represent long retum period rainfall events calculated using normal methods, such as the Hershfield (1965) statistical method and the Gumbel (1958) distribution. Daily rainfall distribution data between 1999 and 2011 at the Saada and Agdal meteorological stations were used to estimate these events. The Hershfield method (1965) was used to estimate the probable maximum precipitation9 (PMP) from measured rainfall, the mean and standard deviation of the series, and a frequency factor between 5 and 20 (Koutsoyiannis 1999). PMP is defined as ย ยปtheoretically the greatest depth of precipitation for a given duration that is physically possible over a given size storm area at a particular geographical location at a certain time of the yearย ยป (WMO 1986). Using maximum daily rainfall values, between 1999 and 2011, and with a frequency factor of 18.5, the 24 hr PMP was estimated at 155 mm. Koutsoyiannis (1999) showed that the PMP estimated by the Hershfield method has a retum period of approximately 60,000 years. According to Papalexiou and Koutsoyiannis (2006) a probabilistic approach, such as the Gumbel distribution (1958), is another reasonable method to identify extreme events. For a retum period of 60,000 years, the Gumbel distribution suggests a maximum daily rainfall of approximately 80 mm. Knowing that Gumbel distributions usually underestimate maximum daily rainfall (e.g., Koutsoyiannis 1999, 2003), it was decided to use 100 mm as the other value for the tested extreme events.
Other Remarks
These tests, which were performed in a semiarid climate, showed that rainfall was successfully stored in the phosphate limestone wastes and later released to the atmosphere by the two tested SR covers. However, column tests are limited. For example, Benson et al. (2007) and Smesrud et al. (2012) showed that hydrogeological soil properties of SR covers can change over time. This aspect must be investigated further with the tested materials. Another important factor that could affect SR cover performance is site geometry, since the inclination of a cover system can affect the capacity of the system to control percolation. The infiltration water accumulates above the tilt interface until the suction approaches the water-entry value (or water-entry pressure) of the coarsegrained material (Steenhuis et al. 1991). At this particular location (called the down dip limit by Ross 1990), where the pressure at the interface is greater than the waterentry value of the coarse-grained material, water can move downward into the Kettara tailings, and the cover can no longer control ARD generation effectively. If the SR cover technology is applied on the Kettara site, it will be important to validate that the system would also be effective on the side slopes of the site ( e.g., Zhan et al. 200 1′ 2006). Finally, a vegetative cover is usually implemented on a SR cover to increase water removal by the biophysical process of transpiration and to control erosion phenomena (e.g., Rock et al. 2012; Smesrud et al. 2012). This influence of vegetative cover must also be integrated into the final design ofthe cover system.
INFLUENCE OF W ATER RETENTION CURVE HYSTERESIS ON THE BEHAVIOR OF A STORE-AND-RELEASE COVERย
Main Hydrogeological Propertiesย
Sorne of the basic hydrogeological properties of the fine- (non-plastic silt) and coarse grained (gravel) materials, consisting respectively of phosphate limestone wastes and coarse reactive tailings, were investigated previously (see Bossรฉ et al. 2013) . For the fine-grained material, the MDCย was obtained using a pressure chamber (Tempe Cell) (ASTM D6836-02 2008) and saturated salt solutions (e.g., Tarantino et al. 2008). The saturated hydraulic conductivity (ksat) was determined using a rigid wall permeameter with the falling head method ( adapted from ASTM D5856-95 2002). The ksat value measured at a porosity (n) of 0.43 was 5.7 x 10″6 cm/s. Supplementary wetting tests using saturated salt solutions were performed to measure the hysteretic behavior of the fine-grained material at high suction valuesย (e.g., Delage et al. 1998). For the coarse grained material, the WRCย was obtained using an instrumented column test, described below. The ksat value, determined with the constant head method (ASTM D2434-68 2006) at a porosity of0.38, was 5.9 cm/s.
