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Répartition mondiale de l’infection à VIH
Asie
La prévalence du VIH dans les pays d’Asie est faible par rapport à celle de certains autres continents, notamment l’Afrique. Cependant, vu l’importance des populations de plusieurs pays d’Asie, ce faible taux de l’infection à VIH donne un nombre élevé de personnes vivant avec le VIH. Les dernières estimations montraient que le nombre de personnes porteurs du VIH en 2010 était de 4 million [3,6million-4,5million] pour l’Asie du Sud et du Sud-est contre 790.000 personnes [580000-1,1million] pour l’Asie de l’Est. L’épidémie en Asie centrale continue à augmenter et affecte des franges de plus en plus importantes de la population de cette région. Le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 1,4 million de personnes et le nombre de personnes nouvellement infectées par le virus en 2010 était estimé à 160.000 personnes [110000-200000]. Le nombre de décès était estimé à 90.000 personnes [74000-110000] pour l’Asie centrale en 2010 [67-68].
En Asie de l’Est, le nombre de PVVIH est estimé à 790000 personnes [520000-1,1million], le nombre de personnes nouvellement infectées est de 88000 [48000-160000] et le nombre de décès dus au SIDA est de 56000 [40000-76000] en 2010 [67].
Europe
En Europe orientale l’épidémie est comparable à celle de l’Asie centrale. Le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 1,5 million de personnes [1,3million-1,7million] et le nombre de personnes nouvellement infectées par le virus en 2010 était estimé à 160.000 personnes [110000-200000]. Le nombre de décès était estimé à 90.000 personnes. En Europe Centrale et Occidentale le nombre de PVVIH en 2010 est estimé à 840000 personnes [770000-930000], personnes nouvellement infectées 30000 [22000-39000] et le nombre de décès dus au VIH est de 9900 [40000-76000] [67-68].
Amérique
En Amérique latine le nombre de malades porteurs du VIH en 2010 était estimé à 1,5 million [1,2million-1,7million] de personnes dont 100.000 [73000-140000] nouvelles infections avec une mortalité à 67.000 personnes [45000-92000]. Deux facteurs conjugués de façon variable constituent les causes d’infection à VIH dans cette région : les rapports sexuels non protégés et la consommation de drogue par voie injectable. En Amérique du Nord le nombre de PVVIH était de 1,3 million [1,0 million-1,9million], nouvelles infections dues au VIH 58000 et décès 20000 [67-68].
Caraïbes
Les Caraïbes détiennent le deuxième plus fort taux de prévalence du VIH à coté de l’Europe de l’Est et l’Asie centrale (0,9%), après l’Afrique subsaharienne (5%) en 2010 même si l’épidémie a considérablement ralenti depuis le milieu des années 1990. Les rapports sexuels non protégés sont la principale cause de transmission du VIH dans les Caraïbes. Le nombre de PVVIH a également diminué légèrement depuis le début des années 2000, en 2010 il était de 200000 [170000-220000] [67-68].
Océanie
Le nombre annuel de nouvelles infections à VIH en Océanie a augmenté lentement jusqu’au début des années 2001(4000), avant de diminué par la suite (3300) en 2010. Le nombre de PVVIH était estimé à 54000[48000-62000] fin 2010, soit environ 34% de plus que le nombre estimé en 2001. La mortalité liée au SIDA a considérablement diminué de 2001 (1800 décès) à 2010 (1600 décès) [67-68].
Afrique
L’Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchée par le VIH. En 2010, prés de 68% de toutes les PVVIH résidaient en Afrique Subsaharienne, une région dont la population ne représente que 12% de la population mondiale. Depuis 1992 le SIDA a fauché un million de vies au moins par an en Afrique Subsaharienne. Mais toutefois les décès diminuent régulièrement depuis cette date car l’accès aux traitements antirétroviraux gratuits s’est généralisé dans cette région [67-68].
En 2010, l’Afrique subsaharienne présente 22,9 million [21,6million-24,1million] de personnes vivant avec le VIH. Le nombre total de nouvelles infections à VIH dans cette zone a chuté de plus de 26% pour atteindre 1,9 million [1,7million-2,1million] contre 2,6 million [2,4million-2,8million] lors du pic de l’épidémie en 1997, et à 1,2 million le nombre de personnes mortes du SIDA au cours de cette même année 2010 [67-68].
