Variation dans le temps et dynamique des signes

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Structures de grande iconicité

Une première structure possible est le transfert de taille et/ou de forme (généralement abrégé TTF chez les linguistes). Il s’agit de représenter, par une forme manuelle installée par le signeur et éventuellement suivie d’un déploiement dans l’espace, la forme ou la taille (ou les deux conjointement) d’une entité du discours. Le regard précède les mains et suit le déploiement de la forme et le tout est en général accompagné d’une « gestuelle » non manuelle, faciale ou carrément corporelle. Le processus de description d’une fleur par des TTF est illustré7 figure 2.2.
La deuxième structure que nous présentons est le transfert situationnel (TS). Cette struc-ture permet de montrer la position ou le déplacement d’un actant (d’un objet, d’une personne participant à l’action…) relativement à un locatif. La plupart du temps, l’une des mains joue le premier rôle et l’autre celui du locatif. Chaque main prend une configuration représentative de l’entité qu’elle représente : index tendu vers le haut pour une personne, main plate pour une voi-ture, etc. On appelle cette configuration un proforme, et dans le cas d’un signe standard fortement iconique, celui-ci peut être repris tel quel par la main. L’emplacement ou le mouvement de la main dominante est alors suivi du regard tout au long du transfert. La figure 2.3 montre le placement de feux tricolores, puis d’une voiture qui s’y arrête brutalement.
Le dernier transfert dont nous parlerons est le transfert personnel (TP). Celui-ci offre au signeur la possibilité de se substituer à un actant pour illustrer ses actions ou celles qu’il subit (i.e. pouvant être agent ou patient des actions). Le temps du transfert, le signeur « devient » la personne ou même l’objet ou le lieu dont il parle. Du point de vue réceptif, on détecte le transfert au décrochement du regard du signeur comme un acteur ne regarde pas la caméra à qui s’adresse le jeu. L’implication du corps du signeur dans cette prise de rôle est plus ou moins complète mais tant que le regard ne se repose pas sur une forme stable ou sur l’interlocuteur, la gestuelle illustre les actions de l’actant et n’est pas à interpréter comme une suite de signes lexicaux. L’originalité et la puissance productive de ce transfert est qu’il convient aussi bien pour illustrer les actions d’un être animé que pour, en quelque sorte, personnifier un objet ou même, pourquoi pas, un concept abstrait. En figure 2.4, nous illustrons la prise du rôle d’un chien, être animé, puis celui de la personnification d’une fleur, être inanimé.

Situation du travail

Nous présentons ici trois distinctions possibles parmi les approches en vue d’un modèle descriptif de signes : le domaine scientifique dont relève le modèle, la couche linguistique où se situent les descriptions, et leur objet (ce qu’elles décrivent). À chaque fois, nous plaçons notre travail dans un cadre transversal pour souligner son caractère pluridisciplinaire.

Domaine linguistique ou informatique

La première distinction que nous faisons est celle du domaine dans lequel se place l’étude. L’informatique et la linguistique ont chacune leurs propres objectifs, différents d’un domaine à l’autre. La linguistique s’emploie à décrire les composants de la langue ainsi que les règles qui gouvernent leur emploi, à destination de lecteurs humains capables d’en interpréter les termes, de s’en approprier les règles pour se représenter une logique interne et en nuancer les implications, guidés par leur propre expérience. L’informatique modélise ces descriptions en des termes formels sans ambiguïté d’interprétation. Elle ne compte pas sur une lecture intelligente de ce qui est formulé mais au contraire sur une lecture systématique et déterministe par un ordinateur.
Le travail de cette thèse se situe dans le domaine de l’informatique, car son but est de permettre une interprétation non discutable des descriptions (par exemple pour la génération automatique d’énoncés signés) et ne vise pas uniquement des êtres capables de pensée. Cependant, nous voulons qu’il respecte aussi les réalités linguistiques fondamentales des langues des signes, présentées ci-avant, voire qu’il serve aux linguistes pour appuyer leurs discussions.
Nous voulons en somme un modèle descriptif informatique souple, contrastant avec la rigidité du déterminisme des points de vue informatiques « purs ».

