Les quinquagénaires et la santé, quelle histoire !
Le contexte des 50 ans
Nés à la fin des années 60, les quinquagénaires (45/60 ans) représentent aujourd’hui 20 % de la population française (INSEE, 2015). Ils ont connu la fin de ladite période glorieuse, ont été éduqués dans l’imaginaire de mai 68, ont vu naître l’enseignement de masse et ont vécu leurs 20 ans avec la libération des ondes. Enfants de la télé, de la pub, de la consommation de masse, ils ont ensuite traversé les crises économiques, le chômage, l’augmentation des divorces, les guerres, les attentats, sans oublier le SIDA, et les diverses politiques sanitaires qui les ont conduit de plus en plus à devoir se prendre en charge. Les injonctions de la société à devenir un être individualisé a poussé les individus à remettre en cause la médecine paternaliste et c’est à cette époque qu’on a par ailleurs assisté à l’apparition d’une nouvelle forme de traitement : l’automédication. Les années 80 ont aussi été celles de la prévention, les campagnes publicitaires se sont multipliées, enjoignant aux individus de faire attention à leur santé et créant par là-même le fantasme du « bien vieillir ». Avec l’allongement de l’espérance de vie dû aux nouvelles technologies médicales, il est désormais possible de vivre plus longtemps, la question est de savoir dans quel état.
L’éducation à la prévention est aujourd’hui très présente et individualisée. Elle s’appuie sur une dimension à peine dissimulée de l’hygiénisme et de son héritage du XIXe siècle. La prévention axe non seulement ses politiques à l’échelle individuelle mais aussi collective : cela va de la modification des comportements par les obligations (vaccins) ou des incitations (dépistages) à la réduction des risques liés à l’environnement . La santé devient pour notre population une sorte de norme sociale prédominante, un devoir de citoyenneté.
Histoire de la politique de santé
Au cours de cette période de grands changements qui a vu naitre les quinquagénaires d’aujourd’hui, la santé s’est vue mettre au cœur de nombreuses décisions politiques qui se sont succédées, posant ainsi les jalons du paradigme « faire vivre et laisser mourir », (Foucault, 2001). La force d’une nation, sa puissance, sa capacité productive, repose sur la bonne santé de sa population. Aussi, l’on tente de la contrôler, de la maitriser, notamment par l’émergence des problématiques et de l’idée même d’une santé publique. Celle-ci s’est construite depuis le IVème siècle mais elle n’a réellement pris corps par l’augmentation des politiques, qu’à partir du milieu du XXème siècle. De 1941 à 1958, les politiques de santé se sont axées sur le système hospitalier. Cela traduit notamment le besoin et le désir de rassembler en un point, les malades pour leur fournir aide et soin, et non plus dans le but de les écarter du reste de la population, bien portante. Par la suite, en 1967 et 1975, les droits de la femme parlent au travers de la loi pour l’autorisation de la contraception et de celle de la légalisation de l’IVG. Par la suite, beaucoup de politiques sont faites et pensées plus qualitativement, pour améliorer le rapport des malades à la santé, comme par exemple la loi de 2002 « droits des malades et qualité du système de santé ». Pour limiter les inégalités d’accès aux soins, on construit, on modernise et on réorganise des établissements tels que les Agences Régionales de Santé et les Communautés Hospitalières de Territoire. Comme la santé relève de l’ordre du public, il faut que tout le monde puisse y accéder. (cf. tableau 1, annexe 1).
Puis, peu à peu, la santé dépasse les frontières macrosociales pour prendre place dans la dimension microsociale. En effet, la modernité, caractérisée par l’individualisation,a progressivement transféré la responsabilité du « faire vivre » des institutions aux individus.
On recense alors nombre de politique sanitaire, ponctuées à partir des années 80 de campagne de prévention. Parmi les plus récentes on peut notamment trouver celle concernant le paquet de cigarette neutre, en 2016. C’est un changement de perspective qui s’opère : on pense à prévenir plutôt que guérir. D’ailleurs, les soucis de pré vention sont d’autant plus palpables que les campagnes de prévention sont nombreuses, ainsi que le montre le listing de ces événements, en 2016-2017 (cf. tableau 2, annexes 1). On constate alors que sur près de 9 mois sur 12 se déroulent des journées, des expositions, sur un thème précis, d’ailleurs très souvent, sur une maladie.
