DEFINITIONS (1)(2)
* La douleur est partout en mรฉdecine de la plainte, du mal รชtre ร la souffrance.
* La douleur est ce que le malade affirme quโelle est et non ce que les autres croient quโelle devrait รชtre (DANY FINANCE).
La douleur est une impression anormale et pรฉnible, reรงue par une partie vivante et perรงue par le cerveau. La perception consciente de la douleur reconnaรฎt son existence et l`endroit oรน elle se manifeste Le thalamus le reconnaรฎt comme douleur.
* La douleur de lโenfant, comme celle de lโadulte, est une expรฉrience, ร la fois physiologique et รฉmotionnelle. Parmi ces nombreuses dรฉfinitions, on peut retenir celle de lโIASP qui la dรฉcrit comme ยซ une expรฉrience sensorielle et รฉmotionnelle dรฉsagrรฉable liรฉe ร une lรฉsion tissulaire existante ou potentielle, dรฉcrite en terme dโune lรฉsion. Outre la dimension sensorielle nociceptive, on reconnaรฎt ร la douleur une dimension sensorielle, รฉmotionnelle et affective ainsi quโune composante cognitive capable de sโassocier ร des degrรฉs divers chez un malade donnรฉ.
Les mรฉdiateurs pรฉriphรฉriques
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Outres leurs capacitรฉs ร rรฉagir ร certaines variations mรฉcaniques et thermiques, un caractรจre commun ร la majoritรฉ des nocicepteurs est probablement dโรชtre รฉgalement des chรฉmorecepteurs. En dโautres termes, lors dโune lรฉsion tissulaire, des facteurs humoraux interviennent sur les nocicepteurs qui se comportent alors en chรฉmorecepteurs en provoquant la libรฉration de substances algogรจnes et/ou hyperalgรฉsiantes par le tissu lรฉsรฉ et par les rรฉactions inflammatoires ainsi provoquรฉes. 3 groupes de substances sont individualisรฉs :
– Les substances libรฉrรฉes par la lรฉsion tissulaire qui sont la bradykinine, les ions potassium, et lโion hydrogรจne. Lโhistamine et la sรฉrotonine dรฉrivant respectivement de la dรฉgranulation des mastocytes et de lโagrรฉgation des thrombocytes en font aussi partie
-Les substances libรฉrรฉes par les nocicepteurs eux โ mรชmes : elles sont capables dโactiver ou de sensibiliser ces rรฉcepteurs participant ainsi ร la crรฉation dโun cercle vicieux. Parmi ces substances, la substance P est le neurotromometteur le mieux connu qui joue un rรดle dans la transmission du message nociceptif vers la moelle epiniรจre et est libรฉrรฉe au niveau des nocicepteurs pรฉriphรฉriques par un rรฉflexe dโaxone. La Calcitonine Gene Related Peptide (CGRP) et la neurokinine A sont des neuropeptides associรฉs probablement ร la substance P.
PRIVATION DโALIMENTS
โข Provoque โ un retard staturo โ pondรฉral :
– la disparition progressive de la panicule adipeuse,
– lโatrophie musculaire.
โข lโhypotrophie entraรฎne โ des troubles digestifs
– des ลdรจmes de carence,
– de dรฉnutrition pouvant aboutir ร la mort.
โข Mais il faut รฉliminer : – la possibilitรฉ des affections diverses (infectieuses ou mรฉtaboliques) qui explique la maigreur et les complications.
– La malnutrition surtout, sโil nโexiste pas de trace dโautres sรฉvisses concomitants.
Rรฉpartition selon lโรขge de leur dernier enfant
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Dโaprรจs cette รฉtude, on peur dire que : 31,5 % des cas de parents ayants un dernier enfant de 9 mois (6 cas) ont une facultรฉ dโobservation des enfants plus affinรฉe par rapport aux parents ayant un dernier enfant รขgรฉ de moins de 2 mois. FIT GERALD et COLL ont trouvรฉ que le sommeil du rรฉflexe de flexion est directeur corrรฉlรฉ au terme de la grossesse et ร lโรขge post-natal et a aussi montrรฉ quโil existe une plus grande sensibilitรฉ ร la douleur chez le nouveau – nรฉ. Cela confirme que les parents qui a un dernier enfant dโรขge plus grand, a une facultรฉ dโobservation des enfants plus affinรฉe.
