Valorisation de la biodiversite vegetale

La biodiversité est la variété, en nombre et en abondance, des formes de vie animale et végétale ainsi que des écosystèmes naturels où elles évoluent. Elle constitue un des éléments primordiaux et caractéristiques de notre planète terre et à laquelle dépend la survie de l’espèce humaine. Madagascar est reconnue non seulement pour sa richesse en biodiversité mais aussi et surtout pour son remarquable taux d’endémisme. Malgré, le déclin de cette diversité biologique est l’un des dangers les plus graves qui menacent les êtres vivants de l’île. (Rasolofoharivelo et al. 2006) .La flore de Madagascar est très riche, on avère qu’elle comporte 80% d’espèces endémiques parmi les 13 000 espèces de plantes estimées.

La biodiversité endémique exceptionnelle de l’île est une originalité due au fait que Madagascar s’est séparée du continent africain il y a environ 100 millions d’années. L’isolement de l’île, l’absence de grands prédateurs, a contribué à l’évolution originale des espèces actuelles. Et la flore endémique de l’île est réellement unique au monde rapportée à la superficie du pays.

Les baobabs font partis de cette exception. Sept espèces se rencontrent à Madagascar dont six endémiques et une espèce africaine. [http://www.abaobab.com/baobabpulpe-fruit-arbre-biologique-madagascar-baomix bio-petit-prince-antioxydant-poudre/malconnu-et-menace-le-baobab-merite-de 1%E2%80%99attention/] Parmi les six espèces, cinq espèces sont menacées : trois sont classées En Danger d’extinction et deux classées vulnérable selon la liste rouge de l’UICN et du GSPM, Il s’agit de Adansonia grandidieri Baill, Adansonia suarezensis H.Perrier, Adansonia perrieri Capuron, et Adansonia rubrostipa Jum & H.Perrier, Adansonia madagascariensis Baill (GSPM, 2010) .

RESULTATS

Historique du baobab 

Le baobab est un arbre originaire d’Afrique tropicale. Ses fruits étaient déjà connus depuis l’Egypte ancienne, puisque certains auraient été dans des tombeaux. Par ailleurs, des hiéroglyphes retrouvés près d’Aswan auraient fait référence à des fruits de baobab et cela 2500 ans avant JESUS CHRIST.

En 1353, les récits des voyages d’Ibn Battuta, célèbre explorateur arabe, mentionnent cet arbre dans le bassin du Niger. Au 16éme siècle, les fruits se trouvent au marché du Caire où ils étaient utilisés pour leur propriété fébrile. Le baobab fut décrit pour la première fois par un Européen, Prospero Alpino, en 1592 dans De plantis Aegipti liber (Livre des plantes d’Egypte). C’est également dans ce même livre que le nom de baobab a été employé pour la première fois sous la graphie « ba hobab » qui est devenue « baobab en 19éme siècle. Il semble bien que « ba hobab » provienne du terme arabe « bu hibab » qui signifie « fruit aux nombreuses graines ». Cet arbre mystérieux est entouré d’un certain nombre de légendes. D’abord, on dit que le fait de s’exposer aux pieds de baobabs amoureux porte chance à un couple. Ensuite, on parle aussi que Dieu a fait du baobab, l’une de ses plus belles créations végétales. Cependant, il était devenu trop orgueilleux aux yeux de son créateur. Vexé, ce dernier l’a puni en l’arrachant. Puis, il l’a replanté en le renversant, c’està-dire la tête en bas. C’est la raison pour laquelle le baobab présente des branches qui s’apparentent à des racines.

Les espèces de baobab à découvrir à Madagascar

On constate que, parmi les huit espèces qui existent dans le monde, six sont endémiques de Madagascar. [schatz, 2001] Les sept espèces de baobab découvertes à Madagascar sont : Adansonia madagascariensis ou appelé aussi baobab de Madagascar ; Adansonia perrieri ou bien baobab de Perrier(nord) ; Adansonia rubrostipa qui est synonyme de Adansonia fony ou baobab Zamena ; Adansonia za ou nommé baobab Za, Ringy ou Boringy ; Adansonia digitata ou appelé Seto, Bontana ou Vontana ; Adansonia grandidieri ou appelé aussi Renala ou Reniala qui signifie mère de la forêt ou nommé baobab de Grandidier et Adansonia suarezensis ou baobab de Suarez. [http://moniledereve.wifeo.com/les-arbres-de-madagascar- .php] .

Morphologie de baobabs

Genre Adansonia 

C’est un grand arbre unique appelé arbre gigantesque ou costaud qui a un tronc sous forme de bouteille, de cylindre et qui est aussi gonflé qu’un tonneau. Cette plante porte des fruits ronds, ovales ou long suivant leurs espèces (Lazier C., MarieChristine L., Bernard A., 1995 ; Fleurus enfants, 1995 ; P : 75) .

Ce sont des plantes ayant une taille sous forme de bouteille, du tonneau. Ce ne sont pas de baobabs nains, malgré la taille d’Adansonia rubrostipa qui est un petit baobab.

Ce sont des arbres massifs, les écorces sont toujours lisses. Dans la seule partie supérieure, leurs branches présentent sous forme de couronne du tronc. Les feuilles sont toujours palmées ; et caduques. La forme des fruits de baobabs malgaches sont variées suivant les espèces. On prend comme exemple les fruits d’Adansonia grandidieri, ils ont la forme ovale.