Les individus sont dès lors responsables de leur corps, c’est l’ère du « gouvernement de soi » (Foucault, 2008). Il y a une désinstitutionalisation progressive des problèmes de santé publique et c’est aux individus de trouver « des solutions biographiques aux problèmes collectifs » (Beck, 2001). Notamment, en matière de santé publique, les problèmes collectifs désignent en outre, la nécessité de maximiser l’espérance de vie sans incapacité (EVSI) en vue de l’allongement de la durée de cotisation. Il s’agit ici de préserver son capital santé, et c’est en cela que l’on prend désormais comme indicateur l’EVSI, on ne s’intéresse plus à la durée du vieillissement qui était plutôt une donnée quantitative, mais à la qualité de celui-ci qui dépend entre autre de l’absence d’incapacités diverses (handicaps, pathologies …).
L’allongement de l’espérance de vie pose alors problème pour le financement des retraites.
Il faut donc maintenir les gens et en particulier les séniors dans l’emploi. C’est donc aux individus de se faire dépister et d’effectuer des contrôles, voire de trouver les ressources financières pour maintenir leur capital santé et faire valoir leur productivité et leur « employabilité » auprès des entreprises. Cette tendance à la désinstitutionalisation en vient à se radicaliser à travers la multiplication des mutuelles de santé qui dénotent une privatisation de la prise en charge des problématiques de santé publique. On enjoint les individus à prendre des mutuelles, au moyen d’un chantage qui sous -tend la restriction d’accès à certains droits tout en faisant naitre de nouvelles inégalités (liées aux différences de revenus, de régimes d’entreprise etc.) contre la garantie d’une couverture maladie universelle. Cela tend non seulement à affaiblir la crédibilité de l’Etat dans ses campagnes de prévention : comment dire aux individus de faire attention à leur santé si on les prive des ressources nécessaires ? Mais aussi à faire naitre des positions vindicatives en matière de santé : si je suis responsable de mon propre corps, de quel droit l’Etat peut -il se permettre de me dire ce que je dois faire avec ?
Quinquagénaires, comment vous dénommer ?
Comment appréhender les quinquagénaires ? Doit-on les étudier comme une classe d’âge, une génération, se suffire de la catégorie d’adulte pour les appréhender, faut-il les étiqueter comme des séniors ? Et eux-mêmes comment se perçoivent-ils ? Des vieux, des jeunes ? En suivant tous ces questionnements, nous parcourons tour à tour les différentes façons dont on désigne les 45-60 ans pour préciser notre approche de ce groupe d’âge et notre problématisation au regard des enjeux de santé qui s’imposent à eux.
Adulte, classe d’âge, génération, séniors, vieillissant ou ado attardés ?
Les quinquagénaires sont des adultes, c’est un truisme. Ceci rappelle que l’on a coutume de distinguer les individus selon trois périodes de la vie : les jeunes, les adultes les vieux. Ces catégories sont-elles même découpées en fonction de trois activités que sont l’éducation, le travail et les loisirs (Van de Velde, 2015). Ce découpage semble cependant être difficilement pertinent aujourd’hui compte tenu de l’allongement de la vie, la multiplication des seuils entre les groupes d’âge sociaux et l’affadissement de ceux-ci. Dans son ouvrage Encyclopédie critique du genre, Juliette Rennes (2016) consacre un chapitre à l’âge et à ses implications dans la vie quotidienne. Elle explique que l’on ne peut plus adopter une vision segmentée de la vie des individus car il existe maintenant de nombreux retours en arrière qui ne nous renvoient pas pour autant dans la catégorie d’âge précédente.
De plus, on peut dire que la vision de la vie qu’on les trentenaires et les quinquagénaires ne sont pas du tout les mêmes. Dans le premier cas, on parle d’enfants et de construction d’une vie de famille, tandis que dans l’autre les enfants partent, les couples se défont, la carrière professionnelle évolue … Toutes ces expériences changent fondamentalement le point de vue que les individus peuvent avoir sur leur santé et sur leur vie plus généralement.
