Immunité de l’organisme
Description de l’immunité
L’immunité représente la capacité del’organisme à tolérer un corps qui lui est indigène et à rejeter un corps considéré comme étranger. Elle peut être naturelle ou acquise.
L’immunité naturelle est non spécifique, c’est-à-dire que, les mécanismes sont indépendants de la nature de l’agresseur.
En effet, notre organisme dispose debarrières naturelles que sont la peau et les muqueuses. L’épiderme se renouvelle sans cesse (desquamation) et élimine ainsi de nombreuses bactéries. Les muqueuses recouvrent les différents conduits naturels de l’organisme : tube digestif, voies génitales, voiesurinaires et sont apparemment plus fragiles, mais empêchent les agents microbiens de les traverser avec différents moyens : acidité de l’estomac, cils vibratiles, jet urinaire…
De nombreux germes non pathogènes sont également hébergés dans l’organisme en particulier dans la flore intestinale. Cette dernière entre encompétition de façon efficace avec les éventuels agents pathogènes pour les détruire.
Si la première barrière des muqueuses se trouve franchie, une seconde ligne de défense assure une protection : c’est la réaction inflammatoire. Les vaisseaux se dilatent au niveau de la lésion et des cellules du flux sanguin (phagocytes ou globules blancs), des anticorps naturels et autres substances toxiques font disparaître les germes indésirables.
Quand l’organisme est agressé par un virus, les cellules parasitées secrètent une substance protéique appelée interféron qui rend les cellules voisines résistantes à tout autre virus. Par ces différents mécanismes, l’organisme résiste aux agressions mais ne garde aucune mémoire.
L’immunité acquise, au contraire de l’immunité naturelle est spécifique. Elle repose sur la capacité qu’ont les lymphocytes à reconnaître des dizaines de milliers d’antigènes différents [31, 41].
Immunité humorale, Immunité à médiation cellulaire
L’immunité humorale est supportée par les anticorps qui sontdes immunoglobulines spécifiques :
– anticorps exclusivement circulants ousériques : Immunoglobuline M (IgM) et Immunoglobuline G (IgG).
– anticorps de surface, présents aussi dans les secrétions des muqueuses respiratoires ou digestives : Immunoglobuline A (IgA).
Les anticorps agissent directement ou indirectement sur les microorganismes extracellulaires : neutralisation des virus, effet bactéricide (faisant intervenir lysosome et complément), stimulation de laphagocytose par recrutement des phagocytes et opsonisation des bactéries. Les anticorps neutralisent efficacement les exotoxines bactériennes. Ils sont secrétés par les plasmocytes dérivés des lymphocytes B. Leur production fait plus ou moinsintervenir la coopération des lymphocytes T [30,31].
L’immunité humorale est facilement transférable, d’où l’usage du sérum de convalescent (ou de gammaglobulines). Elle est seule à être transmise de la mère au nouveau-né (IgG) qu’elle va protéger pendant 2 à 6 mois contre certaines infections [31].
L’immunité à médiation cellulaire, plus difficile à étudier, joue probablement un rôle fondamental dans l’immunité anti-infectieuse, voire exclusif dans un certain nombre d’infections. Elle est supportée par des lymphocytes T (d’origine thymique). Son mode d’action est loin d’être bien élucidé : recrutement et activation des macrophages (monocytes), facteur cytotoxique (détruisant les cellules infectées). Elle s’apparente aussi à l’hypersensibilité retardée. C’est d’ailleurs par des tests cutanés de type tuberculinique qu’on la mesure habituellement. Cette immunité ne peut être transférée que par inoculation de lymphocytes ou d’une substance extraite des lymphocytes (facteur de transfert) [3, 6].
Immunité active, Immunité passive
Immunité active
L’immunité active est générée par notre propre système immunitaire. L’exposition à une maladie quelconque ou à la vaccination peut être à l’origine de ce type d’immunité qui dure habituellement plusieurs années mais qui,dans certains cas, peut devenir permanente [18, 72].
Immunité passive
Elle découle du transfert d’anticorps d’une personne ou d’un animal à un autre.
Le transfert d’anticorps de la mèreau fœtus, par l’entremise du placenta lors de la grossesse, est certes la forme d’immunité passive la plus répandue. Mais il existe d’autres sources d’immunité passive, telles que le sang et les produits sanguins, l’immunoglobuline ou l’hyper-immunoglobuline et les antitoxines animales.
L’immunité passive tend à disparaître au fil du temps, habituellement au bout de quelques semaines ou de quelques mois [71,72].
