L’oreille externe
Elle est composée du pavillon et du méat acoustique externe (figures3). Elle représente une double entité fonctionnelle et esthétique. Cet organe d’architecture complexe intervient en effet dans la localisation et la transmission de l’onde sonore, et participe à l’amplification de certaines fréquences. De plus, elle possède une position stratégique dans l’esthétique et l’harmonie de la face, et occupe de ce fait une place importante dans le domaine de la chirurgie réparatrice. La bonne connaissance de son anatomie est également indispensable pour toute chirurgie de l’oreille moyenne (OM).
Le pavillon : C’est un organe pair, situé en arrière de l’articulation temporo-mandibulaire(ATM) et de la région parotidienne, en avant de la mastoïde, au-dessous de la région temporale (figure 6). On lui décrit une face latérale, un bord libre et une face médiale.La face latérale est constituée par des saillies et dépressions du cartilage du pavillon moulée par le revêtement cutané, et du lobule sans armature cartilagineuse. Ces saillies circonscrivent la dépression de la conque et du MAE. Les saillies retrouvées de manière constante sont l’hélix, l’anthélix, le tragus et l’antitragus.
L’hélix : réalise la périphérie des deux tiers supérieurs du pavillon. Il nait au niveau de la partie antérieure de la conque et au-dessus du MAE par une racine qui se porte en avant et en haut pour ensuite s’incurver en formant un arc à concavité inférieure. Il se termine dans la partie postérosupérieure du lobule.
L’anthélix : est une saillie bifide concentrique à l’hélix, il nait parallèlement à la racine de l’hélix, s’incline en haut et en avant pour se diviser en deux saillies, les racines antérieures et postérieure de l’anthélix.
Le tragus : est une saillie de forme triangulaire, inclinée en arrière et en dehors à l’aplomb du MAE. Il est séparé de l’hélix par un sillon nommé incisura anterior auris.
L’antitragus : est une petite saillie en avant de la naissance de l’anthélix et répond au tragus, dont il est séparé par l’échancrure de la conque.
La conque : est une dépression limitée par l’anthélix en arrière et en haut, la racine de l’hélix et le tragus en avant, l’antitragus en bas.
Le MAE : il s’agit d’un canal aérien grossièrement cylindrique, aplatît d’avant en arrière, limité en dedans par la membrane tympanique. Il mesure 25mm, son diamètre est de 8 à 9 mm, il est rétréci au niveau de sa partie moyenne appelée isthme. Sa direction décrit une courbe en S dont la concavité est dirigée dans l’ensemble en arrière et en bas.
Vascularisation et innervation de l’oreille
Les oreilles externe et moyenne sont irriguées par les branches des artères carotides externe, interne et de l’artère vertébrale. La vascularisation artérielle de l’oreille interne est assurée par des branches de l’artère auditive qui provient du tronc basilaire. Le drainage veineux de l’oreille se fait par la veine jugulaire externe. Les veines de l’OM vont se jeter dans : le plexus veineux ptérygoïdien, les veines méningées moyennes ; le sinus pétreux supérieur ; le golfe de la jugulaire interne ou le sinus sigmoïde ; et le plexus pharyngien. Les veines de l’OI se distribuent dans les réseaux de l’aqueduc du vestibule et l’aqueduc de limaçon qui se jettent dans le sinus pétreux inférieur, et de là, dans le golfe de la veine jugulaire. Le drainage lymphatique des OE et OM est assuré par des ganglions prétragiens, mastoïdien, parotidien, rétro-pharyngien et jugulaire.
– Innervation : L’innervation motrice de l’OE vient du nerf facial VII ; les nerfs sensitifs proviennent de la branche auriculaire du plexus cervical superficiel et du nerf auriculo-temporal. L’innervation de l’OM et assurée par la portion mastoïdienne du nerf facial(VII) pour le muscle de l’étrier et le nerf mandibulaire (V/3) pour le muscle tenseur du tympan. L’innervation de l’OI est assurée par la huitième paire crânienne qui se divise dans le méat acoustique interne en une branche antérieure, le nerf cochléaire et une branche postérieure, le nerf vestibulaire.
Examens complémentaires
Le diagnostic radiologique d’otospongiose repose dans 95,9 % des cas sur l’étude de la région préstapédienne, siège de la fissula ante fenestra.Il s’agit d’un reliquat embryonnaire fibrocartilagineux de la capsule otique situé entre le périoste tympanique et l’endoste vestibulaire à proximité du processus cochléariforme. Le foyer otospongieux antérieur préstapédien est bien visualisé sur les coupes axiales, zoomées, centrées sur la capsule otique et la fosse ovale. La difficulté du diagnostic tient à la taille du foyer, hypodense mais parfois hétérogène, de contours flous il se distingue d’un îlot cartilagineux résiduel dont les contours sont nets. Hypertrophique, il peut intéresser la portion antérieure de la platine et même la branche antérieure de l’étrier. L’extension du foyer préplatinaire
OSM
-Définition :L’otite séromuqueuse est une otite chronique caractérisée par l’inflammation et la métaplasie de l’épithélium d’oreille moyenne, et accompagnée par une collection liquidienne dans les cavités d’oreille moyenne sans signes ni symptômes d’infection aiguë [chatpfe.com].