Niveau phonologique ou morphologique

La linguistique telle qu’utilisée traditionnellement par le traitement automatique des langues non signées et plus particulièrement des langues écrites, distingue plusieurs niveaux d’étude d’un objet langue donné, correspondant à des paliers de mises en forme de la langue. Comme nous le représentons sur la figure 2.6, il est généralement admis un minimum de cinq paliers distincts, hiérarchisés de telle sorte que chacun :
– est un procédé d’assemblage de briques provenant du niveau immédiatement inférieur .
– fait office de brique de base du niveau immédiatement supérieur.
Le niveau le plus bas est le niveau phonétique, qui étudie le signal lui-même et/ou son origine articulatoire au niveau de l’appareil vocal : bouche, lèvres, contrôle du souffle, langue contre le palais, ou les dents, etc. Le premier palier de construction est le niveau phonologique, qui regroupe ces sons en phonèmes lorsque leur différence n’est pas supposée linguistiquement pertinente au locuteur. On parle alors de plusieurs allophones (variations) du même phonème. Le phonème est vu comme le segment minimal (indivisible) du signal acoustique pour la langue condidérée. Il est dépourvu de sens, mais en se combinant les phonèmes composent les morphèmes. Le morphème, étudié au niveau morphologique, est pour une langue l’unité minimale portant un sens. Les mor-phèmes s’assemblent en lemmes (en général les mots), dont l’ensemble forme le lexique. Le niveau lexical est le niveau d’approche des dictionnaires. Les phrases sont des agencements d’unités lexi-cales en syntagmes, décrits par les études syntaxiques. On construit habituellement aussi un niveau sémantique, s’attachant à décrire le sens à partir des syntagmes, et parfois un niveau pragmatique encore supérieur, qui s’intéresse aux variations de signification (de sens) selon le contexte énoncia-tif. Toutefois, les limites entre ces niveaux linguistiques sont moins nettes, et elles sortent du cadre de notre travail.

Description de l’intention ou de la production

La dernière distinction de taille que nous voulons faire quant aux approches possibles de des-cription porte sur ce qui est décrit. La plupart du temps, on décrit la perception que l’on a de la production en tant qu’observateur, ici les mouvements des différents articulateurs observés. La description porte sur ce qui est fait par le locuteur et vu par l’interlocuteur. Par exemple, à partir du signe [lire] de la figure 2.7 et pour signer « lire de loin », on pourra parler d’un placement plus haut et près du corps de la main droite du signeur car c’est ce qui sera à la fois produit par le locuteur et observable par les interlocuteurs. Réciproquement, cette description permet de reproduire ce signe et de transmettre le même message, a priori sans perte.
Une autre approche consiste non pas à décrire exclusivement ce qui est observé, mais plutôt ce qui l’a motivé. Dans l’exemple ci-dessus, on observe un positionnement différent de la main droite, mais il se trouve qu’une inversion des mains est possible, et que, mettons, la main droite ne fut choisie que par confort par un locuteur droitier. On préférera dans cette optique la notion de main forte, dite dominante, plutôt que de main droite. Ainsi un locuteur gaucher signera différemment la même description car il l’aura réinterprétée, différemment. De même, le placement de cette main décrit comme proche du corps peut être vu comme un éloignement de la paume de l’autre main (dite dominée) dans la direction inverse de celle désignée par les doigts. Vu la sémantique du signe, le rôle iconique des yeux qu’on attribue à la main dominante et celui du support de la lecture attribué à la main dominée, ceci semble être la motivation de la réalisation du signe. Comme pour le cas du choix de la main, toute production à partir d’une telle description devra réinterpréter le mouvement en fonction du positionnement de l’autre main et de la direction des doigts.
Tandis que la première approche se base sur l’observation des articulations effectuées, la se-conde se base sur l’intention. Nous verrons que notre travail encourage nettement les descriptions de l’intention, porteuses de plus d’information, tout en permettant la transcription précise de productions.

Défis

Dans les sections suivantes, nous nous donnons trois défis pour l’élaboration d’un modèle de description dans le cadre énoncé ci-dessus.

Construction : un plan peut valoir mieux qu’une photo

Nous trouvons intéressant car potentiellement exploitable de garder une trace de l’origine d’un phénomène (sa motivation) plutôt que de s’en tenir à une description de son seul résultat visible. Selon la section 2.2.3, nous nous plaçons sous l’éclairage de l’intention (motivation) lorsqu’elle existe. En effet les différentes étapes de l’élaboration d’un signe constituent une information plus complète et peuvent faire l’objet d’analyses plus fructueuses qu’une observation finale, en tout cas rien ne laisse penser qu’elles sont superflues.
Avec la démarche de construction, on peut non seulement connaître l’origine du résultat mais également le reproduire. Par contre, la simple donnée du résultat nous empêche de retracer le chemin suivi pour l’obtenir s’il en existe plusieurs. Pour illustrer, nous préférons noter la recette d’un gâteau que d’en goûter une part. L’avoir tout prêt nous permet de le goûter mais pas d’en connaître la fabrication, alors que la recette de fabrication nous permet de le reproduire et, en conséquence, également de le goûter.
Notre modèle doit permettre d’intégrer tout élément ou démarche nécessaire à la construction d’un signe et pas seulement (mais aussi) d’en transcrire la gestuelle.

Formalisme : pas d’interprétation

Nous travaillons dans la perspective d’utiliser les descriptions lexicales dans des applications informatiques comme l’animation de signeurs virtuels de manière automatique. C’est-à-dire que le modèle doit formater les descriptions de telle sorte qu’elles soient utilisables en entrée d’un programme qui puisse sans assistance produire correctement l’animation du signe en sortie8.
Il faut pour cela que le modèle soit formel. Nous ne misons sur aucune interprétation humaine des descriptions. Nous voulons un modèle à la fois respectueux des réalités linguistiques et utile aux analyses des linguistes, mais avant tout interprétable par un ordinateur sans ambiguïté. Un robot (de manière équivalente, un programme informatique de génération d’animations) doit être capable de reproduire exactement un signe à partir de sa description, sans faire appel à des connaissances ou à une expérience du monde.
La propriété voulue se résume comme suit : tout ce qui spécifie le signe doit être décrit. Par contraposée, une conséquence de la propriété précédente est que s’il subsiste une imprécision, c’est que cette imprécision fait partie du signe. Si par exemple la description ne précise rien pour une orientation, c’est que le signe est valable, quelle que soit celle-ci.