Doit-on ainsi concevoir les 45-60 ans comme une classe d’âge c’est-à-dire comme « groupe de personnes partageant un même âge, et les règles sociales qui en découlent » ?
L’appartenance à une classe d’âge ne correspond pas exactement à l’âge calendaire d’une personne, elle est en lien, bien sûr, mais elle est surtout fondée sur un rapport de force social. En effet, la classe d’âge est fonction de l’âge social qui est la « façon dont ses activités, son apparence corporelle, positionnent [un individu] aux yeux des autres et à ses propres yeux dans une tranche d’âge. » (Rennes, 2016). Les classes d’âge relèvent donc d’une construction et sont plus ou moins arbitraires. De plus, une classe d’âge est fixe. C’est -à-dire qu’elle ne se modifie pas avec le temps donc elle ne contient pas toujours les mêmes individus. D’une année à l’autre certaines personnes y entrent et c ertaines en sortent. La classe d’âge est surtout un concept utilisé dans les études démographiques pour segmenter la population puisqu’elle concerne un moment donné (Alternatives économiques, n°124, 1995). Cela ne correspond donc pas vraiment aux objectifs de cette recherche.
Doit-on plutôt parler de génération ? De fait nous l’avons vu, les quinquagénaires ont un passé commun au sens où ils ont vécu ensemble un certain nombre d’événements historiques : le déclin de l’impérialisme colonial, la guerre froide, la chute du mur de Berlin, l’ouverture culturelle, l’apparition du SIDA, mai 68, les 30 glorieuses, Greenpeace … Et c’est en ce sens de cohorte (individus d’une même génération qui évoluent ensemble dans le temps) que les marketeurs parlent d’eux comme de la génération X en les différenciant de la génération Y et Z. Ainsi selon les eux, les quinquagénaires seraient des séniors : des individus vieillissant avec une forme physique et mentale sur le déclin. Des individus qui ne seraient plus capables de s’adapter aux changements et notamment aux nouvelles technologies, qui seraient moins motivées au travail et qui auraient de plus en plus de pathologies. Toutefois partager la même histoire suffit-il à faire de ce groupe une unité homogène ? Comme le rappelle Mannheim une génération est composée de deux éléments : la cohorte et la conscience commune, une unité mentale rassemblant les individus. Or aucun grand évènement historique ne structure vraiment ce groupe d’âge à contrario des babyboomers.
Les 45-60 ans, ont vécu de nombreux évènements mais justement à cause de leur multiplicité, rien ne permet de les regrouper autour d’un fait majeur.
Analyse réflexive sur les entretiens
Nos enquêtés ont tous été recrutés sur le mode de l’interconnaissance. Après une prise de contact par mail nous avons convenu d’un lieu de rendez-vous en fonction des préférences des enquêtés. Le plus souvent ils ont choisi leur domicile ou leur lieu de travail.
Nous les avons laissé choisir l’heure qui leur conviendrait le mieux et nous nous sommes rendus au rendez-vous. Les premières minutes de la rencontre, avant l’enregistrement, ont été consacrée à se mettre à l’aise en discutant de la connaissance commune que nous avions et/ou de la sociologie. Notre guide ayant été construit sur la base de notre grille d’analyse, il n’était pas toujours évident de poser toutes les questions par thèmes. Nous avons cependant posé celles qui semblaient pertinentes au regard des parcours des enquêtés. Malgré quelques oublis lors de nos premiers entretiens, notamment sur de la signalétique, nous avons pu obtenir toutes les informations que nous attendions. Notre comportement a généralement été conditionné par la posture adoptée par les enquêtés. Au fur et à mesure des entretiens nous étions plus à l’aise donc plus à même de faire les bonnes relances et de ne pas couper l’enquêté dans son discours.
Nous avons constaté que nos postures d’enquêteurs différeraient de manière significative.
