Végétation et richesse floristique

Végétation et richesse floristique

Selon la division phytogéographique de Humbert en 1955, la commune de Dabolava fait partie du domaine de centre occidentale caractérisé par une végétation plus sèche appelé forêt sclérophylle de moyenne altitude.La forêt d’Amboloando est constituée d’une forêt galerie secondaire et dégradée entourée par des prairies. Cette forêt a été longtemps victime d’une surexploitation des ressources naturelles donnant une physionomie caractérisé par:
– Des strates supérieure avec des mégaphanérophytes qui constituent les arbres de présents : Canarium madagascariensis, Syzygium sp, Accacia rovumae ;
– Des stratesarbustivescomme :Ficus tiliaefolia(Adabo), Ziziphus sp (Mokonazy), Harungana madagascariensis, et Bambusa sp.
– Hyparrhenia hirta ,Heteropogon contortus ou Danga, Aristida sp, et Sida rhombifolia ou « Tsindahory » forment les strates herbacées.

Malgré sa dégradation, cette forêt possède diverses espèces floristiques endémique telles que : Diospiros sakalavarum, Diospiros pervilleana, Croton argyrodaphne, Salacia madagascariensis, Macphersonia gracilis, Ficus lutea, Macranga ferruginea, et Canarium madagascariensis (RAKOTONDRABE, 2012).

Faune

De nombreuses espèces d’animaux, aussi bien Vertébrés qu’Invertébrés, ont été recensées dans la forêt d’Amboloando :
❖ Plusieurs variétés d’insectes représentent les Invertébrés.
❖ Poissons, Amphibia, Reptilia, Aves et Mammaliasont les cinq classes des Vertébrés :
o La famille Mantellidae est un des représentants de la classe d’Amphibia.
o La classe de Reptile renferme :
● Des caméléons comme : Furcifer lateralis,…
● Des serpents : Acrantophis madagascariensis, Sanzinia madagascariensis,…
● Des Lézards comme : Oplurus cuvieri
o La classe des Mammifères renferme des espèces volantes, terrestres et arboricoles :
● Propithecus coronatus est l’espèce arboricole
● Les espèces terrestres sont représentées par : Potamochoerus larvatus et une espèce de tenrec.
● Une espèce de Chiroptère non déterminée s’ajoute à cette liste.
❖ L’ornithofaune est constitué par : Couas giga, Corythornis vintsioïdes, Foudia madagascariensis, Coracopsis vasa, Dicrurus forficatus, Centropus toulou, Numida meleagris, Asio madagascariensis, Merops superciliosus, Corvus albus, Turnix nigricillis, Scopus umbretta, Polyboroides radiatus, Falco newtoni, Margaroperdix madagascariensis, Cuculus rochii.

Matériel biologique : Propithecus coronatus

Primates et lémuriens de Madagascar

Etymologiquement, le mot primate vient du latin « prima » qui signifie le premier. Les primates sont des Mammifères placentaires euthériens plantigrades qui ont de neurocrâne.Comme toutes les espèces vivantes, il existe aussi des fossiles chez les Primates. Les plus anciens ont été découverts en 1964 aux Etats-Unis et datent de 70 millions d’années. Puis vers 50 millions d’années, le groupes des Adapidae est apparue et constituerait la base des Prosimiens et serait par la suite les ancêtres des Lémuriens.D’après la théorie existante, les lémuriens malgaches ont des ancêtres africains ayant traversé le canal de Mozambique après que Madagascar s’est séparé de l’Afrique (Mittermeier et al., 2006).

Famille Indridae

Ce nom est donné par Burnett en 1828. La famille Indridae comprend 3 genres : Avahi, Propithecus et Indri. Le genre Avahi est le plus petit et est nocturne tandisque les 2 autres sont diurnes. Toutes les espèces constituant cette famille sont référées comme : « vertical clingers and leapers » (grimpeurs et sauters à la verticale) uneposture non habituel et un complexe moyen de locomotion (Mittermeier et al.,2006).

Propithecus coronatus

Taxonomie

Règne : Animal
Phylum : Chordés
Embranchement : Vertébrés
Sous embranchement : Gnathostomes
Superclasse : Euthériens
Classe : Mammifères
Sous-classe : Placentaires
Ordre : Primates (LINNE, 1758)
Sous-ordre : Prosimiens (NAPIER J.R et NAPIER P.H., 1985)
Infra-ordre : Lemuriforme (GREGORY, 1915)
Superfamille : Indroides
Famille : Indriides (BURNETT, 1928)
Sous famille : Indriines (BURNETT, 1828)
Genre : Propithecus (BENNETT, 1832)
Espèces : Propithecus coronatus (MILNE-EDWARDS, 1871)
Nom malgache : Sifaka, Tsibahaka
Nom français : Propithèque couronné
Nom anglais : Crowned sifaka .

Habitat et répartition à Madagascar 

Propithecus coronatus se rencontre dans des forêts sèches à arbres à feuilles caduques et dans les Mangroves (Mittermeier, et al. 2010).L’aire de distribution de cette espèce est limité dans le Nord Ouest de Madagascar (Lecuet al., 2005). Limité au Sud Ouest par la rivière de Mahavavy, au Nord Est par le fleuve de Betsiboka (Petteret al., 1977), elle s’étend à l’Ouest de la rivière Mahavavy et le long du massif du Bongolava (Tattersall, 1986 et Thalmann, 2002). Petter et Andriatsarafara (1987) signale la présence de cette espèce dans la Réserve Spéciale Ambohitantely (dans les hauts plateaux).

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Table des matières

INTRODUCTION
I. MATERIELS ET METHODES
1.1. Problématique et hypothèses
1.1.1. Problématique
1.1.2. Hypothèses
1.1.3. Objectifs
1.2. Milieu d’étude
1.2.1. Situation géographique
1.2.2. Climat
1.2.3. Sol
1.2.4. Végétation et richesse floristique
1.2.5. Faune
1.3. Matériel biologique : Propithecus coronatus
1.3.1. Primates et lémuriens de Madagascar
1.3.2. Famille Indridae
1.3.3. Propithecus coronatus
1.4. Collecte de données
1.4.1. Période d’étude
1.4.2. Site d’étude
1.4.3. Méthode de collecte de données
1.5. Traitement de données
1.6. Matériels utilisés
II. RESULTATS
2.1. Comparaison des activités journalières du groupe durant les trois saisons
2.1.1. Les activités journalières
2.1.2. Les espèces de plantes consommées
2.1.3. Les parties consommées
2.1.4. La hauteur côtoyée par les animaux
2.1.5. Les zones
2.2. Comparaison des comportements écologiques des deux groupes durant la saison humide
2.2.1. Les activités journalières
2.2.2. Régime alimentaire
2.2.3. Les hauteurs
2.2.4. Les espèces utilisées comme support pendant les activités
III. DISCUSSIONS ET INTERETS DE LA RECHERCHE
3.1. Discussions
3.1.1. Rythme d’activités journalière
3.1.2. L’alimentation
3.1.3. Hauteurs côtoyées
3.1.4. Utilisation des différentes zones du site
3.1.5. Méthodes utilisées
3.2. Intérêts de la recherche
3.2.1. Cibles de conservation
3.2.2. Menaces et mesures de conservation de l’habitat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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