vulgariser les sciences au plus près de leurs innovations

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Des balbutiements jusqu’au XIXe siècle

L’étymologie du substantif « vulgarisation » se trouve dans le latin vulgus, « la foule », qui a évolué en vulgata, employé pour désigner une connaissance « rendue accessible, rendue publique ». Au fil des siècles, cette démarche volontaire d’explication des connaissances a connu plusieurs appellations, ce que Georges Canguilhem, dans sa recherche de passerelles entre l’épistémologie et l’histoire des sciences a résumé ainsi dans son article « Nécessité de la diffusion scientifique1 » : « Dans l’Antiquité et au Moyen Âge, on divulgue ; aux XVIIe et XVIIIe siècles, on propage ; au XIXe siècle, on vulgarise2. » Dans son ouvrage Histoire de la vulgarisation scientifique avant 19003 , le polytechnicien Guy Vautrin a abordé un certain nombre d’éléments liés à la vulgarisation. Il s’est appuyé sur des extraits de livres et d’articles de journaux écrits par les vulgarisateurs pour retracer les principales inventions. Il n’a pas détaillé les aspects littéraires et bibliographiques, ce qui nous semble indispensable à réaliser dans le cadre d’une recherche doctorale. En effet, nous avons trouvé deux types d’approches : une littéraire, détaillée en introduction, et une scientifique, celle de Guy Vautrin. Le lien entre la littérature et la science restait à instaurer, et c’est ce que nous avons souhaité réaliser dans cette thèse.
Le glissement de l’information scientifique ou technique vers sa vulgarisation dépend des époques. Avant la révolution industrielle, science et technique étaient séparées. L’enseignement de la technique, c’est-à-dire la somme des connaissances qui permettait l’invention et la fabrication d’objets manufacturés, était tenu aux secrets des ateliers et lié aux tours de main particuliers des artisans regroupés en corporations, installés le plus souvent dans la même rue ou le même quartier. L’information scientifique, majoritairement écrite en latin, était hermétique, et avait pour but de décrire une découverte à d’autres érudits, non de la rendre compréhensible à un grand nombre de lecteurs.

Période révolutionnaire, la science au service de la Nation

Bien sûr, le tournant avec le XIXe siècle ne peut s’effectuer sans s’intéresser à la période révolutionnaire. Le travail de Jean-Luc Chappey, « Enjeux sociaux et politiques de la “vulgarisation scientifique” en révolution (1780-1810)78 », nous éclaire sur les buts assignés à la science pendant cette période troublée. Durant ces années, une séparation et un conflit entre la « science mondaine », héritée du XVIIIe siècle, pratiquée dans les salons et les cabinets de curiosité, et la « science sévère », des savants, se sont instaurés. Un langage scientifique fondé sur des terminologies complexes, comme les nomenclatures chimiques de Lavoisier ou botaniques de Linné, était en train de se construire et a laissé les amateurs de côté. Une idée était amplement partagée : les savants étaient accusés de fabriquer des noms barbares. La science « sévère » était suspecte. D’autre part, le « peuple » a pris la parole et donné une finalité ces discours savants : ils devaient l’éclairer. Certains titres montrent une adhésion au projet révolutionnaire : Henri Decremps a rédigé La Science sanculotisée, premier essai sur les moyens de faciliter l’étude de l’astronomie… et d’opérer une révolution dans l’enseignement79, et Codicille de Jérôme Sharp, professeur de physique amusante… pour servir de 3e suite à La Magie blanche 80 . En 1793, des institutions rattachées au domaine scientifique ont connu d’importants changements. Le Muséum national d’histoire naturelle a été créé dans une visée pédagogique alors que l’Académie des sciences a été supprimée. Le Conservatoire des arts et métiers a vu le jour l’année suivante, constitué à partir d’une collection de machines que l’inventeur Vaucanson avait léguée au roi quelques années auparavant. Le gouvernement s’est introduit dans l’administration de la science et dans la désignation des bénéficiaires de ses résultats : les savants devaient rendre leurs découvertes à la Nation, donc à leurs contemporains. Certains ne l’ont pas fait. La fin tragique de Lavoisier, guillotiné en 1794, inspirera plusieurs biographies dans la seconde moitié du XIXe siècle et en fera l’un des martyrs de la science.
