Gisements d’origine profonde liés aux roches éruptives et aux métamorphismes
Les concentrations locales des métaux se produisent au cours de la solidification du magma. Le magma se solidifie à une certaine profondeur par refroidissement lent donnant des roches plutoniques ou en surface par refroidissement rapide des laves donnant des roches volcaniques. Dans cette catégorie de gisement, on distingue encore des subdivisions.
Gîtes d’inclusion et d’imprégnation diffuse Les minéraux des gites d’inclusion constituent des éléments accessoires de la roche. Le gite d’imprégnation diffuse renferme des minerais irrégulièrement répartis et disséminés dans des bancs métamorphiques particuliers.
Gîtes de ségrégation La concentration des minerais est en lentille ou en amas de quelques mètres ou de grande dimension, même dans les roches éruptives ou métamorphiques. Elle constitue un gisement très intéressant si son volume est suffisant.
Gîtes de contact Des étendues de roches métamorphiques et sédimentaires sont parfois intrudées par des roches éruptives, le long de leur contact se localisent diverses concentrations de minerais.
Gîtes de pegmatite Dans les magmas, certains corps se caractérisent par une solidification tardive (phénomène de tardi-magmatisme). Ce sont les corps pneumatollitiques qui, chassés par la pression des cavités ou fissures vont se solidifier à l’extérieur ou à l’intérieur de la roche éruptive. Ils se présentent sous forme de lentilles qui renferment des gros cristaux composés de minéraux divers tels que le béryl, la colombite, ainsi que des minéraux rares comme les gemmes et les minéraux aurifères.
Gîtes filoniens Du remplissage des fissures et des failles par des éléments des eaux thermales et des eaux d’infiltrations non thermales (fluides de métamorphismes) naissent les gites filoniens. On les identifie par leur couverture appelée « gangue ». L’épaisseur des filons varie de quelques centimètres à un petit nombre de mètres. A l’intérieur du filon se tapisse une zone argileuse « la salbande ». De haut en bas, les différentes zones se superposent ayant chacune ses propres caractéristiques. Près de la surface, normalement, « la zone d’oxydation » a pour limite inférieure le niveau hydrostatique, elle est parfois surplombé d’un « chapeau de fer » et subit l’action des phénomènes superficiels, en particulier les nappes d’eau. La « zone de concentration » se trouve au dessus de la zone d’oxydation. Elle est puissante de quelques mètres à des dizaines de mètres. Dans cette zone, l’enrichissement se fait par action chimique. Ensuite, vient « le filon profond » qui offre un taux moins riche de minerai. Notons que les eaux thermales assurent le dépôt de minerais d’éléments moins rares en grande quantité. De plus, elles forment le quartz, la calcite et la barytine filoniens. Mais au contraire, les eaux d’infiltration non thermales sont obtenues par le rejet de fluide du métamorphisme régional sans la présence de corps intrusif. Les filons créés peuvent constituer des gites de cémentation et de substitution. Ces éléments peuvent donner des concentrations métallifères exploitables.
Métallogénie
De HODGSON a signalé que tous les gisements primaires d’or de Madagascar appartiennent aux gisements mésothermaux de filon d’or. Les critères qui font correspondre les gisements d’or à Madagascar aux gisements mésothermaux conventionnels de filon d’or sont les suivants :
ils sont la plupart du temps associés aux filons de quartz ;
les minéraux généralement liés à l’or sont les sulfures de métaux non précieux, la tourmaline, la molybdénite, la pyrite et l’arsénopyrite ;
la minéralisation peut se produire dans plupart des types de roche mais typiquement dans des veines de quartz ;
la plupart des minéralisations sont au niveau des zones d’accident tectonique ou shear-zone ;
à l’échelle régionale, les minéralisations se produisent en associations avec des zones faillées.
