Visions et pratiques face a l’erosion dans les bassins versants du cerou et de la vere 

AU NIVEAU NATIONAL : UNE PRISE DE CONSCIENCE DE PLUS EN PLUS IMPORTANTE

En France, avec le climat tempéré l’érosion naturelle reste faible, elle est donc principalement due aux pratiques agricoles. 12 % du territoire en France métropolitaine serait ainsi concerné (GIS Sol) et, si elle touche tous les reliefs, tant coteaux que plaines ou plateaux, certaines régions y sont plus sensibles que d’autres (AUZET et al., 1992).
Peu de cartographie de la sensibilité des sols à l’érosion en France ont été réalisées à l’échelle nationale mise à part celle réalisée par le GIS Sol-INRA-SoeS en 2011. Ils ont utilisé la méthode MESALES pour réaliser une cartographie de l’aléa érosion (Erreur ! Source du renvoi introuvable.). Dans cette étude les chercheurs différencient les différents types d’érosion présents en France : l’érosion en région de grandes cultures, l’érosion des vignobles et vergers, l’érosion de montagne et l’érosion méditerranéenne (MONTIE et al., 1998).

UN PROBLEME TRES CONCRET AU NIVEAU LOCAL

Comme vu précédemment, le Tarn est un territoire où le risque érosif est important. En particulier sur les sols agricoles nus ou les cultures tout juste levées au moment des plus fortes précipitations. A priori, on peut parler de sols stables car le ratio sablo-argileux est équilibré. Cependant les pratiques culturales conventionnelles ont conduit à faire chuter le taux de matières organiques des parcelles agricoles, les fortes pentes et les précipitations intenses et localisées entraînent une très forte sensibilité à l’érosion dans la région (FOX, 2008). La perte de sol peut alors avoisiner les 100t/ha en un orage (AUZET, 1990) (figure 12).
Les coteaux du Lauragais en sont un exemple, la forte proportion d’argile en fait pourtant un sol stable, mais lors des forts orages du printemps, les cultures d’été ne sont pas assez avancées pour retenir les 20 à 300 tonnes de terre (Sicoval, 2000 in FOX, 2008) qui dévalent alors la pente et s’amoncellent en replats à la base des versants ou dans les cours d’eau (AUZET et al., 1992).
Dans le Tarn plus précisément, Antoine Delaunois, ancien conseiller agricole spécialiste des sols à la CA81 aujourd’hui retraité, identifie deux types d’érosion principale (2002) : o l’érosion aratoire : difficilement perceptible par les agriculteurs mais représente pourtant un facteur loin d’être négligeable. Les travaux de Revel et al. (1985, 1998) ainsi que de Rouaud (1987) ont ainsi montré que « dans un bassin versant de 692 hectares : 58 % des sols ont perdu en moyenne 1,07 m d’épaisseur ; 1,48 m de terre ont été accumulés en moyenne sur 35 % de la surface » (DELAUNOIS, 2002). o l’érosion hydrique : la plus visible et potentiellement spectaculaire, elle se remarque dans toutes les exploitations en coteaux et s’aggrave depuis ces dernières décennies.

MALGRE DES STRUCTURES MULTIPLES, DES ACTIONS PROPOSEES ET DES OUTILS MIS A DISPOSITION, UNE FAIBLE DYNAMIQUE PERSISTE

Au vu des enjeux présentés précédemment, différentes actions ont été réalisées sur le territoire du Cérou et de la Vère. Un contrat de rivière, programme d’action pluriannuel et multipartenarial a été élaboré sur ces bassins-versant. Il comprend plusieurs volets pour permettre des actions à la fois sur la qualité, la quantité, la préservation du milieu, l’animation et la communication. Il permet à ces projets de s’inscrire dans un contexte global et cohérent à l’échelle des bassins-versants.
Un des volets du contrat de rivière est justement axé sur l’agriculture et la lutte contre l’érosion fait partie des thèmes travaillés récemment, en particulier dans le cadre du Programme d’action territorial (PAT) Fontbonne-Roucarié où la surface agricole utile représente 74% de la surface totale. Ce programme d’action agricole de 5 ans se concentre sur deux captages « Grenelle », ressource stratégique pour la production d’eau potable, où les enjeux sont la diminution de la fertilisation, des produits phytosanitaires et de l’érosion. Dans ce cadre différentes actions sont mises en place depuis plusieurs années par les agriculteurs et les différents partenaires :
o Programme de plantation de haie : 8 km ont été plantés en 5 ans.
o Programme de mis en défens des berges.
o Formation ACS
o Journée technique
o Campagnes d’analyses de sol
Néanmoins, les actions si différentes et variées soient-elles ne permettent de faire évoluer les pratiques agricoles que très laborieusement : les nitrates sont en baisses dans les cours d’eau, de même pour les pesticides (bien que de nouvelles molécules soient recherchées et font état d’une pollution toujours bien présente). Il est compliqué de mobiliser les agriculteurs sur ces thématiques. Les propositions d’aménagement sont mieux reçues et plus faciles à mettre en place tandis qu’il est très difficile de modifier les pratiques agricoles.
Ces difficultés peuvent être en partie expliquées par la grande diversité des acteurs présents sur le secteur, le nombre d’actions menées, parfois concurrentes selon les structures à l’origine. Cette situation persiste malgré l’instauration du PAT qui a pour objectif de donner une cohésion aux actions menées et de répartir le(s) rôle(s) des structures sur un territoire.