Les microorganismes vivants ou les antigènes sont à l’origine des réactions immunitaires les plus efficaces. Il convientde noter que les antigènes ne doivent pas nécessairement être vivants pour que l’organisme réagisse.
Historique de la découverte des vaccins
Période pré moderne
Le principe de la vaccination est né de façon empirique en Chine, il y a plus de 1000 ans. A cette époque, la variole sévissait sous forme d’épidémie très grave. Les médecins chinois avaient observé que les patients ayant échappé à la maladie, nerécidivaient pas. Dès le XVII ème siècle, ils utilisent un procédé d’inhalation : des cotonsrecouverts de pus frais ou de squames desséchés varioliques sont introduits dans les narines d’un individu sain pour le prémunir contre la maladie [4].
Période Jenner-Pasteur
Jenner : la vaccination par des microbes atténués naturellement
Edward Jenner, un médecin britannique, s’est livré le 14 Mai 1796 à une expérience qui allait révolutionner le domaine de la santé publique. Il fit deux petites entailles sur le bras d’un enfant de huit ans, James Phipps, pour y inoculer la substance prélevée chez une femme atteinte par la variole bovine, une maladie bénigne qui affecte les travailleurs laitiers. Six semaines plus tard, Jenner injectait à l’enfant un liquide prélevé sur une lésion de variole, mais l’enfant ne contractera jamaisla variole. Grâce à cette expérience, Jenner venait de découvrir que l’inoculation de matière vectrice d’une maladie bénigne pouvait contribuer à protéger une personne d’une maladie plus grave. Il nomma ce procédé « Vaccination », terme dérivédu nom latin de la variole bovine, « vaccina » [4, 6].
Pasteur : la vaccination par des microbes atténués artificiellement
Il faudra attendre Pasteur et près d’un siècle pour que l’idée de la vaccination soit étendue à d’autres maladies infectieuses. Ses premiers travaux concernent le choléra des poules en 1878.
Pasteur démontre que l’inoculation d’une culture virulente de choléra des poules, n’entraîne pas la mort des animaux ayant reçupréalablement une culture atténuée, alors que les animaux témoins meurent de la maladie. Par la suite, il appliqua cette méthode au charbon du mouton en 1881.
Par ses travaux, Pasteur a découvert le principe général de l’atténuation des agents infectieux, permettant ainsi ledéveloppement de la vaccination. La première vaccination humaine est réalisée avec Pasteur en Juillet 1885sur un jeune garçon, Joseph Meister, mordu par un chien enragé : c’est le vaccin rabique, préparé par Pasteur lui-même dans son laboratoire et minutieusement expérimenté sur de nombreux animaux, avant d’être essayé chez un humain [4, 32].
La période « après Pasteur»
Les principes établis par Pasteur ont été par la suite étendus à d’autres agents infectieux. Ainsi les scientifiques ont mis au point des vaccins pour lutter contre plusieurs maladies. Nombre de vaccins sont aujourd’hui disponibles pour prévenir certaines maladies.
De fait, la vaccination est devenue la plus importante des mesures préventives.
La recherche biomédicale, le développement des techniques (culture, génie génétique, immunologie) ont largement contribué à cette extension [4, 31].
Indicateurs de PH
C’est le rouge dephénol qu’on utilise le plus souvent.
Adjuvants utilisés
L’adjuvant est une substance quiaugmente l’immunogénicité d’un vaccin. Il assure une plus grande efficacité et une plus longue durée de protection. Les vaccins qui contiennent des antigènes purifiés ont plus souvent besoin d’être adjuvés, tandis que les vaccins contenant des microorganismes vivants ou des fractionsde paroi microbienne n’ont pas besoin d’adjuvants. La qualitéd’un vaccin se mesure en partie au choix de l’adjuvant.
Plusieurs sortes d’adjuvants sont utilisées :
– Antibiotiques (Néomycine – Kanamycine – Auréomycine – Streptomycine – Polymyxine)
– Antiseptiques conservateurs : Phénol, Mercurothiolate sodique, Phénol + Phénoxyéthanol
– Adjuvants potentialisateurs de l’humidité, on a plusieurs types :
• adjuvants retard :
9 sels minéraux à base d’Al ou de Ca, qui ajoutés au vaccin forment un précipité sur lequel est adsorbé l’antigène,
9 émulsion eau dans huile,
• adjuvants bactériens : permettant les associations : Bordetella pertusis, les corynebactéries anaérobies,
• adjuvants de synthèse : ce sont des analogues de composants naturels ou non. Ces produits sont à l’étude, surtout en ce qui concerne leur tolérance [4, 84, 86].
