Vers une future bibliothèque d’UFR 

Internet la bibliothèque chaotique ?

Quelles techniques pour organiser les sites WEB ?

Faut-il les classer, ou les laisser «en vrac » et s’en remettre aux moteurs de recherche ? Faut-il indexer toutes les formes de documents et d’informations ?

Amélioration technique ?

L’indexation automatique des pages et l’utilité des moteurs de recherche est incontestable vu le nombre de documents que draine Internet, estimé à 320 millions de pages en 1998 et en croissance exponentielle, une indexation humaine serait plus pertinente mais impossible à réaliser.
L’indexation automatique se perfectionne de plus en plus en tenant compte des problèmes linguistiques, mais cela reste insuffisant, car que faire avec un moteur de recherche qui répond avoir repéré 500 000 documents pertinents, voir plus, à une requête ? Est-ce utilisable ?

Le portail

Le portail est une manière d’organiser le WEB en regroupant, souvent de façon thématique, et en répondant à un besoin spécifique d’organisation.
Il est un élément de première appropriation qui permet d’aller plus loin dans l’exploration du NET.
La mise en place de portails constitue autant de points de repères où l’usager peut s’orienter, il parcourt des corpus sélectionnés volontairement et il choisit les adresses de sites en fonction de sa recherche.
On voit donc la naissance de milliers de portails dédiés à tel ou tel thème qui permettent donc une organisation de connaissance sur le WEB. Pour Umberto ECO, l’Internet «est en train de devenir la bibliothèque globale avec tous ses défauts, le risque dans la culture et dans l’économie, c’est de maîtriser l’abondance d’information, qui peut être mortelle autant que le manque d’information, il faut une éducation à la consultation d’Internet », le portail est un essai de solution.

Le portail est un obiet de réécriture

Le portail offre la possibilité de mettre en relation des textes, de par son organisation.
Cette organisation permet une médiation entre ces textes, qui en sont autant de réécritures. Internet en tant que ressource documentaire permet d’avoir accès aux textes, le portail peut donc être pris comme un objet de réécriture de l’Internet, dans le sens ou il organise des ressources provenant de celui ci en les classant et en les hiérarchisant.
Pour Goody «il n’y pas de connaissance sans réécriture »41 car c’est elle qui permet l’appropriation des textes.
Le portail est un savoir en construction par l’actualisation et la spécialisation de son arborescence, cette réécriture est nécessaire pour permettre aux usagers une meilleure appropriation des ces connaissances. La réécriture est la face cachée de la culture qui permet une réappropriation multiple de ces textes.
Le portail est un savoir en construction par l’actualisation et la spécialisation de son arborescence, cette réécriture est donc toujours en évolution ce qui rend l’appropriation de connaissances toujours plus vaste.
De plus le portail est aussi une réécriture de la discipline elle-même car l’obligation de classer «hiérarchisé » donne forcément un ordre de lecture et d’importance qui impose un sens de lecture. Ce sens de lecture créé à l’intérieur de la discipline en donne une nouvelle interprétation. La réécriture permet l’appropriation des textes par la multiplication de leurs accès.

Exploitation de l’objet technique

Le portail nar rapport aux autres méthodes de recherche

Le portail par rapport au moteur

Le moteur de recherche est un programme qui permet aux utilisateurs d’interroger une base de données qui recense plusieurs millions de pages WEB.
Chaque moteur possède un système propre chargé d’actualiser et de rechercher de nouvelles pages afin d’enrichir la base de données. 42
La recherche s’effectue par mots clés, c’est à dire par un langage qui ne nécessite aucun code ou vocabulaire spécifique, or les requêtes ainsi faites, dans un langage non contrôlé, se confrontent à des problèmes de non-pertinence et de bruit lié à la multitude d’aspect que recouvre le «mot clé ».
Le portail par rapport au moteur de recherche ne sélectionne les pages WEB que par rapport à leur contenu. Le portail regroupe donc des réponses par rapport à des sujets concernant le thème et les valide, en fonction de leur contenu et de leurs sources. Les politiques de validation sont en fonction du cadre éditorial dans lequel est réalisé le portail. On aboutit donc à un degré de pertinence plus important.