Avantage et inconvénient de la batée
Ce procédé consomme peu d’eau, mais il est lent. Un orpailleur traite moins d’un mètre cube par journée de travail, et il faut un terrain riche pour que son utilisation soit rentable. La batée est facile à manipuler grâce à son moindre poids. Même les enfants peuvent la manipuler. L’inconvénient de ce procédé est la perte presque automatiquement des fines, c’est-àdire, la fuite est relativement grande. La production obtenue est faible par rapport aux autres matériels tels que la sluice, la drague suceuse,… L’utilisation de la batée demande beaucoup de temps et provoque de la fatigue excessivement les bras et les dos des orpailleurs. Enfin sa durée de vie est faible.
Théorie de base sur l’appareillage [15]
La chaîne de spectrométrie X à énergie dispersive à réflexion totale permet d’analyser simultanément plusieurs éléments. Il comprend :
une source excitatrice ;
un collimateur ;
un réflecteur de séparation ;
un réflecteur porte échantillon ;
une haute tension ;
un détecteur.
CONCLUSION
La Région de Vatovavy Fitovinany est une région riche naturellement et notamment dans le domaine minier. Nous avons alors choisi de faire une étude sur l’un des potentiels locaux qui est l’or. Ce métal précieux est encore mal exploité dans cette région et aucune infrastructure formelle n’y est implantée pour profiter de cette manne naturelle. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le sujet « valorisation des ressources minières de la Région Vatovavy Fitovinany (Ifanadiana et Ikongo): cas de l’Or » pour attirer l’attention des autorités qu’il est possible de faire de la recherche pour savoir la valeur ajoutée de cette richesse. Et que par la suite, on peut créer une infrastructure formelle qui pourra faire profiter la population en créant des emplois au niveau local et par conséquent, on pourra améliorer le niveau de vie de la population. Dans les districts d’Ikongo et d’Ifanadiana, on a pu constater que la teneur en or est sensiblement égale. Les deux échantillons seraient donc de même origine. On a pu voir aussi la présence de titane et de fer dont les teneurs sont non négligeables. Ces éléments méritent d’être étudiés de façon approfondie.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE THEORIQUE
PARTIE 1 : ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
ChapitreI GENERALITES SUR L’OR
A L’or
I Présentation [7]
I.1 Etat naturel [7]
II Propriétés [9]
II.1 Propriétés physiques
II.2 Propriétés chimiques
II.2.1 Ion aureux
II.2.2 Ion aurique
II.2.3 Etats d’oxydation moins communs Au (-I), Au(II) et Au(V)
II.3 Conduction thermique et électrique
II.4 Propriétés optiques
II.5 Alliage
II.6 Propriétés mécaniques
III Distinction de l’or
IV Production et marché [21]
IV.1 Production
IV.2 Marché mondial
V Utilisations [6]
B Géologie et types de gisements d’or
I Les gisements primaires [4]
I.1 Gisements d’origine profonde liés aux roches éruptives et aux métamorphismes
I.1.1 Gites d’inclusion et d’imprégnation diffuse
I.1.2 Gites de ségrégation
I.1.3 Gites de contact
I.1.4 Gites de pegmatite
I.1.5 Gites filoniens
I.2 Gisements de types hydrothermaux
I.2.1 Types hydrothermaux de haute température
I.2.2 Types hydrothermaux de moyenne température
I.2.3 Types hydrothermaux de basse température
II Les gisements secondaires [4] [13]
II.1 Les placers anciens
II.2 Les placers récents
II.2.1 Les placers éluviaux
II.2.2 Les placers alluviaux
C Prospection, Récupération de l’or
I Prospection [20]
I.1 Outils de prospection et différentes méthodes