Ouverture : l’acceptable doit pouvoir être décrit

Enfin, nous voulons naturellement proposer un modèle complet, au sens où tout signe de toute langue des signes peut être décrit avec le même degré de précision. Voire, tout signe non standard mais acceptable comme néologisme pour les locuteurs référents d’une langue des signes doit égale-ment être descriptible dans ce modèle. Les langues des signes, langues orales, évoluent sans cesse et rapidement. Encore en cours d’institutionnalisation, de nombreux nouveaux signes apparaissent régulièrement. C’est pourquoi dans un souci d’évolutivité du modèle, nous ne voulons pas nous limiter à une simple couverture des signes connus, mais comptons sur une ouverture suffisante du modèle pour permettre la spécification de tout signe, même inexistant si celui-ci « sonne signe » à la personne signante.
L’acceptabilité linguistique d’un énoncé est l’ensemble des conditions selon lesquelles celui-ci est conforme à l’usage naturel de la langue considérée. Cependant, ces conditions ne sont qu’empiriques et intuitives ; nous ne saurions établir de règles quant à l’acceptabilité en langue des signes, ni même en général.
Nous avons maintenant le contexte et le cadre de notre recherche. Dans le chapitre suivant, nous procédons à un état des lieux et de la littérature sur la question de la représentation des signes.

Approches historiques et actuelles

Cette section présente les différents points de vue connus concernant la représentation des signes. Elle termine par la formulation de huit problématiques qui méritent selon nous d’être reprises en détail dans la suite.

Approches exactes ou réalistes

Nous évoquons ici les approches qui fournissent une information sur les signes plus réaliste que formelle, et dont l’objectif est de conserver la plus grande proximité possible entre les données observées et les données conservées.
La vidéo est le support visuel le plus réaliste. Une caméra enregistre le résultat visuel d’une production sous la forme d’une vidéo. Avec celle-ci, le signeur voulant signer le signe enregistré n’a qu’à reproduire l’enregistrement en le visualisant. Plusieurs vues peuvent être couplées comme sur la figure 3.1, par exemple une vue du dessus pour mieux observer les balancements du corps vers l’avant et l’arrière [Cuxac 02].
La rotoscopie est un procédé qui permet de s’affranchir de l’identité du signeur [Segouat 08]. En effet, comme une sorte de calque logiciel (fig. 3.2), on copie par superposition à l’écran les mouve-ments du signeur de la vidéo pour animer un personnage virtuel tridimensionnel. Les mouvements
« décalqués » ont un aspect quasiment aussi naturel que la vidéo d’origine, mais on visualise ensuite un humanoïde et non une personne physique qui disposerait de droits sur son image. La capture de mouvement (ou mocap, voir fig. 3.3), elle, enregistre les rotations et positions de points du corps grâce à des capteurs placés sur le corps du signeur par exemple. Ensuite, les articulations enregistrées peuvent être reprises telles quelles par un humanoïde à l’écran ou un robot de même morphologie pour reproduire le signe. Souvent le nombre de capteurs est limité par le coût ou les difficultés de mise en place mais le résultat peut approcher celui de l’animation par rotoscopie. Le problème en langue des signes est la finesse des nuances dans les expressions faciales et dans le regard dont les mouvements restent difficiles à capturer.
Enfin, le dessin est une autre approche réaliste en cela qu’il se veut figuratif de ce qui est perçu. À l’instar de la vidéo, le signeur doit reproduire la posture dessinée, aidé par son appréciation du dessin. Cette technique est en général la méthode utilisée dans les dictionnaires bilingues LV-LS [Moody 86b, Moody 89] ou les supports pédagogiques car ils sont intuitifs et n’exigent pas de support informatique ou multimédia pour être diffusés. Les méthodes citées précédemment ne permettent pas le support papier. Un certain nombre de sources différentes sont présentées en annexe A.1 ; on remarque que les dessins sont complétés par des flèches et autres symboles que nous commentons plus loin.

