VOX POPULI, VOX DEI ? LA CRITIQUE POPERIENNE DE L’OPINION PUBLIQUE COMME FONDEMENT DE LA DEMOCRATIE

De la révélation de l’automne 1919 à la logique de la découverte scientifique

       Si les nuits du 10 et 11 novembre 1619 constituent la révélation d’une science admirable pour DESCARTES, science qui consiste dans l’élaboration des règles pour bien conduire sa raison ; ou bien, si la nuit du 23 novembre 1654 représente pour Blaise PASCAL le point de départ de sa philosophie religieuse exposée en grande partie dans ses Pensées ; « l’automne 1919 » ou « vers l’hiver 1919 » constitue le point de départ de la pensée philosophique de POPPER. En effet, Jean BAUDOUIN a raison de dire qu’ : « on peut dire (…) de l’œuvre de Karl POPPER qu’elle n’est qu’une vaste dissertation autour des thèmes centraux développés dans la LDS [Logique de la Découverte Scientifique] et dont il eut le pressentiment dès l’automne 1919 » Pour comprendre ce passage de BAUDOUIN, il faut avoir une idée, comme POPPER nous y invite dans la Quête inachevée, de la conjoncture idéologico-scientifique de Vienne d’après 1914 -1918. En effet, étant très jeune et poursuivant ses études universitaires, POPPER avait aussi de l’affection pour le « « (…) parti social-démocrate (qui se réclamait du marxisme comme le petit parti communiste), il était devenu membre de « l’association des élèves socialistes des écoles secondaires », et s’était considéré « pendant deux ou trois mois » comme un communiste, au printemps 1919, dans la Vienne révolutionnaire. Il fait alors en ces termes le récit de son VOX POPULI, VOX DEI ? La critique popperienne de l’opinion publique comme fondement de la démocratie « désenchantement » : « L’incident qui me retourne contre le communisme, et qui bientôt me fit abandonner le marxisme aussi, fut l’un des incidents les plus importants de ma vie. Il se produit peu avant mon dix-septième anniversaire [c’est à dire « peu avant » 1919]. À Vienne, des coups de feu éclatèrent pendant une manifestation organisée par les jeunes socialistes qui, à l’instar des communistes, voulaient aider des militants à s’évader du commissariat central. Plusieurs jeunes socialistes et communistes furent tués. Je fut horrifié par la brutalité de la police, mais aussi par moi-même. Car il me semble qu’en tant que marxiste je portais une part de responsabilité dans cette tragédie -au moins en principe. La théorie marxiste demande que la lutte de classes soit intensifiée, afin de hâter la venue du socialisme. Sa position est que même si la révolution demande des victimes, elle en demandera toujours moins au total que le capitalisme n’en fait. Telleétait la théorie marxiste -une pièce du prétendu « Socialisme scientifique ». Je me demandais maintenant comment un tel calcul pouvait être étayé par une « science ». » Ce long passage de Dominique LECOURT montre non seulement que la pensée de notre auteur est marquée dès 1919, entre autres, par cette tuerie de ses camarades mais également qu’il est, au contraire des marxistes qui prônent un certain degré de violence pour hâter l’avènement d’une société meilleure, à savoir le socialisme ; un pacifiste. S’ajoute à cet événement tragico-politique dans le contexte du « réveil » de la pensée philosophique de POPPER, le changement provoqué dans la physique moderne par l’émergence de la théorie de la relativité d’Albert EINSTEIN. Cela laisse donc entendre qu’aucune théorie ne peut prétendre à l’absoluité. D’autre part, EINSTEIN consent surtout soumettre ses propres hypothèses à l’épreuve de l’expérience et soutient aussi qu’une seule observation négative suffira pour réfuter une hypothèse. Et c’est comme pour rendre la monnaie à EINSTEIN que l’auteur de la Connaissance Objective écrira ceci : « La pensée de EINSTIEN allait avoir une influence prédominante sur ma propre pensée, à long terme peut-être la plus importante des influences. » Cela dit, ce qui est cependant en dernière instance en vue dans le rejet et l’adhésion respectivement de POPPER vis-à-vis du marxisme et de la théorie einsteinienne de la relativité, c’est l’établissement d’un critère de démarcation entre le scientifique et le non scientifique. Ce critère issu de la pensée d’EINSTEIN et non du marxisme, est appelé par POPPER « falsifiabilité. » Celle-ci nous apprend que tout système, toute théorie qui ne peut pas être remis en cause, réfuté, falsifié, n’est pas scientifique. Bref, EINSTEIN, via sa théorie de la relativité, a aidé POPPER très tôt à développer son esprit critique. Aussi lui a-t-il permis d’un côté de mettre en exergue les systèmes « clos » qui, parce que se croyant définitivement vrais, « construisent une interprétation définitive du monde et inventent des « stratagèmes » pour se dérober à la critique d’autrui ; de l’autre [côté], des systèmes « ouverts » qui, à l’exemple de celui d’EINSTEIN, n’hésitent pas à risquer leurs prédicats à l’épreuve des faits et acceptent à l’avance la concurrence d’autres théories Dès lors, nous comprenons que les systèmes clos tels que le marxisme et la psychanalyse sont incapables de progrès. Tels une horloge, ils tournent autour d’eux-mêmes sans le moindre souci d’évoluer. C’est ce qui fait dire à Renée BOUVERESSE que « pour progresser en science, il faut refuser l’utilisation des stratagèmes protecteurs, d’adopter des stratégies immunisantes. »