En Afrique du Nord, le nombre de PVVIH est de 470000, nouvelles infections dues au VIH 59000 et les décès dus au SIDA dans cette même région est de 35000 en 2010 [67].
Au Sénégal
Le Sénégal est un pays caractérisé par une épidémie de type concentré avec une faible prévalence au niveau de la population générale (0,7%) EDS V de 2010 et des prévalences assez élevées chez les populations les plus exposées au risque: les Hommes ayant des rapports Sexuels avec d’autres Hommes (21,5% en 2007) selon Wade et Al ; et les Travailleuses du Sexe (18,5%) IC [15,5-21,9] selon le rapport de l’ENSC 2010 [10].
Au Sénégal on retrouve les deux types du virus du sida à savoir le VIH 1 et le VIH 2 avec une prédominance du VIH 1 mais il existe aussi des cas de double profil. Les résultats de la surveillance sentinelle (Bulletin Epidémiologique Numéro 14 données de 2009) montrent une prévalence médiane estimée à 0,7% chez les femmes enceintes.
Au Sénégal, la prévalence du VIH dans la population générale est faible (moins de 1%) selon le rapport de situation sur la riposte nationale à l’épidémie de VIH/SIDA : 2008/2009, mais on constate:
Une disparité selon les régions.
Une féminisation de l’épidémie avec un ratio de 2,25 en faveur des femmes.
Une prévalence élevée dans certains groupes à risque.
Rappels sur les IST concernées par l’étude :
Les IST sont responsables de 448 million de nouveaux cas chaque année selon les estimations de l’OMS en 2005: la gonococcie serait responsable de 62 million des cas, la chlamydiose de 89 million des cas, 12 million de cas de syphilis [12-33-53].
Infection à Chlamydia trachomatis
Chlamydia trachomatis est une bactérie responsable de nombreuses infections :
oculaires (trachome)
ganglionnaires (lymphoréticuloses bénignes)
génitales
Les infections à Chlamydia trachomatis sont importantes dans la mesure où elles sont la cause la plus fréquente de cécité dans le monde et la première cause de stérilité féminine.
Chlamydia trachomatis est une bactérie de 0,3 à 1um de diamètre, à paroi comparable à celle des bactéries à Gram négatif possédant deux acides nucléiques et à développement strictement intracellulaire.
Cette bactérie est à transmission interhumaine stricte. Au minimum 4 % des jeunes sont atteints, conduisant certains pays à faire un dépistage systématique en raison des coûts des complications de l’infection génitale à Chlamydia trachomatis. Ces complications peuvent être une destruction de l’épithélium de la trompe entraînant une augmentation du nombre de grossesses extra-utérines et d’infertilité.
Cette infection est le plus souvent silencieuse et ce n’est que lors des investigations effectuées dans le cadre d’un bilan d’une infertilité que cette infection (ou du moins ses séquelles) est découverte.
Epidémiologie
L’infection à Chlamydia trachomatis est l’une des infections sexuellement transmissibles(IST) les plus fréquentes dans le monde entier.
Chez les hommes, Chlamydia trachomatis est responsable de 30 à 50% des cas d’urétrites non gonococciques, de 50 à 80% des urétrites post-gonococciques et d’environ 50% des cas d’épididymite.
L’OMS estime que 85 million de nouveaux cas d’infection à Chlamydia trachomatis surviennent chaque année dans le monde. Selon le centre américain de contrôle et prévention des maladies, 1,3 million de cas de Chlamydioses ont été enregistrés aux Etats Unis en 2010, c’est un nouveau record sur l’ensemble des IST.
Au Sénégal, la prévalence des infections à Chlamydia trachomatis chez les femmes enceintes (2004-2005) est de 4% [10-25].
Chez les TS cette prévalence en 2004-2005 est de 4% [10-25].
Cette prévalence est de 4,1% chez les MSM au Sénégal en 2006 [10-25].
Les facteurs de risque de l’infection à Chlamydia trachomatis sont [77] :
– L’âge de moins de 25 ans,
– La sexualité précoce,
– La multiplicité des partenaires sexuels.
Manifestations de la maladie
Dans les deux sexes
Dans les deux sexes, la maladie peut se manifester par une hypofertilité, une rectite, un syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter qui associe une oligoarthrite axiale, une conjonctivite, une urétrite et des troubles dermatologiques (balanite, érosions buccales, kératodermie palmo-plantaire).
Chez la femme
L’infection est le plus souvent asymptomatique.
Elle peut se manifester par une cervico-vaginite sous forme de métrorragies, leucorrhées, d’une dysurie, ou une urétrite.
La salpingite, la stérilité tubaire et la grossesse extra-utérine constituent les complications majeures de l’infection à Chalamydia trachomatis.
En cas de grossesse il y’a risque d’infection néonatale au cours du passage de la filière génitale infectée, ou risque de conjonctivite néonatale et de pneumonie interstitielle au cours des premiers mois de la vie.
Chez l’homme
L’infection est également fréquemment asymptomatique.
Elle peut se manifester par une urétrite sous forme d’un écoulement urétral matinal discret, visqueux et transparent, par une dysurie, une sensation de picotement au niveau de l’urètre, de brulures mictionnelles et une sensation de pesanteur au niveau des organes génitaux.
Il peut exister une orchi-épididymite se manifestant par des douleurs aux testicules.
Une proctite pouvant être asymptomatique ou se traduisant par la survenue de douleurs anales, d’un écoulement anal, de ténesme et de constipation. La complication la plus fréquente (3 % des cas d’urétrites à Chlamydia trachomatis) est l’épididymite subaigüe, le plus souvent unilatérale, pouvant se compliquer d’une hémospermie, responsable d’hypofertilité masculine si l’atteinte est bilatérale.
diagnostic biologique
Prélèvements :
– ils sont réalisés avec une curette ophtalmique émoussée, ou un écouvillon en Dacron, ou un écouvillon plastique à extrémité spiralée pour recueillir un nombre important de cellules infectées ;
– les prélèvements seront réalisés au niveau de l’endocol, de l’urètre, de l’endomètre, du liquide péritonéal et des franges pavillonnaires des trompes (prélèvements par cœlioscopie).
La mise en culture :
C’est la méthode de référence, très spécifique et très sensible.
Détection d’antigènes chlamydiens :
– deux techniques de détection des antigènes spécifiques des bactéries par des anticorps anti-Chlamydia sont possibles : immunofluorescence directe ou méthode immunoenzymatique ;
– cette détection a l’avantage d’être rapide et accessible à tout laboratoire.
Hybridation moléculaire :
– elle peut être utilisée sur l’endocol ou dans les urines ;
– plusieurs techniques sont disponibles : hybridation sur tache ou dot-blot, Southern-blot (ADN), Nothern-blot (ARN) la PCR ( » polymerase chain reaction »), Hybridation in situ; Amplication enzymatique ou génique la PCR ( » polymerase chain reaction »), technique de l’ADN branché, PCR quantitative.
– cette technique a d’excellentes spécificité et sensibilité ;
– la facilité du recueil et le mode de prélèvement non invasif permettent d’envisager de l’utiliser dans le dépistage de masse.
La sérologie :
– la recherche d’anticorps anti-chlamydia sur plasma ou sérum ne contribue pas au diagnostic des affections urogénitales ;
– un titre positif peut traduire soit une infection active, soit une infection ancienne.
Plusieurs techniques sont possibles (micro-immunofluorescence, immunofluorescence sur inclusion et immun enzymologie).
Infection à Neisseria gonorrhœæ
Neisseria gonorrhœæ est un diplocoque à Gram négatif intracellulaire aérobie stricte. Il est pathogène humain obligatoire, transmis essentiellement par rapports sexuels. La blennorragie, ou « chaude-pisse » dont il est responsable, est la plus ancienne des maladies vénériennes connues et se transmet lors de rapports génitaux ou anaux, plus rarement lors de rapports oro-génitaux, et peut se transmettre à l’enfant lors de l’accouchement.
Epidémiologie
En France, c’est la 2e cause d’urétrite après Chlamydia trachomatis. La morbidité de la gonococcie est très difficile à apprécier.