La technique a été mise à l’honneur, et sous ordre du Comité de salut public qui procédait par décrets, Berthollet et Monge ont rédigé conjointement l’Avis aux ouvriers en fer, sur la fabrication de l’acier 81 ; un autre livre a suivi le même processus, attribué à Prieur : les Procédés de la fabrication des armes blanches82. La science devait concourir au bonheur des citoyens, et en même temps, elle devait perfectionner les armes.
La diffusion des sciences et des techniques s’est donc amplifiée au XVIIIe siècle, car il fallait suivre les découvertes et les inventions qui se succédaient de plus en plus rapidement. La science ayant été institutionnalisée à la fin du siècle, la définition d’un public populaire s’est affirmée, si ce n’est comme acquéreur de connaissances, du moins comme bénéficiaire de ses avancées. La fascination des contemporains pour la navigation aérienne a intensifié la production des livres et des articles de presse de vulgarisation et ouvert la voie au courant qui allait se développer tout au long du siècle suivant.

Un essor sans précédent à la première moitié du XIXe siècle

Le XIXe siècle83 a démarré difficilement pour l’édition, impactant la vulgarisation. En 1802, elle a subi une crise importante et le catholicisme a repris la main sur les décisions que l’on considérait alors du ressort du peuple, ce qui a eu une incidence sur la publication des livres soumis aux approbations ecclésiastiques. La « science officielle » est revenue sur le devant de la scène, s’est professionnalisée et s’est imposée sous l’Empire. Pour Jean-Luc Chappey, à cette période, on « peut constater l’émergence de la figure sociale du “vulgarisateur” qui acquiert un statut autonome et se dote d’outils particuliers (journaux, etc.)84 ».

Des scientifiques partagés au sujet de la vulgarisation

Au début du XIXe siècle, le latin est définitivement abandonné pour les écrits savants. Au fil des siècles, le lectorat de la vulgarisation, qui s’était intensifié grâce à la diffusion de connaissances pratiques, a bénéficié d’ouvrages qui l’intéressait. Par exemple, des guides sur les promenades dans les jardins botaniques ont permis de joindre l’utile et l’agréable : Première promenade d’un solitaire provincial, depuis le faubourg Saint-Honoré jusqu’au Palais du Tribunal85 ou le plus bucolique Promenades au Jardin des Plantes, à la ménagerie et dans les galeries du Muséum d’histoire naturelle. Contenant des notions claires, et à la portée des gens du monde, sur les végétaux, les animaux et les minéraux les plus curieux et les plus utiles de cet établissement86. Ces titres montrent que, parmi les sujets qui s’étaient développés depuis le XVIe siècle, la botanique, la zoologie, mais aussi la technique, ont supplanté les matières fondatrices, mathématiques, physique et chimie, et ont évincé les contenus théoriques. L’astronomie a continué à passionner les lecteurs quelles que soient les périodes concernées, et il en sera de même jusqu’à la fin du XIXe siècle.
La vulgarisation n’était cependant pas une évidence, et n’a pas fait l’unanimité au sein de la communauté scientifique. Des savants, dans la continuité de Biot et de Cuvier, voyaient dans la transmission de leurs découvertes une dénaturation de leurs recherches. Ils accusaient d’ailleurs ceux qui vulgarisaient eux-mêmes leurs travaux d’être en situation de « mauvaise recherche87 ». Si l’élan du grand courant de vulgarisation avait bien été impulsé, sa réussite n’allait pas de soi. Louis Figuier s’en est ainsi expliqué :
Lorsqu’il y a trente ans, je commençais de publier mes premiers ouvrages de vulgarisation […] les amis s’écartaient, les collègues blâmaient, les éditeurs des grands ouvrages scientifiques s’inquiétaient, les prud’hommes me reprochaient de vouloir abaisser la dignité de la science en la mettant à la portée de tous, et les gros bonnets de l’Institut, les Chevreul et Claude Bernard en tête, criaient à la profanation88.