– Conception de la douleur chez lโenfant par rapport ร lโadulte 10 cas sur 20 disent que lโenfant est plus sensible par rapport ร lโadulte. Cela reprรฉsente 50 % de cas. Cโest-ร -dire, que les parents aiment bien leurs enfants et mettent en valeur tout ce qui concerne leur bien รชtre.
– 35% de cas disent que lโenfant est aussi sensible par rapport ร lโadulte.
– Et 15 % de cas seulement disent que lโenfant est moins sensible par rapport ร lโadulte.
AGE DES NOURRISSONS ET DES NOUVEAUX-NES
ย ย ย ย ย ย ย ย Lโรขge des nourrissons et des nouveau-nรฉs se situe principalement entre 3 ร 6 mois. Il sโagit alors de nourrissons. Par rapport ร la date de lโaccouchement, cโest lโรขge de lโenfant qui ne pose plus beaucoup de problรจmes du point de vue puรฉriculture. Lโallaitement toucherait bientรดt ร sa fin, et cโest plus tard que lโintroduction dโaliment nouveau inquiรฉtera. La jeune mรจre, serait รฉgalement plus ou moins habituรฉe ร prendre en charge son enfant. Lโรฉvaluation de la connaissance de lโenfant serait alors plus pertinente. La mรจre de famille ou les parents ensembles connaissent mieux leurs enfants. Et ils pourraient ainsi rรฉpondre plus objectivement aux questionnaires. Les รฉlรฉments des scores dโรฉvaluation de la douleur seraient รฉgalement plus complets dans les รฉlรฉments de rรฉponse. Les nourrissons sont pour la plupart des cas, รขgรฉs de 3 semaines, soit ร 21jours postnataux et les nourrissons de 3 mois. C’est alors des enfants en trรจs bas รขge, nรฉcessitant des soins mรฉticuleux. Normalement, le suivi par un pรฉdiatre est la rรจgle pendant cette pรฉriode de la vieย Mais ร Madagascar, il n’y a pas beaucoup de pรฉdiatres, et le suivi des enfants est fait par les parents eux-mรชmes ou en cas de maladie patente, par des mรฉdecins faisant fonction de pรฉdiatre par nรฉcessitรฉ. La prescription de mรฉdicaments antalgiques ou autres est trรจs hasardeuse, ร cause de l’immaturitรฉ des fonctions hรฉpatiques, et rรฉnales. Les systรจmes enzymatiques sont encore ร un stade d’immaturitรฉ. Donc, il y a un risque relatif de surdosage. Mais c’est aussi pendant cette pรฉriode que les mรจres de famille sont les plus embรชtรฉes par les รฉpisodes fรฉbriles, une faรงon de rรฉagir des nourrissons au moment de la poussรฉe dentaire par exemple, ou durant la pรฉriode post vaccinale. Une petite inadvertance peut occasionner du traumatisme crรขnien de degrรฉ divers, une chute du lit peut survenir vers le dรฉbut de la marche ร quatre pattes, La prise en charge de la douleur est alors une phase critique obligatoire, parce que le manque d’attention peut provoquer une sous estimation du problรจme, donc, une souffrance chronique, et une pรฉrennisation d’un phรฉnomรจne ร l’origine d’un processus douloureux ou infectieuse chronique. Un zรจle trop audacieux peut induire une erreur de dosage source dโiatrogรจne intempestive
FACTEURS DE VIGILANCE OU DโATTENTION DES PARENTS
