VALORISATION DES GRAINES DE MORINGA DROUHARDII POUR LE TRAITEMENT DES EAUX

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L’EAU A MADAGASCAR

Caractéristiques

Dans le cadre du travail du Comité National de l’Eau et l’Assainissement en 1997, il en dégage un état d’échec du secteur eau et assainissement à Madagascar :
– Madagascar possède, à l’exception de la région du Sud, de grandes quantités d’eaux drainées par les fleuves et les rivières ou stockées dans les lacs ou les sous-sols. Cependant, la rareté de l’eau dans le Sud et les pollutions font que le secteur est à craindre.
– Le taux de couverture en eau potable est encore très faible. En 1997, il n’y a que 17% de la population qui dispose de l’eau courante. Cette situation est alourdie par l’insuffisance de crédits alloués au secteur.
En 2004, le taux d’accès de la population à l’eau est de 27% et le taux d’accès aux infrastructures d’assainissement de base de moins de 20%. Pour Madagascar, le secteur eau et assainissement sont indissociables mais ils n’occupent pas le même rang parmi les priorités actuelles.
En milieu rural, seul 12% de la population ont accès à l’eau potable et bien que le niveau d’assainissement soit très faible, les autorités décentralisées (communes rurales) ne considèrent pas ce secteur comme prioritaire.

Solutions envisagées

Pour faire face à cette situation un certain nombre d’actions et de solutions ont été proposées pour relancer le secteur eau potable à Madagascar, à savoir :
– La mise en place d’un cadre légal et réglementaire (code de l’eau).
– La formation du personnel.
– L’amélioration du taux de couverture en eau potable (intervention des ONG, des collectivités décentralisées…).
– La sensibilisation sur l’importance de l’accès à l’eau potable.
– La mise à disposition des décideurs d’une statistique fiable.
– La mise en place des moyens financiers et infrastructurels plus importants.
Contribution à la valorisation des graines de Moringa drouhardii : Cas de traitement des eaux

CODE DE L’EAU

Le code de l’eau malgache est un recueil de loi promulguée par l’Assemblée Nationale Malgache le 19 décembre 1998 et paru dans le journal officiel du 27 janvier 1999 sous le N°98-029.
Ce code a été surtout élaboré par le fait que l’eau est une ressource vitale et indispensable à tout être humain et par conséquent, l’Etat se doit de garantir aux plus pauvres et aux plus démunis d’y accéder. Pour cela, il s’est réservé le droit de contrôle et d’administration des processus de production, d’exploitation et d’utilisation de l’eau.
L’Etat a donc pris la responsabilité de fixer dans un nouveau cadre légal et réglementaire de toutes les activités et actions entreprises dans le secteur de l’eau et s’est désengagé petit à petit des activités d’exploitation.
Cette loi est composée de 84 articles et fixe cinq objectifs que l’on peut résumer comme suit :

Domanialité publique de l’eau

L’eau est un bien public relevant du domaine public. Elle ne peut faire l’objet d’aucune appropriation privative. Ceci concerne aussi bien les eaux de surface que les eaux souterraines.
La gestion des ressources en eaux fait aussi partie de cette disposition de la loi. Elle se justifie par la nécessité de protéger quantitativement et qualitativement les ressources en eaux existantes. Ainsi, tout prélèvement ne peut être fait sans autorisation émanant de l’autorité compétente. Sauf, pour des usages personnels ne dépassant pas un seuil de volume défini par décret.
La protection qualitative concerne les obligations de toute personne morale et physique responsable de déversements sur un cours d’eau (pollution des eaux) ou détenteurs de déchets suspects susceptibles de contaminer les eaux.
Contribution à la valorisation des graines de Moringa drouhardii : Cas de traitement des eaux

Conservation de la ressource en eau et protection de l’environnement

Ces articles procurent les textes règlementaires sur la protection des bassins versants notamment sur le respect d’une couverture forestière et herbacée afin d’éviter l’ensablement des rivières et de régulariser les régimes hydrologiques.

Approvisionnement en eau potable et assainissement collectif

Il est spécifié qu’une responsabilité importante est confiée aux communes et autres collectivités décentralisées pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement collectif des eaux usées. Les communes sont le maître d’ouvrage et doivent garantir la notion de service public d’approvisionnement en eau potable.
Il précise également la notion d’auto-production et de la possibilité de tout auto-producteur à la fourniture publique d’eau potable après accord explicite avec le maître d’ouvrage.
En application du code, il a été institué un organisme de régulation du service public de l’eau et de l’assainissement. Cet organe sera chargé :
– De proposer et de surveiller le respect des normes adaptées à chaque système.
– De déterminer et mettre en vigueur le mode de tarification de l’eau.
– Et de fournir à l’administration une base de données actualisées concernant l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement collectif des eaux usées.

Dispositions punitives

Ce sont des dispositions portant sur la surveillance de la qualité de l’eau et d’autres articles portant sur le financement et l’organisation du secteur eau et assainissement.

PROPRIETES ET CARACTERISTIQUES DE L’EAU (LEVIEL Roger, 1974)

Propriétés physiques de l’eau

Masse volumique

Par tassement de l’édifice moléculaire, la masse volumique de l’eau varie avec la température et la pression. Pour l’eau pure à 0°C, la densité est de 0.99 kg/dm3 alors qu’a 100°C elle diminue de 0.95 kg/dm3. La qualification de l’eau comme fluide élastique s’explique que son volume décroît d’environ 0.048% chaque fois que la pression augmente de 1atm.

Propriétés thermiques

L’importance de la chaleur massique et des chaleurs latentes de changement de phase fait que la grande étendue d’eau à la surface de la terre constitue de véritable volant thermique. Ces propriétés spécifiques justifient son utilisation comme fluide caloporteur.

Viscosité

C’est la propriété d’un liquide d’opposer à une résistance au mouvement soit interne, soit à l’écoulement ou à la décantation.

Conductivité

Elle exprime le pouvoir conducteur de l’eau. Elle augmente quand les sels sont dissous dans l’eau et elle varie avec la température.

Propriété optique

La transparence de l’eau varie avec la longueur d’onde de la lumière qui la traverse. Cette transparence est souvent utilisée pour apprécier certaines formes de pollution et évaluer l’efficacité du traitement d’épuration.

Turbidité

C’est un paramètre physique qui est en relation directe avec la mesure des matières en suspension. Elle donne une première appréciation sur la teneur en matière colloïdale d’origine minérale ou organique. A cet effet, elle est un critère d’efficacité du traitement physique.

Structure moléculaire

A l’état vapeur l’eau se trouve sous forme de monomère tandis qu’à l’état solide les molécules d’eau sont liées entre elles par des liaisons hydrogènes. On assiste ainsi à la formation d’un état cristallin dans la quelle une molécule d’eau est entourée de quatre molécules sous formes de polymères. On sait qu’à -185°C, il y a 100% de liaison hydrogène. A 0°C, il n’y a que 50% de liaison hydrogène et à 100%, cette liaison hydrogène se trouve en quantité très réduite.

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Table des matières

P artie I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE MORINGA DROUHARDII ET SUR L’EAU
I .1. REVUES BIBLIOGRAPHIQUES SUR LE MORINGA DROUHARDII
I .1.1. Botanique et systématique (KERAUDEN et AYMON, 1968)
I .1.2. Biologie et écologie
I .1.3. Aire de répartition
I .1.4. Utilisations de l’arbre
I .1.5. Techniques culturales et caractéristiques
I .2. L’EAU DANS LE MONDE
I .2.1. Situation mondiale
I .2.2. Problématiques
I .2.3. Solutions envisagées
I .3. L’EAU A MADAGASCAR
I .3.1. Caractéristiques
I .3.2. Solutions envisagées
I .4. CODE DE L’EAU
I .4.1. Domanialité publique de l’eau
I .4.2. Conservation de la ressource en eau et protection de l’environnement
I .4.3. Approvisionnement en eau potable et assainissement collectif
I .4.4. Dispositions punitives
I .5. PROPRIETES ET CARACTERISTIQUES DE L’EAU (LEVIEL Roger, 1974)
I .5.1. Propriétés physiques de l’eau
I .5.1.1 Masse volumique
I .5.1.2 Propriétés thermiques
I .5.1.3 Viscosité
I .5.1.4 Conductivité
I .5.1.5 Propriété optique
I .5.1.6 Turbidité
I .5.2. Propriétés chimiques
I .5.2.1 Structure moléculaire
I .5.2.2 L’eau comme solvant
I .5.2.3 Les sels minéraux
I .5.2.4 Les gaz dissous
I .5.2.5 Le pH
I .5.2.6 Le titre hydrotimétrique
I .5.3. Propriétés biologiques
I .5.3.1 Les matières en suspension
I .5.3.2 Les matières colloïdales
I .5.3.3 Les matières organiques (MO)
I .5.3.4 Les matières dissoutes
I .5.3.5 Les bactéries de l’eau
I .5.4. Les propriétés sensorielles de l’eau (RODIER J., 1990)
I .5.4.1 La couleur
I .5.4.2 L’odeur
I .5.4.3 La saveur
I .5.5. Qualités de l’eau de consommation
I .5.5.1 Qualité physique
I .5.5.2 Qualité bactériologique
I .5.5.3 Qualité chimique
I .5.5.4 Qualité organoleptique
I .5.5.5 Qualité d’usage
I .5.6. Normes de rejets des eaux usées
I .6. TRAITEMENT DES EAUX POTABLES
I .6.1. But du traitement
I .6.2. La clarification
I .6.2.1 Définition
I .6.2.2 L’état colloïdal
I .6.2.3 Le phénomène de coagulation-floculation
I .6.2.4 La décantation proprement dite
I .6.2.5 La filtration
I .6.3. La désinfection (DEGREMONT, 1989)
I .6.3.1 Les procédés physiques
I .6.3.2 Les procédés chimiques
I .6.3.3 Le procédé SODIS (JIRAMA, 2003)
I .7. TRAITEMENT DES EAUX USEES (MISTY, 1999)
I .7.1. Traitements biologiques
I .7.1.1 Epuration par boues activées
I .7.1.2 L’épuration par lits bactériens
I .7.1.3 Le lagunage aéré
I .7.1.4 L’épandage
I .8. CONCLUSION PARTIELLE
Partie II. VALORISATION DES GRAINES DE MORINGA DROUHARDII POUR LE TRAITEMENT DES EAUX
II.1. RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES SUR LES TRAVAUX EFFECTUES SUR LE MORINGA OLEIFERA
I I.1.1. Travaux sur l’alimentation
I I.1.2. Utilisation en alimentation animale
I I.1.3. Utilisation de Moringa oleifera pour le traitement des eaux
I I.1.4. Toxicité de Moringa oleifera
I I.2. ECHANTILLONS ET METHODES DE CARACTERISATION
I I.2.1. Echantillon et prélèvement
I I.2.1.1 Eau brute
I I.2.1.2 La graine
I I.2.2. Méthodes d’expérimentation
I I.2.2.1 Détermination de la dose optimale de coagulant
I I.2.2.2 Détermination du temps nécessaire pour le traitement
I I.2.3. Méthodes d’analyse
I I.2.3.1 Analyses de la graine
I I.2.3.2 Essai de floculation
I I.2.3.3 Analyses des eaux
I I.3. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I I.3.1. Composition de la graine
I I.3.2. Utilisation de Moringa drouhardii comme coagulant
I I.3.2.1 La dose optimale de traitement avec le Moringa drouhardii
I I.3.2.2 L’évolution des paramètres physiques
I I.3.2.3 Comparaison des résultats de traitement avec les normes
I I.3.2.4 Comparaison de l’efficacité de Moringa drouhardii avec le Moringa oleifera
I I.3.2.5 Utilisation de la graine pour le traitement des eaux usées
I I.3.3. Analyses bactériologiques
I I.3.3.1 Comparaison avec le Moringa oleifera
I I.4. CONCLUSION PARTIELLE
Partie III. PROPOSITION D’UTILISATION DES GRAINES DE MORINGA DROUHARDII ET RECOMMANDATIONS POUR UNE ETUDE ULTERIEURE
I II.1. UTILISATION DE MORINGA DROUHARDII
I II.1.1. Utilisation en milieu rural
I II.1.2. Utilisation de Moringa drouhardii à grande échelle
I II.2. RECOMMANDATIONS POUR UNE ETUDE ULTERIEURE
I II.3. CONLUSION PARTIELLE

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