Cette défiance relevait d’une sorte de jalousie des scientifiques par rapport aux résultats de leurs travaux. Louis Figuier révèle ainsi la suspicion des savants envers la vulgarisation, quand bien même il était titulaire de deux doctorats, ce qui aurait dû asseoir sa position de vulgarisateur compétent d’un point de vue institutionnel. Plusieurs voix se sont élevées pour stigmatiser la vulgarisation, parmi lesquelles celle d’Henri Blerzy, auteur d’un article bibliographique sur les machines à vapeur89, et celle de Fernand Papillon, collaborateur à la Revue des Deux Mondes. Ils ont dénoncé :
Ces livres de science et de papier glacé, imprimés avec un luxe inouï, illustrés avec un art prodigieux, tout plein de charme pour les yeux et d’agrément pour l’esprit, signés des noms les plus connus… quand on voit la science en péril, je veux dire quand on la voit abaissée, rapetissée, réduite à servir d’amusement, employée à divertir les curieux, amenée aux mesquines proportions d’une affaire de théâtre… Ne vous y trompez pas, la science n’existe plus dans ces volumes magnifiques que chaque nouvelle année semble inviter à éclore90.

La seconde moitié du XIXe siècle : l’âge d’or de la vulgarisation
Que s’est-il passé pour que la vulgarisation finisse par s’imposer ? D’une part, bien que la période soit connue pour son instabilité politique, tous les régimes qui se sont succédé ont adhéré à la nécessité du partage des connaissances et plusieurs lois ont systématisé l’instruction, permettant ainsi un accroissement de l’alphabétisation. D’autre part, les innovations techniques ont permis de baisser les coûts de fabrication des livres et de la presse. Mais surtout, les contemporains, subjugués par les nouveautés, désiraient comprendre.
Les bornes temporelles, 1850 – 1900
Ce demi-siècle est souvent qualifié « d’âge d’or » de la vulgarisation écrite. Pour Bruno Béguet « c’est une conjonction tout à fait nouvelle qui permet de dater “ l’invention ’’ de la vulgarisation au début des années 1850150 ». Nous partageons cette analyse car, si dans notre historique, nous avons explicité les signes avant-coureurs qui ont constitué les fondements de cette démarche de transmission des savoirs, nous allons maintenant montrer que son essor n’est pas lié au hasard. Pour nous, démarrer la période de référence à l’héritage de la révolution de 1848 n’est pas anodin, car plusieurs vulgarisateurs étaient d’anciens quarante-huitards, comme Arthur Mangin, Wilfrid de Fonvielle, Amédée Guillemin ou Édouard Charton. Fidèles aux idéaux de leur jeunesse, ils se sont engagés dans l’amélioration de la vie de leurs concitoyens par l’éducation et ont fait de l’écriture de la vulgarisation leur métier.
Si plusieurs travaux151 estiment que la vulgarisation écrite s’effondre au commencement de la Première Guerre mondiale, nos recherches ont révélé que ce moment est plus précoce et correspond à l’année 1900. Nous avons retenu 1900 et non 1914, car les nouvelles inventions de reproduction du son152 et des images étaient maîtrisées à la fin du siècle, et ont été rapidement appliquées à la transmission des savoirs, modifiant la donne. La période située entre 1900 et 1914 est plutôt, pour nous, celle de la transition entre les illustrations par des gravures et l’avènement de la photographie et des films. Une poignée d’auteurs, comme Daniel Bellet, Georges Claude, Henri Coupin, l’abbé Théophile Moreux ou Jules Rengade, ont continué à faire vivre la vulgarisation dans les livres, perpétuant l’héritage de leurs aînés.