I.1.1 Le pan et la batée [20]
a) Le pan en plastique
b) Le pan en acier
c) La batée
d) La lance [2]
I.1.2 La rampe de lavage [18]
I.1.3 La drague [18]
I.1.4 La sluice [18]
VI Récupération de l’or [18]
Chapitre II L’OR A MADAGASCAR
A Introduction
I Historique [4]
II Production et marché
II.1 Production [13]
II.2 Marché [16]
II.2.1 Marché local
II.2.2 Marché international
I Métallogénie [13]
II Complexe continental de Madagascar [4] [5] [14][2]
II.1 Le système de graphite
II.2 Le système de Vohibory
II.3 Le système Androyen
C Les gisements aurifères de Madagascar [13] [5] [18][1]
I Les gites primaires
I.1 Gites primaires appartenant au domaine archéen
I.2 Gîtes primaires appartenant au domaine Protérozoïque
I.3 Gisements primaires liés à la tectonique Permo-triasique
II Gîtes secondaires
D Les principales régions aurifères de Madagascar [4] [18][3]
I Betsiaka (Andavakoera)
II Tsaratanàna-Andriamena
III Maevatanàna
IV Betsiriry
V Itasy
VI Axe Ambositra-Antananarivo
VII Vohilava –Ampasary
VIII Beforona
IX Andrarona
X Vavatenina
PARTIE 2 BREF APERÇU SUR LA REGION VATOVAVY FITOVINANY
Chapitre I LA SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION [10]
Chapitre II PRESENTATION DES ZONES D’ETUDES
A Localisations géographiques [14] [10]
C Populations [17]
D Géologie des zones d’études
D.1 La série d’Ifanadiana [14]
D.2 La serie d’Ikongo [14]
PARTIE PRATIQUE
PARTIE 1 EXPLOITATION ARTISANALE D’OR D’IFANADIANA ET D’IKONGO
Chapitre I METHODES D’EXPLOITATION ET MATERIELS UTILISES
A Méthode « kisorotsoroka »
I Description et principe
II Analyses et résultats
B Le puits
I Méthode « akitsatoka »
I.1 Description et principe
I.2 Analyses et résultats
II Méthode « sasatany »
II.1 Définition
II.2 Description et principe
II.3 Analyses et résultats
C La galerie
I La méthode « kopaka lalan-tany »
I.1 Description et principe
I.2 Analyses et résultats
II La méthode « kopaka lalam-bato »
II.1 Description et principe
II.2 Analyses et résultats
D L’extraction des minerais dans l’eau
I Méthode « alorano »
I.1 Définition
I.2 Description et principe
I.3 Analyses et résultats
Chapitre II POINTS COMMUNS ET SPECIFICITES DES DIFFERENTES METHODES
A Points communs
B Spécificités
C Matériels utilisés
I La batée
I.1 Présentation
I.2 Mode opératoire
I.3 Avantage et inconvénient de la batée
II Autres matériels utilisés
D Les accidents
Chapitre III TRAITEMENTS CHIMIQUES ET ANALYSES AUX LABORATOIRES
A Préparation des échantillons d’or et de sols
I Matériels utilisés
II Préparation des échantillons
II.1 Digestion
II.1.1 Digestion de l’or
II.1.2 Digestion de sols
II.2 Dilution
II.2.1 Dilution de l’or
e) Réactifs
f) Mode opératoire
II.2.2 Dilution de sols
g) Réactifs
h) Mode opératoire
II.2.3 Echantillons d’or à préparer après dilution
i) Réactifs
j) Mode opératoire
II.2.4 Echantillons de sols à préparer après dilution
k) Réactifs
l) Mode opératoire
B Présentation des résultats
I Résultat d’analyse à la Spectrométrie X à énergie dispersive à réflexion totale
I.1 Théorie de base sur l’appareillage [15]
I.2 Rôle de chaque composante
I.2.1 Source excitatrice
I.2.2 Collimateur
I.2.3 Réflecteur de séparation
I.2.4 Réflecteur porte échantillon
I.2.5 Haute Tension
I.2.6 Détecteur
I.2.7 Préamplificateur et amplificateur
I.2.8 Analyseur multicanal (MCA)
I.2.9 Terminal informatique
I.3 Principe
I.4 Conditions expérimentales
I.5 Résultats d’analyse
I.5.1 Echantillons de sols
I.5.2 Echantillons de l’or
I.6 DISCUSSIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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