Le portail par rapport au méta moteur

Le méta moteur est un logiciel qui peut être installé sur un disque dur ou être une application hébergée sur un site WEB et qui sur une requête unique, effectue simultanément des recherches sur plusieurs moteurs et annuaires.
L’avantage du métachercheur est qu’il croise les données de plusieurs sources.

Portail de Radio France

Radio France est une entreprise qui regroupe plusieurs radios, le site est à cette image, le portail est dédié au groupe.
A gauche de la page, se trouve un menu en colonne où sont présentées toutes les stations de radio du groupe avec leurs logos associés.
Adroite, une colonne permet de faire des recherches sur neuf menus déroulants présélectionnés et une recherche de saisie, ce qui laisse pensé que l’on a présélectionné les usages du site.
Au centre, des informations concernant différentes radios du groupe et des publicités.
Les publicités sont de deux ordres, des bannières et des hypermots remplis d’icônes et de couleur.
Beaucoup d’icônes et de bannières sont des images animées (GIF).
Les informations sont celles qui passent en ce moment à la radio ou des informations sur le groupe. L’ensemble de la page donne un aspect attractif mais il est très peu intéractif dans le sens ou il n’est qu’une présentation vitrine.
Ce portail est orienté vers le commerce sur Internet dans le sens ou les services proposés aboutissent à des services payants.
Le portail de Radio France est unidirectionnel, c’est à dire qu’il est tourné principalement sur ses services et n’ouvre pas sur l’extérieur.

Ramdam

Ramdam est un portail français dédié à la musique, sa page d’accueil se compose d’une succession de catégories et de sous catégories, cette structuration ressemble à celle de Yahoo, ce qui permet une appropriation facile pour l’utilisateur sachant que Yahoo est un des annuaires le plus utilisé.
La page est divisée en trois parties, le titre en haut, une zone d’information à gauche et la zone de recherche au centre. La zone de titre est divisée en quatre parties horizontales, la première comporte le nom du site et une zone de communication (aide, suggérer un site, personnaliser votre site), la deuxième partie est une bannière publicitaire (clignotante) qui occupe 1/3 de la zone titre, la troisième partie est une zone hypermots et la quatrième une zone de recherche à saisir (moteur de recherche interne).
La zone d’information en colonne de gauche contient cinq cases :
1. une zone d’actualité qui est réactualisée tous les jours
2. une zone de newslettres
3. une zone d’un site de MP3
4. une zone intitulée «site du jour » qui contient une photo de Patricia Kass qui est en tête de liste des sites d’artistes(voir ci dessous) en liste alphabétique «k »
5. une zone pour passer une petite annonce
La zone de recherche se divise en trois parties, le guide thématique, la liste des sites d’artistes et la liste genre de musique
Les catégories et sous catégories de cette zone sont des hypermots soulignés montrant explicitement que ce sont des hyperliens. La zone de recherche «guide thématique » est formée de listes et sous listes dont la disposition ne suit pas un ordre alphabétique. Leformat MP3 est nommé 3 fois dont lapremière en tête de liste dans le guide thématique.
La zone de recherche «site d’artistes » liste sommairement les artistes français ou internationaux dans un ordre alphabétique. La zone de recherche «genre de musique » liste les thèmes musicaux dans un ordre alphabétique. /
Le portail est donc très orienté téléchargement de MP3^iiomainè très à la mode sur Internet, c’est le mot clé le plus employé, ce qui confirme que les hauts de catégorie ont une fonction particulière.

Les outils de recherches

Pour pouvoir trouver des sites informationnels sur ces concepts, il a fallu les rechercher à partir d’outils de recherche informatique adéquats.
Une étude sur différents moteurs de recherches réalisée par Olivier Andrieux55 a permis de mettre à jour des différences entre ces outils, (annexe)
Une étude de différents moteurs sera donc réalisée.

Excel

Le logiciel Excel étant présent sur l’ordinateur, de la salle de travail, son utilisation m’a paru utile pour stocker des informations, connaissant ses fonctionnalités en tant que tableur.

Dreamweaver

Dreamweaver est un logiciel de création de page et de site WEB de la firme Macromédia. Une version de ce logiciel, en version gratuite et illimitée, a été installée sur l’ordinateur de la salle E205.

Firework

Firework est un logiciel de création d’images (bouton) et de graphisme, ses <Q fonctionnalités son optimisées pour le WEB c’est à dire que ses créations ont un poids , qui facilite leur chargement dans le navigateur. La version utilisée est une version d’évaluation limitée que j’ai installée sur mon ordinateur.

Validation des mots clefs 

La validation a été une étape importante qui à pris du temps, environ deux semaines, car il a fallu faire circuler la liste des concepts entre tous les professeurs pour qu’ils valident ou non les concepts sélectionnés. M. Tiffon s’est chargé de faire circuler cette liste. La validation des concepts et de leur relations, par les différents professeurs des disciplines concernées, est une étape essentielle, car n’étant pas moi-même professionnel de ces disciplines, je prenais le risque de faire de graves contre sens.
Les concepts une fois validés sont ensuite articulés pour mettre à jour une arborescence qui servira de structure de base au portail et permettra de faire des recherches sur ces concepts et leurs inter-relations.

Etude de moteurs

Tous les moteurs ne se valent donc pas, tant sur leur mode d’interrogation que sur leur quantité et qualité de réponses, il a donc fallu donc faire une sélection.
Pour tester les moteurs et leurs
pertinences, les critères de sélection ont été les suivants :
-Le nombre de réponses à une requête
S’il fallait ou non restreindre le sujet
Si la réponse correspondait bien au sujet, (mots clefs dans phrase du moteur résumant le contenu ou lors de la visite de la page quand les mots clefs apparaissent dans la page). Tout en sachant que n’étant pas spécialiste de la discipline les critères sur la véracité du contenu n’ont pas été analysés, seul la concordance sémantique l’a été.
-L’étude a porté sur les 50 premières réponses pour une question de temps.

Mise en ordre des données

Les résultats des requêtes qui ont été effectuées et leurs mots clefs associés, ont été stockés dans les pages Excel. Ce stockage a permis de classer les sites en fonction du mot clef et ainsi de mettre les sites dans l’arborescence des mots clefs. La mise en ordre a été effectuée par exemple pour le mot clef musicologie mis en requête, et la réponse a été un site d’éthnomusicologie, le site a donc été intégré dans la catégorie éthnomusicologie, avec le mot clef correspondant.
Pour cette réorganisation j’ai dû visiter les sites, car le résumé des sites par les outils de recherche n’était pas assez explicite, et m’aidais des titres des pages, de la qualité des auteurs ou du code source, pour les sites dont j’étais incertain ou ignorant des propos du contenu, ils n’ont pas été réorganisés.
Ce stockage a permis aussi d’éliminer les sites doublons, sites sélectionnés par plusieurs moteurs pour le même mots clef.
Les mots clefs ont été transférés ensuite dans des pages WEB, chaque page WEB étant intitulée comme le mot clef de « tête ».

Validation des sites proposés

Monsieur Tiffon a ensuite validé et reclassé si besoin était les sites sélectionnés.
Cette validation a pris trois formes, soit le site a été retenu avec le mot clef d’origine, soit il a été retenu avec un ou d’autres mots clefs soit il n’a pas été retenu.
Les sites institutionnels ont été les plus retenus, les pages personnelles, n’ont pas été retenues sauf quand la qualité de l’auteur  professionnel-, été clairement définie, pour ces sites une phrase «les propos de ce site n’engage que l’auteur » a été ajoutée dans un souci de responsabilité professionnelle de l’information émise par le portail.
Mais par manque de temps et de disponibilités des autres professeurs, des catégories sont absentes et les sites sélectionnés n’ont pas été validés. | ) Au bout de cette validation 248 sites ont été sélectionnés pour le portail.

Construction

Le site du portail a ensuite été construit avec le logiciel Dreamweaver, avec pour structure principale une page index comprenant des fiâmes (cadre) et les pages mots clefs contenant les sites sélectionnés. La page index contenant des listes et sous listes. Les listes principales ont été organisées (de gauche à droite) suivant le plan de classement de l’IRCAM.
La page index contient une barre de menu construite avec des boutons réalisés avec Firework, ainsi qu’une page de présentation qui présente l’objectif du portail et une page aide qui sert d’aide à la navigation dans le site et sur Internet.
Le portail a donc été réalisé et est en place sur l’ordinateur de la salle E205. L’analyse de celui ci sera faite dans la partie suivante.

La page de présentation

La page de présentation a été créée pour décrire l’objectif du portail de musicologie et présenter cet outil. Le portail a pour objectif de permettre aux personnes de la discipline de pouvoir accéder directement par un langage conceptuel aux ressources de l’Internet concernant leur discipline.
Cet outil est constitué de liens vers des sites Internet qui ont été validés par les professeurs des différents enseignements.

La page d’aide

La page d’aide sert d’aide à la navigation dans sur le portail site par la description des boutons du menu. Elle sert aussi d’aide à la navigation sur Internet, en décrivant les fonctions de différents outils de recherche(moteurs, annuaires, méta moteurs).

Les outils de composition

Outil de lecture

L’outil de lecture du portail est le navigateur Internet Explorer, le navigateur Netscape n’ayant pas été testé.
Les navigateurs, à partir de leur troisième génération peuvent lire les ffames.
Aucun plug’in (programme supplémentaire) n’est nécessaire pour pouvoir utiliser le portail.
Le portail a été créé sur un écran 15 pouces de taille d’écran 800×600, il est donc en plein écran pour la plupart des utilisateurs.

Outils de composition spécialisés Dreamweaver 2

Dreamweaver est un outil de composition de pages et de sites WEB, son utilisation est de prime abord intuitive, car il génère automatiquement le code HTML, un tutorial et une aide intéractive permettent de l’utiliser assez facilement. En outre il a été choisi pour sa facilité d’actualisation, liens hypertextes du site facilement mis à jour grâce à des «caches de mise à jour ».

Lisibilité du portail

Aspect cognitif des utilisateurs potentiels, situation d’usage

typologie des usages

Le rapport de l’utilisateur à l’objet portail dépend de sa capacité informationnelle. Comme le ditDominique Wolton70 «la question centrale n’est d’ailleurs pas d’automatiser l’accès à l’information, mais de savoir pour quel usage. Et la réponse est radicalement différente selon les domaines d’application. De quelle information a-t-onréellement besoin et pour faire quoi ? Personne ne consomme en soi « de l’information  » et celle ci n’existe que par rapport à une capacité d’interprétation, de sélection et de réorganisation qui varie d’un individu à l’autre et d’une activité à l’autre. »
Le portail essaie de mettre en place un sens de lecture, mais c’est en fait l’utilisateur qui fait son chemin avec sa recherche en tête (c’est ce chemin en tant que construction mentale qui le fera aboutir ou non à une sélection de l’information).

Quel public, quelle logique ?

Le portail a été construit dans la perspective «one to one »71, c’est à dire un outil pour un usage particulier et non pour un usage «ail to ail » qui est généralement en vigueur sur Internet.
Les publics pour lesquel le portail à été construit sont «d’origines » différentes, ce sont les étudiants et les enseignants, mais ils ont un intérêt commun. Les étudiants suivent le même programme, et les enseignants font leur programme en concertation.

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Table des matières
INTRODUCTION 
A. Présentation du lieu stage
1. Historique
2. Vers une future bibliothèque d’UFR
B. La mise en place d’une bibliothèque
1. Les enjeux documentaires
2. L’informatisation de la bibliothèque
C. Problématique et analyse
1. Problématique
2. Analyse
3. Une solution : un portail Internet
I LE PORTAIL 
A. Exploitation de la notion de portail
1. Internet
2. Internet comme ressource documentaire
3. Internet la bibliothèque chaotique ?
4. Le portail est un objet de réécriture
B. Explicitation de l’objet technique
1. Le portail par rapport aux autres méthodes de recherche
2. Etude de différents portails : sémiologie de portails
II LA SOLUTION APPORTEE 
A. Les outils
1. Le guide des études
2. Les outils de recherches
Une étude de différents moteurs sera donc réalisée
3. Excel
4. Dreamweaver2
5. Firework 1
B. La méthode
1. Extraction de mots clefs
2. Validation des mots clefs
3. Etude de moteurs
4. Requêtes sur les moteurs
5. Mise en ordre des données
6. Validation des sites proposés
III. L ANALYSE ETL ‘EVALUATION DU PORTAIL 
A. Structure générale du portail
1. Le texte et sa mise en page
2. Les outils de composition
B. Lisibilité du portail
1.Aspect cognitif des utilisateurs potentiels, situation d’usage
2. Quelle logique ?
C. Evaluation
1. Ce qui aurait pu être fait ou à faire
2. L’intégration dans un système plus large
CONCLUSION 

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