-Clinique :
Hypoacousie
Otalgie
Otite moyenne récidivante
OTOSCOPIE : Montre un tympan pratiquement toujours modifié. Les modifications tympaniques portent sur sa couleur, sa texture et sa mobilité l’aspect le plus habituel est celui d’un tympan qui perd sa semi transparence, prend un aspect plus épais, comme œdématié. La mise en place de l’aérateur peut être réalisée sous anesthésie générale chez l’enfant, et sous anesthésie locale ou générale chez l’adulte. La myringotomie, réalisée sous microscope, doit être menée de façon radiaire dans le quadrant antérosupérieur du tympan, chaque fois que l’état de la membrane tympanique le permet. C’est en effet à cet emplacement que l’aérateur a le moins tendance à bouger, et même dans les oreilles très atélectasiques, il est rare que l’on ne trouve pas de place dans cette région pour y placer un aérateur. La taille de la myringotomie doit être suffisamment grande pour introduire l’aérateur sans forcer, mais elle ne doit pas permettre à celui-ci de s’exclure spontanément. Vis-à-vis des sécrétions présentes dans l’oreille moyenne, il est inutile et souvent fastidieux de chercher à les aspirer, car elles auront tendance à se drainer spontanément par la trompe d’Eustache, dès la pression normalisée dans l’oreille moyenne. Ce geste peut aussi être dangereux, car il aurait été incriminé dans la survenue de surdités de perception dans les suites de la mise en place d’un aérateur. Si l’amélioration sur l’audition est quasi immédiate, l’efficacité de l’aérateur sur l’évolution de l’otite séromuqueuse est plus difficile à apprécier. Toutefois, les complications tardives de l’otite séromuqueuse, que sont l’atélectasie tympanique et cholestéatome, sont moins fréquentes en présence d’aérateurs. Mais il n’a pas d’influence directe sur la guérison spontanée de la dysperméabilité tubaire, quand on analyse le nombre de patients pour lesquels la pose d’un deuxième puis d’un troisième aérateur s’avère nécessaire. Il apparaît donc que l’aérateur ne permet que de pallier les inconvénients et les complications potentielles de l’otite.
Présentation du CHU Gabriel Touré
Historique : L’ancien dispensaire central de Bamako a été érigé en hôpital le 17 janvier 1959, il sera baptisé « Hôpital Gabriel Touré » en hommage au sacrifice d’un jeune étudiant en médecine originaire du Soudan français (actuel Mali) mort lors d’une épidémie de peste, maladie qu’il contracta au cours de son stage en 1934. L’Hôpital Gabriel Touré a évolué en Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) en 1992, doté de la personnalité morale et de l’autonomie de gestion. L’hôpital Gabriel Touré était l’un des quatre (04) établissements publics (hôpitaux nationaux) à caractère administratif (EPA) institués, par la loi n°94-009 AN-RM du 22 mars 1994 ; avant de devenir par la loi n°02-048 AN-RM du 12 juillet 2002, Centre Hospitalier Universitaire (CHU). L’hôpital a quatre (04) missions :
. Assurer le diagnostic, le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes ;
. Assurer la prise en charge des urgences et des cas référés ;
. Participer à la formation initiale et continue des professionnels de la santé et des étudiants ;
. Conduire les travaux de recherche dans le domaine médical.
Situation géographique: Situé en commune III du district de Bamako, le CHU Gabriel TOURE couvre une superficie de 3,1 hectares. Il est limité à l’Est par le quartier de Médinacoura, à l’Ouest par l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABAT), au Sud par la cité des chemins de fer et au Nord par l’Etat-major Général des armées et l’escadron des réserves Ministérielles.
Infrastructure Son infrastructure comporte:
. Une (1) Direction;
. Un (1) Bureau des entrées avec les différents boxes de consultation ;
. Un (1) Département de Médecine : Gastro-entérologie, Neurologie, Cardiologie, Diabétologie, Dermatologie;
. Un (1) Département de Pédiatrie : pédiatrie générale et la néonatologie;
. Un (1) Département des services médico techniques : laboratoire d’analyses médicales, pharmacie hospitalière ;
. Un (1) Département d’imagerie Médicale : le scanner, la mammographie, la radiographie conventionnelle ;
. Un (1) Département de Chirurgie : Chirurgie générale, Chirurgie Pédiatrique, Oto-rhino-laryngologie, Traumatologie-orthopédie, Neurochirurgie, Urologie, la médecine physique (kinésithérapie) ;
. Un (1) Département d’Anesthésie-Réanimation et de Médecine d’urgence: Anesthésie, Réanimation adulte, Service d’Accueil des Urgences ;
. Un (1) Département de Gynécologie – Obstétrique : gynécologie et obstétrique ;
.Les services tels que la maintenance et le service social.
.L’hôpital dispose actuellement de 447 lits et emploie 763 agents toutes catégories confondues dont 181 contractuels sur ressources propres..
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Table des matières
I. INTRODUCTION
II. II. OBJECTIFS
III. GENERALITES
IV. METHODOLOGIE
V. RESULTATS
VI. COMMENTAIRE et DISCUSSION
VII. CONCLUSION
VIII. RECOMMANDATIONS
IX. BIBLIOGRAPHIE
X. ANNEXES
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Bonjour,
Je me demandais si vous pourriez me réponde sur une question de symptomatologie qui me pose problème.
Y’aurait-t-il un lien entre un défile thoracique et sensibilité d’engourdissement du pavillon de l’oreille et de la région de la mastoïde du même côté?
J’ai cru lire ici qu’il y aurait quand même des innervations superficielles qui pourraient avoir une influence mais a-t-on déjà vu ça à qque part?