TARSKI et le problème de la vérité

     À la fin de son premier ouvrage, à savoir La logique de la découverte scientifique, POPPER disait que ce que doit faire le scientifique, « ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité. » Dés lors, le pouvoir que notre auteur a accordé au critère de réfutabilité conjugué à l’idée selon laquelle les théories qui paraissent plus parfaites ne sont, à vrai dire, que des hypothèses provisoires, le faisaient soupçonner de négliger la question de la vérité. C’est pourquoi, « la rencontre, à partir de 1934, de la personne et de l’œuvre de TARKI, mathématicien, linguiste et philosophe, sympathisant par ailleurs du cercle de Vienne », a donné à POPPER dans sa pensée. En effet, la notion de « vérité correspondance », développée par POPPER à la fin du tome 2 de La société ouverte et ses ennemis, est un emprunt qu’il a fait de TARSKI. Et grâce à cette notion, TARSKI et partant POPPER, ont établi pour ainsi dire les conditions d’adéquation matérielle de toute définition de la vérité. Conditions qui, faut-il le souligner, s’expriment par des équivalences de la forme : « la proposition x est vraie si et seulement si, la proposition p est vraie aussi. » Dans cette phrase, faut-il le préciser, « X » représente le nom de la phrase en cause, et « P » le symbole de cette phrase. Ainsi la proposition « « j’ai vu Smith entrer dans le magasin peu avant 10h 15 », est vraie si, et seulement si, le témoin a vu Smith entrer dans le magasin peu avant 10h 15. » En outre, cette théorie tarskienne de la vérité représente pour POPPER une solution à l’attitude des relativistes et des sceptiques. Ces derniers, à en croire l’auteur de Misère de l’historisme, « (…) doutent que nous puissions reconnaître la vérité. » Néanmoins, même si cette notion de vérité-correspondance a restauré pour ainsi dire le problème de la vérité dans ses droits ; encore devrions nous savoir qu’elle n’a en aucune manière disqualifié le principe « faillibiliste » dans la mesure où elle ne constitue nullement « (…) un critère général de la vérité. », mais simplement le moyen nous permettant de savoir dans quelles conditions une proposition prononcée peut correspondre à un fait ou à un état de faits. Abondant dans ce sens, Jacques G. RUELLAND dira que « (…) la connaissance de la signification de la vérité ou des conditions de vérité d’un énoncé n’a rien à voir avec la possession d’un critère de décidabilité entre la vérité ou la fausseté d’un énoncé. Il n’y a pas de critère général de vérité (…) [car] toute enquête scientifique suppose la possibilité d’une erreur. Contrairement aux relativistes, POPPER estime que la découverte d’une erreur est un acquis réel du savoir et le point de départ du progrès. Cette attitude est le « faillibilisme » » En un mot, nous dirons que, bien que TARSKI ait permis à POPPER de connaître le critère de la vérité d’un énoncé, cela ne l’a pas poussé à généraliser ce critère. Car POPPER est sûr et certain qu’il n’existe aucune source absolue de vérité. En effet, « la tradition, la raison, l’imagination, l’observation ou toute autre source concevable, sont acceptables et peuvent être utilisées, mais qu’aucune n’a une autorité indiscutable. »

La dislocation de la « société close »