D’autres raisons expliquent ce déclin. Tout d’abord, les lecteurs ne se repéraient plus face l’abondance des titres, de qualité inégale, en raison de la surproduction d’ouvrages. Les découvertes étaient si nombreuses qu’il devenait impossible, pour les auteurs, de suivre la cadence. L’apprentissage scientifique et technique a été de plus en plus présent dans l’enseignement scolaire et a rendu la vulgarisation « privée » et familiale, moins utile. L’amélioration des illustrations et la généralisation de l’usage de photographies, puis de films, ont également permis d’expliquer les découvertes et les phénomènes mieux que ne l’aurait fait une description ou une gravure. Les idéologies ont aussi changé, et la science était moins perçue comme une nécessité. La condamnation du positivisme, de plus en plus partagée au nom d’un catholicisme classique en plein renouveau, a éteint l’idée que la vulgarisation était porteuse d’un projet de société qui conduirait à l’émancipation individuelle et au progrès social. Une suspicion autour de la science s’est alors installée : il était impensable d’appliquer le darwinisme à la morale chrétienne et les origines de la terre et de l’homme, préoccupation du XIXe siècle, dont l’éclaircissement aurait clos le débat, n’avaient pas encore été percées. La science avait failli. Un désintérêt pour sa compréhension est alors apparu, comme l’a expliqué Brunetière dans la Revue des Deux Mondes en 1895 dans son article « La Faillite de la science153 ». Le progrès, en crise, avait perdu son « P » majuscule et la science était accusée de jouer contre lui. Il est cependant notable que, comme l’a souligné Yves Jeanneret, que cette défiance ne se soit pas appliquée à la technique :
Le tournant du siècle entretient un étrange rapport avec une technique aussi omniprésente qu’impensée. La technique modifie profondément le cadre existentiel de l’époque. L’électricité parcourt le quotidien, les rouages extraient la plus-value des corps. Mais une chose est la technicisation du quotidien, une autre la pensée de la technique. Deux choses largement incompatibles en régime de culte du progrès. Pour preuve, l’ouvrage le plus optimiste, le manifeste de Renan, L’avenir de la science… (et non de la technique), auquel Brunetière oppose les « faillites de la science » (et non de la technique). Le procès de technicisation présente la technique comme un pur effet de la science154.
Afin de comprendre ces rapports ambigus entre science et technique, nous les définirons dans le contexte du XIXe siècle et observerons l’usage que les vulgarisateurs en ont fait dans leurs écrits. Mais auparavant, afin d’expliquer cet important courant de vulgarisation scientifique et technique entre 1850 et 1900, nous allons, dans un premier temps, définir les mots de la famille de « vulgarisation », puis les replacer dans leur contexte afin de comprendre quelles spécificités cette forme d’écriture a utilisées pour répondre de manière effective à un projet de société.
UNE NOUVELLE LISTE DE VULGARISATEURS
L’objectif de cette sous-partie est de redéfinir la liste généralement admise des vulgarisateurs de la seconde moitié du XIXe siècle qui nous paraissait inadéquate, en déterminant des critères formels de sélection et en les appliquant aux bibliographies de ces auteurs. Cela nous permettra d’enlever les écrivains d’anticipation scientifique (Jules Verne), de tempérer les connaissances apportées par d’autres (Camille Flammarion, Louis Figuier), de déterminer la part de vulgarisation chez ceux qui ont aussi écrit des romans d’aventures (Wilfrid de Fonvielle) et d’ajouter plusieurs auteurs (Marie Pape-Carpantier, la comtesse Drohojowska, Joséphine Le Breton).