UNE MISSION DE DIAGNOSTIC MULTI-ACTEURS

Ce stage s’inscrit dans cette dynamique, il doit permettre de comprendre comment les habitants et/ou professionnels sur le territoire conçoivent l’érosion, ses causes, ses impacts et les solutions envisagées. Un travail important d’entretiens qualitatifs est donc demandé dans le but d’accéder à des résultats jusque là moins entendus et comprendre pourquoi parler d’érosion n’est pas si facile sur ce territoire. Comprendre ce qui fait prendre
conscience du phénomène. Par là même, ces échanges vont permettre de rencontrer des
personnes potentiellement relais et moteur sur leur territoire qui puissent permettre la
diffusion des actions et sensibilisations mises en place.

LES COMMANDITAIRES

Les commanditaires de ce stage sont deux structures implantées sur ce territoire mais de façon différente, agissant à des échelles différentes, par des biais très différents, auprès, entre autre d’un même public : les agriculteurs.

LE SYNDICAT MIXTE DE RIVIERE DU CEROU-VERE (SMRCV)

Il s’agit d’une collectivité territoriale créée en 2005, regroupant à ce jour 66 communes adhérentes via trois communautés de communes, une communauté d’agglomération et le département du Tarn. Elle a la charge de la gestion intégrée et concertée de la ressource en eau sur les bassins versants du Cérou et de la Vère. Huit personnes y travaillent à temps plein et cinq à temps partiel, entre mission de terrain et travail de bureau (organigramme en annexe n°1). Ses actions se déclinent en plusieurs volets :
o Qualité des eaux : amélioration de l’assainissement, maîtrise des pollutions industrielles et agricoles, suivi de la qualité des eaux superficielles.
o Gestion de la ressource en eau : prévention des inondations et crues, promouvoir la gestion quantitative des barrages.
o Restauration et gestion des rivières : surveillance et entretien des berges et du lit, gestion de la végétation des rivières, restauration de la rivière.
o Accompagnement : communication, informations, mise en valeur paysagère,…
Elle est la structure porteuse et coordinatrice du contrat de rivière Cérou-Vère dans lequel est inclus le PAT Fontbonne-Roucarié évoqués plus haut.
A la fin de l’année 2017 le PAT arrive à échéance, le Contrat de Rivière à sont tour se termine à la fin de l’année 2018. Les actions qui sont menées sur l’ensemble du territoire et sur le PAT en particulier grâce, pour la grande majorité, aux financements de l’Agence de l’Eau vont être alors remises en question. Un bilan des 5 années de travail en concertation sur le territoire sera réalisé et une projection sur les travaux à mener ensuite permettra de réfléchir à la forme que prendra le prochain programme d’action. La création d’un poste d’animatrice espace rurale en 2013 devait permettre de travailler audelà du seul cours d’eau pour tenter de maîtriser les pollutions agricoles diffusent dès l’amont. L’érosion des sols et ce stage s’inscrivent dans cette dynamique. Si jusqu’à présent l’érosion dont se préoccupait principalement le SMRCV était celle des berges, l’érosion des sols, verrons-nous, impacte la qualité de l’eau. Elle peut alors représenter un axe de travail pour les structures institutionnelles, associatives, entrepreneuriales et agricoles du secteur.