Cela pouvait parfois induire un biais de désirabilité sociale, c’est-à-dire que les personnes interrogées souhaitent répondre « correctement » aux questions de l’enquêteur. D’autres fois l’enquêteur se plaçait dans une position d’apprenant p our que l’enquêté soit dans la position favorable de sachant. L’intérêt et l’implication du chercheur permettant de former un lien de confiance qui aide à mettre à l’aise l’enquêté. Une autre position adoptée a été celle d’un enquêteur qui écoute. Certains enquêtés nous ont même qualifiés de psychologues puisque nous leur permettions, grâce à nos relances et nos synthèses, d’avoir une analyse réflexive de leurs propos.
Un corps changeant et à réapprendre
Le corps est le premier élément cité par nos enquêtés au cours de nos entretiens. De fait, il est la première réalité à laquelle le vieillissement les confronte. Les quinquagénaires prennent alors conscience de leur corps vieillissant et donc, limité, presque obsolète comparé à ce qu’il a pu être dans leur jeunesse. Cela n’est pas sans rappeler alors le morceau de cire de Descartes qui est destiné à fondre tout comme le corps est destiné à décliner. Le corps place donc l’homme dans une situation de finitude où celui-ci devra faire face à sa limite matérielle et existentielle. De plus, le quinquagénaire devra faire face aux règles morales et aux injonctions sociales telles que la séduction, l’apparence et la jeunesse.
Le corps devient alors le lieu de toutes les mises en scène et c’est justement parce qu’il y a tant à en dire que c’est le premier sujet abordé par nos enquêtés.
Dans le présent chapitre le rapport des individus à leur corps sera étudié sous plusieurs dimensions. Celles qui sont ressorties de nos entretiens : le corps est perçu et vécu comme un accessoire déficient, que l’on tente néanmoins de réparer (à la manière d’une machine) afin de lui garder une image répondant aux injonctions sociales de l’esthétisme. Gardo ns à l’esprit que les enquêtés font face à une phase d’apprentissage. Leur rapport au corps est en reconstruction, et bien que les expériences liées des individus leur soient propres, certaines aboutissent au même point. En filigrane, nous étudions le corps sous le prisme de la santé et du vieillissement comme processus d’ancrage dans cette nouvelle temporalité qu’est la cinquantaine. Nous verrons alors que la santé à 50 ans ne se réduit pas seulement à l’absence de maladie ou à l’absence de dysfonctionnement. Elle répond aussi à des logiques symboliques et sociales. Ainsi, être en « bonne santé » c’est se sentir bien son corps et être à son écoute.
Le corps : un accessoire déficient
Les douleurs comme signal de la déficience
La cinquantaine est une période qui semble marquée par la déficience : on prend davantage conscience de son corps, notamment via les signaux qu’il envoie telles que les douleurs. Mais c’est un corps souffrant qui prend possession de l’individu, incapable d’aller contre le mal de dos ou la ménopause par exemple pour les femmes. Comme le dit Carole : « La santé autour de 50 ans … bah c’est là où tu commences à avoir tout, comment dirais-je, tous les petits bobos : mal au dos, mal à dormir, pré ménopause » (Carole, 50 ans, professeure de mathématiques, l.23). Les douleurs prennent de plus en plus de place, l’ensemble du corps est touché. Penser « la santé autour de 50 ans » prouve que cet âge constitue un tournant dans la vie des individus, comme si à partir de ce moment -là la santé était vue comme une forme de déclin, se matérialisant par et au travers du corps. On dit d’ailleurs qu’à partir de 25 ans, on ne grandit plus, on vieillit. La douleur est le premier stade qui permet de réaliser que le corps ne va plus aussi bien qu’avant. « Les articulations souffrent en fait quand on est vieux. Je trouve que ce sont les articulations qui morflent le plus » (Annie, 49 ans, responsable marketing, l.848). Ainsi, l’ensemble du corps, particulièrement ce qui lui permet de s’articuler, autant physiquement que dans la vie, est touché et douloureux. Cela donne l’image d’un pantin articulé dont les fils s’emmêlent, empêchant tout contrôle. L’individu a de moins en moins d’emprise sur son corps. C’est ainsi que Marguerite Yourcenar disait « ce matin l’idée m’est venue pour la première fois, que mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n’est qu’un monstre sournois qui finira par dévorer son maitre » (1979, p.182). L’image est bien présente : le corps obéit de moins en moins à la volonté d es individus, il suit le fil du temps, trahissant son possesseur pour finir par le submerger totalement : « Parce que je le sens quand même, on a beau dire, mes genoux craquent, l’organisme il récupère moins bien donc il faut bien en tenir compte. » (Thomas, 46 ans, conseiller bancaire, l227). Le corps est le premier rempart à se briser et il fait plus que jamais l’objet d’une quête de sens et d’existence car on cherche à se le réapproprier. Mais « Accepter ton corps qui change c’est une chose très difficile mais en même temps c’est inéluctable » (Christelle, 45 ans, commerciale immobilier, l.139). Le vieillissement du corps s’impose aux individus, ils ne peuvent qu’essayer de l’accepter et de faire en sorte que cela se passe le mieux possible.
