VARIATIONS TEMPORELLES DES APPORTS LIQUIDES

VARIATIONS TEMPORELLES DES APPORTS LIQUIDES

Variabilité et tendance à l’échelle annuelle 

– les apports annuels

La variation des apports annuels aux 5 barrages durant la période allant de 2004-05 à 2015-16 (figure 18 et tableau 2) est fluctuante d’une année à une autre. L’année 2004-05 a été l’année où l’apport liquide entrant aux barrages est le plus faible avec 37 Mm3seulement. Par contre l’année 2012-13 a été l’année la plus excédentaire ave un 414 Mm3suivie de l’année 2008-09 avec un apport global de près de 396 Mm3. Durant ces2 années, les barrages de Béni Bahdel et Meffrouche ont enregistré des apports supérieurs à leurs capacités de stockage.Malgré certaines années excédentaires, les valeurs moyennes des apports aux barrages durant ces 12 années de mesure sont en deçà des capacités de stockage. Les taux de remplissage varient en moyenne de 27% pour le barrage El Izdihar à 73% pour celui de Sikkak. Quant aux coefficients de variation, ils sont très élevés variant entre 0,81 à 1,03 indiquant une variabilité très importante d’une année à une autre. De même, les coefficients d’asymétrie indiquent une dissymétrie à gauche où la majorité de valeurs sont faibles devant quelques valeurs élevées des apports (tableau 2).

– Les apports spécifiques 

Pour examiner l’effet des surfaces des sous-bassins versants et déterminer la production d’un écoulement par unité de surface, on a calculé les apports spécifiques pour les 5 barrages (figure 19). Ainsi, on remarque que le barrage où l’écoulement par unité de surface le plus élevé semble celui du Meffrouche principalement durant les années 2008-09, 2012-13 et 2013-14. Par contre, les barrages El Izdihar et Hammam Boughrara produisent les écoulements spécifiques les plus faibles.

– Les indices centrés réduits

Dans l’objectif de déterminer les années à écoulements excédentaires et déficitaires, on a calculé pour chaque barrage et pour chaque année les indices centrés réduits.On remarque que sur 12 années de mesure, 8 années sont franchement déficitaires, 3 années sont excédentaires alors que l’année 2014-15 est mixte. On remarque aussi que les déficits ne sont pas aussi importants que les excédents.

– Variation des tendances temporelles

Malgré le caractère globalement déficitaire des apports annuels, les tendances de ceux-ci sont positives (figure 21 et tableau 3). Cette tendance à la hausse est due principalement aux 3 années excédentaires 2008-09, 2012-13 et 2013-14. Néanmoins les coefficients de détermination sont faibles indiquant une irrégularité d’occurrence de ces apports annuels.

 Variabilité et tendance à l’échelle saisonnière :

Les apports saisonniers

Les apports saisonniers aux 5 barrages durant la période allant de 2004-05 à 2015-16 (figure 22, et tableau 4) sont fluctuants d’une saison à une autre. La saison d’hiver a été la saison où l’apport liquide total entrant aux barrages Béni Bahdel, Meffrouche, El Izdihar et Sikkak est le plus fort avec 70 Mm3suivie de l’automne (61Mm3), le printemps (47 Mm3)et l’été avec seulement 12 Mm3. Le barrage de Hammam Boughrara est le seul qui a enregistré un apport élevé durant la saison d’automne avec un apport de 46 Mm3. Individuellement et en terme d’apports, on remarque que le barrage Meffrouche a enregistré des apports saisonniers les plus faibles suivi par le barrage Sikkak puis Béni Bahdel et enfin Hammam Boughrara.Les coefficients de variation des apports saisonniers sont très élevés variant entre 0,73 et 0,85 indiquant une variabilité très importante d’une saison à une autre. De même, les coefficients d’asymétrie indiquent une dissymétrie à gauche où la majorité de valeurs sont faibles devant quelques valeurs élevées des apports (tableau 4).

– Les apports spécifiques

L’effet des surfaces des sous-bassins versants demeure déterminant dans l’estimation de la production des écoulements par unité de surface. Ainsi, les apports spécifiques saisonniers ont été calculés pour les 5 barrages (figure 23). On remarque que le barrage Meffrouche enregistre un apport spécifique conséquent en hiver et au printemps suivi du barrage Sikkak. Les autres barrages ont une production comparative limitée.

– Indices centrés réduits 

Pour tous les barrages, les apports en hiver sont supérieurs aux moyennes et ceux du printemps sont légèrement au-dessus des moyennes sauf pour le barrage de Hammam Boughrara. Pour ce dernier l’automne est exceptionnellement élevé par rapport aux autres saisons (figure 24). La saison d’été est sèche pour toute la région.

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Table des matières

Remerciements
Dédicaces
Résumé, Abstract
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale
Chapitre I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.Généralités sur le bassin de la Tafna
I.1Situation et géographie du bassin
I.2Délimitation…
II. Les grands barrages de la Tafna
II.1Caractéristique des barrages
II.2 Barrage de Béni Bahdel
II.3 Le barrage du Meffrouche
II .4 Le barrage El Izdihar à Sidi Abdelli
II .5 Le barrage Hammam Boughrara
II.6 Le barrage Sikkak
Chapitre II : VARIATIONS TEMPORELLES DES APPORTS LIQUIDES
I. Introduction
II .Variabilité et tendance à l’échelle annuelle
II.1 Les apports annuels
II.2 Les apports spécifiques
Les indices centrés réduits
Variation des tendances temporelles
III. Variabilité et tendance à l’échelle saisonnière
Les apports saisonniers
Les apports spécifiques
Indices centrés réduits
Variation des tendances temporelles
IV. Variabilité et tendance temporelle à l’échelle mensuelle
IV.1 Les apports mensuels
IV.2 Les apports spécifiques
IV .3 Indices centrés réduits
IV .4 Variation des tendances temporelles
V. Variabilité et tendance temporelle à l’échelle journalière
V.1 Les apports journaliers
VI .Valeurs extrêmes
VII.Conclusion
Chapitre III: :RELATIONS ENTRE LES PRECIPITATION ET LES APPORTS LIQUIDES
I. Introduction
II Variation temporelle de précipitation
II.1 Précipitation annuelle
II .2 Précipitation saisonnières
II .3 Précipitation mensuelles
II .4 Précipitation journalières
III. Relations entre précipitations et apports liquides entrant aux barrages
Relations entre les précipitations et les apports liquides à l’échelle annuelle
III.1.1Barrage Béni Bahdel
III.1.2 Barrage Meffrouche
III.1.3 Barrage El Izdihar
III.1.4 Barrage Boughrara
III.1.5 Barrage Sikkak
Relations entre les précipitations et les apports liquides à l’échelle saisonnière
III.3Relations entre les précipitations et les apports liquides à l’échelle mensuelle
III.4Relation entre les précipitations et les apports liquides à l’échelle journalière
IV Conclusion

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