SOL ET EAU EN SEGALA

A la suite d’une conférence de Konrad Schreiber (agriculteur et chargé de mission à l’Institut de l’Agriculture Durable) organisée en 2010 par l’association d’environnement Cégaïa en partenariat avec le SMRCV, plusieurs agriculteurs présents décident de se retrouver afin de réfléchir à une autre façon d’exercer leur métier. Une autre façon de travailler qui place l’amélioration et la préservation de leur principal outil de travail : le sol en priorité. Sol et Eau en Ségala nait en 2012 en tant qu’association, elle est fondée par ces agriculteurs et s’adresse aux agriculteurs. Elle compte aujourd’hui 40 membres répartis, pour beaucoup d’entre eux, sur le territoire du SMRCV. Ensemble ils testent, mutualisent leurs connaissances, se forment et sensibilisent à l’Agriculture de Conservation des Sols. Cette agriculture s’appuie sur 3 piliers : le non-travail du sol, la couverture permanente des sols, l’allongement des rotations et diversification des cultures. Elle prône la diversité culturale, c’est-à-dire la diversification des espèces plantées dans le temps et l’espace. Ils tentent aussi de faire entendre leur voir dans ce paysage politique et médiatique agricole sévère et méfiant vis-à-vis des porteurs d’alternatives au modèle dominant.
En 2014, les adhérents ont l’opportunité de prendre une stagiaire sur six mois en Master 2 Gestion Sociale de l’Environnement, grâce à des financements de l’AEAG dans le cadre du PAT Roucarié-Fontbonne. L’objet est alors de définir le projet associatif de développement des pratiques de l’ACS et de sa diffusion sur le territoire du PAT. Depuis 2015 grâce à un financement APAD-AEAG ; l’association dispose d’une animatrice qui accompagne les projets associatifs : acquisition de références technico-économique, organisation de journées d’échanges, opération de communication autours de l’ACS. Grâce à cette organisation et en partenariat avec l’APAD, l’association reconnue come organisme de formation, permet à ses adhérents et aux agriculteurs extérieurs de découvrir l’ACS, de se former à ses techniques pointues et expérimentales.
Par ailleurs, l’association a obtenue en 2014, l’agrément du Ministère de l’Agriculture pour assurer des cours sur l’ACS au lycée Agricole de Fonlabour afin de donner à ces jeunes qui se destinent au métier d’agriculteurs une vision d’ensemble des pratiques possibles, la connaissance permettant de faire des choix. Sol et Eau en Ségala rejoint le réseau APAD (présenté en 1.1.2) en 2015. Cela leur donne une « assise » nationale et une certaine légitimité au niveau local pour participer aux discussions et manifestation sur l’agriculture au sens large.
La préservation de la qualité du sol est la raison même d’exister de l’association Sol et Eau en Ségala, lutter contre leur érosion est donc primordial et prioritaire dans leurs façons de considérer ce modèle agricole. Certains, nous y reviendront, ont même adopté ce modèle après un événement catastrophique lors duquel ils ont perdu leur terre fertile et la culture qui était dessus. L’intérêt pour l’association (et également pour le SMRCV) de se pencher sur l’image et la connaissance de l’érosion par les acteurs du territoire est de comprendre comment fédérer autours de cette thématique. Comprendre comment elle est perçue pour pouvoir communiquer et sensibiliser de manière effective.

L’AGENCE DE L’EAU ADOUR GARONNE

Le territoire français est découpé en cinq agences de l’eau gérant chacune un des cinq grands bassins hydrographiques que compte le territoire métropolitain français, l’Agence de l’Eau Adour Garonne (AEAG), est l’une d’elles. Chacune s’organise en délégation, l’AEAG en possède ainsi trois : Atlantique-Dordogne, Adour et côtiers et enfin Garonne Amont (celle dont le Tarn fait partie). Ces délégations elles-mêmes se divisent en « unités territoriales » : Rodez ou Toulouse. Selon les programmes et les actions une même structure locale (tel que le SMRCV) peut avoir à traiter avec l’une ou l’autre.
Elles ont pour mission de lutter contre la pollution et de protéger l’eau et les milieux aquatiques. C’est elle qui met en oeuvre le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) sur le bassin Adour-Garonne et sa déclinaison locale, le SAGE. Grâce aux principes de pollueur/payeur et de préleveur/payeur, elle dispose d’un budget important (issu de redevances sur l’eau) lui permettant d’attribuer des aides financières aux acteurs de l’eau afin de préserver la qualité de la ressource.
Elle finance ainsi une grande partie des actions que mènent le Syndicat Mixte de Rivière Cérou-Vère et l’association Sol et Eau en Ségala, cette mission de stage en fait partie. En effet, étudier les impacts de l’érosion des sols sur la qualité de l’eau mais surtout comprendre comment agir et sensibiliser de manière efficiente auprès de tous les acteurs d’un territoire, intéresse cet organisme. La définition d’objectifs communs et du périmètre d’étude pour ce stage n’a pas été évidente entre les différentes structures (commanditaires et financeurs) partie prenante de ce stage. Parfois même en interne, les personnes en charge du dossier ne mettaient pas forcément l’accent sur les mêmes points.
Cependant un aspect de l’étude semblait rassembler tout le monde : la nécessité de faire ressortir les acteurs clés du territoire, ceux sur qui les structures peuvent s’appuyer pour communiquer, sensibiliser et agir.

