D’une manière générale, une entreprise est définie par son activité ; la production de biens et de services en combinant du travail et du capital qui sont ensuite destinés à être vendus dans le but de réaliser un profit. Parmi les différentes tailles d’entreprises, celles qui sont définies comme grandes sont toujours dotées d’un service financier qui assure la bonne gestion prévisionnelle et la gestion quotidienne de la trésorerie en se basant sur le rapport journalier de trésorerie qui doit être soumis à l’approbation de la direction financière et de la direction générale. Le service financier gère aussi les opérations de décaissement et d’encaissement. Cependant, toute entreprise est souvent confrontée à un environnement qui se voit inaccessible contraignant ses avantages. Aussi, cet ensemble de facteurs extérieurs affecte de façon inévitable le fonctionnement de l’entreprise. La vie de toute société est donc indissociable de l’environnement dans lequel elle évolue. En conséquence, les entreprises doivent se munir d’un instrument leur permettant de comprendre l’environnement, de prendre les décisions y afférentes. Elles peuvent donc doter d’un outil de contrôle qui n’est autre que le tableau de bord de gestion.
En effet, la notion du tableau de bord d’entreprise est apparue aux États-Unis dès 1948. Au début, le terme de tableau de bord a souvent été utilisé pour décrire l’élaboration et la mise en circulation au sein de l’entreprise d’une masse de documents, dont la teneur s’écartait sensiblement de la définition initiale de cet outil de gestion.
À l’époque, le tableau de bord était surtout le fruit du travail d’ingénieurs, dont le but était de fournir un outil aux dirigeants et aux ingénieurs pour qu’ils puissent observer et analyser leurs organisations, de la manière la plus efficace et efficiente possible (Lebas, 1994).
Le tableau de bord de gestion est un flux d’informations hiérarchiques ou latérales circulant entre les centres des responsabilités dont les réalisations sont interdépendantes. En effet, le tableau de bord doit fournir à chaque responsable les données concernant son environnement qu’il soit interne ou externe, afin qu’il puisse réagir aux variations de la conjoncture et aux prévisions défectueuses d’un centre de responsabilité connexe.
Le système d’information assure en effet la collecte et le traitement des informations. De son bon fonctionnement dépend donc la convergence vers le tableau de bord d’informations fiables. La nature des traitements subis par les informations relève des différentes disciplines de la gestion des organisations : marketing, finances, comptabilité… . Ces disciplines gardent évidement à l’égard du tableau de bord toute leur indépendance.
Diagnostic FFOM
Au titre de ce diagnostic, nous allons faire ressortir les éléments convenables relatifs aux forces ou atouts à capitaliser, aux faiblesses ou points à améliorer, aux opportunités à saisir ainsi qu’aux menaces qu’il convient d’éluder au niveau de la NBM.
Les forces du tableau de utilisé
Utilisation du tableau de bord
Le fait est que la NBM utilise le tableau de bord comme étant un outil de contrôle de gestion en est une force pour la société. Les tableaux de bord de la société rassemblent des indicateurs pertinents et essentiels pour suivre l’activité de l’entreprise permettant une vision de la performance de chacun des centres et facilitant la prise de décision rapide et au bon moment et en temps voulu en cas d’anomalies détectées, facilitent la circulation des informations et favorisent la rapidité des tâches.
Ce dernier constitue un outil efficace d’un système d’information par l’échange des informations sur les indicateurs synthétiques. Par ailleurs, les indicateurs utilisés reflètent la performance, favorisent le pilotage et facilitent ainsi la prise de décision au sein de l’entreprise.
L’existence d’un administrateur des données
Sous l’exploitation du logiciel SAGE X3, ou les systèmes d’informations intégrés de type ERP permettent d’aider aussi bien au pilotage des relations avec les clients que des informations pour suivre et contrôler les activités. À cet effet, le traitement des informations est informatisé. Grâce au traitement par des matériels informatiques, la société se jouit d’une réduction de risques d’erreurs, d’omission, ou d’inexactitude au niveau des calculs. Puisque la société est équipé d’un réseau intersites ou intranet, ce denier procure des avantages tels que: le partage de données, l’unicité des informations, la communication directe des intervenants, etc. Par ailleurs, l’utilisation de l’intranet au sein de l’organisme permet la rapidité de l’exécution des tâches à travers la circulation des informations. À cet effet, l’acheminement des informations semble satisfaisant particulièrement au sein du service financier car les données sont reçues en temps réel ou bien en temps voulu. Ainsi, ce système de communication favorise la fiabilité des informations qui passent dans la société.
Les faiblesses du tableau de bord utilisé
Insuffisance des indicateurs utilisés
Le TDB utilisé surtout dans le département finance et comptabilité montre un manque d’indicateurs performants. En effet, les indicateurs que l’entreprise utilise ne cernent que les mouvements de recettes et des dépenses ne tiennent pas compte d’autres indicateurs de fonctionnement global plus performants lui permettant la manipulation d’un tableau de bord plus qualifié. Ils ne permettent pas de visualiser directement l’assiduité du personnel, sa position par rapport à ses concurrents, sa réputation envers ses clients (satisfaction des clients), etc. Les indicateurs utilisés sont plutôt orientés sur le domaine financier. De ce fait, les autres ne sont guerres prioritaires, alors qu’ils constituent des éléments majeurs pour l’amélioration de la performance de cette société.
|
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I: Matériels et Méthodes
Section 1 : Matériels
Section 2 : Méthodes
CHAPITRE II: Présentation des résultats
Section 1: Utilité du tableau de bord pour minimiser les risques
Section 2 : Utilité du tableau de bord pour le suivi et contrôle de la réalisation des activités
CHAPITRE III: Discussions et Recommandations
Section 1 : Discussions
Section 2 : Validation des hypothèses
Section 3 : Recommandations
CONCLUSION GENERALE