Vaccination antérieure et/ ou sérothérapie préventive
Bacille tétanique
Le clostridium tétani est un bacille à grame positif, généralement très mobile, anéorobie stricte qui produit une spore terminale, ovale incolore lui donnant une forme de raquette de tennis ou de baguette de tambour. Toutes les souches possèdent un antigène O et un antigène H qui permettent de distinguer 10 sérotypes différents. La survie de spores dans le milieu extérieur dépend des conditions physicochimiques et de l’action conjointe de l’air et de la lumière. Les spores en une résistance élevée à la dessiccation et à la chaleur. Les bacilles tétaniques sont facilement inactivés et sensibles à différents antibiotiques comme la pénicilline et le métronidazole.
La culture nécessite un milieu enrichi ou sélectif en condition d’anéorobiose stricte. La température optimale de croissance est de 37°C et nulle à 25 ou à 45°C. Typiquement, les souches de clostridium tètani produisent deux toxines protéiques, mais il existe des variantes non toxinogénes qui ne sont pas distinguables des souches toxinogénes.
Diagnostics différentiels (7)
Les diagnostics différentiels du trismus tétanique sont : – Trismus de cause locale : pathologie dentaire ou de l’amygdale, traumatismes maxillaires, arthrite temporomandibulaire…. – Trismus neurologique : pathologie du tronc cérébral, consommation de neuroleptiques (le trismus est souvent associé à des crises oculocéphalogyres ou des clonies et cède de façon quasi immédiate à l’administration intraveineuse d’un antiparkinsonien) ; -Trismus hystérique ; – Tétanie hypocalcémique. Les autres maladies infectieuses pouvant être confondues avec le tétanos sont la rage, les méningites, les encéphalites et les botulismes.
Barbituriques
Les barbituriques, plus hypnotiques que sédatifs, permettent d’éviter le recours aux curares, mais leur emploi à fortes doses nécessite une assistance respiratoire. Le phénobarbital (Gardénal*) est utilisé, à la dose de 0.4 à 0.8g/j par voie entérale (maximum1g/j) (6). Dans les formes sévères à paroxysmes fréquents, on peut utiliser les barbituriques à action rapide tel que le Thiopental (Nesdonal*). Il est utilisé à la dose de 3 à 5mg/kg/h (48).
Dans notre série, 6 malades ont bénéficié de l’administration par voie parentérale continue à la seringue électrique de Nesdonal* à des doses variant entre 1g/24h et 4g/24h avec une dose moyenne de 2.16 g/j pendant une durée allant de 2à 6j avec une moyenne de 3j. 3 patients ont été traités par le Gardénal*, administré par voie entérale à des doses variant entre 80mg/24h et 200mg/24h avec une dose moyenne de 120 mg/24h pendant une durée moyenne de 10j.
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Table des matières
INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
I- Patients
1- Date et lieu de l’étude
2- Critères d’inclusion
II- Méthodes
RESULTATS
I- Données épidémiologiques
1- La fréquence du tétanos
2- L’âge et le sexe
3- L’origine géographique
4- Vaccination antérieure et/ ou sérothérapie préventive
II- Données cliniques
1-La porte d’entrée
2-La période d’incubation
3-La période d’invasion
4-La durée d’hospitalisation
5-Le tableau clinique d’admission
6-La température
7-Les troubles neurovégétatifs
III- Données paracliniques
IV- Scores de gravité à l’admission
V- Modalités thérapeutiques
1- Traitement symptomatique
1.1- Ventilation mécanique
1.2- Hypnotiques
1.3-Les analgésiques centraux
1.4-La curarisation
1.5- Bacloféne
1.6- Transfusion
1.7- Prévention de la MTE
1.8- Alimentation
1.9- Prévention d’escarres
1.10- Kinésithérapie
2- Traitement étiologique
1.2- Traitement de la porte d’entrée
2.2- Antibiothérapie
2.3- Sérothérapie- vaccination
IV- Aspects évolutifs
1-Les complications
1.1- L’ infection nosocomiale
1.2- Escarres
1.3- L’ insuffisance rénale
1.4- Autres
2-Décès
3-Guérison
DISCUSSION
I-Historique
II- Physiopathologie
1-Bacille tétanique
2-Habitat
3-Toxine tétanique
III-Tableau clinique
1-La porte d’entrée
2-La période d’incubation
3-Le premier symptôme
4-La période d’invasion
5-La phase d’état
6-Les formes cliniques
6.1-Tétanos localisé
6.2- Tétanos céphalique de Rose
6.3- Tétanos ophtalmopléqique de Worms
6.4- Tétanos localisé à un membre
7- Diagnostics différentiels
IV-Données épidémiologiques
1-Fréquence
2-L’âge
3-Le sexe
4-L’origine géographique
5-La vaccination antérieure et/ou la sérothérapie préventive
V-Données cliniques
1-La porte d’entrée
2-La période d’incubation
3-La période d’invasion
4-La durée d’hospitalisation
5-Le tableau clinique
6- Les scores de gravité
6.1- Score de Dakar
6.2- Scores non spécifiques
V-Traitement
1-Les objectifs du traitement
2-Les mesures générales
3-Traitement symptomatique
3.1- la réanimation respiratoire
3.2- Sédation
3.3-Contrôle du syndrome dysautonomique
4-Traitement spécifique
4.1-Traitement de la porte d’entrée
4.2- Sérothérapie antitétanique
4.3- Vaccination
4.4- Antibiothérapie
5-Conduite pratique du traitement
VII-Aspects évolutifs
1-Les complications
1.1-Les complications infectieuses
1.2-Les complications cardiovasculaires
1.3-Les complications rénales
l.4-Les complications liées à l’immobilisation prolongée
1.5-Dysautonomie
2-Les séquelles
3-La mortalité
VIII-Facteurs pronostiques
1-Age
2-Porte d’entrée
3-Période d’incubation
4-Période d’invasion
5-Température
6-La fréquence cardiaque
7-Paroxysmes
8-Le type de tétanos
9-Les troubles neurovégétatifs.
10-Les complications
11-Réanimation respiratoire
12-Score de Dakar
13- La durée d’hospitalisation
14- La sédation
15- Antibiothérapie
IX-Prévention
1-Traitement des plaies tétanigénes
2-Prévention à court terme
3-Prévention au long cours
CONCLUSION
ANNEXE
RESUME
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