Des qualités d’auteur, de pédagogue et de scientifique
Afin de cerner les critères qui classent un auteur parmi les vulgarisateurs, nous nous sommes appuyé sur ceux en vigueur durant la seconde moitié du XIXe siècle, souvent encore utilisés au XXIe siècle, malgré l’évolution des médias. En effet, notre première sous-partie concernant l’évolution de la vulgarisation au fil des siècles montre que cette pratique, et par voie de conséquence ses critères de reconnaissance, a été différente en fonction des époques et qu’elle s’est alors figée. Pour en rendre compte, nous avons dépouillé les sources secondaires concernant la réception de la vulgarisation durant cinquante ans dans la presse, travail qui n’avait pas encore été effectué. Elles étaient si nombreuses que, en annexe, nous les avons utilisées afin de montrer conjointement le travail d’écrivain et la vie d’Arthur Mangin (cf. Annexe p 363).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Première partie : Un nouvel éclairage sur la vulgarisation de la science et de la technique
1.1 La vulgarisation écrite, une nécessité croissante
1.1.1 Des balbutiements jusqu’au XIXe siècle
1.1.2 Un essor sans précédent à la première moitié du XIXe siècle
1.1.3 La seconde moitié du XIXe siècle : l’âge d’or de la vulgarisation
1.2 Science et technique : des disciplines à ne pas confondre
1.2.1 De la science aux sciences
1.2.2 L’adjectif « technique » et le substantif « art »
1.2.3 Une place importante pour l’industrie
1.3 Une nouvelle liste de vulgarisateurs
1.3.1 Des qualités d’auteur, de pédagogue et de scientifique
1.3.2 Arthur Mangin, un vulgarisateur incontournable
1.3.3 Sociologie des vulgarisateurs
1.4 Les thématiques vulgarisées
Deuxième partie : 1850 à 1862, des livres historiques et biographiques
2.1 L’écriture de la vulgarisation dépend des disciplines rapportées
2.1.1 Omniprésence de la copie dans la vulgarisation des sciences
2.1.2 Les paraphrases amènent les premières explications techniques
2.1.3 Le plagiat permet de présenter les sciences de l’homme
2.2 Une traduction du langage scientifique ?
2.2.1 Les prérequis scientifiques des lecteurs
2.2.2 Les prérequis littéraires des lecteurs
2.3 Omniprésence du biographique
2.3.1 Les biographies n’apportent pas de connaissances scientifiques
2.3.2 Des biographies tributaires de leurs modèles
2.3.3 L’écriture du patriotisme éloigne le vulgarisateur de ses sources
2.3.4 Les savants, de nouveaux saints laïques
Troisième partie : vulgariser les sciences au plus près de leurs innovations
3.1 Vulgariser les méthodes scientifiques pour émanciper le lecteur
3.1.1 Le désaveu des méthodes antérieures au XIXe siècle
3.1.2 La philosophie des sciences impose l’histoire
3.1.3 Dès 1864, la vulgarisation de la méthode expérimentale
3.2 La fiction nuit-elle à la science ?
3.2.1 La fiction devient pérenne
3.2.2 L’écriture de la vulgarisation se singularise
3.2.3 La fiction ne nuit pas au sérieux des contenus
3.3 Des stratégies d’édition pour couvrir l’actualité
3.4 La presse s’empare de la restitution de l’actualité dès 1870
