SPECTROSCOPIE D’ABSORPTION
GENERALITE SUR ASPIRINE
L’aspirine est un médicament couramment utilisé en cas de douleur (action antalgique) qu’elles soit musculaire (action myalgique) ou articulaire action arthralgique) et surtout en cas de fièvre (action antipyrétique) Il est utilisé dans le traitement préventif à faible dose pour être efficace à réparer les problèmes circulatoires comme l’entorse (action anticoagulante) ainsi que des pathologies telles que les infarctus et des accidents cardiaques par fluidification du sang, et lutter contre les accidents vasculaires cérébraux en empêchant les plaquettes de sang de s’agglutiner entre elles et ainsi de former de dangereux caillots dans les vaisseaux, et certains problèmes liés à la grossesse, le cancer due aux tumeurs et métastases et le cancer de l’intestin et l’estomac. L’aspirine à faible dose inhibe la sécrétion de l’acide urique au niveau du tubule distal (action uricorétenteur) et à doses moyennes ou fortes : l’aspirine inhibe la réabsorption de l’acide urique au niveau du tubule proximal, favorisant donc son élimination, et peut ainsi déclencher une crise de colique néphrétique par lithiase urique [1] 2. Les effets indésirables L’aspirine présente des effets indésirables pour les cellules de l’oesophage, de l’estomac et du duodénum, elle peut entrainer des lésions du système gastrointestinal : hémorragies digestives, ulcères gastriques voir perforation de la paroi. L’aspirine peut également entrainer des problèmes hématologiques. En effet ses propriétés anticoagulantes, bénéfiques dans certaines situations, peuvent devenir dangereuses dans d’autres situations puisqu’une hémorragie aura plus de mal à s’arrêter. Un autre effet secondaire, éventuellement sévère, est le risque allergique. Différentes manifestations allergiques peuvent survenir comportant des réactions cutanées comme de l’urticaire, mais aussi des réactions beaucoup plus dangereuses, voir mortelles, comme de l’asthme, des réactions anaphylactique (violente réaction allergique impliquant des IgE pouvant, au final, entraver la circulation sanguine), un oedème de Quincke (forme particulière d’urticaire caractérisé par un gonflement sous-cutané du visage et du cou, et surtout des muqueuses buccales et ORL pouvant réduire le diamètre des voies aériennes supérieures, voire les obstruer), ou un syndrome de Reye (maladie aigüe très grave caractérisée par des atteintes cérébrale et hépatique. Enfin il peut y avoir des effets sur le système nerveux central (céphalées, problèmes auditifs) heureusement beaucoup moins graves que les effets précédents.
Le mode d’action de l’aspirine
L’aspirine a été utilisée sans que l’on sache comment la molécule agissait. La découverte de son mode d’action a été tardive et a été récompensée par le prix Nobel de physiologie ou de médecine 1982 accordé au britannique Sir John Vane (les 2 autres colauréats, les suédois Sune Bergström et Bengt Samuelsson, ayant travaillé sur les cibles de l’aspirine). L’aspirine est essentiellement un inhibiteur irréversible des COX, des enzymes faisant partie de la voie de biosynthèse de certains membres des eicosanoïdes (voir ci dessous), dont les prostaglandines. La COX 1 est une enzyme ubiquitaire produite par la plupart des tissus du corps humain alors que la COX 2 est très faiblement exprimée puisque son gène est inductible, c’est à dire qu’il n’est actif qu’en présence d’un signal déclencheur qui, pour la COX 2, correspond à une situation inflammatoire. [1] 2. Les eicosanoïdes Les eicosanoïdes regroupent un ensemble de médiateurs lipidiques dérivés de l’acide arachidonique, un acide gras insaturé trouvé dans les membranes cellulaires. Le nom eicosanoïdes vient du mot grec « eicosa » qui veut dire 20, l’acide arachidonique étant à acide gras à 20 atomes de carbone (voir Fig Les eicosanoïdes comprennent les prostaglandines, la prostacycline, les thromboxanes, les leucotriènes et les lipoxines. Ce sont tous des médiateurs intercellulaires locaux de type autocrine (la cellule qui produit le médiateur est également la cellule cible) ou paracrine (la cellule cible est proche de la cellule productrice). Pour leur synthèse, prostaglandines, thromboxanes et prostacycline font appel à des COX. Comme leur nom l’indique, la réaction catalysée par ces enzymes entraine l’ajout d’atomes d’oxygène et la création d’un pentacycle carboné..
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR ASPIRINE
I- La Molécule
1. Forme chimique
2. Synthèse Chimique
II- Les effets de L’aspirine
1. Les effets bénéfiques
2. Les effets indésirables
III- Le mode d’action de l’aspirine
1. Introduction
2. Les eicosanoïdes
3. De l’inhibition des COX à l’effet thérapeutique
IV- Pharmacocinétique de l’aspirine
1. Absorption
2. Distribution
3. Métabolisme
4. Elimination
V- Utilisation thérapeutique de l’aspirine
1. Indication
2. Posologie
3. Contre-indications
4. Précautions d’emploi de l’aspirine
CHAPITRE 2 :SPECTROSCOPIE D’ABSORPTION
I- Introduction
1. Principe
2. Domaine Uv- Visible
II- Rappels Théoriques
1. Loi de Beer Lambert
2. Loi de la transmission et d’absorbance
CHAPITRE 3 : VALIDATION D’UNE METHODE D’ANALYSE
I- Introduction
II- Paramètres de Performance statistiques
1. Sensibilité
2. Linéarité
3. Fidélité – répétabilité
4. Limite de détection (LD)
5. Limite de Quantification (LQ)
CHAPITRE 4 : RAPPELS STATISTIQUES
1. La moyenne
2. Ecart type
3. Coefficient de corrélation
4. Coefficient de détermination
5. Coefficient de variation
6. Loi normale/ loi gaussienne/ loi de Laplace-Gauss
7. Loi de Student
8. Loi de dixon /Teste des valeurs aberrantes
MATERIELS ET METHODES
I- Appareillage
II – Etude spectroscopique
III Dosage des salicylates
RESULTATS ET DISCUSSIONS
I- Résultats
II- Calcul des paramètres de performance
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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