Variation saisonnière des essences végétales exploitées
PRESENTATION DU SITE D’ETUDE
Le Parc Naturel de Makira, actuellement géré par Wildlife Conservation Society Madagascar (WCS), se situe à l’intérieur et tout le long de la Baie d’Antongil. Il représente une des plus grandes étendues de la forêt humide de l’est et un biome biologiquement riche (WCS, 2008). C’est la plus grande aire protégée de Madagascar, pour une superficie de 372 470 ha (WCS, 2011) suivi du Parc National de Masoala. Ses limites sont définies par les coordonnées suivantes : latitude sud 14º 41’ 40.7’’ au nord ; latitude sud 15º 51’ 40.8’’ au sud ; longitude est 48º 58’ 20.18’’ à l’ouest et longitude est 50º 1′ 3.7 » à l’est. Le parc de Makira garantit une connexion à long terme entre le bloc des forêts du nord de l’île, le Parc de Masoala et des forêts humides de l’est (WCS, 2008, 2011). En se référant à la figure 1, il englobe trois régions : Analanjirofo, Sava et Sofia ainsi que cinq zones Maroantsetra, Antalaha, Andapa, Befandriana Nord et Mandritsara.
Climat
Le climat qui règne dans la forêt de Makira est de type tropical chaud et humide (WCS, 2008). La température moyenne varie de 29,1°C à 15,4°C (Annexe 1). Janvier correspond au mois le plus chaud (29,1 °C de température moyenne) et août au mois le plus frais (21,7 °C de température moyenne). Concernant la pluviométrie, le mois le plus pluvieux est mars avec 504,26 mm de précipitation moyenne et le mois le moins pluvieux octobre avec 86,91 mm de précipitation moyenne (Annexe 1). L’humidité relative est assez élevée annuellement, variant de 73,1% à 83,3% (Annexe 1).
Hydrographie
La forêt de Makira constitue un réservoir d’eau pour les régions de SAVA, d’Analanjirofo et de Sofia. Elle alimente plusieurs grands fleuves. En tout, 17 cours d’eaux traversent cette forêt (WCS, 2008). Le principal fleuve qui longe la partie est du Parc s’appelle Antainambalana. Ce dernier se déverse dans l’Océan Indien au niveau de la Baie d’Antongil.
Faune
Dans le parc, il existe 17 espèces de lémuriens comprennant : Indri indri, Propithecus candidus, Varecia variegata, V. rubra, Hapalemur griseus griseus, Eulemur rubriventer, Eulemur albifrons, Eulemur fulvus, Avahi laniger, Lepilemur mustelinus, Cheirogaleus major, Cheirogaleus crossleyi, Microcebus rufus, Microcebus sp., Allocebus trichotis, Phaner furcifer, Daubentonia madagascariensis (Rasolofoson et al., 2007 ; WCS, 2011). Le Parc Naturel de Makira est classé zone prioritaire de conservation d’oiseaux (Rakotomanana et al., 2003). Il compte 99 espèces dont 75 sont endémiques. Pour l’herpétofaune, 116 espèces d’amphibiens et 61 espèces de reptiles y résident. Elles sont toutes endémiques de Madagascar (Razafindrasoa et al., 2003).
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Table des matières
INTRODUCTION I. PRESENTATION DU SITE D’ETUDE Parc Naturel de Makira Localisation Climat Hydrographie Faune Flore et végétation Menaces et pressions Forêt d’Andaparaty II. DESCRIPTION DE L’ESPECE ETUDIEE Classification Biologie et écologie Répartition géographique et habitat III. METHODOLOGIE Période d’étude Recherche, capture et suivi des individus Techniques d’échantillonnage Echantillonnage continu ou « continuous sampling » Echantillonnage instantané ou « instantaneous sampling » Etude du régime alimentaire basée sur l’échantillonnage continu Etude du rythme d’activité basée sur l’échantillonnage instantané Etude des comportements sociaux basée sur l’échantillonnage continu Etude de l’habitat Estimation du domaine vital Tests statistiques RESULTATS ET INTERPRETATIONS Présentation du groupe Régime alimentaire Ressources alimentaires Variation saisonnière des essences végétales exploitées . Rythme d’activité Répartition journalière des activités Variation saisonnière du rythme d’activité Influence du sexe sur le rythme d’activité Comportements sociaux Agression Soin du bébé Marquage territorial IV. 5. Habitat Composition floristique de l’habitat Structures de l’habitat Utilisation de l’habitat Domaine vital occupé par le groupe DISCUSSION Régime alimentaire Rythme d’activité et comportements sociaux Habitat et domaine vital CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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