Approches paramétriques

Plus formelles, les approches paramétriques reposent sur l’hypothèse que tous les signes pos-sèdent une structure identique, à savoir un n-uplet de valeurs, chacune prise dans un ensemble fini. Chaque terme du n-uplet représente un paramètre, et l’attribution d’une valeur à chacun de ceux-ci spécifie un signe. Changer un paramètre change le signe et changer le signe change la valeur d’au moins un paramètre. On dit que deux signes qui ne diffèrent que par un paramètre forment une paire minimale, au même titre que les mots « pain » et « bain » en langue vocale qui ne diffèrent que par un phonème. Le paramètre en question est le seul critère discriminant pour la paire de signes donnée.
L’idée est attribuée à Bébian (1825), suggérant une décomposition des signes pour un système de notation. Stokoe [Stokoe 60], plus d’un siècle et demi plus tard1, reprend l’idée et propose qu’un signe soit le produit de trois paramètres manuels : dez, tab et sig, respectivement la configuration (designator), l’emplacement (tabula) et le mouvement (signation), définis comme suit :
– la configuration est la forme que prend la main, par exemple plate, ouverte et présentant les doigts écartés, qu’il notait « 5 » .
– l’emplacement est celui de la main (ou des mains) dans l’espace ou sur le corps .
– le mouvement est celui des mains, les rotations du poignet ou leur déplacement dans l’es-pace.
L’approche paramétrique est prépondérante depuis lors, mais a évolué. Elle a d’abord été augmen-tée d’un nouveau paramètre manuel : l’orientation [Battison 78]. Ce paramètre fait de [âge] et [classe] (fig. 3.4), deux signes effectivement distincts en LSF, une paire minimale car identique à l’orientation près d’une des mains.
Un cinquième paramètre, non manuel cette fois, fut intégré : la « mimique faciale » déjà sug-gérée par Bébian. Pour cause, certains signes comme [méchant] ou [moche/laid] contiennent typiquement une expression du visage, voire certaines paires de signes comme [mars] (une des variantes) et [triste] (qui s’accompagne normalement d’une expression) sont minimales et diffé-renciables par la mimique, alors qu’homonymes sans ce paramètre. De même, on trouve en LSF les paires [aujourd’hui]/[maintenant], [peau]/[raciste]… Nous présentons tous ces signes dans le tableau 3.1.
Un système paramétrique repose non seulement sur les paramètres choisis — aujourd’hui en général les cinq mentionnés ci-dessus — mais également sur l’inventaire des valeurs possibles pour chacun. Stokoe dénombrait seulement 19 configurations pour l’ASL, Moody 57 pour la LSF dans [Moody 86b], etc. L’inventaire dépend de la langue observée et est régulièrement révisé, notamment pour les configurations et les emplacements où l’on observe de plus grandes différences que pour les orientations. Toutefois, quelle que soit la liste définie pour chaque paramètre, celle-ci contient toutes les valeurs décrétées possibles, et en cela est considérée exhaustive. Seul le paramètre de mouvement semble faire exception à ce principe. Ce dernier contenant tout le dynamisme du signe, il est difficile d’y voir un ensemble limité de valeurs car, aux trajectoires rectilignes ou courbes simples, s’ajoutent tous les changements d’orientation, de tension des muscles et même toute combinaison ces variations. Les changements de configuration sont alternativement répertoriés comme relevant du paramètre de configuration et faisant alors l’objet d’une double valeur à expliquer, et comme partie des mouvements du signe, notamment lorsqu’il s’agit d’une ouverture ou d’une fermeture des doigts. Par exemple, la configuration des mains dans [clair] figure 3.5 est :
– soit « problématique » car possède deux valeurs à ordonner : celle du S dactylologique de la LSF — ce que nous noterons dorénavant ‘s’ — suivie d’une main en « 5 » .
– soit donnée comme ‘s’, avec un mouvement d’ouverture des doigts à expliciter (différente de [salon] par exemple).

Souplesse de spécification et ouverture du modèle

Nous remarquons que les approches formelles présentées précédemment sont relativement ri-gides. En effet, elles supposent que tous les signes possèdent une même et unique structure et que les ensembles de valeurs possibles sont les mêmes pour tous les signes. Pourtant en LSF, de nombreux signes ne se conforment pas au cadre paramétrique donné.
Premièrement, les valeurs exceptionnelles ne sont pas recensées dans les inventaires des valeurs pour les paramètres. Une valeur en général inacceptable dans une langue et ne se retrouvant dans aucun néologisme spontané est absente des listes générales, même si elle est exceptionnellement utilisée dans un signe du lexique. La figure 3.16 illustre les cas suivants :
– la configuration dans [lit], proche de ‘h’ .
– le mouvement dans [fourmi], combinaison complexe de pianotement et de flexion des doigts .
– l’emplacement dans [jambe], sur la cuisse.
mène à décrire. Par exemple, dans les signes de la figure 3.17 :
– [biniou, Écosse] requiert un mouvement du coude, impossible à décrire dans l’optique pa-ramétrique purement manuelle des modèles .
– le bras dominé dans [douane] et dans [architecte] doit être placé à l’horizontale, la main à elle seule ne suffit pas.
Troisièmement, même lorsque les paramètres et leurs ensembles de valeurs suffisent, une des-cription paramétrique spécifie parfois trop le signe, au sens où elle présente une contrainte lin-guistiquement superflue. Autrement dit, le signe est sur-spécifié après l’affectation d’une valeur à chaque paramètre. Par exemple, l’orientation des doigts (pas de la paume) dans [quoi ?] varie en général au cours du temps à cause du mouvement ce que nous illustrons figure 3.18. Les spécifier vers l’avant empêche une signation naturelle.
De même, à propos des signes de la figure 3.19 :
– toute orientation accessible de la paume de la main dominée dans [arbre] est valable pourvu que les doigts soient dans le prolongement du bras .
– la configuration dans [arrêter], généralement appelée « angle droit » peut se rapprocher de celle de ‘b’ si les mains sont plus près du corps .
– de même pour [plafond] : « angle droit » si les coudes sont au plus bas et ‘b’ si ceux-ci sont placés plus haut.