Depuis la moitié des années 1980, il a été enregistré une diminution de l’incidence de la gonococcie.
La gonococcie touche particulièrement les adultes jeunes, les homosexuels et les prostituées. L’incidence annuelle des IST guérissables est de 333 million. Les gonococcies sont parmi les quatre IST les plus répandues avec une incidence de 62 million à travers le monde [2].
D’après l’OMS, dans certains pays d’Afrique, l’incidence de la gonococcie peut se situer entre 3000 et 10000 cas pour 100000 habitants. En Afrique, le gonocoque reste très fréquent avec des prévalences atteignant 3 à 7% dans la population générale et 40% chez les TS en moyenne. Une étude menée au Benin chez les TS, avait montré une prévalence de 5,7% de Neisseria gonorrhoeae [3].
Au Sénégal Neisseria gonorrhoeae semble toute fois moins fréquent que dans d’autres pays de la sous région. La prévalence des infections à Neisseria gonorrhoeae est de 0,2 chez les femmes en milieu rural à Malicounda [24-76].
La prévalence du Neisseria gonorrhoeae est de 5,4% chez les MSM [76].
Symptômes et signes
L’incubation est courte, de 4 à 6 jours en moyenne, mais peut être plus longue en cas d’antibiothérapie préalable.
Dans les deux sexes
Les formes extra-génitales sont communes aux deux sexes mais sont plus fréquentes chez les homosexuels masculins (atteintes ano-rectales, atteintes pharyngées), mais aussi conjonctivites chez le nouveau-né. La diffusion septicémique, plus fréquente chez la femme, peut se manifester par des douleurs articulaires et des localisations cutanées.
Chez l’homme
Chez l’homme, l’infection se manifeste, dans plus de 90 % des cas, par une urétrite aiguë (inflammation de l’urètre). Elle se caractérise par un écoulement purulent, jaunâtre, accompagné de brûlures à la miction. Elle peut se compliquer d’une atteinte de la prostate (prostatite), d’épididymite, ou du testicule (orchite) et de balanite en l’absence de traitement adapté.
Chez la femme
Chez la femme, elle est responsable le plus souvent d’un tableau de cervicite dont les symptômes sont souvent absents ou frustres, se limitant à une pesanteur pelvienne, des leucorrhées purulentes volontiers associées à une urétrite se traduisant par des brulures mictionnelles et une dysurie. Les complications locales sont possibles, mais c’est surtout l’extension vers le haut appareil génital (endométrite, salpingite, pelvipéritonite) qui fait la gravité de cette infection. Elles peuvent entraîner une stérilité secondaire.
La salpingite chronique a une symptomatologie peu précise : troubles des règles, règles douloureuses, douleurs lombaires, abdominales, signes urinaires ou vaginaux.
L’occlusion des trompes est observée chez 12% des patientes après un épisode de salpingite, 35% après deux épisodes et 75% après trois épisodes.
Diagnostic
Le prélèvement est fait à l’aide d’un écouvillon, au niveau de l’urètre chez l’homme et au niveau de l’urètre ou du col utérin chez la femme.
Le laboratoire identifie les bactéries sous forme de diplocoque à Gram négatif en forme de « grain de café » à l’aide d’un microscope. La culture permet de confirmer le diagnostic et surtout d’établir un antibiogramme.
Infection à Treponema pallidum (syphilis)
La syphilis est une infection sexuellement transmissible (IST) due à un spirochète Treponema pallidum. Il s’agit d’une maladie non immunisante très contagieuse. Sa transmission est directe : elle se fait à partir d’une lésion génitale ou extra génitale. Le tréponème est également transmissible à l’enfant au cours de la grossesse, car il est capable de franchir la barrière hémato-placentaire.
Epidémiologie
Selon une estimation de l’OMS, on a démontré en 1995 quelques 12 million de nouveaux cas de Syphilis dans la population adulte mondiale [19]. Le plus grand nombre de cas répertoriés sont situés en Asie du Sud et du Sud-est, suivie par l’Afrique subsaharienne. En France, la Syphilis était une maladie à déclaration obligatoire jusqu’en juillet 2000, date à laquelle elle a été retirée de la liste en raison de sa quasi-disparition. On assiste à une recrudescence de la syphilis depuis quelques années en France et dans la majorité des pays industrialisés [21].