RECUEIL DES INFORMATIONS

Pour ce travail l’accent a été mis sur un recueil des témoignages qualitatif. La grande majorité des données auront été récoltées dans un premier temps grâce à des prises de contacts individuelles avec les acteurs du territoire. Dans un second temps l’organisation d’une table ronde avec un certains nombre d’entre eux vient compléter de façon complémentaire ce qui s’est dit individuellement. Et enfin, plusieurs moments plus « officieux » m’ont permis d’enrichir ce travail et de prendre la mesure de ce que « changement de pratiques agricoles » voulait dire.

Entretiens informatifs & qualitatifs

Deux types de contacts ont été pris dans le cadre de cette étude :
o Dans un premier temps des contacts que j’appellerai « informatifs », qui n’étaient pas fait pour recueillir les perceptions et conceptions de l’érosion, ni d’en faire une retranscription ou une analyse complète mais plutôt pour obtenir des informations (chiffrées par exemple) sur l’érosion.
o Des contacts auprès d’élus et d’agriculteurs ont également été pris, cette fois dans le but de les rencontrer plus longuement et d’aborder avec eux les points explicités en début de partie 2.2. Il s’agissait de faire un entretien qualitatif durant lequel je laissais le temps à mon interlocuteur de développer sa pensée et de me faire entrevoir par son discours et les liens entre ses idées, sa vision de l’érosion (la grille d’entretien se trouve en annexe n°3). Un exemple d’entretien se trouve en annexe de ce rapport (annexe n°4).
Finalement certains entretiens informatifs se sont transformés en entretiens qualitatifs :
rencontre en personne sur une durée qui permettait une vraie discussion. D’autres, bien que très brefs, se sont révélés tout autant porteurs de sens et de signification que les qualitatifs quant à la conception de l’érosion qu’ont les acteurs du territoire.
Au total 21 personnes ont été contactées pour un entretien informatif ou qualitatif (figure 17). Parmi lesquelles (liste précise en annexe n°2) : 3 élus, 10 agriculteurs dont 3 sont également élus en tant que maire ou conseiller municipal de leur commune, la Fédération de pêche, 2 Syndicats de Rivière ayant déjà mené des actions en rapport avec la lutte contre l’érosion, la Chambre d’Agriculture du Tarn, les services techniques de 2 communes de la zone, le service voirie du Conseil Départemental et le Pôle des eaux du Carmausin.

Organisation d’une table ronde

Le mardi 5 septembre une table ronde avec pour sujet « l’érosion de nos sols » a été organisée. Etaient présents un élus, un agriculteur, un représentant du pôle des eaux du Carmausin, tous déjà rencontrés ou contactés lors des entretiens. Nous avions invité les élus dont la rencontre lors de la première phase laissait entrevoir un intérêt pour la thématique, tous les agriculteurs excepté un à la personnalité clivante et qui pouvait se montrer intimidant dans ce genre de contexte, le pôle des Eaux du Carmausin et l’Agence de l’Eau en tant que porteur du projet mais qui n’a, malheureusement, pas pu être représentée. Beaucoup d’agriculteurs n’ont pas pu venir pour cause de travaux importants à cette saison (vendanges, récoltes du maïs ou du colza) mais tous auraient souhaité venir.
La rencontre avait lieu de 14h à 16h sur la commune de Carmaux, lieu central pour à peu près toutes les personnes rencontrées pendant cette étude.
L’objectif de cet après-midi était d’être complémentaire à la première phase de l’étude exclusivement individuelle, de revenir sur les thématiques abordées lors des premiers entretiens mais face à un collectif, constitué de différents acteurs. Ajouté au fait de pouvoir déceler des décalages avec le discours tenu en privé, cela devait également permettre de voir le type d’échanges que suscite l’érosion entre ces acteurs, comment eux se positionnent entre eux mais aussi de quelles façons ils s’en parlent.