Field Column Testsย
Preliminary field tests were performed to determine whether a fine-grained material (phosphate limestone wastes, see Hakkou et al. 2009) had the appropriate properties for an effective SR cover component. Iwo instrumented columns (60 cm in diameter) made of 50 cm and 100 cm of this SR mate rial were placed over 30 cm of a coarse grained material and then physically simulated under natural and extreme semiarid climatic conditions (aridity index = 0.21). The coarse-grained material beneath the SR layers acted as a capillary break layer. All columns were protected by extemal glass wool insulation, and circular holes were drilled at the bottom to collect the leachate. The hydrogeological behavior of these columns was assessed over year 2011 using local meteorological data, soil moisture, and matric suction measurements at 10, 25, 40 and 75 cm depths in the fine-grained material, and the following water balance equation was used:E=P+IrrR0PrL1Sย where E is actual evaporation, P is precipitation, Irr is irrigation, Rois runoff (nil in a column experiment), Pr is percolation or deep infiltration, and ilS is change in the water storage. Changes in ilS, or the water storage component, were estimated from soil moisture measurements. Note that this approach leads to a non negligible margin of error (see Benson et al. 2001). This procedure is described in detail in Bossรฉ et al. (2013) . The results show that, for both configurations, the SR material effectively stored and released meteoric waters under natural climatic conditions. Only sensors at 10, 25 and 40 cm depths were affected by the natural climatic conditions. However, the capillary barrier effects disappeared under the simulated extreme event rainfall (155 mm/d) for the cover made of 50 cm of fine-grained material (percolation of 20 mm of water), and hysteresis in the water retention curve of the SR material was observed with measurements generally closer to the predicted MWC. A numerical investigation to integrate the hysteresis effects with the soil-atmosphere interactions was then recommended to assess the long-term performance of the cover and to compare measured and predicted hydrogeological behavior.
CONCLUSION
Prรฉsentement, de plus en plus de travaux de recherche concernant des systรจmes de recouvrement hydrogรฉologiques (aussi appelรฉs couvertures sรจches) sont investiguรฉs pour prรฉvenir la formation d’un drainage minier contaminรฉ (DRA ou DNC) ร long terme. La finalitรฉ de ces travaux vise ultimement ร proposer aux opรฉrateurs miniers de nouvelles techniques de restauration d’aires d’entreposage de rejets miniers solides adaptรฉes aux conditions climatiques locales. En climat semi-aride ร aride, les systรจmes de recouvrement alternatifs SR, pour le contrรดle d’un drainage contaminรฉ par rรฉduction des infiltrations d’eau, sont souvent considรฉrรฉs comme l’option la plus appropriรฉe. Ces derniers sont essentiellement dรฉveloppรฉs autour de l’utilisation d’un matรฉriau de rรฉtention d’eau (SR) avec des propriรฉtรฉs hydrogรฉologiques spรฉcifiques, favorisant le stockage des eaux mรฉtรฉoriques durant les pรฉriodes humides ainsi que leur libรฉration durant les pรฉriodes sรจches. Toutefois jusqu’ ร ce jour, les systรจmes alternatifs ont principalement รฉtรฉ รฉtudiรฉs ou appliquรฉs au niveau d’ aires d ‘entreposage de rejets municipaux, industriels ou radioactifs.