L’épidémie intéresse principalement les homosexuels masculins dont la moitié est infectée par le VIH [9]. La recrudescence de la Syphilis témoigne d’un relâchement dans la prévention des pratiques sexuelles à risque.
Manifestations cliniques
La classification en stade a été modifiée, avec une dichotomisation thérapeutique en deux temps :
Syphilis précoce : moins d’un an depuis le chancre, contagieuse avec :
– Phase primaire : chancre et adénopathies, indolore.
– Phase secondaire : lésions cutanéo-muqueuses disséminées et adénopathies
Syphilis tardive : plus d’un an, ou date inconnue, non contagieuse.
– Phase latente : précoce et tardive, diagnostique sérologique
– Phase tertiaire : atteinte neurologique cutanée et vasculaire…
L’évolution se fait en trois stades. Le premier, après une incubation de 3 semaines à 3 mois, se manifeste par l’apparition d’un chancre : petite ulcération rouge, creusée en son centre, située sur les organes génitaux ou, éventuellement, sur la bouche ou l’anus. Cette lésion disparaît en l’absence de traitement, mais annonce le passage au deuxième stade. Après une incubation comprise entre 60 jours et 6 mois, des petites taches roses apparaissent sur le thorax et les membres (roséole), accompagnées d’autres troubles : nausées, céphalées, perte de cheveux, fatigue importante, courbatures, plaques muqueuses très contagieuses au niveau de la bouche. Puis ces symptômes régressent et le sujet infecté paraît guéri. Cependant, dans environ 30 % des cas, la maladie, après une interruption de 1 à 10 ans, évolue vers sa forme tertiaire, la syphilis neurologique : troubles neurologiques graves (vertiges, paralysie, troubles de la personnalité), importante destruction tissulaire touchant tous les organes, complications cardio-vasculaires (insuffisance aortique). Le pronostic vital est alors sérieusement mis en jeu.
La guérison est pourtant rapide si le diagnostic et le traitement sont faits au stade primaire. Toutefois, il n’existe pas d’immunité acquise, et un sujet peut être contaminé plusieurs fois.
Diagnostic biologique
Le diagnostic biologique peut se faire par des méthodes directes ou indirectes.
Diagnostic direct par:
– Ultra microscope à fond noir avec une sensibilité à 80%
– Immunofluorescence spécificité 100%
– PCR détection de l’ADN du T. pallidum très sensible
Diagnostic indirect ou sérologique:
– TPHA : Treponema Pallidum Haemagglutination Assay qui est un test d’hémaglutination
– VDRL : Veneral Disease Research Laboratory est une réaction d’agglutination passive
– FTA : fluorescent treponemal anti body test est une réaction d’immunofluorescence
Infection à Herpes simplex virus 2
L’herpès est une maladie virale contagieuse responsable d’affection de la peau et des muqueuses caractérisée par une éruption vésiculeuse.
L’herpès est une maladie considérée comme bénigne chez les sujets en bonne santé, mais peut se révéler très sérieuse chez les sujets présentant un déficit immunitaire, les nourrissons ou les femmes enceintes.
Le virus de l’herpès, Herpes simplex virus (HSV), appartient à la famille Herpesviridae. Cette famille comprend aussi le virus de la varicelle et du zona, ainsi que le cytomégalovirus HHV-5, et le Virus d’Epstein-Barr. Comme tous les Herpesviridae, le virus de l’herpès est un virus à ADN.
On distingue classiquement deux variétés de virus responsables de l’infection de l’herpès génital :
– HSV-1 responsable de 95 % des herpès oro-faciaux, ainsi que bon nombre d’herpès neuro-méningés et ophtalmiques. Le virus HSV-1 est aussi responsable de 20 à 40 % des herpès génitaux par contamination oro-génitale. Cette infection génitale à HSV1 est de plus en plus fréquente (15 à 40 % des localisations génitales) [28].
– HSV-2 est responsable quant à lui de 60 à 80 % de l’herpès génital récurrent (récidivant), mais aussi de 5 % des herpès oro-faciaux. Cette forme d’herpès génital représente environ 10 à 15 % des IST, mais ce pourcentage augmente chaque année [28].