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Table des matières
INTRODUCTION 
Partie 1 : EROSION DES SOLS, TERRITOIRE ET AGRICULTURE, OU QUAND UN PHENOMENE NATUREL QUESTIONNE LES MODELES 
1. DEFINITION ET CONTEXTUALISATION DU PHENOMENE
1.1. Qu’appelle-t-on érosion ?
1.1.1. L’érosion hydrique
1.1.2. Erosion et agriculture, un lien ténu
1.2. Une thématique de plus en plus présente
1.2.1. Une problématique de niveau international
1.2.2. Au niveau national : une prise de conscience de plus en plus importante
1.2.3. Un problème très concret au niveau local
1.3. Pourquoi parler d’érosion sur le territoire du Cérou et de la Vère ?
1.3.1. Un territoire agricole disparate
1.3.2. Malgré des structures multiples, des actions proposées et des outils mis à disposition, une faible dynamique persiste
2. UNE MISSION DE DIAGNOSTIC MULTI-ACTEURS 
2.1. Les commanditaires
2.1.1. Le Syndicat Mixte de Rivière du Cérou-Vère (SMRCV)
2.1.2. Sol et Eau en Ségala
2.1.3. L’Agence de l’Eau Adour Garonne
2.2. Présentation de l’étude
2.2.1. Le territoire
2.2.2. Recueil des informations
Partie 2 : VISIONS ET PRATIQUES FACE A L’EROSION DANS LES BASSINS VERSANTS DU
CEROU ET DE LA VERE 
1. QU’EST-CE QUE L’EROSION POUR LES ACTEURS DU TERRITOIRE DU CEROU ET DE LA VERE ?
1.1. L’érosion, une notion très présente mais lointaine
1.1.1. Le terme « érosion » est connu et défini par tous
1.1.2. Les causes identifiées de l’érosion
1.1.3. Les conséquences reconnues de l’érosion
1.1.4. Erosion des sols et qualité de l’eau
1.1.5. Définition connue mais pas d’érosion chez soi
1.1.6. L’érosion un sujet « tabou » ?
1.2. Quels moyens de lutte contre l’érosion ?
1.2.1. Les moyens identifiés
1.2.2. Un décalage entre ce qui est identifié et ce qui se met en place
2. POURQUOI EST-CE SI DUR D’AGIR CONTRE L’EROSION ? 
2.1. Pour quelles raisons lutter contre l’érosion ?
2.1.1. Quel est le déclic et pour quelles raisons ?
2.1.2. Comment passer cette transition ?
2.1.3. Et, ça marche ?
2.2. Quels sont les résistances au changement de pratiques ?
2.2.1. Le manque de connaissances scientifiques et techniques
2.2.2. Changer du tout au tout dans une profession aux traditions ancrées
2.2.3. Pression économique et sociale
2.2.4. Qu’en est-il de l’agriculture de conservation des sols ?
2.2.5. Situation difficile pour beaucoup d’agriculteurs
2.2.6. Peu de soutien, de valorisation pour ceux qui veulent essayer
2.2.7. Dur de mobiliser
Partie 3 : LES ENJEUX D’UN CHANGEMENT DE REFERENTIEL POUR L’AGRICULTURE ET
LE TERRITOIRE 
1. COMMENT SURMONTER CES RESISTANCES ?
1.1. Inciter à la formation & considérer le temps d’apprentissage
1.2. Favoriser les collectifs d’échanges & de partages
1.3. Favoriser l’implication & la participation
1.4. Quelle(s) structure(s) pour cela ?
1.5. Comment sensibiliser et diffuser l’information ?
2. QUEL IMPACT POUR LES COMMANDITAIRES DE L’ETUDE ? 
2.1. Question de gouvernance et de positionnement dans la profession
2.2. Une thématique « sensible » mais des acteurs disponibles
CONCLUSION 
LISTE DES ACRONYMES UTILISES DANS LE MEMOIRE 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES 
Annexe 1 : Organigramme du SMRCV 
Annexe 2 : Liste des personnes rencontrées en entretien informatif et qualitatif
Annexe 3 : Grille d’entretien pour les agriculteurs et les élus rencontrés en entretien qualitatif 
Annexe 4 : Entretien qualitatif réalisé chez un agriculteur 
Annexe 5 : Affiche de la Journée Sol 
Annexe 6 : Citation des acteurs/structure phares par les acteurs interrogés
TABLE DES FIGURES

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