Variation dans le temps et dynamique des signes

Nous nous intéressons ici à la manière de décrire l’évolution dans le temps du signe. La langue des signes étant spatio-temporelle, il va de soi que le dynamisme des signes fait partie des questions essentielles à se poser et constitue une propriété nécessaire à un système descriptif correct. Nous divisons cette étude en trois parties. D’abord nous observons de quelle manière les modèles décrivent les mouvements manuels. Ensuite nous traitons de la synchronisation de ces différents mouvements. Enfin, nous abordons la question de leur dynamisme.

Description des mouvements manuels

Nous l’avons vu, les modèles purement paramétriques relèguent généralement toute forme de mouvement ou de variation paramétrique dans un unique paramètre, qu’il s’agisse de l’ouverture ou de la fermeture d’une configuration, d’un pianotement des doigts, d’un déplacement dans l’espace d’une main dans son ensemble, d’une rotation du poignet, voire d’un mouvement des épaules ou du buste…
Les intentions que nous rapportons ici n’ont pas encore fait l’objet de publications. Nous faisons état d’un échange direct avec Robert E. Johnson lui-même.
Nous n’avons pas trouvé de système proposant de recensement complet des mouvements pos-sibles. Pour ce qui est des dictionnaires ou des livres de linguistique, on trouve en général un paramètre plutôt ouvert à des descriptions libres et en langue écrite. La liste des symboles Ham-NoSys dédiés au mouvement (la dernière partie des notations dans ce système, cf. fig. 3.6 page 28) établit tout de même un ensemble fermé de mouvements de base. Par combinaison de ceux-ci, on peut décrire formellement des valeurs de mouvement plus complexes si nécessaire. Un mouve-ment de base est un mouvement rectiligne ou circulaire pris dans un ensemble fini de directions de l’espace discrétisé. On peut y ajouter des diacritiques comme des zigzags ou des arcs, ou encore ajouter un pianotement ou une ouverture progressive des doigts. Il existe également des opérateurs de répétition et de symétrie entre les mains.
Les linguistes distinguent en général les mouvements primaires des mouvements secondaires des mains. Sont primaires ceux qui déplacent la main entière dans l’espace ainsi que le bras, et secondaires ceux qui peuvent être opérés en même temps que les premiers, portant sur les doigts ou le poignet seulement. Effectués seuls, ces derniers ne nécessitent pas de déplacement du bras. Dans HamNoSys, ces mouvements combinables avec les déplacements sont d’habitude codés par un symbole diacritique apposé au symbole de déplacement.
L’approche temporelle est nettement différente. Les mouvements ne sont pas décrits en tant que tels. Un mouvement n’est que la conséquence d’une transition entre deux positions clé. Ainsi, si l’emplacement de la main change d’une position clé à la suivante, un mouvement a priori rectiligne (trajectoire la plus courte) de la main sera nécessaire pour atteindre la deuxième. Un mouvement semi-circulaire (en demi-cercle) est vu comme la même transition entre les positions de départ et d’arrivée, avec seulement une caractéristique supplémentaire (un trait d’arc) à la TU transitoire entre les deux. À ce sujet, on peut noter une proximité avec la notation HamNoSys des mouvements d’arc dont nous donnons un exemple figure 3.31. Un mouvement rectiligne est d’abord noté, suivi d’un symbole supplémentaire pour en faire un mouvement semi-circulaire. Enfin, les mouvements circulaires sont vus comme une suite de deux demi-cercles, avec une posture P (non transitoire et sans durée) entre les TU initiale et finale égales. On trouve là une proximité avec le système de contrôle d’avatar proposé par [Lebourque 98], utilisant des points cible pour décrire des trajectoires, comme illustré figure 3.32. Le tableau 3.4 montre que chaque cible pour Lebourque est déductible de la représentation avec les TU.
Ensuite, de même que pour les arcs, les mouvements dits secondaires ci-dessus sont pour ce système des traits ajoutés aux TU transitoires. Figure 3.33, la faible rotation répétée du poignet dans [histoire] est une caractéristique de la transition entre la posture initiale présentant le contact et la posture finale. Une ouverture ou une fermeture des doigts comme dans [attraper] n’est pas un mouvement particulier mais une simple transition entre deux configurations, au même titre qu’une transition entre deux orientations ou emplacements.
[histoire] [attraper]