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I-Rappels sur l’infection à VIH/SIDA
I-1.Définition :
I-2. Rappels épidémiologiques
2-1 Situation globale de l’infection dans le monde
2-2 Répartition mondiale de l’infection à VIH
2-2-1 Asie
2-2-2 Europe
2-2-3 Amérique
2-2-4 Caraïbes
2-2-5 Océanie
2-2-6 Afrique
2-2-7 Sénégal
II. Rappels sur les IST concernées par l’étude
II -1 Infection à Chlamydia trachomatis
1-1.Epidémiologie
1-2.Manifestations de la maladie
1-2-1 Dans les deux sexes
1-2-2 Chez la femme
1-2-3 Chez l’homme
1-3 Diagnostic biologique
II -2 Infection à Neisseria gonorrhoeae
2-1 Epidémiologie
2-2 Symptômes et signes
2-2-1 Dans les deux sexes
2-2-2 Chez l’homme
2-2-3 Chez la femme
2-3 Diagnostic
II- 3 Infection à Treponema pallidum(Syphilis)
3-1 Epidémiologie
3-2 Manifestations cliniques
3-3 Diagnostic biologique
II -4 Infection à herpès simplex virus 2
4-1 Epidémiologie
4-2 Manifestations cliniques
4-3 Diagnostic
III. Relation entre le VIH et les autres IST
IV Rappels sur les orpailleurs
IV -1 Définitions
IV -2 Au Sénégal :
V Vulnérabilité des orpailleurs face à l’infection à VIH
V -1 Dans le monde
V -2 Au Sénégal
DEUXIEME PARTIE
I Cadre d’étude
I-1 Laboratoire Bactériologie – Virologie Hôpital Aristide le Dantec
I-2 Région de Kédougou
2-1 Caractéristiques géophysiques
2-2 Données socio- économiques
2-3 Sites de collecte
II Matériel et Méthodologie
II-1 Outils de collecte de données
1-1 Fiches de consentement éclairé
1-2 Cartes de référence
1-3 Fiche d’enquête biologique
1-4 Logistique
1-5 Matériel de laboratoire
II-2 Méthodologie
2-1 Composition de L’équipe
2-2 Type d’étude
2-3 Méthode de collecte
2-3-1 Critères de sélection des orpailleurs
2-3-2Critères de sélection
2-3-2-1 Critères d’inclusion
2-3-2-2 Critères de non inclusion
2-3-2-3 Critères d’exclusion
2-4Méthode de diagnostic
2-4-1 Réception des échantillons au laboratoire de bactériologie – virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec
2-4-2 Sérologie rétrovirale
2-4-3- Sérologie syphilitique
2-4-4- Sérologie herpétique
2-4-5- Recherche de Chlamydia Trachomatis et Neisseria gonorrhoeae
2-5-Gestion des données
2-5-1- Gestion et analyse des données biologiques
2-5-2- Exploitation et Analyse
III Résultats
III-1 Etude descriptive
1-1 Répartition des orpailleurs selon les caractéristiques sociodémographiques
1-1-1 Selon le sexe
1-1-2 Selon l’âge
1-1-3 Selon la situation matrimoniale
1-1-4 Selon le niveau d’instruction
1-2 Répartition des orpailleurs selon la présence ou non d’IST
1-3 Répartition des orpailleurs présentant une IST
1-4 Répartition des orpailleurs selon le type d’IST
III-2 Etude analytique
2-1 Analyse des caractéristiques sociodémographiques en fonction de la survenue du VIH
2-2 Etude du risque de survenue du VIH en présence d’IST
DISCUSSIONS
1-Caractéristiques sociodémographiques de la population d’étude
2- Prévalence du VIH
3-Prévalence des autres IST
3-1 Prévalence de l’infection à Chlamydia Trachomatis
3-2 Prévalence de l’infection à Neisseria Gonorrheae
3-3 Prévalence de la Syphilis
3-4 Prévalence de l’infection à Herpes simplex virus de type
V CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VI BIBLIOGRAPHIE
VII ANNEXES
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