Infrastructures routières
Subdivision Ambatondrazaka ; Routes bitumées :
• Croisement Vohidiala –Vohitraivo : 140 Km
• Morarano Chrome – Ambodiadabo : 90 Km
• Vohidiala – Ambatondrazaka : 25 Km 219 m
Notons que, la Route Nationale Primaire (RNP) N° 2 relie : Antananarivo – Moramanga – Brickaville – Toamasina et la Route Nationale Secondaire (RNS) caractérisée par les barrières de pluies N° 44 relie: Moramanga -Ambatondrazaka – Imerimandroso –Vohitraivo. La Subdivision d’Ambatondrazaka comporte par ailleurs une multitude de Routes Non Classées, ce qui souligne l’état d’enclavement et les difficultés de liaison qui en découlent. L’état actuel de la route reliant Antananarivo Ambatondrazaka est généralement satisfaisant, sauf une petite partie d’environ 150km qui reste difficilement praticable. Pour les moyens de transport de passagers, aucune société de location de voiture n’a pu être détectée dans le district d’Ambatondrazaka. En général, les touristes sont déjà véhiculés et cherchent rarement des véhicules pour leur déplacement. Pourtant, des taxis collectifs peuvent être loués selon la destination. Par ailleurs, pour certaines destinations, les taxis brousses ont disparu au profit des taxi-bicyclettes.
Pêche et ressources halieutiques
L’existence du Lac Alaotra avec ses 20 000ha de superficie fait du district d’Ambatondrazaka le premier producteur de pêche continentale à Madagascar. Les plans d’eau, les lacs intérieurs et les fleuves constituent des supports aux activités de pêche. Les produits de pêche sont vendus frais, fumés ou séchés selon les marchés essentiellement traditionnels, et la pêche est toujours combinée aux activités agricoles et/ou pastorales. Les produits sont destinés à la consommation locale ou régionale. Les espèces les plus prisées sont :
les Oreochromis ou « Tilapia » ;
les Carpes ou « besisika » ;
les Cyprins dorés et rouges « trondrogasy » ;
les Ophiocephalus striatus ou « fibata » ;
les Anguilles ou « amalona » ;
les Caridines ou « patsa mena » ;
les Katrana ou Rheocles alaotrensis ;
Certaines espèces autochtones ont progressivement disparu du peuplement, telles que le « marakely », le « Dama », le « Kotso », le « besisika » et « baraoa » mais restent très populaires dans la région. D’autres espèces sont apparues comme la « carpe », le « tilapia », l’anguille et le « fibata ». La rizi- pisciculture connaît aussi une nette évolution grâce à divers projets. Cette activité permet non seulement d’améliorer la consommation en poissons mais aussi de procurer des revenus aux villages.
IMPORTANCE DE LA FILIERE TOURISME
L’économie malgache dépend beaucoup de l’agriculture qui contribue à environ 34% au produit national brut (PNB), emploie à peu près 80% de la force ouvrière et contribue plus de 70% aux revenus venant de l’exportation. Le tourisme peut par conséquent représenter un puissant outil de développement, stimulant de la croissance économique par la diversification de l’exportation , contribuant ainsi à l’allégement de la pauvreté et créant également des liens, en amont et en aval, avec d’autres secteurs de production et de services
L’hébergement et la durée de séjour
En général, la durée de séjour des touristes dans le District d’Ambatondrazaka est de 7 à 10 jours pour les aventuriers ; plus ou moins 3 jours pour les vacanciers ; plus de 10 jours pour les chercheurs. Chacun de ces types de touriste a leur préférence en matière d’hébergement. Les chercheurs logent dans des tentes car ils passent la plupart de leur séjour dans la forêt. Les aventuriers préfèrent habiter, soit dans des tentes, soit chez les gens du village pour mieux connaître et comprendre la manière dont ils vivent. Les vacanciers descendent dans des hôtels s’il en existe, sinon ils dressent des tentes comme les chercheurs. Même si chacun a sa préférence en matière d’hébergement, tout le monde doit loger au moins une fois dans un hôtel au départ et/ou à l’arrivée à Ambatondrazaka.
Tourisme sexuel
Dès le début, il faut éviter à tout prix que Madagascar, et plus particulièrement le district d’Ambatondrazaka, n’attire pas les touristes sexuels. Par exemple, un arrêté communal interdisant l’accès des adolescents de moins de dix-huit ans dans les boîtes de nuit serait adéquat. Un autre moyen de lutter contre le tourisme sexuel sera aussi les descentes effectuées par les agents du ministère du tourisme membres d’une cellule pour la lutte contre les fléaux touristiques, surtout dans les zones dites « rouges » ; la sensibilisation des acteurs par des formations, des prospectus, des affiches, des autocollants, des préservatifs… ainsi que le partenariat du ministère du tourisme avec les ONG oeuvrant dans la lutte contre ces fléaux.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : METHODOLOGIE, PRESENTATION, ET DIAGNOSTIC DU DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
I.1.Objectifs
I.2 Méthodologie adoptée
CHAPITRE II : Monographie du district d’Ambatondrazaka
II.1 INTRODUCTION
II. 2 PRESENTATION DE LA REGION
II-1 HISTORIQUE
II.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CLIMATIQUE
A- Sol
B- Climat
C- Température
D- Pluviométrie
II.3 RESSOURCES HUMAINES
II-3.1 Population et démographie
II-3.1.1 Effectif et évolution
II-3.1.2 Composition et répartition
II-4 INFRASTRUCTURES EXISTANTES
II-4.1 INFRASTRUCTURES SOCIO-CULTURELLES
II-4.1.1 Aspects culturels
II-4.1.2 Enseignement et éducation
II-4.1.3 Santé
II-4.1.4 Infrastructures d’accueil
II-4.1.5 Service de sécurité
II-4.2 INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES
II-4.2.1 Eau potable
II-4.2.2 Transport
II-4.2.2.1 Infrastructures routières
II-4.2.2.2 Voie ferroviaire
II-4.2.2.3 Voie aérienne
II-4.3 INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION
II-5 RESSOURCES NATURELLES
II-5.1 Ressources du sous-sol
II-5.1 Environnement
II-6 ACTIVITES ECONOMIQUES
II-6.1 Agriculture
II-6.2 Pêche et ressources halieutiques
II-6.3 Elevage
II-7 LE FONCIER
CHAPITRE III : DIAGNOSTIC STRATEGIQUE DU DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA
III-1 Analyse SWOT du contexte physique et environnemental
III-2 Analyse SWOT du contexte social et infrastructurel
III-3 Analyse SWOT du contexte économique et organisationnel
CONCLUSION
PARTIE II : L’ENVIRONNEMENT TOURISTIQUE A MADAGASCAR ET LA PROJECTION D’AVENIR DE LA FILIERE TOURISME POUR LE DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA
CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT TOURISTIQUE A MADAGASCAR
OBJECTIFS DE CETTE PARTIE
I.1 Tourisme à Madagascar
I-2 Les besoins des touristes venant à Madagascar
I-3 Les infrastructures disponibles
I-4 L’importance de la filière tourisme
CHAPITRE II : LA DEMANDE TOURISTIQUE DE LA REGION D’ALAOTRA MANGORO, DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA
INTRODUCTION
II-1 Les principaux motifs de visite des touristes
II-2 Paramètres de la visite
II-2.1 La période de visite
II-2.2 L’utilisation de guide
II-2.3 L’organisation des touristes
II-2.4 Les moyens de déplacement
II-2.5 Les revenus générés par les touristes
II-2.6 L’hébergement et la durée de séjour
CHAPITRE III : L’OFFRE TOURISTIQUE DE LA REGION
III-1 Le lac et ses merveilles
III-2 La faune
III-3 La flore
III-4 La gastronomie et l’accueil
III-5 Quelques sites attractifs de la région
CHAPITRE IV : PROJECTION D’AVENIR DU DISTRICT
INTRODUCTION
IV-1 Effets d’entraînement
IV-1.1 Effets en amont et en aval
IV-1.2 Effets directs et indirects
IV-2 Aspects négatifs
IV-2.1 Environnement
IV-2.2 Aspect social
IV-2.2.1 Tourisme sexuel
IV-2.2.2 Tourisme de masse
CONCLUSION
PARTIE III : ORIENTATIONS STRATEGIQUES POUR LE DEVELOPPEMENT DU TOURISME DANS LE DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA
CHAPITRE I : AXES STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT DU TOURISME
CHAPITRE II : MISE EN OEUVRE
II-1 ACTIVITE ET SERVICE
II-1.1 Marketing et distribution
II-1.2 Activités de communication
II-1.2.1 La publicité
II-1.2.2 Relations publiques
II-1.2.3 Internet
II-1.3 Activités promotionnelles
II-1.4 Information pour le visiteur
II-1.5 Distribution
II-1.6 Tourisme, culture et pauvreté
II-2 Hôtellerie
II-3 Moyens pour entreprendre ces stratégies
CHAPITRE III : MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
III 1: Stratégie de développement touristique durable
III 2 : Mesures relatives aux projets touristiques
III 3 : Mesures relatives aux intervenants
CONCLUSION
PARTIE IV : PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE TOURISTIQUE DANS LE DISTRICT D’AMBATONDRAZAKA, REGION ALAOTRA MANGORO JUSTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : IDENTIFICATION DU PROJET
I-1 Localisation
I-2 Caractéristiques du projet
I-2.1 Les activités hôtelières
I-2.2 Les activités connexes
I-2.2.1 L’organisation du circuit touristique
I-2.2.2 Les transports
I-3 Processus d’implantation
I-3.1 L’étude des dossiers
I-3.2 La constitution légale
I-4 Techniques de réalisation du centre
I-4.1 Les travaux à effectuer
I-4.1.1 L’aménagement du terrain et les constructions
I-4.1.2 La distribution d’eau
I-4.1.3 L’appel d’offre
I-5 Objectifs et intérêts du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
II-1 Planning de production et de vente
II-1.2 Planning de l’activité principale
II-2.2 Productions et ventes prévisionnelles par an de l’activité principale
II-2 Planning des activités connexes
II-2.1 La restauration
II-2.2 Point de vente
II-2.3 Le transport
II-3 Etude de marché
II-3.1 Marché potentiel du district
II-3.2 Part de marché visée
II-3.3 Proposition de circuits touristiques
II-3.4 La politique de prix
CHAPITRE III : RESSOURCES NECESSAIRES POUR LA REALISATION DU PROJET
III-1 Ressources humaines
III-1 Organigramme du personnel
III-2 Fonctions, missions et profil du personnel
III-3 Gestion du personnel
CHAPITRE IV IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE CE PROJET
IV-1 Impacts sociaux
IV-1.1 Impacts positifs
IV-1.1.1 Participation a la mise en place progressive du pôle intégré de croissance (PIC)
IV-1.1.3 Offre d’emploi
IV-1.1.3 Amélioration du niveau de vie
IV-1.2 Impacts négatifs
IV-1.3 Renforcement du clivage social
IV-2 Impacts économiques du projet
IV-2.1 Développement économique régional
IV-2.1.1 Fiscalité touristique
IV-2.1.2 Fond de roulement
IV-2.2 Pérennisation des échanges
IV-2.2.1 Existence d’infrastructures
IV-2.2.2 Facilité d’accès à la communication
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
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