Synchronisation des variations temporelles

Dans un signe à deux mains dont les mouvements ne sont pas symétriques, il faut un moyen de synchronisation. Par exemple, le signe [pas d’accord] (fig. 3.34) nécessite que la main dominée du signe ne commence son mouvement qu’à son contact avec la main dominante. Spécifier paral-lèlement un mouvement pour la main dominée de la tête vers le bas puis vers le côté, et un autre pour la main dominée de devant le signeur vers l’autre côté peut, sans synchronisation, produire un signe anarchique, manquant le contact des index par exemple. On comprend le problème que pose le paramètre fourre-tout de mouvement.
Pour y remédier, HamNoSys propose un parenthésage des mouvements et une séparation des mains explicite avec le symbole , dont la figure 3.35 montre un exemple de signe quelconque, tiré de la description de la version 4 de HamNoSys5. Les crochets [. . . ] marquent la simultanéité de leur contenu. Sur cet exemple, on a un mouvement de la main dominante (flèche) vers le corps et une absence de mouvement (carré rayé) pour la main dominée. Ces crochets marquent un premier mouvement. Les chevrons <. . . > indiquent une « fusion », c’est-à-dire une séquence de mouvements sans pause entre eux. Ici, le premier mouvement est suivi immédiatement par un long (cf. tab. 3.5) mouvement vers le corps (des deux mains puisque pas d’indication contraire avec ), puis d’un arrêt net. Comme dans [pas d’accord], ce signe implique un départ de la main dominée pendant le trajet de la main dominante. La fusion sert à indiquer que la main dominante garde un mouvement continu même au départ de la main dominante. On peut trouver cette écriture quelque peu fastidieuse.

Réutilisabilité dans différents contextes

Un dernier point à discuter est celui de la faculté du modèle à entrer dans le cadre de la grande iconicité, récurrente en LS. Tout corpus autre que de signes isolés contient une alternance incessante entre les signes standard et les structures de grande iconicité (voir 2.1.3.2). Or, bon nombre de transferts jouent d’éléments iconiques des signes standard en en faisant varier la signation pour en adapter ou préciser le sens.
Reprenons les dessins de la section 2.1.3.2. Le premier TTF de la description illustrative de la fleur matérialise la tige et le deuxième la surface du disque central. Selon l’épaisseur de ces dernières, le placement des doigts peut varier. Dans le TS où la voiture s’arrête sur la ligne de feux, on peut noter une certaine distance entre les feux et la voiture. La main représentant la voiture et le discours étant illustratif, cette distance sera adaptée en fonction de la scène rapportée.
Tous ces transferts ont une place nulle dans les dictionnaires des signes car ceux-ci contiennent des signe standard isolés, sur lesquels ne pèse, par définition, aucun contexte. Mais en discours, même en phrase simple, ces transferts sont permanents. Leur place est tellement grande qu’on ne peut les ignorer dans une perspective de génération automatique d’énoncés complets. Or, nous constatons un manque significatif dans tous les systèmes, ceux-ci offrant habituellement comme perspective la réalisation de dictionnaires bilingues. On trouve néanmoins différents travaux sur la relocalisation de signes d’emplacement « neutre » ou de « verbes directionnels », mais qui ne traitent pas les signes avec contact corporel comme [cicatrice], pourtant relocalisables sur le corps (fig. 3.43). Le projet VisiCast [Hanke 02b], architecture complète de traduction/génération permet de remplacer la valeur « neutre » du paramètre d’emplacement par une direction parmi cinq pour repositionner les mains plus loin du corps du signeur, toutes dans le même plan horizontal. Dans [Kervajan 06a] également, on trouve une relocalisation possible de certains signes. Dans « Jean arrose la plante », « arrose » est signé au même emplacement que « la plante ».
Le dernier apport trouvé dans la littérature est celui de [Huenerfauth 06], qui génère des classi-fier predicates, énoncés minimaux assimilables aux TS à locatif stable avec une entité se déplaçant relativement à ce locatif. L’intérêt de ces travaux est l’intégration des mouvements (déplacements) et non seulement de positions (emplacements).
Nous voyons qu’il existe quelques apports en matière de contextualisation des signes lexicaux mais ils restent très en-deçà de la richesse des langues des signes. Les signes iconiques par leur forme ou par leur taille sont régulièrement assujettis à une distorsion de ces aspects lors d’une signation à visée illustrative. Ces remotivations de signes standard restent impossibles aujourd’hui. Aussi, prenons les signes (difficiles à gloser) de la série suivante : [à ton tour (après moi)], [à mon tour (après lui)]… Sur la figure 3.44, on ne peut que remarquer un air de famille voire se demander s’il s’agit vraiment de plusieurs signes différents. De même pour la série plus simple [moi], [toi], [lui/elle/ça] ou même [se fâcher], [en colère], tous donnés à voir en annexe A.1… Cette tendance à factoriser peut aller loin.

Réponses, cahier des charges

Nous reprenons maintenant point par point les problématiques dans l’ordre de la section pré-cédente, soit pour trancher parmi les apports des modèles existants si une solution existe, soit au contraire pour proposer une piste palliant les manques. En quelque sorte, cette section établit le « cahier des charges » du modèle proposé par la suite.