3.4.1 Coopérations entre les livres et la presse
3.4.2 Vulgariser les travaux de l’Académie des sciences
3.4.3 L’écriture dans la presse se singularise
Conclusion
Annexes
Annexe 1 : La vie et l’œuvre d’Arthur Mangin
1.1 Une enfance dans une famille amoureuse des arts
1.2 Une formation de chimiste interrompue en 1848
1.3 1855 à 1860, Arthur Mangin s’affirme comme auteur
1.4 1857, de nouveaux titres
1.5 1858, de nouvelles sociabilités
1.6 1859, rédaction de trois-cent-cinquante articles de chimie
1.7 1860, les critiques positives
1.8 1861, la fiction entre dans le Voyage scientifique
1.9 1862, les débuts à la Société d’économie politique
1.10 1863, des sociabilités affirmées
1.11 1864, les premiers livres traduits
1.12 1865, intensification des comptes rendus pour le Journal des débats
1.13 1866, des écrits diversifiés
1.14 1867, les livres primés
1.15 1868, un nombre croissant de réclames
1.16 1869, Arthur Mangin devient une référence
1.17 1870, une activité professionnelle en rapport avec la guerre
1.18 1871, rédaction des comptes rendus pour le Journal officiel
1.19 1872, l’animation de conférences
1.20 1873, une place de plus en plus importante pour l’économie politique et la presse 410
1.21 1874, une référence pour les autres auteurs
1.22 1875, diminution de la production de livres
1.23 1876-1879, aucun nouveau livre de vulgarisation n’est édité
1.24 1880, le retour des nouveaux titres
1.25 1881-1882 un travail intensif pour le Journal officiel
1.26 1883, de nouveaux livres
1.27 1884, une imposture dénoncée
1.28 1885-1887, de nombreuses contributions au Journal des Économistes
1.29 Après 1888
1.30 Sans date
Annexe 2 : Biobibliographies des principaux vulgarisateurs
1.1 BARRAL, Jean-Augustin (1819-1884)
1.2 BERTHELOT, Marcellin (1827-1907)
1.3 BERTHOUD, Samuel Henry (1804-1891)
1.4 BITARD, Adolphe (1837-1888)
1.5 BLANCHÈRE, Henri de la (1821-1880)
1.6 CHARTON, Édouard (1807-1890)
1.7 COUPIN, Henri (1868-1937)
1.8 DEMOULIN, Anaïs (1839-1907)
1.9 DROHOJOWSKA, Antoinette (1822-1890)
1.10 FABRE, Jean-Henri (1823-1915)
1.11 FIGUIER, Louis (1819-1894)
1.12 FLAMMARION, Camille (1842-1925)
1.13 FONVIELLE, Wilfrid de (1824-1914)
1.14 GADEAU DE KERVILLE, Henri (1858-1940)
1.15 GIFFARD, Pierre (1853-1922)
1.16 GOOD Arthur, (1853-1928)
1.17 GRAFFIGNY, Henry Raoul Marquis de (1863-1934)
1.18 GUILLEMIN, Amédée (1826-1893)
1.19 HÉMENT, Félix (1827-1892)
1.20 HUARD, Charles-Lucien (1837-1899)
1.21 LE BRETON, Joséphine (s. d.)
1.22 LECOUTURIER, Henri (1819-1860)
1.23 MACÉ, Jean (1815-1894)
1.24 MAREY, Étienne-Jules (1830-1904)
1.25 MANGIN, Arthur (1824-1887)
1.26 MEUNIER, Victor Amédée (1817-1903)
1.27 MOIGNO, François, Abbé (1804-1884)
1.28 MONCEL, Théodore du, Vicomte (1821-1884)
1.29 MULLER, Eugène (1826-1913)
1.30 NANSOUTY, Max de (1854-1913)
1.31 PAPE-CARPANTIER, Marie (1815-1878)
1.32 PARVILLE, Henri de (1838-1909)
1.33 RAMBOSSON, Jean (1827-1886)
1.34 TISSANDIER, Gaston (1843-1899)
1.35 TURGAN, Julien (1824-1887)
1.36 VINOT, Joseph (1829-1905)
1.37 ZURCHER, Frédéric (1816-1890) et MARGOLLÉ, Élie (1816-1884)
