Validation de la méthode de mesure de la conductivité
Contrôle de la qualité de l’eau
Contrôle de la qualité de l’eau :
Analyses bactériologiques : Les bactéries constituent le groupe le plus important des micro-organismes en raison du nombre et de variété des espèces rencontrées. L’eau ne doit contenir ni microbes, ni bactéries pathogènes, ni virus qui pourraient entrainer une contamination biologique. Un certain nombre d’analyses doivent donc être effectuées afin de s’assurer de la potabilité de l’eau. Ces analyses consistent à réaliser un dénombrement bactérien sur l’eau brute et l’eau traitée pour contrôler la qualité bactériologique de l’eau. Parmi les micro-organismes recherchés on trouve : les bactéries coliformes, Escherichia coli, Entérocoques intestinaux, Clostridium. 2-Analyses physico-chimiques : 2-1-Température : La mesure de la température doit être faite sur place au moment de prélèvement à l’aide soit d’un thermomètre soit d’une sonde (en °C). Le conductivimètre et le pH-mètre possèdent généralement une sonde de température intégrée. Le changement de la température a une grande influence sur les eaux : ✓ Accélère les réactions chimiques et biochimiques ; ✓ Accélère la dissolution des métaux lourds ; ✓ Agit sur la densité et la viscosité ; ✓ Diminue l’effet du chlore résiduel. 2-2-Turbidité : La turbidité a pour origine la présence des matières en suspension, tels que l’argile, le limon, les particules organiques, le plancton et d’autres organismes microscopiques. Une turbidité élevée donne une mauvaise apparence à l’eau traitée et peut nuire aux procédés de désinfection. La turbidité est déterminée par néphélométrie. Le principe de la néphélométrie consiste à mesurer la lumière dispersée par les particules en suspension présentes dans une cellule en verre 90° par rapport au faisceau de lumière incident. La VMA≤5NTU, mais de préférence d’avoir une turbidité : TUB˂0.5 d’après les bons pratiques du laboratoire. 11 Mode opératoire : • Agiter l’échantillon puis remplir la cuvette ; • Essuyer et placer la cuve dans le puits et fermer le capot ; • Presser sur ENTRER puis lire la valeur affichée 2-3-Détermination du pH : Le pH représente la concentration des ions hydrogènes dans une solution. Il est mesuré à l’aide d’une électrode de verre dont le potentiel varie en fonction de la concentration des ions hydrogène. Ce potentiel est mesuré par rapport à une électrode de référence à l’aide d’un potentiomètre à haute impédance communément appelé pH-mètre. 6,5˂VMA pH < 8,5 Pour que la désinfection de l’eau par le chlore soit efficace, le pH doit être de préférence inférieur à 8. Mode opératoire : • Plonger l’électrode dans l’échantillon ; • Attendre jusqu’à stabilisation du signal ; • Noter la valeur affichée.
Validation de la méthode de mesure de la conductivité :
Assurance qualité : Dans cette partie nous avons étudié la validation de la méthode de mesure de la conductivité pour évaluer les performances de la méthode par l’étude d’un certain nombre de paramètre appelés « critère de validation » au moyen d’outils statistiques appropriés. 1-1-Définition de la validation : La validation des méthodes d’analyse figure parmi les mesures universellement connues comme faisant nécessairement partie d’un système exhaustif d’assurance qualité dans le domaine de la chimie analytique. Elle est l’étape ultime du développement d’une nouvelle méthode analytique avant son application en analyse de routine. La validation est fondée sur une analyse statistique basée sur un certain nombre de critères aboutissant à des méthodes analytiques permettant de donner des résultats fiables. 1-2-Objectif de la validation : La validation est un processus d’évaluation d’une méthode, pour déterminer s’il est approprié pour le travail en cours et s’il répond aux espérances et aux besoins des analystes. 1-3-Critères de la validation : La validation est basée sur plusieurs critères telles que : la limite de détection, la limite de quantification, la fidélité, et la justesse. Ces critères sont définis comme suit : 1-3-1-La limite de détection : est la concentration minimale qui peut être décelée à l’aide d’une méthode d’analyse avec une fiabilité définie. Elle est équivalente à 3 fois l’écart type S calculé à partir d’au moins 10 mesures effectuées sur des solutions témoins ou des solutions étalons ayant une concentration aussi près que possible de la limite de détection prévue. 1-3-2-Limite de quantification d’une méthode LQM : la Limite de quantification est la concentration équivalente à 10 fois l’écart type obtenu lors de l’établissement de la LDM. 1-3-3-La fidélité : est l’étroitesse de l’accord entre les résultats obtenus en appliquant le procédé expérimental à plusieurs reprises dans des conditions déterminées. Selon les conditions d’exécution de l’essai, cette caractéristique s’exprime sous forme de réplicabilité, répétabilité, reproductibilité. 17 La réplicabilité : est l’étroitesse de l’accord entre les résultats individuels successifs obtenus sur le même échantillon soumis à l’essai dans le même laboratoire, exécuté par le même analyste avec le même appareil pendant le même jour. La répétabilité : est l’étroitesse de l’accord entre les résultats individuels obtenus sur le même échantillon soumis à l’essai dans le même laboratoire et dont au moins l’un des éléments suivants est diffèrent : l’analyste, l’appareil, le jour. La reproductibilité : est l’étroitesse de l’accord entre les résultats individuels obtenus sur le même échantillon soumis à l’essai dans des laboratoires différents et dans les conditions suivantes : analystes différents, appareil différent, jour différent ou même jour. 1-3-4-La justesse : est l’étroitesse de l’accord entre la valeur certifiée par un organisme reconnu et le résultat moyen qui serait obtenu en appliquant le procédé expérimental un grand nombre de fois. Elle s’exprime par l’erreur relative définie par l’équation suivante
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Table des matières
ntroduction
Présentation de l’Organisme : ONEE-Branche Eau
CHAPITRE I : Station de traitement des eaux d’OUED SEBOU 4
1-Station de prétraitement :
1-1- Dégrillage
1-2-Relevage
1-3-Dessablag
1-4-Mélangeur
1-5-Débourbage
2-Station de traitement :
2-1-Ouvrage d’arrivée
2-2-Répartiteur (mélangeur)
2-3-Décanteur
2-4-Les filtres à sables
2-5-Les réservoirs
CHAPITRE II :Contrôle de la qualité de l’eau :
1-Analyses bactériologiques :
2-Analyses physico-chimiques :
2-1-Température
2-2-Turbidité
2-3-Détermination du pH
2-4-Détermination du pH de saturation
2-5-Chlore résiduel
2-6-Détermination du titre alcalimétrique et du titre alcalimétrique
complet
2-7-Détermination de la dureté totale et du Calcium
2-8-Conductivité
CHAPITRE III :Validation de la méthode de mesure de la conductivité :
1-Assurance qualité :
1-1-Définition de la validation
1-2-Objectif de la validation
1-3-Critères de la validation
2-Préparation du matériel de référence (MR) :
2-1-Solution mère de contrôle (1M de KCl)
2-2-Solution étalon de contrôle MR (0.01M KCl)
3-Résultats :
4-Discussion et interprétation des résultats :
5-Carte de contrôle :
6-Discussion et interprétation de la carte de contrôle :
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE .
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