Précipitations moyennes mensuelles: (PMM)
La précipitation moyenne mensuelle nous permet de donner un aperçu sur les variations mensuelles et pluriannuelles des précipitations en se basant sur des calculs de la moyenne arithmétique des hauteurs des précipitations du mois considéré pour un nombre d’années quelconques. L’histogramme des précipitations moyennes mensuelles (fig.10.A) réalisé pour les stations des Salines et de Ben M’hidi montre un accroissement des précipitations allant du mois de septembre jusqu’au mois de janvier, au delà débute la baisse des précipitations qui se poursuit jusqu’au mois d’Août. Le maximum des pluies tombe aux mois de décembre aux Salines avec 122.63 mm et aux mois de janvier avec 106.51 mm à Ben M’hidi, et le minimum tombe au mois de juillet avec 2.19 aux Salines et 2.09 mm à la station de Ben M’hidi.
Calcul du bilan hydrique selon la formule de C.W Thornthwaite
Le bilan de Thornthwaite permet d’estimer pour chaque mois :
-L’évapotranspiration potentielle en mm;
-L’évapotranspiration réelle en mm;
-La réserve facilement utilisable (RFU) en mm;
Ce terme présente la quantité d’eau disponible dans le niveau superficiel du sol. La RFU est égale à 100 mm pour les deux stations (P. Brochet et Al, 1975).
-L’excédent d’écoulement (Ex) en mm dans le cas ou: ETP = ETR donc la RFU est à son maximum (100 mm). L’excédent, est appelé aussi pluie efficace, est le reste des eaux de pluie constituent l’écoulement et l’infiltration.
-Le déficit agricole (DA) en mm, il résulte de la différence entre l’ETP et l’ETR.
Il présente la quantité d’eau qu’il faudrait apporter aux cultures pour que la sécheresse ne l’atteigne pas.
La nappe superficielle
Grâce aux observations de terrain ou des résultats acquis lors de différentes études (Khérici, 1993 ; Djabri, 1996 et Debièche, 2002), il est démontré que l’aquifère phréatique des plaines de Annaba et de Bouteldja présente des caractéristiques hydrodynamiques médiocres et ne peut être exploitée que pour l’alimentation de quelques hameaux ou pour l’irrigation de petites parcelles de terrain. Pour donner un ordre de grandeur des principales caractéristiques hydrodynamiques de cet aquifère, nous reprenons ici les résultats des pompages d’essai réalisés dans la région située au Sud-Est des Salines, l’un dans la zone à dominante argileuse, l’autre dans une zone à dominante sableuse.
Qualité des eaux
La qualité des eaux, d’une façon générale, doit être évaluée aujourd’hui car on sait bien que les eaux souterraines sont vulnérables aux pollutions diffuses, qui se manifestent souvent après un temps d’accumulation (Jourda, 1991). La qualité des eaux souterraines s’est dans l’ensemble beaucoup dégradée. Même si les responsabilités sont partagées, les pollutions d’origine agricole restent les premières responsables de la dégradation récente. La qualité naturelle des eaux souterraines, va donc être naturellement influencée par ce que les géologues appellent le « fonds géochimique ». L’évolution de l’indice d’altération et l’étendue des périmètres de protection à partir des méthodes de vulnérabilité nous permet de bien avoir une idée sur la pollution de l’eau et pour la protection des nappes d’eaux souterraines et donc de garder une bonne qualité des eaux
Types de périmètres de protection
Le périmètre de protection immédiate : Il vise à éliminer tout risque de contamination directe de l’eau captée et correspond à la parcelle où est implanté l’ouvrage. Il est acquis par le propriétaire du captage et doit être clôturé, Toute activité y est interdite.
Le périmètre de protection rapprochée : Il a pour but de protéger le captage vis-à-vis des migrations souterraines de substances polluantes. Sa surface est déterminée par les caractéristiques de l’aquifère, Les activités pouvant nuire à la qualité des eaux sont interdites.
Le périmètre de protection éloignée : Ce dernier périmètre n’a pas de caractère obligatoire. Sa superficie est très variable et correspond à la zone d’alimentation du point d’eau. Les activités peuvent être réglementées compte tenu de la nature des terrains et de l’éloignement du point de prélèvement
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Table des matières
I-SITUATION GEOGRAPHIQUE
1-Situation régional
II-Aperçu Socio-économique
1- Agriculture
2-Industrie
3-Tourisme
III-ASPECT GEOMORPHOLOGIQUE
Introduction
I-Principales formes
1-bassins versants
2-zone de s plaines
3-les montagnes
4-zone des marécages
IV-APPORT DU CONTEXTE GEOLOGIQUE, STRUCTURAL ET GEOMETRIQUE
1-Introduction
2. Cadre géologique régional
3-Cadre litho stratigraphique
3.1. Le complexe cristallophyllien
3.2. l’unité de base
3.3. L’unité intermédiaire
3.3.1. Les micaschistes
3.3.2. Le marbre
3.4. L’unité supérieure (série des alternances)
4. Les roches ignées
4.1. Le groupe microgranitique
4.2. Le groupe rhyolitique
4.3. Le groupe dioritique
4.4. Le groupe andésitiques
5. Les terrains sédimentaires
5.1. Les flyschs ou grès numidiens
5.2. Les flyschs sénoniens
5.3. Le Mio-Pliocène
5.4 Quaternaire
a. Quaternaire ancien (haute terrasse)
b. Quaternaire moyen
c. Quaternaire récent
d. Quaternaire actuel
4 .Cadre structural
4.1-Caractéristiques géométriques du système aquifère
CONCLUSION
CHAPITRE II : HYDROCLIMATOLOGIE
INTRODUCTION
II- Climatologie de la zone d’étude
II. Type de climat
III -Facteurs climatiques
III.1. Températures
a-Températures moyennes mensuelles: (TMM)
-Températures moyennes annuelles: (TMA)
2-L’humidité relative de l’air :(Station des salines)
3-La vitesse des vents: (Station des Salines)
4-Précipitations: (P)
a. Précipitations moyennes mensuelles: (PMM)
4.2. Précipitations moyennes annuelles: (PMA)
5. Caractéristiques climatiques d’aridité
6-Coefficient pluviométrique: (H)
V-Courbe pluvio – thermique
V.1.Type de climat
V.2. Calcul du bilan hydrique selon la formule de C.W Thornthwaite
V.3. Interprétation du bilan de Thornthwaite
V4. Conclusion
CHAPITRE III : HYDROGEOLOGIE
I- caractéristiques hydrodynamiques du système aquifère d’Annaba-Bouteldja
Introduction
II-interprétation des données de pompage d’essai
II.1- la nappe superficielle
II.2- les nappes des graviers et des sables dunaires
II.1 . Analyse et identification des modalités de transferts hydrauliques
II.2- cartographie des Transmissivités
II.3- conclusions
CHAPITRE IV : HYDROCHIMIE
Introduction
1-Cas de Région d’Annaba
1.1. Les eaux souterraines la région du lac Fedzara
1.1. 1 .Eléments majeurs
a. Statistiques élémentaires
b. Analyse en composantes principales
b.1. Observation du cercle ACP3
b.2. Matrice de corrélation
I .2. Les eaux de surface
I.2.1. Eléments majeurs
1.2.1.1. Statistiques élémentaires
2.1.1.2. Matrice de corrélation
1.2.1.3. Observation du cercle ACP
Conclusion
2-Cas de la région d’EL TARF
2.1. La chimie des eaux
2 .1.1.Introduction
2.1.2.Mode d’échantillonnage et acquisition des données
2.1.3. Etudes des paramètres physiques
a. Le potentiel d’Hydrogène (pH)
b. La Conductivité électrique (CE)
c. La Température (T)
2.1.4. Etude des paramètres chimiques
a. Oxygène dessous (O2)
b. Résidu sec (Rs)
c. Les ions majeurs
2.1.5. Faciès chimiques
2.2. Qualité des eaux
2.2.1. Degré d’altération des eaux des naturelles
a. Classification des éléments chimiques par classes d’altération
b.Calcul des indices d’altération (I.A)
2.2.2. Etablissement de la carte d’altération des eaux des sources
2.2.3. Périmètres de protection des eaux naturelles
2.2.4. Types de périmètres de protection
2.2.4.1.Le périmètre de protection immédiate
2.2.4.2. Le périmètre de protection rapprochée
2.2.4.3.Le périmètre de protection éloignée
2.3. Vulnérabilité des eaux
2.3.1. Méthode de vulnérabilité des eaux
2.3.2.Calcul de la limite du périmètre de protection
2.3.3.Etablissement de la carte des périmètres de protection
2.4. L’effet de l’homme sur la qualité des eaux
Conclusion
CHAPITRE VII : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU
Introduction
I- ressources en eaux souterraines
II-ressources en eau de surface
III-évaluation hydrogéologique des ressources hydriques
1-Région EL-TARF
2-Région d’Annaba
Conclusion
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