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย Notre รฉtude a essayรฉ รฉgalement dโidentifier les facteurs qui peuvent affiner la capacitรฉ dโobservation des parents vis-ร -vis de la douleur et de son รฉvaluation. Pour ce faire, nous avons tenu compte des items qui ont รฉtรฉ observรฉs dรจs le stade prรฉcoce du degrรฉ de gravitรฉ de la douleur ou de lโinconfort. Le plus manifeste de ces items รฉtant le sommeil. Nous avons dรฉjร avancรฉ plus haut les raisons pour lesquelles, le sommeil serait le plus frappant des items. Mais dans cette rubrique, nous partons de cet item pour analyser les liaisons possibles tout autour. La plupart ont des enfants dรฉjร relativement grands : 3 mois ร 9 mois. Est-ce alors, parce que les nourrissons moins รขgรฉs soient plus difficiles ร observer ? Est-ce รฉgalement parce que les premiers mois ne permettent pas encore dโaffiner lโobservation des dรฉtails concernant la rรฉaction de ces enfants ? Ou ร des rรฉactions des enfants qui ne sont suffisamment suggestives quโร partir de lโรขge de 3 mois ? Une recherche spรฉcifique serait utile en la matiรจre avec le concours de nos collรจgues pรฉdiatres pour faire le point sur ce sujet. Ce point nous paraรฎt essentiel car cela permettrait dโรฉlaborer un score dโEDIN plus adaptรฉ aux plus petits enfants. Lโinsatisfaction pour un score รฉtant lโune des raisons pour lesquelles les chercheurs sont poussรฉs ร concevoir dโautres scores plus adaptรฉs (13). La lecture de la littรฉrature mondiale, relative ร cette notion de score de la douleur chez lโenfant nous a permis de comparer nos rรฉsultats par rapport ร ceux diffรฉrentes recherches dans le monde.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
I- PREMIERE PARTIE: GENERALITES
I-1- GENERALITES SUR LA DOULEUR
I-1-1- DEFINITION
I-1-2 ANATOMIE ET PHISIOLOGIE DES VOIES DE LA DOULEUR
I-2- PARTICULARITE DE LA DOULEUR
I-2-1- COMPOSANTE SENSORIELLE
I-2-2- COMPOSANTE EMOTIONNELLE
I-2-3- COMPOSANTE COGNITIVE
I-2-4- SCORE DE LA DOULEUR
I-3- SEVICES
I-3-1- DEFINITION
I-3-2- ACTES DE VIOLENCE
I-3-3- PRIVATION DโALIMENTS
I-3-4- MANQUE DE SOINS
II- DEUXIEME PARTIE: METHODOLOGIE ET RESULTAT
II-1- METHODE DE LโENQUETE
II-1-1- CONDUITE DE LโENQUETE
II-1-2- CADRE DE LโETUDE
II-1-3- OBJECTIFS
II-1-4- MATERIEL DE LโETUDE
II-1-5- DEROULEMENT DE LโENQUETE
II-1-6- PROBLEME DE LโENQUETE
II-2- LES RESULTATS
II-2-1- PROFIL DES ENFANTS
II-2-2- PROFIL DES PARENTS
II-2-3- LES ITEMS LES PLUS RAPPORTES
II-2-4- MODIFICATION DE LโOBSERVATION DES SCORES
III- TROISIEME PARTIE: COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
III-1- PROFIL DES ENFANTS
III-2- PROFIL DES PARENTS
III-2-1- FREQUENCE
III-2-2- REPARTITION
III-3- LES ITEMS DU SCORE DโEDIN LES PLUS RAPPORTES
III-3-1- FREQUENCE
III-3-2- REPARTITION
III-4- NOTIONS
III-4-1- NIVEAU SCOLAIRE DES PARENTS ENQUETES
III-4-2- PROFIL DES PARENTS ENQUETES
III-4-3- AGE DES NOURRISSONS ET DES NOUVEAUX – NES
IV-4-4- LES ITEMS DU SCORE DโEDIN VUS PAR LES PARENTS
III-5- COMMENTAIRE DE SCORE DE LA DOULEUR PAR RAPPORT A LA LITTERATURE
III-5-1- FACTEURS DE VIGILANCE OU DโATTENTION DES PARENTS
III-5-2- LA NECESSITE DE METTRE EN PLACE UN SCORE PERONNALISE EN FONCTION DU BESOIN
III-5-3- LโEFFICACITE DE LA METHODE BASEE SUR LโOBSERVATION COMPORTEMENTALE DE LโENFANT
III-5-4- LES AUTRES SCORES EVALUES PAR LES CHERCHEURS INTERNATIONAUX
III-5-5- LA CULTURE
III-5-6- SCORES DโEVALUATION
IV- QUATRIEME PARTIE : SUGGESTIONS
IV-SUGGESTION
IV-1- PARTAGE DE LA RESPONSABILITE DE CHAQUE ENTITE DU COUPLE PARENTAL
IV-2- FEMME AU FOYER
IV-3- JEUNESSE DES MERES DE FAMILLE
IV-4- APPLICATION DU SCORE DโEDIN PAR LES PARENTS
IV-5- CONCEPTION DE LA DOULEUR CHEZ LโENFANT PAR LES PARENTS
IV-6- NIVEAU DE SCOLARITE DES PARENTS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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