Etude de la pollinisation des fleurs de baobabs

Les fleurs de baobabs brevitubés 

Phénologie

Boutons floraux mâtures :
La section brevitubée fleurit pendant la saison sèche : de Mai à Juin pour une espèce de Adansonia grandideri et de Juin à Juillet pour celle de Adansonia suarezensis. 30 à 50 fleurs par arbres apparaissent par nuit : le taux maximum d’ouvertures de boutons floraux est de 25 à 50 par nuit c’est-à-dire le nombre total des boutons floraux matures qui sont développés en fleurs ne dépasse pas 50 par nuit et par pied. Au total 700 fleurs de baobabs ont été observées durant 28 jours dont 200 fleurs pour Adansonia suarezensis et 500 fleurs pour Adansonia grandidieri. (ANDRIAFIDISON, 2004) .

En général, un ou deux lémuriens se trouvent sur un pied de baobab. Les lémuriens appelés Lepilemur leucopur (MEGALADAPIDES), Microcebus murinus et Microcebus griseorufus (CHEIROGALEINAE) jouent aussi les rôles des pollinisateurs de fleurs de baobabs [Baum 1995b, 1996] .

Cependant Phaner furcifer touche la partie reproductive de Adansonia grandidieri (calice, corolle, stigmate et étamines) comme les roussettes mais la visite de cette espèce est aussi moins fréquente (33% de fleurs nouvelles seulement sont visitées pendant deux semaine). Et les chauves-souris ne se rencontrent qu’à l’intérieur des aires protégées, seules quelques populations d’Adansonia grandidieri sont protégées dans le parc national de Kirindy-Mikea et dans la réserve spéciale d’Andranomena.
• Eidolon dupreanum (roussette) : La première arrive à partir de 18h et la visite atteint son apogée entre 20h et 22h. Toutefois, à partir de 23h, cette visite diminue mais elle ne s’arrête qu’à partir de 5h du matin.

La durée de chaque visite est de 20 à 30 secondes et la fréquence est d’une visite par fleur par minute. (ANDRIAFIDISON, 2004) Une roussette peut visiter jusqu’à 10 fleurs par minute. Presque toutes les fleurs nouvellement ouvertes par nuit sont visitées avec un taux qui varie entre 90 à100%. Quand Eidolon dupreanum arrive, elle repère la meilleure fleur à l’aide en recouvrant cette fleur à l’aide ses pattes postérieures et antérieures ou ailes entières. Au cours de chaque visite, elle insère son museau entre les corolles et les étamines et après elle lèche le nectar concentré à la base du calice. Lors de cette visite ou prise de nectar, l’animal touche indiscutablement les anthères puis le stigmate d’une même fleur. Pendant ce temps, lorsqu’elle entend des bruits, elle reprend son vol en faisant une chute libre. Le nombre d’individus visiteurs est toujours entre 1 à 3 individus par pied.

• Carolia perspicillata(VESPERTILIONIDAE) et beaucoup d’espèces frugivores comme Rousettus sp (PTEROPIDES) jouent un rôle important dans la pollinisation et la dispersion des graines des plantes (BOMBACACEAE). La plupart de nos denrées alimentaires de base proviennent de plantes qui dépendent de la pollinisation des chauves-souris. Citons notamment, les fruits à pain (baobabs), les pêches et beaucoup d’autres. En fait, dans les marchés alimentaires tropicaux, environ 70% des fruits vendus proviennent d’arbres ou d’arbustes qui reposent fortement sur les chauves-souris pour se reproduire dans la nature.

Dans l’est de l’Afrique, les chauves-souris se nourrissant de nectar sont essentielles à la production des fruits issus du baobab. Plus récemment, il a été renommé « l’arbre à vitamine ». En effet, les fruits du Baobab contiennent six fois plus de vitamine C que les oranges et deux fois plus de calcium que le lait. Ils sont également riches en autres types de vitamines et antioxydants http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2690_chauve-souris_nature.php .

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I- MATERIELS ET METHODES D’ETUDE
I-1- Matériels
I-1-1- Les documents
I-1-2- Les types d’ouvrage
I-2- Méthodes d’étude
Partie II- RESULTATS
II-1- Historique de baobab
II-2- Les espèces de baobab à découvrir à Madagascar
II-3-Morphologie de baobabs
II-3-1-Morphologie florale de baobabs
a)- Boutons floraux
b)- Inflorescence
c)- calice
d)- Corolle
e)- Androcée
f)- Gynécée
g)- Nectar
II-3-2- La description des six baobabs endémiques malgache
II-4- Habitat dont les baobabs peuvent se présenter
II-4-1-Répartition géographique des espèces de baobab endémique Malgache
II-5- Etude de la pollinisation des fleurs de baobabs
II-5-1- Les fleurs de baobabs brevitubés
II-5-1-1-Phénologie
a)- Boutons floraux mâtures
II-5-2- Les agents pollinisateurs et leurs rôles
II-5-2-1- Les animaux pollinisateurs diurnes de fleurs et leurs Comportements
a)- Les Oiseaux pollinisateurs des fleurs de baobab
b)- Insectes
II-5-2-2- Les animaux pollinisateurs nocturnes de fleurs de baobab et leurs comportements
a)- Papillons
b)- Les insectes
c)- Les mammifères
II-6- Les baobabs menacés de Madagascar
II-6-1- Les principales menaces de baobabs de Madagascar
II-6-2- Critère utilisé pour évaluer l’appartenance d’un taxon à une catégorie-menace de l’UICN pour la liste rouge
II-7- Valeurs des baobabs
II-7-1- Valeurs nutritionnelles de baobabs brévitubés et d’Adansonia perrieri
a)- Ecorce
b)-Feuilles, plantules, racine
c)- Fruits et graines
II-7-2- Valeurs artisanales et alimentaires
II-7-3- Contenu de l’huile de la graine d’Adansonia grandidieri
II-7-4- Valeurs culturelles d’Adansonia grandidieri
II-7-5- Valeurs médicinales
II-7-6- Usage cosmétique
Partie III- DISCUSSION ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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