      Toute la conception popperienne de l’histoire tourne autour du couple « société close » – « société ouverte », les Grecs étant précisément « les premiers à avoir franchi le pas séparant le tribalisme [société close] de l’humanisme [société ouverte]. »39 Ainsi, l’un des obstacles auquel s’est heurté l’idéal politique conçu par POPPER est sans aucun doute, la nostalgie sans cesse de l’homme de la « société close ». Si notre auteur s’est proposé de mettre en opposition ces deux sociétés, c’est qu’il voudrait en premier lieu nous montrer que l’histoire sociale de l’homme, au lieu d’être statique, est dynamique. Et nous pouvons prendre le siècle de PÉRICLÈS comme le point de départ du passage progressif de la « société close » à la « société ouverte ». En second lieu, comme nous l’avons signalé précédemment, POPPER a établi une relation de combat permanent entre ces deux sociétés. Mais comment les a-t-il définies ? Premièrement, la « société close », est d’après notre auteur, une société où les règles sociales sont inviolables par ses membres. Car elles sont considérées par ceux ci comme étant dictées soit par la nature, soit par les Dieux. Deuxièmement, étant autoritaire, la « société close » bannit par voie de conséquence tout esprit critique. Troisièmement, telle une horloge qui tourne autour d’elle-même, la « société close » est sans aucun doute immobile. Bref, elle n’évolue point. Et enfin, comme chez HEGEL où l’individu n’a de sens, de liberté que s’il est subsumé sous l’État, la « société close » est une société « (…) magique ou tribale (…) où les individus sont confrontés (…)»40 à des engagements impersonnels. À l’inverse de la première société décrite, la « société ouverte » est capable de faire la distinction entre ce qui est conventionnel de ce qui ne l’est pas. Qui plus est, à la différence de la « société close », la « société ouverte » est un lieu où toutes les conditions sont réunies pour que l’esprit critique en général et la science et la philosophie en particulier puissent connaître l’essor. Enfin, la « société ouverte » est évolutive, elle respecte de surcroît « (…) l’interdépendance et la communication « abstraite » de ses membres par le moyen d’intermédiaires organisés. Elle laisse à chacun des décisions personnelles à prendre, et fait de l’individu la valeur suprême. » De ce fait, toute doctrine ne respectant pas la liberté de l’individu ne peut être que « close ». En effet, le pythagorisme qui est une communauté éthico-religieuse à caractère ascétique et régi par des cultes et des rites d’initiation à respecter, constitue une « société close ». Or selon POPPER, les sociétés closes –du moins les premièresse sont peu à peu délitées. Et il discerne à l’origine de cette dislocation la liaison plus ou moins hasardeuse de deux éléments de caractère objectif. Le premier élément est d’ordre démographique et a affecté profondément la stabilité des couches aristocratiques traditionnelles. L’augmentation soudaine de la population, en accroissant les intentions des individus et en fragilisant les biens déjà acquis, engendre pour ainsi dire des séparations au milieu des classes dirigeantes qui ont jusque là conservé leur cohésion interne. À ce propos, POPPER est d’accord avec PLATON. Ce dernier, faut-il rappeler, a reconnu très tôt que le morcellement des aristocraties dirigeantes traditionnelles était à l’origine de la dislocation de la « société close » -comme l’aristocratie à laquelle il [Platon] appartient. À ce titre, Renée BOUVERESSE a raison de dire que « l’Athènes du siècle de PÉRICLÈS a vu naître l’idéal d’une « société ouverte ». L’aristocratie est en plein déclin, les classes populaires ont imposé la démocratie : Athènes s’ouvre à l’extérieur, accepte les étrangers, et son impérialisme même est le signe d’un nouvel universalisme. » Le second élément qui apparaît comme le plus important est le commerce. En effet, POPPER écrira que « la cause principale de la chute de la société close, doit être recherchée dans le développement du commerce et des communications maritimes. »  Ainsi en accroissant les échanges entre les cités, en ouvrant la Grèce au monde extérieur, en précipitant la hiérarchisation de la société, le commerce et la mer ont facilité la dislocation de la « société close ».