Recherche-développement de vaccin
Tout comme pour d’autres produits pharmaceutiques, on commence par évaluer soigneusement l’efficacité des vaccins et leurs effets nuisibles éventuels in vitro et sur l’animal. Si les résultats concernant l’innocuité sont satisfaisants, les essais par étapes sur l’être humain peuvent débuter.
Les essais cliniques de phase I ont pour but d’analyser l’innocuité des vaccins candidats (phase Ia) et les réponses immunitaires (phaseIb) qu’ils suscitent. Ces essais, qui portent généralement sur une vingtaine de sujets tout au plus (la plupart du temps, des adultes en bonne santé) visent à repérer d’éventuelles réactions indésirables évidentes ou fréquentes.
Les essais de phase II, qui peuvent faire intervenir entre une cinquantaine et plusieurs centaines de sujets aident les chercheurs à déterminer la composition optimale du vaccin pour conférer une protection touten garantissant la sécurité.
Les essais de phase III visent à déterminer si le vaccin permet effectivement de prévenir la maladie comme prévu et à fournir plus d’informations sur son innocuité. Ce sont les derniers « filtres » avant l’introduction duvaccin pour une utilisation générale. Ces essais font intervenir plusieurs milliersvoire des dizaines de milliers de personnes de l’âge voulu [48, 55].
Après la mise sur le marché du vaccin, les essais de pharmacovigilance doivent se poursuivre pour détecter une éventuelle toxicité à long terme.
Qualité et sécurité des vaccins fabriqués
La qualité et la sécurité des vaccins doivent être garanties dans tous les pays. Le problème concerne aussi bien les produits fabriqués dans le pays que ceux qui sont importés.
Pour garantir cette efficacité et innocuité, il faut contrôler chaque lot de fabrication. Ce contrôle est assuré à deux niveaux :
– Par le fabricant lui-même et
– Par les Autorités Nationales de Réglementation (ANB).
En effet, l’OMS insiste sur l’importance d’assurer, en plus des contrôles effectués par les fabricants eux-mêmes, un contrôle de qualité supplémentaire par une autorité nationale, indépendante et compétente et ce, pour chaque lot de vaccins, qu’il soit produit localement ou importé. L’objectif est de veiller à ce que tous les pays aient accès à des vaccins de qualité fiable et que la qualité se maintienne jusqu’au moment où le vaccin est administré[57].
A titre d’illustration, il nous semble utile d’indiquer les formalités à remplir pour l’obtention du visa sénégalais des vaccins telles qu’elles résultent de la circulaire N°05035 du 11 Juillet 2006.
Sécurités des injections
Dans de nombreux pays en développement, le non respect des consignes de sécurité en matière d’injection présente également des risques mortels.
L’OMS, l’UNICEF et d’autres partenaires proposent depuis les années 80, des programmes de formation pour sécuriser les injections et préconisent depuis une dizaine d’années l’usage de seringues autobloquantes,dont le mécanisme de blocage empêche la réutilisation [52].
Cependant, les aiguilles et des seringues non conformes continuent d’être réutilisées dans certains pays. Une étude réalisée en 1998 dans 19 pays en développement de 5 régions a permis de constater que, dans 14 pays aumoins, 50% des injections n’étaient pas conformes aux normes de sécurité. Cette même étude a établi que le matériel d’injection était réutilisé sans être stérilisé.
Il se pose alors un réel problème de sécurité des injections qui est à l’origine chaque année de 535 millions $ US de dépenses de santé et de la mortde 1,3 millions de personnes.
De plus, à mesure que l’usage des injecteurs (seringues autobloquantes) se répand, le volume de déchets dangereux à enterrer et à incinérer augmente. L’élimination inadéquate des déchets médicaux, y compris des aiguilles et des seringues contaminées constitue un risque sanitaire supplémentaire, en particulier dans les pays à faible revenu [ 9, 22, 57].
Associations des vaccins
Vaccinations simultanées
Des données scientifiques disponibles ont montré que l’administration simultanée de plusieurs vaccins n’a aucun effet nocif sur lesystème immunitaire d’un enfant normal.
Un certain nombre d’études et de bilans ont été faits en vue d’examiner les effets de l’administration simultanée de différentes associations de vaccins.
Les résultats montrent que les vaccins recommandés sont aussi efficaces en association qu’individuellement et que ces associations necomportent pas de risque plus important, d’effets secondaires [4, 8, 84].
Combinaisons de vaccins
On connaît depuis peu les vaccins pentavalents, qui immunisent d’un seul coup contre cinq infections : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et haemophilus influenzae b. On devrait bientôt voir apparaître le vaccin hexavalent, qui immunise contre les cinq précédentes infections et contre l’hépatite B. Au-delà de ce nombre, il semble difficile d’obtenir une bonne protection contre toutes les maladies à la fois : le système immunitaire serait débordé par l’apport soudain d’un trop grand nombre d’antigènes distincts.
L’association des vaccins a deux principaux avantages pour les enfants.
Elle permet de les vacciner le plus tôt possible (pendant la période vulnérable)
Elle réduit le nombre de consultations vaccinalesce qui représente une économie de temps et d’argent pour les parents et est moins traumatisant pour l’enfant. Dans les pays où les enfants risquent de ne pas voir très souvent un agent de santé, cela a pour avantage supplémentaire de garantir qu’aucune occasion ne sera manquée d’achever le cycle des vaccinations recommandées pour l’enfant [8].
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Chapitre I: Vaccination, immunité et vaccins
1- Vaccination
1.1- Principe
1.2- Avantages de la vaccination
2- Immunité de l’organisme
2.1- Description de l’immunité
2.2- Immunité humorale, Immunité à médiation cellulaire
2.3- Immunité active, Immunité passive
2.3.1- Immunité active
2.3.2- Immunité passive
2.4- Bases immunologiques
2.4.1- Réponses immunitaires
2.4.2- Réactions immunitaires
3- Vaccins
3.1- Définition
3.2- Principe des vaccins
3.3 – Historique de la découvertedes vaccins
3.3.1- Période pré-moderne
3.3.2- Période Jenner-Pasteur
3.3.2.1- Jenner : la vaccination par des microbes atténués naturellement
3.3.2.2- Pasteur : la vaccination par des microbes atténués artificiellement
3.3.3- La période « après Pasteur »
3.3.4- Quelques dates importantes du développement des vaccins
3.4- Classification des vaccins à usage humain
3.4.1-Classification suivant leur état
3.4.1.1- Vaccins vivants atténués
3.4.1.2- Vaccins inactivés
3.4.1.3- Vaccins recombinants
3.4.2- Vaccins vivants atténués
3.4.3- Vaccins inactivés
3.4.4- Vaccins recombinants
3.5- Fabrication des vaccins
3.5.1- Préparation générale des vaccins
3.5.1.1- Condition de bonne préparation
3.5.1.2- Constitution d’unvaccin
a) Milieu de culture
b) Excipients
c) Indicateurs de PH
d) Adjuvants utilisés
3.5.2- Exemples de préparation de vaccin
3.5.2.1- Préparation des vaccins sous-unités
a) Purification biochimique des molécule
b) Synthèse biochimique des molécules
3.5.2.2- Production de vaccin par génie-génétique
3.6- Conservation, Administration, Manifestations post-vaccinales, Contre-indication
3.6.1- Conservation
3.6.2- Administration ou technique de vaccination
3.6.3- Manifestations post-vaccinales indésirables
3.6.3.1- Réactions bénignes fréquentes et attendues
3.6.3.2- Effets indésirables rares
3.6.4- Contre-indications
3.6.4.1- Contre-indications absolues
3.6.4.2- Contre-indications temporaires
3.7- Sécurité vaccinale
3.7.1- Erreurs programmatiques
3.7.2- Recherche-Développement d’un vaccin
3.7.3- Qualité et sécurité des vaccins fabriqués
3.7.4- Sécurité des injections
3.8- Association de vaccins
3.8.1- Vaccinations simultanées
3.8.2- Combinaisons de vaccins
Chapitre II :Nouvelles technologies
1- Nouveaux vaccins
1- Vaccins recombinants
1.1.1- Vaccins vivants atténués par génie-génétique
1.1.2- Microbes « présentoirs »
1.2- Vaccins sous-unités
1.2.1- Vaccins protéiques
1.2.2- Vaccins conjugués
1.2.3- Systèmes de délivrance d’antigènes
1.3- Vaccination « génétique » : vaccin à ADN ou à ARN nu
1.4- Autres techniques
1.4.1- Vaccins anti-idiotypes
1.4.2- Vaccins muqueux et Vaccins cellulaires T
1.4.2.1- Vaccins muqueux
1.4.2.2- Vaccins cellulaires T
1.4.3- Vaccins en « sucre vitreux »
