VEGETATIONS ADENOIDES : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES, RADIOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES

PHYSIOLOGIE

      A la naissance, l’enfant ne possède comme moyen de défense anti-infectieux immunitaire humoral que les seuls IgG maternelles : cette arme anti-infectieuse est passive et temporaire (environ 6 mois). Durant cette période, l’enfant va mettre en place ses propres moyens d’acquisition immunitaire : son tissu lymphoïde. Les antigènes nécessaires à cette synthèse immunitaire pénètrent dans l’organisme par les fosses nasales et vont d’abord entrer en contact avec la muqueuse du rhinopharynx, entraînant ainsi le développement de l’amygdale pharyngée, puis, dans un second temps au niveau de l’oropharynx (amygdales palatines), enfin le long du tube digestif (plaques de Peyer). Les antigènes, viraux ou microbiens traversent la muqueuse, sont captés par les macrophages et véhiculés dans les centres germinatifs du tissu lymphoïde, centres de la synthèse immunitaire (grâce aux lymphocytes B et T), qui vont ainsi se multiplier, augmenter de volume et provoquer l’hypertrophie de l’amygdale pharyngée : les végétations adénoïdes. L’hypertrophie adénoïdienne doit donc être considérée, non pas comme une manifestation pathologique, mais comme la réaction normale d’un organisme en voie de maturation immunitaire.

Traitement de l’obstruction nasale et de la rhinorrhée

      Il repose avant tout sur la désinfection rhinopharyngée au sérum salé iso- ou hypertonique. Ce dernier décongestionnerait mieux les fosses nasales du fait de son hyperosmolarité par rapport aux liquides extracellulaires. Le lavage des fosses nasales se fait au mieux en décubitus latéral, en faisant pénétrer le sérum par la fosse nasale la plus haute située. Le sérum passe alors par le cavum puis ressort par la fosse nasale controlatérale. L’obstruction nasale et la rhinorrhée peuvent être réduits par des décongestionnants (antiinflammatoires, vasoconstricteurs, antihistaminiques/anticholinergiques) administrés par voie nasale ou orale. Les vasoconstricteurs sont contre-indiqués avant l’âge de 12 ans. Dans le cadre des Syndromes d’Apnée Obstructifs du Sommeil (SAOS), des traitements médicaux ont été testés. Ils n’ont pas eu d’effets significatifs.

CONTRE-INDICATIONS

      L’adénoïdectomie ne connaît que des contre-indications relatives L’intervention est reportée au cours d’une rhinopharyngite, d’une otite aiguë et dans les suites d’une vaccination. Les troubles de la coagulation peuvent être dépistés, en général, et ne sont pas une contreindication lorsque la chirurgie est impérative. Les fentes palatines et les divisions sous-muqueuses doivent être recherchées cliniquement ; elles représentent une contre-indication relative à l’adénoïdectomie à cause du risque de décompensation d’une insuffisance vélaire potentielle masquée par l’hypertrophie adénoïdienne un état fébrile (température supérieure à 38 °C) reporte l’intervention de quelques jours. Un terrain allergique et/ou un asthme préexistant ne constituent pas une contre-indication à l’adénoïdectomie. Il faut insister sur l’importance de l’examen clinique ORL, anesthésique et général préopératoire par rapport à toute autre considération paraclinique ou biologique [14, 49, 60].

DONNEES PARA CLINIQUES

      L’examen radiographique du cavum de profil a été faite chez 130 patients soit 79,2%. Il constitue, pour nous, l’élément diagnostic le plus accessible. La clinique est souvent suffisamment parlante pour se dispenser de la radiologie qui avait concerné 130 Patients (79,2 %) dont 92 d’entre eux (70,76%), présentaient des Végétations Adénoïdes de stade II dans 18 cas (19,56 %), de stade III dans 33 cas ( 35,86 %) et de stade IV dans 41 cas ( 44,56 %) Mais il faut savoir que toute radiographie non faite de profil strict donne l’impression d’une augmentation de la taille de ces végétations, comme l’explique F.EYAL [23]. Conformément à nos données, certaines études concluent en l’absence de relation entre les signes fonctionnels et la taille des végétations [23]. Dan le même ordre d’idée CAYLAKLI [11] et MAW [47] soutiennent que la sévérité des signes est exclusivement liée au rapport entre la taille de la filière rhinopharyngée et celle des végétations. Le bilan préopératoire y compris le bilan de la coagulation a été fait chez tous les patients alors que pour certains auteurs le bilan de la coagulation n’est pas obligatoire lorsqu’il n’y a aucun argument anamnestique en faveur d’une coagulopathie.

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Table des matières

INTRODUCTION
2-PHYSIOLOGIE
3. DIAGNOSTIc DES VEGETATIONS ADENOIDIENNES [4, 6, 12, 14] 
3.1 – DIAGNOSTIC POSITIF
3.1.1 – Clinique
3.1.2 – RADIOLOGIE
3.1.3- BIOLOGIE
3.2- DIAGNOSTIC DIFFERENCIEL [58]
3.3 – DIAGNOSTIC DE RETENTISSEMENT
4 – TRAITEMENT [14, 49]
4.1 – BUTS
4.2 – MOYENS
4.2.1 – Médicaux
4.2.2 – Chirurgicaux
4.3 – Indications [14, 38, 53, 60]
4.4 – CONTRE-INDICATIONS [27, 60]
4.5 – COMPLICATIONS LIÉES À L’ADÉNOÏDECTOMIE [16, 46, 50, 58]
4.5.1 – Complications immédiates
4.5.2 – Complications secondaires
5 – EVOLUTION-PRONOSTIC [10, 17, 23, 37, 42, 49]
5.1 – EVOLUTION
5. 2- PRONOSTIC
5.2.1 – Facteurs pronostics
5.2.2 – PRONOSTIC
2 – MATERIEL ET METHODE
2.1 – TYPE D’ETUDE
2.2 – CADRE D’ETUDE
2.2.1 – LES LOCAUX
2. 2.2 – LE PERSONNEL
2.3 – CRITERES
2.3.1 – Critères d’inclusion
2.3.2 – Critères d’exclusion (de non inclusion)
2.4 – MATERIEL
2.5 – METHODE
2.5.1 – METHODOLOGIE CHIRURGICALE (Figure 9)
2.5.2 – METHODOLOGIE POUR LA SAISIE DES DONNEES
2.5.3 – METHODOLOGIE D’ANALYSE
3 – RESULTATS
3.1 – DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
3.1.1 – AGE
3.1.2 -SEXE
3.2 – DONNEES CLINIQUES
3.2.1 – Signes fonctionnels
3.2.3 – Signes physiques
3.4 – DONNEES THERAPEUTIQUES
3.4.1 – Durée du traitement médical avant chirurgie (adénoïdectomie +- amygdalectomie)
3.4.2-Type d’intubation
3.4.3 – Types de chirurgie
3.5 – SUIVI à j10
3.5.1 – En fonction du sexe
3.5.2 – En fonction de l’âge (Annexe 5 et Figure 17)
3.5.3 – En fonction des antécédents
3.5.4 – En fonction des motifs de consultation
3.5.5 – En fonction du stade radiologique
Tableau 7 : persistance des signes en fonction des stades radiologiques
3.5.6 – En fonction des types de chirurgie
4 – DISCUSSION
4.1 – DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
4.1.1 – L’âge
4.1.2 – Le sexe
4.1.3 – Les antécédents
4.2 – DONNEES CLINIQUES 
4.3 – Données para cliniques
4.4 – Données thérapeutiques
4.5 – Données évolutives
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE

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