Le mythe de l’origine divine de l’opinion publique

      Appelé par POPPER « la fiction traditionnelle de la vox populi, vox dei [la voix du peuple, la voix de dieu], ce mythe de l’opinion publique soutient l’idée selon laquelle il n’y a de pouvoir que celui qui émane « d’une sorte d’autorité dernière assortie d’une sagesse sans bornes »67, à savoir Dieu. Cela ne signifie en aucune manière que c’est Dieu lui-même qui élut les dirigeants, mais qu’une fois indiqués par les hommes par voie consensuelle, ils tirent de Dieu la légitimité de leur pouvoir. Mieux, l’acte qui nomme les dirigeants relève de la volonté des hommes tandis que leur autorité politique se réclame de Dieu. À ce titre, Robert DÉRATHÉ a raison de citer ce passage de L’ÉPITRE AUX ROMAINS de Saint Paul : « « que toute âme, dit l’apôtre [Saint Paul], soit soumise aux puissances supérieures, car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu et celles qui existent ont été instituées par lui. Ainsi, qui résiste à la puissance résiste à l’ordre de Dieu, et ceux qui résistent, attireront sur eux-même une condamnation… Il est nécessaire d’être soumis, non seulement par la crainte du châtiment, mais encore par l’obligation de la conscience. » » Ainsi, épousant la position classique de l’église catholique par rapport à la question politique, cette conception de l’origine divine de l’autorité politique est conçue par POPPER comme étant l’interprétation non sensée et exagérée de « la tension qui existe entre l’homme et Dieu. »69 Autrement dit, si la véritable interprétation de la « tension » qui existe entre l’individu et le divin se résume dans la formule : « « N’oubliez jamais que les hommes ne sont pas des dieux, mais souvenez-vous qu’il y a en eux une étincelle divine » »70, l’interprétation exagérée quant à elle peut être rendue par cette règle : « « soyez les maîtres ou résignez-vous. » »71 Et si nous en croyons POPPER, cette fausse interprétation, au lieu d’assujettir les hommes à Dieu, constitue une véritable occasion pour d’aucuns de soumettre leurs semblables. Ainsi dira-t-il ce qui suit : « Elle [la fausse conception de la tension entre l’homme et Dieu] introduit la morale du « soyez les maîtres ou résignez-vous » dans le rapport de l’homme à Dieu. Je ne sais si ce genre d’attitude a, dans tous les cas pour origine le désir, conscient ou non, de s’égaler à Dieu ainsi qu’un fantasme de toutepuissance, mais il serait difficile, à mon sens, de nier que la volonté d’exagérer cette tension ne peut s’expliquer que par une attitude de parti pris sur la question du pouvoir. Cette position partiale (et infantile) est le fait d’individus obsédés par la question du pouvoir, […] celle de la domination exercée sur d’autres hommes. »72 À ce titre, cette vision de l’autorité politique réduit in extenso les sujets au silence en créant ainsi une « unanimité », une opinion publique non issue de la libre discussion entre les membres de la même société. En conséquence, elle s’inscrit complètement en faux contre le libéralisme popperien qui non seulement s’arc-boute sur la liberté d’opinion –comme tout libéralisme- mais aussi et surtout sur la confrontation des idées. D’où la pertinence et l’importance de la mise en garde de POPPER de « prêter attention à » ce mythe de la vox populi, vox dei. Et c’est d’ailleurs conscient, entre autres, de cela que l’auteur de Misère de l’historicisme dira qu’il opte « pour le [bon] rationalisme par haine de la violence. »73 Et par bon rationalisme, il entend l’attitude qui nous permet non seulement de persuader l’autre sans employer la violence mais également qui nous oblige d’être convaincu par l’autre s’il a raison. En effet, c’est cela qu’il note lorsqu’il écrit que « le rationaliste est, à mon sens, celui qui s’efforce d’aboutir à des décisions par le biais de la discussion, voire, dans certains cas, grâce à un compromis, et qui refuse le recours à la violence. Il préférera ne pas réussir à persuader autrui par le moyen de la discussion plutôt que de parvenir à le briser en usant de force, d’intimidation et de menaces ou même en recourant à la force persuasive d’une propagande. »74 Ainsi, toujours en possession de son arme qui est le rationalisme critique et qui nous invite à toujours débattre librement de nos opinions avec nos semblables, POPPER ne peut qu’énergiquement rejeter les régimes de droit divin qui, -faut-il le répéter– assujettissent sans réserve leurs sujets. Car selon lui, au lieu de croire que « le livre de la vérité ne peut être déchiffré