1.4.4- Vaccins transdermiques1.4.5- Grand défi : « la vaccinogénomique »
1.4.6- Vaccins comestibles à base de plantes
2- Nouvelles techniques d’administration et de conservation
Chapitre III :Politiques d’immunisation
1- Programmes d’immunisation
1.1- Calendrier d’immunisation
1.2- Prestation des services de vaccination
1.2.1- Stratégie fixe
1.2.2- Stratégie avancée
1.2.3- Stratégie Mobile
1.3- Programme Elargi de Vaccination (PEV)
1.4- Cas du Sénégal
1.4.1- Objectifs et maladies cibles
1.4.2- Résultats et performances
1.4.3- Initiative d’indépendance vaccinale
1.4.4- Introduction de nouveaux vaccins et des vaccins sous-utilisés
1.4.5- Eradication de la poliomyélite
1.4.6- Elimination de la rougeole
1.4.7- Elimination du tétanos néonatal et maternel (TNM)
1.4.8- Contrôle de la fièvre jaune
1.4.9- Insuffisances des activités du PEV
2- Vaccination et voyage
2.1- Vaccins préconisés pour le voyage
2.2- Tableau des vaccins utiles pour les voyageurs
DEUXIEME PARTIE
Chapitre I- Affections ciblées
1- Papillomavirus
1.1- Généralités
1.2- Traitement
1.3- Recherche et développement d’un vaccin
1.3.1- Vaccins thérapeutiques
1.3.2- Vaccins prophylactiques contre les HPV génitaux
1.3.3- Vaccins mixtes
1.3.4- Description des vaccins prophylactiques
1.3.4.1- Gardasil®
a) Avantages du vaccin
b) Recommandations
1.3.4.2- Cervarix®
1.3.5- Vaccination anti-HPV chez l’homme
2- Infections à rotavirus
2.1- Généralités
2.2- Prévention vaccinale des infections à Rotavirus
2.3- Description des deux vaccins
2.3.1- Rotarix® : caractéristiques du produit
2.3.1.1- Dénomination du produit
2.3.1.2- Composition qualitative et quantitative
2.3.1.3- Forme pharmaceutique
2.3.1.4- Données cliniques
a) Indication thérapeutique
b) Posologie et mode d’administration
2.3.1.5- Titulaire de l’AMM
2.3.1.6- Conservation
2.3.2- RotaTeq MC
2.3.2.1- Renseignement Sommaire sur le Produit
2.3.2.2- Indication et usage clinique
2.3.2.3- Posologie et administration
a) Directives posologiques
b) Reconstitution
c) Stabilité et entreposage
2.3.2.4- Effets secondaires et mesures à prendre.
2.3.2.5- Titulaire de l’AMM
3- Paludisme
3.1- Généralités
3.2- Réceptivité de l’hôte : immunité antipalustre
3.2.1- Immunité innée
3.2.2- Immunité relative
3.3- Recherche et développement d’un vaccin
3.3.1- Cycle de vie des plasmodiums et antigènes candidats vaccins
3.3.1.1- Cycle biologiquedes plasmodiums
a) Chez l’homme
b) Chez l’anophèle femelle ou sporogonie
3.3.1.2- Vaccins antipaludiques : pléthore de candidats : petit nombre d’antigènes
a) Vaccins contre les stades pré-érythrocytaires
b) Vaccins contre les stades sanguins asexués
c) Vaccins bloquant la transmission
3.3.2- Nouvelles approches pour le développement de vaccins antipaludiques et nouvelles recherches
4- Pandémie du SIDA, recherche d’unvaccin
4.1- Généralités sur le virus du SIDA
4.1.1- Mode de transmission
4.1.1.1- Transmission par voie sexuelle
4.1.1.2- Transmission par le sang
4.1.1.3- Transmission materno-fœtale
4.1.2- Traitement
4.1.3- Mécanisme d’action des antirétroviraux
4.1.4- Disponibilité des antirétroviraux
4.2- Recherche et développement d’un vaccin
4.3- Implication des pays en voie de développement dans la recherche d’un vaccin anti-VIH
5- Infections à pneumocoques
5.1- Généralités
5.2- Stade de développement d’unvacci
5.3- Difficultés
5.4- Description du Prevnar®
5.5- Calendrier de vaccination recommandé pour le Prevnar®
6- Méningite à méningocoque A
6.1- Généralités
6.2-Stade de développement d’un vaccin
6.3- Difficultés
6.4- Perspectives
6.5- Méningococcie au Burkina-Faso
6.6- Recommandations de l’OMS
Chapitre II- Recherche en santé, principes éthiques
Chapitre III- Essais vaccinaux en Afrique
1- Papillomavirus
2- Rotavirus
3- Malaria
4- Sida
5- Infections à pneumocoques
6- Infections à méningocoques
Chapitre IV- Essais cliniques en Afrique : financement contraintes et solutions
CONCLUSION