Annexe 3 : Classification DEWEY du corpus
1.1 Connaissances controversées, Cote DEWEY : 001.9
1.2 Fausses sciences, Cote DEWEY : 130
1.3 Christianisme, religions, Cote DEWEY : 200 à 230, considérés dans leurs rapports avec la science
1.4 Eau, Cote DEWEY : 333.91
1.5 Armement, guerre, Cote DEWEY : 335.8
1.6 Charbon, pétrole, Cote DEWEY : 338.8
1.7 Enseignement, pédagogie, école, Cote DEWEY : 370.1
1.8 Communications, télécommunications, Cote DEWEY : 384
1.9 Sciences, Cote DEWEY : 500
1.10 Science et industrie, Cotes DEWEY : 500 et 670
1.11 Nature et histoire naturelle ; création du monde, évolution du monde, Cote DEWEY : 508
1.12 Histoire des sciences, Cote DEWEY : 509, regroupé avec alchimie, cote : 540
1.13 Sciences appliquées, mathématiques, Cote DEWEY : 510 à 515 et géométrie : 516 506
1.14 Astronomie, Cote DEWEY : 520
1.15 Chronologie du temps, Cote DEWEY : 529
1.16 Physique, Cote DEWEY : 530
1.17 Physique et chimie, Cotes DEWEY : 529 et 540
1.18 Sciences physiques et naturelles, Cotes DEWEY : 529 et 508
1.19 Mécanique, Cote DEWEY : 531
1.20 Optique, lumière, Cote DEWEY : 535
1.21 Chimie, Cote DEWEY : 540
1.22 Jouets, Cote DEWEY : 545.59
1.23 Cataclysmes, Cote DEWEY : 551.2
1.24 Mer et océans, Cote DEWEY : 551.46
1.25 Météorologie, Cote DEWEY : 551.5
1.26 Atmosphère, Cote DEWEY : 551.5
1.27 Orage, foudre, Cote DEWEY : 551.55
1.28 Pierres précieuses, Cote DEWEY 553.8
1.29 Mort, vie après la mort, Cote DEWEY : 571.9
1.30 Darwinisme, transformisme, évolution des espèces, Cote DEWEY : 576
1.31 Insectes, Cote DEWEY : 595.7
1.32 Botanique, Cote DEWEY : 580
1.33 Animaux, Cote DEWEY : 590
1.34 Agriculture, Cote DEWEY : 591.7, 630
1.35 Oiseaux, Cote DEWEY 598
1.36 Homme, races humaines, Cote DEWEY : 599.97
1.37 Hygiène, santé, physiologie, médecine, Cotes DEWEY : 610 à 612
1.38 Énergie, chaleur, vapeur, moteurs, machines, Cote DEWEY : 621
1.39 Électricité, Cote DEWEY 537
1.39.1 GÉNÉRALITÉS
1.39.2 Applications de l’électricité :
1.40 Chemins de fer, tramways, Cote DEWEY : 625, constructions des infrastructures :
ponts, voies, viaducs, Cote DEWEY : 690
1.41 Magnétisme, Cote DEWEY : 629 133 2
1.42 Économie domestique et vie familiale, Cote DEWEY : 640
1.43 Technologie et techniques, fabrications industrielles, industries, inventions, Cote
DEWEY : 600, 660 et 670
1.44 Photographie, gravure, projections, Cote DEWEY : 770
1.45 Théâtre (scientifique), Cote DEWEY 792
1.46 Explorations, géographie, voyages, Cotes DEWEY : 910 et 935
1.47 Biographies, Cote DEWEY : 920
1.48 Poisons, Cote DEWEY : 615.9
1.49 Navigation aérienne, aviation, Cotes DEWEY : 629.1 et 629.133 2
1.50 Bicyclette, motocyclettes, automobiles, Cote DEWEY : 629.2
1.51 Blé, farine, pain, Cote DEWEY : 641.33
1.52 Microscope, invisible, atomes, Cote DEWEY : 681.4
1.53 Criminologie, Cote DEWEY : 684
Annexe 4 : Biographies des savants français et étrangers
1.1 Savants et inventeurs français trouvés dans les principales biographies
1.2 Liste des principaux savants étrangers trouvés dans les biographies
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *