VALORISATION DE LA BIODIVERSITE VEGETALES (V.B.V)

Matériels physique

                 Pour la rédaction de notre étude, nous avons utilisé comme matériels : Lesdifférents centres informatiques de la ville de Mahajanga tels que :
CIEL : centre informatique universitaire de Mahajanga
GLORY INFO : centre informatique privé à Mahabibo Mahajanga
Ces centres informatiques nous ont servir à la récolte des informations nécessaire à notre étude notamment les données fondamentale concernant notre espèces. Un flash disque nous à servir pour l’enregistrement des données électronique. Des différents sites web dans le centre de recherche universitaire et nationaux. Les supports des cours détenus par les enseignants chercheurs au sein de l’université offre aux étudiants sur les choix du thème du mémoire et nous a aidés aussi sur la collecte d’information pour le complément de notre travail. Le support de cours de la rédaction scientifique contribue des méthodes favorables à la compilation des résultats du mémoire. Nous avons aussi consulté les centre de documentation comme la bibliothèque tel que
-Bibliothèque universitaire Ambondrona Mahajanga
-Bibliothèque municipal à Mahajanga Be

BOTANIQUE

Description
1 .Port : Les bananiers ne sont pas des arbres mais des herbes géantes pouvant atteindre sept à quinze mètres de hauteur (Musa ingens) avec de pseudo-tronc qui est dressé verticalement, dépourvue de ramification mais il porte un seul rameau qui formera un régime constitué de fruits. (André L, 2007)
2.Fausse tige : Les bananiers ne possèdent pas de tige végétative aérienne, ce que nous prenons pour le tronc n’est autre que le stipe ou pseudo-tronc, car il ne contient pas de bois : c’est une superposition des feuilles enroulées en cornet qui peut mesurer de 1 à 8 mètre de longueur (figure I). Sa tige vraie constitue un rhizome, bulbe ou souche qui est un organe souterrain, émettant des feuilles selon plusieurs hélices. Le rhizome est le centre vital du bananier, lieu de formation des racines, des feuilles et de l’inflorescence (André. L, 2007).
3.Feuilles : Les feuilles sont émises par le méristème terminal de la « tige vraie » souterraine appelée « bulbe ». Les nouvelles feuilles se déroulent au sommet du pseudo-tronc et sont donc de plus en plus jeunes en se rapprochant du sommet (figure I). Par convention, elles sont numérotées de la plus jeune à la plus âgée (Bakry et al., 1997). Elles sont longues, larges, lises et simples, mais frangées. Les centaines de nervures parallèles partent d’une nervure médiane proéminente. Les feuilles, dont la durée de vie varie entre 70 et 200 jours, présentent une surface pouvant aller jusqu’à 2 m2, fournissant ainsi à la plante une surface foliaire importante au moment de la floraison et permettant de canaliser les eaux de pluie (Stover et al., 1987). Toutefois, la longueur et la largeur du limbe s’accroissent au cours du cycle. Au moment de la sortie de l’inflorescence, il reste 11 à 15 feuilles fonctionnelles (André. L, 2007).
4.Fleur : Le bourgeon floral est composé de glomérules de fleurs mâles et femelles. Les organes femelles (ovaire, style, stigmate) sont proportionnellement plus développés que les organes mâles (étamines). Les fleurs mâles sont regroupées dans le bourgeon mâle (Figure I) (Figure I). Les fleurs femelles sont groupées en rangées ou « mains ». Les fleurs femelles et mâles du bananier sont stériles pour les cultivars et il n’y a pas de fécondation. Les ovaires de ces fleurs femelles se développent en fruits (bananes) ou « doigts ». Les bananes sont donc des fruits parthénocarpiques.
5.Inflorescence : L’inflorescence, annoncée par l’apparition de bractées, se présente comme un cône violacé dirigé d’abord vers le haut puis, suite à la croissance du rachis, vers le bas (géotropisme positif) tout en déployant des gaines violacées, bractées, comportant à leurs aisselles des doubles rangées de fleurs femelles, mains, de 15 à 22 bananes. Chacune de ces fleurs, après développement parthenocarpie de son ovaire donnera un «doigt» ou banane qui, à la chute de la bractée, se recourbe vers le haut (géotropisme négatif). Chaque nœud ou double rangée de doigts constitue une main. Quant aux fleurs mâles, elles restent groupées sur le cône violacé situé à l’extrémité basale de l’inflorescence (Figure I).
Les phases du cycle Le cycle de développement du bananier est caractérisé par trois phases. Pendant chaque phase, il y a la formation d’un nombre déterminé des feuilles; Cette formation des feuilles dépend de l’état physiologique de la plante et de la température. Si la température est comprise de 28-30°C pendant le jour et 16°C pendant la nuit, on aura la formation d’une feuille par semaine, mais si la température est basse on aura une feuille par deux semaines.
• 1ère phase: Phase Végétative
Cette phase dure presque 6 mois en générale et détermine les potentialités de développement et de grossissement du pseudo-tronc. À la fin de cette phase la plante contient environ 24 feuilles.
• 2ème phase: Phase de Floraison
Cette phase dure 3 mois, durant laquelle le pseudo-tronc ne grossit plus. Les conditions climatiques durant cette phase ont un effet déterminé sur le nombre de fruit. Durant cette phase il y a la formation de 12 feuilles; le nombre total de feuilles à la fin de cette phase sera environ 36.
• 3ème phase: Phase de Fructification
Cette phase dure 3 mois chez la Grande Naine. Elle est caractérisée par un raccourcissement des entre-nœuds et une diminution de la surface foliaire (chez les dernières feuilles émises) en faveur du développement de l’inflorescence. Une plante du bananier en stade adulte est constituée de 40 à 50 feuilles.
Reproduction La reproduction du bananier est assuré par le bulbe souterrain en produisant des rejets, en nombre varie de 5 à 10 au tour du pied- mère. Il existe aussi la reproduction par vitro-plant. Dans les plantations modernes, on utilise les plants issus de la culture in-vitro pour installer des nouveaux bananiers. Les vitro-plants souvent permettent d’obtenir des rendements en nombre des jeunes plantes, supérieurs à ceux de matériel classique. Une amélioration minimale (de l’ordre de 15%) des rendements, du calibre des régimes et des fruits est possible en premier cycle, si le sol est bien assaini au préalable et si la disposition des plantes est homogène.
Distribution La région d’origine de la banane se trouve entre l’Inde et les îles mélanésiennes du Pacifique en passant par l’Indonésie et la Nouvelle-Guinée. Aujourd’hui, les bananiers cultivés sont repartie dans toutes les régions tropicales de la planète (Tableau I). Le bananier vit dans les pays tropicaux, sous un climat chaud et humide. Au sein des bananiers cultivés, il faut différencier deux grands types de bananes comestibles: les bananes qui se consomment à l’état frais, dites « dessert » et les bananes consommées cuites dites « à cuire », comprenant notamment les plantains

Evolution des bananiers cultivés

                   Les bananiers cultivés proviennent de l‘évolution de deux espèces de monocotylédones placées dans la famille de Musaceae qui sont Ensete et Musa. Musa est divisé en quatre sections seulement trois espèces sont impliquées dans l’évolution de banane et Plantain cultivées dont Musa acuminata et Musa balbisiana sont les plus concernée (Heslop-Harrison et al., 2007). Les formes de ces deux espèces spontanées sont originaires de l’Asie du sud-Est. Les espèces spontanées Musa acuminata produit de fruit non comestibles peu charnus pourvus de très nombreuses graines dures, mais une mutation fortuite détermine une stérilité des fleurs femelles et de développement des fruits sans fertilisation par un processus de parthénogenèse a rendu les fruits attrayant pour la consommation humaine. Les premiers bananiers qui ont été sélectionnées et cultivés étaient probablement diploïdes (2n=22), mais par la suite, un processus de polyploidation accidentel a produit des plantes triploïdes stériles (2n=33) dont les fruits était plus développés, plus charnus et sucrée que ceux de forme diploïde cultivées. Ces forme triploïdes ont très certainement été sélectionnées et propagés végétativement par la suite et les variétés traditionnelles et modernes de la banane sucrée dessert sont dérivés de cette espèces. Plus récemment les variétés tétraploïdes (2n=44) ont été produitesau cour de programme d’amélioration génétique établis à partir de 1920. Bien que la plupart des variétés tétraploïdes n’aient pas donnés des escomptés (F Carreel  et al, 1994) La deuxième espèce Musa balbisiana (2n=22) originaire de la région sud-tropicale du sud-Est de l’Asie et tropicale de l’Asie, de Philippine est impliquée dans l’évolution de Plantain. Les formes spontanées, produisent des fruits grenus issusde la pollinisation croisée assistée par des insectes et chauve-souris. Il est probable que des formes cultivées de Musa acuminata diploïdes ont mis en contact avec de Musa balbisiana lors de la diffusion de la culture du bananier dans des régions subtropicale du sous-continent indien. Les formes diploïdes Musa acuminata n’étant que partiellement stérile, il aurait eu au moins un épisode d’hybridation spontanée accidentellement qui aurait généré des hybrides interspécifiques naturel diploïdes entre cette espèces et Musa balbisiana. Par la suite un processus de polyploidation aurait permis le développement de forme triploïdes de ces hybrides, comportant deux compléments génomique, Musa acuminata et un complément de Musa balbisiana (AAB). Les programmes d’hybridation contrôlée établis plus récemment ont produit des hybrides de tétraploïdes de combinaison génomique ABB et les hybrides tétraploïdes AABB qui ont l’avantage d’introduire une résistance à une maladie fongique. (Figure II, résume l’évolution du bananier cultivé)

Fertilisation

                Les besoins en azote sont importants jusqu’à la floraison puis ils diminuent, tandis que les exigences en potassium sont plus grandes à partir de la différentiation florale qu’en période végétative (André.L, 2007). Le phosphore est apporté en amendement avant la plantation. Le magnésium est utilisé tout le long du cycle. Afin de proposer un plan de fumure, pour une densité de 2500 plants à l’hectare et un rendement de 60 tonnes/ha, les doses préconisées d’apport de N, P205, K20 et MgO sont respectivement de 450-600; 100-200, 1600-2400 et 150-200 Kg/ha/cycle. Un apport allant jusqu’à 80T/ha/ an de fumier, en début d’automne de préférence, hâte la croissance végétative, accélère la floraison et permet un raccourcissement de l’intervalle floraison-récolte. (André. L, 2007)

Variétés commerciales cultivées à Madagascar

               Les variétés commerciales cultivées sur la côte orientale de Madagascar portentle nom général de Batavia appartiennent au groupe Cavendish, mais existent le plus souvent en mélange. On a pu isoler quatre types en se basant sur le rapportlongueur-largeur (rapport foliaire) d’une feuille déterminée(M. J. ROBIN, Agronome à l’LF.A.C). Il s’agissait de deux clones du type Lacatan :
• Ambo 1 : Rapport foliaire supérieur à 4,2
• Ambo 2 : Rapport foliaire compris entre 3,3 et 3,5; et deux clones de Tsy
• Ambo Tsy Hiva.
• Type Poyo : Rapport foliaire compris entre 2,65 et 2,9
• Type appele localement Americaine: Rapport foliaire compris entre 2,25 et 2,4.

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Table des matières

DEDICACE
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES ET DES PHOTOS
RESUME
I-INTRODUCTION
II-MATERIELS ET METHODES
II-1 Matériels
II1-1 Matériel végétale
II1-2 Matériels physique
II-2 Méthodes
III- RESULTATS
III1-BOTANIQUE
1- Description du bananier
2- Les phases du cycle
3- Reproduction
4- Distribution
III2-BIOLOGIE ET ECOLOGIE
1- Evolution des bananiers cultivées
2- Amélioration génétiques
3- Ecologie de Bananier
4- Techniques cultural
5- Les ennemis et maladies du bananier
6- Récolte
7- Association de culture
III3-UTILISATION ET IMPORTANCE
1-Utilisations
1-2-Alimentation
1-3-Autre utilisation
2-Statistique de la production mondiale de la banane
3-Variété commerciale cultivé à Madagascar
IV- DISCUSSION
– SUGGESTIONS
– CONCLUSION
REFFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

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