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Table des matières
Introduction : Quelle santé à 50 ans ?
Chapitre 1 : Les quinquagénaires et la santé, quelle histoire !
1. Le contexte des 50 ans
2. Histoire de la politique de santé
3. Combien ça coûte ?
Chapitre 2 : Quinquagénaires, comment vous dénommer ?
1. Adulte, classe d’âge, génération, séniors, vieillissant ou ado attardés ?
2. Une histoire d’âge social et d’âge ressenti
3. Les quinquagénaires au prisme de leur parcours biographique
4. La santé au prisme de l’existence
Chapitre 3 : Dispositif méthodologique
1. Construction de l’enquête
2. Analyse réflexive sur les entretiens
3. Tableau signalétique
4. Présentations biographiques des enquêtés
Chapitre 4 : Un corps changeant et à réapprendre
1. Le corps : un accessoire déficient
Les douleurs comme signal de la déficience
La prise de conscience des limites fonctionnelles corporelles
Changements physiques à gogo !
L’opposition entre corps et esprit
Le corps, étalon du vieillissement
2. Le corps : une machine à réparer
Etre à l’écoute de son corps
A la recherche du bien-être
Préserver son capital santé
3. Le corps : une couverture esthétique
Un travail de fond au travers de l’activité physique… et de l’alimentation
Faire attention à son poids : une preuve de l’importance du corps
La chirurgie comme soutien possible
Chapitre 5 : Une nouvelle vision de la maladie
1. Le système de santé en question
Le coût de la santé
Une méfiance grandissante envers le système
J’ai cinquante ans, c’est grave docteur ?
L’essor des médecines alternatives
La médecine classique toujours légitime
2. Se soigner : un parcours du combattant
L’individualité mise de côté
Les frontières de l’organe
L’enfer administratif
3. Des comportements et des pratiques très hétérogènes
Qu’est-ce qu’être malade à 50 ans ?
Comment se soigner ?
Une position attentiste
L’influence de la culture et de l’éducation
Chapitre 6 : Une nouvelle philosophie de la vie ?
1. Se sentir en décalage
Un écart avec l’image renvoyée
Une société pas sur la même longueur d’onde
Etre en phase avec son futur
2. Cinquante ans, quel futur ?
L’angoisse de la maladie
La solitude, peur primaire
A la recherche d’une reconnaissance sociale et professionnelle
Un besoin de tranquillité
3. A la recherche d’un nouvel équilibre
Accepter de vieillir
Connaitre ses priorités
Croquer la vie à pleines dents
Conclusion : Vivre sa santé à 50 ans, une épreuve singulière
Epreuve 1 : Basculer dans le vieillissement
Des manifestations extérieures universelles
Un ressenti subjectif commun
Des réactions individuelles divergentes
Epreuve 2 : Etre confronté à la maladie
La maladie plus présente
La maladie accidentelle
Le vieillissement fantasmé
Epreuve 3 : Le clivage du temps
Le temps fini
Le temps accéléré
J’ai cinquante ans, c’est grave docteur ?
L’urgence du temps
Le conflit des temporalités
Une implication dans les pratiques de santé
Bibliographie
Ouvrages, articles
Sitographie
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