Souplesse de structure et liberté de (non-)spécification

Premièrement, nous avons déjà critiqué la fréquente sur-spécification de nombreux signes par les modèles actuels. Si comme nous venons de l’écrire le modèle se doit de permettre une descrip-tion aussi contraignante que nécessaire, nous ne la voulons pas plus contraignante que nécessaire. Formellement, nous posons que le modèle vérifie la réciproque de la propriété précédente, à savoir :D(p) ) S(p).
Propriété Tout ce qui est déductible d’une description est nécessaire à spécifier le signe.
Ainsi, le modèle doit permettre de ne décrire que ce qui est nécessaire et une description ne doit exprimer aucune contrainte superflue pour la signation. De même, nous pouvons en formuler la propriété contraposée : :S(p) ) :D(p).
Conséquence Ce qui peut être signé différemment (sans dénaturer le signe) ne doit pas être dicté par la description.
Ceci garantit un modèle sans sur-spécification forcée, capable finalement de faire apparaître la plus ou moins grande flexibilité des signes décrits.
Deuxièmement, nous avons vu avec des exemples comme [biniou, Écosse], [douane] ou [plafond] que les descriptions ne visent pas toujours les mêmes éléments pour les spécifier. Le premier fixe la main mais anime le coude, le deuxième anime l’avant-bras et la main d’un seul bloc et le dernier ne fixe des propriétés que sur une partie de la main, le reste demeurant idéalement plutôt libre. Or les modèles existants donnent tous une place presque exclusive aux gestes manuels et sont incapables de décrire correctement les signes que nous citons ici.
Nous proposons de ne pas voir les mains comme articulateurs privilégiés. Leur place est certes fréquente, mais nullement prioritaire. Considérons d’abord le manque évident des modèles présentés pour décrire nos exemples ici, ou les signes comme [pipe] (fig. 3.45) où la main est fixe et seule la mâchoire participe à un mouvement. Nous pensons ce mouvement difficilement assimilable à une expression faciale ; il s’agit d’un vrai mouvement répété comme celui du coude dans [biniou, Écosse]. Le rôle dominant n’est pas attribué aux mains. Pour s’en convaincre ensuite, il n’y a qu’à observer les transferts personnels. Ces derniers font un usage intensif de toutes les parties du corps, et bien souvent au mépris des mains justement. Nous posons que tout élément mobile du corps situé au-dessus du bassin8 et pouvant s’articuler ou s’animer seul est un potentiel articulateur de signe. Bras et avant-bras, os du dos pour le buste, de la tête ou encore des mâchoires sont vus comme des segments du squelette humain pouvant participer à une signation porteuse de sens. Au même titre, nous considérons comme articulateurs les parties non constituées d’os que sont le regard (yeux), les sourcils, les paupières, la langue, etc. Nous généralisons pour cela la notion de squelette et dans notre terminologie, le squelette comprend tous ces articulateurs, même non osseux.
Propriété Aucun élément du corps pouvant être assujetti à une articulation motivée de la part du signeur n’est privilégié a priori. La considération des articulateurs des mains dans leur totalité n’est ni nécessaire ni suffisante pour tous les signes.
Par exemple, une description de « je réfléchis » pourra viser à la fois :
– les différents articulateurs de la main dominante pour lui donner la configuration de [réfléchir] (voir fig. 3.28 page 44) .
– l’articulateur des yeux pour le haussement du regard .
– ceux de la bouche pour former une « moue » adaptée à la réflexion.
Pour cet exemple, une manière plus condensée de signer peut être d’ignorer le premier point énuméré ci-dessus, rapprochant l’énoncé d’un transfert personnel tout en conservant le sens premier. Au contraire, ignorer les deux autres pour garder uniquement le premier sortirait le discours de toute visée illustrative. Lorsqu’elles suffisent, les approches paramétriques sont limitées à leur objectif : le lexique standard. Mais un discours en langue des signes n’est jamais constitué que de celui-ci (voir [Cuxac 00] et un résumé ici-même en 2.1.3.1), et notre modèle doit pouvoir rendre compte d’un discours complet. D’un point de vue général sur la langue des signes, il n’y a pas plus de légitimité au premier point qu’aux deux suivants.
En résumé, contestant que les mains auraient un rôle plus important que le reste du corps, nous donnons une souplesse au modèle dans son approche du squelette à animer en ne favorisant aucun articulateur a priori.

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Table des matières

1 Introduction 
2 Contexte de l’étude 
2.1 « Langue des signes » ?
2.1.1 Statut de langue
2.1.1.1 Un système linguistique propre
2.1.1.2 Une parmi d’autres
2.1.1.3 Interface langue-culture
2.1.2 Contexte socio-linguistique
2.1.2.1 Historique
2.1.2.2 Actuel
2.1.2.3 Légal
2.1.3 Éléments de linguistique
2.1.3.1 Deux façons de dire
2.1.3.2 Structures de grande iconicité
2.1.3.3 Rôle indicateur du regard
2.2 Situation du travail
2.2.1 Domaine linguistique ou informatique
2.2.2 Niveau phonologique ou morphologique
2.2.3 Description de l’intention ou de la production
2.3 Défis
2.3.1 Construction : un plan peut valoir mieux qu’une photo
2.3.2 Formalisme : pas d’interprétation
2.3.3 Ouverture : l’acceptable doit pouvoir être décrit
3 Tas de lard et analyse des besoins 
3.1 Approches historiques et actuelles
3.1.1 Approches exactes ou réalistes
3.1.2 Approches paramétriques
3.1.3 SignWriting, une approche hybride
3.1.4 Approche temporelle
3.1.5 Résumé des problématiques
3.2 Analyse par problématique
3.2.1 Formel ?
3.2.2 Souplesse de spécification et ouverture du modèle
3.2.3 Configurations manuelles
3.2.4 Positionnement
3.2.5 Éléments non manuels
3.2.6 Variation dans le temps et dynamique des signes
3.2.6.1 Description des mouvements manuels
3.2.6.2 Synchronisation des variations temporelles
3.2.6.3 Dynamisme des modèles et des signes décrits
3.2.7 Construction, dépendances et intentionnalité
3.2.8 Réutilisabilité dans différents contextes
3.3 Réponses, cahier des charges
3.3.1 Formel !
3.3.2 Souplesse de structure et liberté de (non-)spécification
3.3.3 Configurations ?
3.3.4 Placement des articulateurs
3.3.5 Le « non-manuel »
3.3.6 Mouvement, synchronisation et dynamisme
3.3.7 Construction et dépendances
3.3.7.1 Dépendances entre éléments
3.3.7.2 Objets annexes
3.3.8 Réutilisabilité, déformations en contexte
3.4 Philosophie du modèle proposé
4 Zebedee : un modèle de représentation des signes 
4.1 Un modèle spatio-temporel
4.1.1 De l’espace…
4.1.2 …et du temps
4.1.2.1 Séquence temporelle et unités de description
4.1.2.2 Répartition dans le temps
4.2 Un squelette
4.2.1 Définition formelle
4.2.1.1 Modélisation
4.2.1.2 Objets liés
4.2.2 Notre squelette
4.3 Spécification des unités temporelles
4.3.1 Primitives articulatoires aux postures-clés
4.3.1.1 Positionnement d’un site corporel
4.3.1.2 Orientation directrice
4.3.1.3 Orientation dans un plan
4.3.2 Transitions et contraintes maintenues
4.3.3 Options sur les transitions
4.3.3.1 Option d’arc
4.3.3.2 Option de dynamisme
4.3.4 Options « faibles » sur les unités
4.3.4.1 Les trills
4.3.4.2 Options de précédence
4.4 Dépendances de construction
4.4.1 Dépendances internes
4.4.2 Dépendances contextuelles
4.4.3 Options faibles et dépendances
4.5 Alias, macros et sucres de syntaxe
4.5.1 Alias d’objet
4.5.2 Macro-contraintes
4.5.3 Boucles
4.6 Exemple commenté
4.7 Résumé
5 Évaluation du modèle 
5.1 Bilan
5.1.1 Vérification du cahier des charges
5.1.2 Questionnements et limites
5.1.2.1 La question des frottements
5.1.2.2 La question des trajectoires
5.2 Évaluation en linguistique
5.2.1 Utilité du modèle et mise en oeuvre
5.2.2 Propositions pour une évaluation
5.3 Évaluation en informatique
5.3.1 Implantation d’un système de synthèse
5.3.1.1 À chaque instant son « CSP »
5.3.1.2 Aux postures-clés
5.3.1.3 En transition
5.3.1.4 Résolutions impossibles
5.3.2 Évaluation
6 Perspectives et conclusions 
6.1 Perspectives
6.1.1 En linguistique
6.1.1.1 Recouvrement des visées
6.1.1.2 Origine cognitive des signes
6.1.1.3 Nature des signes et nivellement linguistique
6.1.1.4 Naissance de « constructeurs » morphémiques ?
6.1.2 En informatique
6.2 Résumé et conclusion
A Langue des signes 
A.1 Vignettes des exemples
A.1.1 Signes lexicaux
A.1.2 Dactylologie
A.2 La grande iconicité
B Définition du squelette 
C Cinématique inverse 
D Référence du langage de spécification 
D.1 Langage de spécification
D.1.1 Éléments lexicaux
D.1.2 Syntaxe
D.1.2.1 Définition de macro
D.1.2.2 Définition d’une séquence
D.1.2.3 Expressions
D.1.2.4 Divers
D.2 Expressions et typage
D.2.1 Priorité et associativité des opérateurs
D.2.2 Typage des expressions
D.2.2.1 Unaire
D.2.2.2 Binaires
D.2.2.3 Ternaires
E Exemples supplémentaires de description 
E.1 [arbre]
E.2 [santé]
E.3 [film]

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