que par un ministre de l’église, et seule l’autorité dont il est investi lui permet d’en faire l’interprétation »75; il faut au contraire soutenir que n’étant point accessible à qui que ce soit, la vérité exige de tout un chacun le respect des points de vue des autres pour que de leur confrontation jaillisse le probable. Bref, tout le monde étant faillible, nul ne connaît donc, y compris les dirigeants qui se réclament de Dieu, la vérité. Cette idée de POPPER est tellement importante qu’elle pourrait s’appliquer au contexte actuel de l’Afrique. En effet, beaucoup d’ethnies africaines, si elles sont majoritaires et si elles ont des représentants qui ont les commandes de l’État, refusent sans doute de reconnaître la liberté d’opinion et la compétence des personnes des autres ethnies. Comme illustration à ce propos, la Côte d’Ivoire est là. S’agissant de ce pays, nous savons que le véritable problème qui soustend le concept d’ivoirité -qui stipule en substance qu’il faut être ivoirien de père et de mère pour pouvoir aspirer à la présidence de la république-, c’est le problème ethnico-religieux qui est l’un des éléments déclencheurs du conflit armé dans ce pays. En effet, ce concept d’ivoirité est utilisé, à notre avis, par Henry Konan Bédié pour écarter purement et simplement le très célèbre Alassane OUATARA qui est musulman et Dioula, de la scène politique ivoirienne. Cela montre que les régimes politique africains, tels les régimes de droit divin en Europe du XVIIe siècle, ont tendance à imbriquer le politique et le religieux. Ce dernier semble inséparable de l’ethnique en Afrique. Dans cette optique, les chefs d’États, s’ils sont issus de l’ethnie majoritaire, ont tendance à répondre aux opinions des ethnies minoritaires, non pas par des arguments persuasifs comme l’aurait préféré POPPER, mais plutôt « par des balles. »76 Ainsi, ne pouvant pas accepter la libre concurrence des opinions, ces genres de gouvernements usent de tous les moyens pour acquérir à leur cause l’opinion publique. C’est pourquoi, il serait intéressant à notre sens de dire aux africains en général et aux sénégalais en particulier de faire très attention aux chefs d’État qui se réfugient derrière les confréries religieuses majoritaires, les religions, les ethnies pour avoir la faveur de la majorité, à savoir l’opinion publique. Car cela pourrait engendrer des guerres comme par exemple en Côte d’Ivoire, en République Démocratique du Congo, au Rwanda etc.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
1e Partie Les principes épistémologiques de la critique popperienne de l’opinion publique comme fondement de la démocratie
Introduction
Chapitre premier : Les principales sources du rationalisme critique de Popper
I.1. De la révélation de l’automne 1919 à « La logique de la découverte scientifique »
I.2. Du problème de la vérité chez Alfred TARSKI au problème de l’évolution chez Charles DARWIN
A/ TARSKI et le problème de la vérité
B/ DARWIN et le problème de l’évolution :
– Thèse N°1
– Thèse N°2
– Thèse N°3
Chapitre second : Le socle grec du rationalisme de POPPER
I.1. La dislocation de « La société close »
I.2. La constitution de la « grande génération »
Chapitre troisième : Les principaux aspects du rationalisme critique de Popper
I.1. Un rationalisme à la fois « problèmatiste » et « faillibiliste »
I.2. Un rationalisme « objectiviste »
Conclusion
2ème Partie « Le libéralisme démocratique » de POPPER à l’assaut des mythes de l’opinion publique
Introduction
Chapitre premier : La critique des différents mythes de l’opinion publique
I.1. Les mythes de l’origine divine et contractuelle de l’opinion publique
A Le mythe de l’origine divine de l’opinion publique
B Le mythe de l’origine contractuelle de l’opinion publique
I.2. Les mythes hégélien et « progressiste » de la théorie de l’opinion publique
A Le mythe hégélien de la théorie de l’opinion publique
B Le mythe « Progressiste » de la théorie de l’opinion publique
Chapitre second : Les premiers aspects du libéralisme démocratique de POPPER
I.1. La « théorie protectionniste de l’état »
I.2. Les thèses libérales de Popper
– THÈSE (1)
– THÈSE (2)
– THÈSE (3)
Chapitre troisième Le second aspect ou « théorie de la libre discussion » du libéralisme démocratique de POPPER
I.1. La méthode popperienne « de la libre discussion »
I.2. Le but de la théorie popperienne « de la libre discussion »
CONCLUSION
Bibliographie générale
I/ Les œuvres de Karl Raymond POPPER
II/ Ouvrages généraux

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *