Validation d’une nouvelle méthode d’étalonnage
Historique
Le nom HOLCIM est simple et facile à retenir : Hol rappelle les origines du Groupe (le village Holderbank), et cim symbolise l’activité du ciment. Ce changement intervient alors que le groupe HOLCIM, l’actionnaire majoritaire a décidé d’unifier, dans le cadre d’une nouvelle stratégie de communication le nom de toutes ses filiales à travers le monde. En 1972, les gouvernements marocain et algérien avaient décidé de créer une entreprise comme pour la construction d’une cimenterie à Oujda dénommée la cimenterie maghrébine (C.I.M.A). Son capital social 75.000.000 DH était reparti à égalité entre deux organismes représentant respectivement le Maroc (office pour le développement industriel O.D.I) et l’Algérie (société nationale des matériaux de construction S.N.M.C). En 1976, l’O.D.I a crée une société anonyme, la cimenterie de l’orientale (C.I.O.R) avec pour objet la poursuite et la réalisation de la cimenterie dans la région d’Oujda. C.I.O.R a donc démarré avec une capacité de production de 1.200.000 t/an. Son premier four a été allumé en janvier 1979 et le second en juillet de la même année. En 1980 et 1982, CIOR a crée respectivement à Fès et à Casablanca deux centres d’ensachage de capacité respective de 500.000 et 350.000 t/an. Parallèlement, elle s’est équipée d’un chemin ferroviaire pour acheminer une partie de sa production d’Oujda vers Fès et Casablanca. Elle acquiert ainsi 85 wagons citernes spécialisés pour le transport de ciment en vrac. En 1989, CIOR installe à Fès un centre de broyage d’une capacité annuelle de 350.000 t, et en 1990 elle lance dans la périphérie de la même ville, la réalisation d’une ligne complète de production de clinker à RAS EL MA. En 1993, CIOR s’est privatisée pour faire partie du groupe international HOLDERBANK. Au 15 avril 2002, CIOR change de nom pour devenir HOLCIM (Maroc).
Analyse quantitative de la fluorine par potentiométrie
Le laboratoire contrôle de qualité de la cimenterie Holcim Maroc de Fès REM est équipé d’un ionomètre /pH-mètre destiné à l’analyse de la fluorine. À l’aide de cet appareil on peut mesurer le pH et déterminer l’activité des ions fluorures par titrage potentiométrique. De toutes les méthodes électrochimiques, la potentiométrie est certainement la méthode la plus fréquemment utilisée. Elle est devenue très importante grâce au développement des électrodes ioniques sélectives (EIS). Le principe revient à créer une pile dans laquelle l’analyte (ce qu’on cherche à déterminer) intervient de façon que la différence de potentiel obtenue soit en relation avec sa concentration. IV.1.1 Principe de la potentiométrie Tout dosage potentiométrique repose sur une mesure de différence de potentiel dans des conditions de courant constant (généralement nul), entre deux électrodes qui plongent dans une solution d’échantillon. Chaque électrode constitue une demi-pile. On distingue : L’électrode de référence, une électrode Ag/AgCl (un fil d’Ag recouvert d’AgCl baignant dans une solution de KCl) qui forme une demi-cellule électrochimique de référence, dont le potentiel est constant par rapport à celui de la solution échantillon. Le contact électrique avec la solution s’effectue par l’intermédiaire d’une fine pastille poreuse en verre fritté qui constitue le pont de jonction électrolytique. Les ions ayant tendance à migrer à travers ce pont, il en résulte un faible potentiel de jonction EJ que l’on diminue en choisissant comme pont salin une solution saturée de KCl. L’électrode ionique sélective (EIS), encore appelée électrode de travail ou indicatrice comportant une électrode de référence interne (ERI) baignant dans une solution de l’analyte (dans notre cas elle s’agit d’une solution des fluorures) et servant de référence. Cette électrode est séparée de la solution échantillon par une membrane sensible aux ions. L’activité ionique est le nombre des ions effectifs, donc l’EIS est amenée à mesurer l’activité ionique et non la concentration. Pour mesurer la concentration deux actions seront appliquées : • Ajout d’une concentration constante d’un électrolyte inerte TISAB. • Dilution des solutions standards et des échantillons de mesure .
Mode opératoire
Dans un creuset on introduit : – 0,5g d’échantillon à analyser. – 4g de NaOH (hydroxyde de sodium). On fait agir NaOH elle capable de transformer la fluorine caf2 (insoluble dans l’eau) en NaF (soluble dans l’eau). CaF2+ NaOH → NaF +CaFOH Et cela pour pouvoir faire l’analyse des ions fluorures, ceci doit être à une température très élevée. • Introduire le creuset dans l’étuve a une température égale a 600°c jusqu’à fusion des 2 constituants (5 à 10mn). • L’attaque a 600°c permet de transformer la silice SiO2 en silicate de sodium Na2SiO3, et l’alumine Al2O3 en aluminate de sodium NaAlO2 selon les 2 réactions suivantes : SiO2+2 NaOH → Na2SiO3+H2O Al2O3 +2 NaOH →2 NaAlO2+ H2O • Sortir le creuset et l’attaquer directement à l’aide d’un chalumeau jusqu’à ce que le contenu du creuset se colore en rouge (1 à 2min). • Laisser refroidir le creuset (entre 2 à 3min). • Dans le bécher contenant environ 100ml (acide citrique=1,5M), on plonge le creuset refroidie, dés le 1ere instant, une réaction se déclenche violemment entre l’acide et le contenu du creuset. • À l’aide d’une baguette, on complète la mise en solution de la masse contenue dans le creuset. La solution ainsi obtenue est d’une couleur jaune claire L’attaque par l’acide citrique vise la complexation des cations Ca2+ pour qu’ils ne puissent plus réagir avec les ions fluorures F- que nous voulons analyser donc formation des citrates de calcium, le plus important c’est qu’il reste des ions F- en solution. L’actions violente remarqué lors de la réaction entre l’acide citrique et le contenue du creuset est due essentiellement à la réaction de l’aluminate de sodium NaAlO2 et l’acide. • Dans une fiole jaugée de 250ml, on verse la solution obtenue et on complète avec l’eau distillée. Pour effectuer le titrage des ions fluorures F- contenues dans la fiole, on procède comme suit : • Dans le bécher, on mélange: – 10ml d’H2O distillé. – 10ml de TISAB. – 10ml de la solution renfermée dans la fiole de 250ml. • L’ion-meter (titrateur) équipé d’une électrode spécifique aux ions F – donne la concentration ou le % de Fdans le mélange précédemment décrit.
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Table des matières
Présentation générale de l’entreprise
I.1.1 Historique
I.1.2 situation géographique HOLCIM REM
I.1.3 Situation de la cimenterie HOLCIM dans le marché national
I.1.4 Les différents services de HOLCIM REM
I.1.5 Aspect économique de la société
I.1.6 Organigramme de HOLCIM REM
Chapitre II : généralité sur le ciment, production et contrôle de son qualité
II.1 Généralité sur le ciment
II.1.1 Qu’est ce que le ciment
II.1.2 Matières premières
II.1.3 Produits du ciment
II.1.4 Différentes voies de fabrication du ciment
II.2 procédé de fabrication du ciment
II.1.2 Les étapes principales de fabrication du ciment
II.3 Contrôle de qualité du ciment
II.3.1 Les essais physiques
II.3.2 Les essais chimiques
Chapitre III : validation d’une nouvelle méthode d’étalonnage
III.1 Analyse quantitative de la fluorine par potentiomètre
III.1.1 Principe de la potentiométrie
III.1.2 La détermination de la teneur en fluorine
III.1.3 Mode opératoire
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