|
Table des matiรจres
CHAPITRE 1 INTRODUCTIONย
1.1. De 1 ‘exploration ร la restauration
1.2. Fondement de la problรฉmatique
1. 3. Gรฉnรฉralitรฉs
1.3.1. Dรฉfinitions de base
1.3.2. Gestion des rรฉsidus miniers solides
1.4. Drainage minier contaminรฉ
1.4.1. Formation du DRA et du DNC
1.4.2. Mรฉthodes de prรฉvention
1.5. Systรจmes de recouvrement hydrogรฉologiques pour le contrรดle d’un drainage minier
contaminรฉ par rรฉduction des infiltrations d’eau
1.5.1. Systรจmes conventionnels
1.5.2. Systรจmes alternatifs
1. 5. 3. Complexitรฉ et coรปts de construction
1.5.4. Limites et avantages des systรจmes alternatifs
1.6. Synthรจse de travaux sur des recouvrements alternatifs appliquรฉs dans le contexte
minier en climat semi-aride ร aride
1. 7. 0 bj ectifs et Hypothรจses
1.8. Originalitรฉ et principales contributions de la thรจse
1.9. Organisation de la thรจse
Rรฉfรฉrences
CHAPITRE 2 ASSESSMENT OF PHOSPHATE LIMESTONE W ASTES AS A COMPONENT OF A STORE-AND-RELEASE CO VER IN A SEMIARID CLIMATEย
2.1. Abstract.
2.2. Rรฉsumรฉ
2.3. Introduction
2.4. I\.1aterials and Methods
2.4.1. I\.1ain Characterization Methods
2.4.2. Characteristics of the Fine-grained and Coarse-grained I\.1aterials
2.4.3. Column Design and Instrumentation
2.5. Results
2.5.1. Climatic Conditions
2.5.2. Volumetrie Water Contents and Suction Measurements
2.5.3. Water Balance and Actual Evaporation Assessment
2.6. Discussion
2.6.1. SR Cover Behavior for Extreme Conditions
2.6.2. Comparison between Measurements and the WRC
2.6.3. Other Remarks
2. 7. Conclusions
Acknowledgments
References
CHAPITRE 3 INFLUENCE OF W ATER RETENTION CURVE HYSTERESIS ON THE BEHAVIOR OF A STORE-AND-RELEASE COYERย
3.1. Abstract.
3.2. Rรฉsumรฉ
3.3. Introduction
3.4. Methods and Characterization Results
3.4.1. Main Hydrogeological Properties
3.4.2. Characterization Results and Hysteresis Effects
3.4.3. Field Column Tests
3.5. Numerical Modeling
3.5.1. Implementation ofHysteresis Effects in HYDRUS-1D
3.5.2. Initial Conditions and Numerical Parameters
3.5.3. Boundary Conditions
3.6. Comparison between Numerical Predictions and Field Data
3.6.1. Suction and Volumetrie Water Content
3.6.2. Water Balance
3. 7. Discussion
3. 7.1. Numerical Behavior for Extreme Rainfall Conditions
3. 7.2. Sensitivity Analysis on hCritA Parameter
3.8. Conclusions and Recommendations
Acknowledgments
References
CHAPITRE 4 FIELD EXPERIMENTAL CELL TO ASSESS THE HYDROGEOLOGICAL BEHAVIOUR OF STORE-AND-RELEASE COVERS MADE \VITH PHOSPHATE MINE WASTEย
4.1. Abstract
4.2. Rรฉsumรฉ
4.3. Introduction
4.4. Desciption of the Field Tests
4.4.1. Site Description
4.4.2. Test Plot Configuration
4.5. Materials and Methods
4.5.1. Material Characterization
4.5.2. Construction
4.5.3. Instrumentation and Monitoring
4.6. Results
4.6.1. Climatic Conditions
4.6.2. Hydrogeological Behavior under Natural and Extreme Climatic Conditions
4.6.2.1. Volumetrie Water ContentMeasurements
4.6.2.2. Field WRCs
4.6.2.3. Water Balance and Actual Evaporation Assessment
4. 7. Discussion
4. 7.1. Surface Evaporative Fluxes
4. 7.2. Surface Desiccation Cracking
4.8. Conclusions and Recommendations
Acknowledgments
References
CHAPITRE 5 DISCUSSIONย
5.1. Elรฉments de discussion sur le comportement hydrogรฉologique des recouvrements
testรฉs ร diffรฉrentes รฉchelles
5.1.1. Remarques sur la mรฉthode du bilan hydrique pour l’รฉvaluation de l ‘รฉvaporation rรฉelle
5.1.2. Avantages et limites des simulations physiques de terrain
5.1.3. Comparaison des rรฉsultats de terrain ร diffรฉrentes รฉchelles
5.1.4. Influence du type de matรฉriau et de l’รฉpaisseur de la couche SR sous des conditions
de prรฉcipitation extrรชmes
5.1.5. Impact d’รฉvรฉnements extrรชmes rapprochรฉs pour le cas ร l’รฉtude
5.2. Comparaison de prรฉdictions numรฉriques non-hystรฉrรฉtiques
5.2.1. Conditions initiales, propriรฉtรฉs des matรฉriaux et conditions frontiรจres
5.2.2. Comparaison des teneurs en eau volumiques et des succions matricielles prรฉdites
5.2.3. Comparaison des bilans hydriques prรฉdits
5.3. Propositions prรฉliminaires de restauration du site minier abandonnรฉ de Kettara
5.3.1. Rappel sur le potentiel de neutralisation des rejets calcaires phosphatรฉs
5.3.2. Propositions prรฉliminaires de restauration
5.3.3. รvaluation des effets de la pente
Rรฉfรฉrences
CHAPITRE 6 CONCLUSIONS
Tรฉlรฉcharger le rapport complet