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Phรฉnomรจne de rรฉsonance
Les mesures des sections efficaces ont montrรฉ que, pour certaines รฉnergies du neutron incident, la valeur des sections efficaces est trรจs รฉlevรฉe. On explique ce phรฉnomรจne par la thรฉorie de formation du noyau composรฉ. En effet, si lโรฉnergie disponible dans le systรจme neutron-noyau est trรจs proche de la distance entre le niveau fondamental et lโun des niveaux excitรฉs du noyau, la probabilitรฉ de formation du noyau composรฉ est grande [Lynn, 1968]. Ce phรฉnomรจne est appelรฉ phรฉnomรจne de rรฉsonance.
Selon lโespacement des niveaux excitรฉs du noyau composรฉ et la rรฉsolution รฉnergรฉtique des moyens de mesure, on distingue trois domaines รฉnergรฉtiques : le domaine rรฉsolu, le domaine non rรฉsolu et le continuum.
Le premier domaine se situe entre quelques eV et quelques centaines de keV pour les noyaux tel lโuranium 238. Il est caractรฉrisรฉ par la prรฉsence de niveaux bien sรฉparรฉs et clairement identifiรฉs lorsquโon effectue des mesures. Dans ce domaine, la largeur des niveaux est trรจs infรฉrieure ร lโespacement moyen des niveaux et chaque rรฉsonance est bien dรฉtectรฉe. Plus lโรฉnergie augmente, plus les niveaux tendent ร devenir indiscernable ร cause de la largeur qui croรฎt puisque leur durรฉe de vie se rรฉduit.
Dans le domaine non rรฉsolu, situรฉ entre quelques centaines de keV et 1 MeV, lโespacement moyen des niveaux est du mรชme ordre de grandeur que la largeur des niveaux. La rรฉsolution des appareils de mesure ne permet plus de discerner chaque rรฉsonance y compris avec un refroidissement de la cible ร 0 K. Dans ce domaine รฉnergรฉtique, on ne dispose donc que des grandeurs moyennes et des distributions statistiques thรฉoriques (lois de Wigner et distribution du ฯ2) validรฉes ร partir du domaine rรฉsolu.
ร plus haute รฉnergie, lโespacement moyen est infรฉrieur ร la largeur des niveaux et les rรฉsonances se recouvrent mutuellement. Cette zone, appelรฉe continuum, est caractรฉrisรฉe par une variation lente des sections efficaces en fonction de lโรฉnergie. La limite entre domaine rรฉsolu et non rรฉsolu est uniquement dictรฉe par la rรฉsolution des appareils de mesure.
Formalismes nuclรฉaires
Les formalismes nuclรฉaires sont des modรจles physiques servant ร reconstruire les sections efficaces [Glasstone et Edlund, 1952], [Blaise et Fort]. Ils sont basรฉs sur la mรฉcanique quantique et font lโhypothรจse de formation dโun noyau composรฉ lors dโune interaction nuclรฉaire. Tous ces formalismes sont une simplification du formalisme dit de la ยซย matrice Rย ยป, qui nโest applicable quโen rรฉduisant le nombre de voies. Du plus simple au plus gรฉnรฉral on trouve :
โ le formalisme de Breit et Wigner simple niveau qui est valable si on peut nรฉgliger lโinterfรฉrence entre niveaux et rรฉsonances ;
โ le formalisme de Breit et Wigner multi niveaux qui prend en compte lโinterfรฉrence entre les voies mais pas entre les niveaux ;
โ le formalisme de Reich et Moore qui nรฉglige lโinterfรฉrence entre les voies gamma de diffรฉrents niveaux.
On dรฉtaille par la suite les formules analytiques du modรจle Breit et Wigner simple niveau. Les sections de capture et de fission, dรฉnotรฉe par lโindice i, sont reprรฉsentรฉes par une (E ฮ2 )2 ,pour les sections de diffusion รฉlastique, on ajoute un terme dโinterfรฉrence et un terme constant, appelรฉ section potentielle ฯp, donnant : ฯs(E) = ฯฮปยฏ 2gj ฮ2n (E – E0)2 + (ฮ2 )2 + 2ฮปยฏ gjโฯฯp (E ฮ–n(EE0)–2 + ( E0)ฮ2 )2 + ฯp.
La section totale est obtenue par sommation de toutes les rรฉactions possibles pour le noyau. Dans ces formules, on emploie les conventions suivantes :
โ ฮปยฏ est la longueur dโonde rรฉduite du neutron ;
โ gj = 2j+1(2i+1)(2s+1) est le facteur statistique du spin, j est le moment cinรฉtique du noyau composรฉ, i est le moment cinรฉtique du noyau cible et s = 1/2 est le spin du neutron ;
โ ฮn, ฮi et ฮ = ฮn + ฮi sont les largeurs de diffusion rรฉsonnante, de capture radiative et totale. La largeur de diffusion rรฉsonnante varie en โE pour les neutrons dโonde s, tandis que la largeur de capture radiative est presque constante en รฉnergie.
Le terme dโinterfรฉrence est nรฉgatif pour des รฉnergies E < E0, ce qui produit une forte chute de la section de diffusion. Le milieu devient transparent aux neutrons pour ces รฉnergies (fenรชtre neutronique). La dรฉpendance en 1/โE de la longueur dโonde ฮป fait quโร trรจs basse รฉnergie et loin de E0 : la section de capture ou de fission varie en 1/โE et la section de diffusion รฉlastique reste presque constante.
La figure 1.1 reprรฉsente les sections efficaces de capture et de diffusion รฉlastique de lโuranium 238. On peut observer le comportement en 1/v de la section efficace ร basse รฉnergie et les nombreuses rรฉsonances du domaine rรฉsolu. Alors que la section de capture est une fonction symรฉtrique autour des pics des rรฉsonances, la section efficace de diffusion est dissymรฉtrique. La section totale qui en rรฉsulte est une fonction symรฉtrique autour des premiรจres rรฉsonances et de plus en plus dissymรฉtrique ร plus haute รฉnergie. Dans le domaine non rรฉsolu, on reprรฉsente la seule valeur moyenne de la section efficace.
Thรฉorie du transport des neutrons
Grandeurs neutroniques
La population neutronique dans le cลur dโun rรฉacteur nuclรฉaire (โ 108neutrons/cm3) est trรจs รฉlevรฉe mais en mรชme temps peu dense par rapport ร celle de la matiรจre dans laquelle les neutrons diffusent (โ 1023atomes/cm3). De ce fait, on peut considรฉrer la population neutronique comme un gaz rarรฉfiรฉ en รฉvolution, sur lequel un traitement statistique est effectuรฉ pour รฉvaluer un effectif moyen sur certains critรจres [Bussac et Reuss, 1985]. Pour repรฉrer complรจtement un neutron, il faut connaรฎtre les variables suivantes :
โ sa position dans lโespace~r (trois variables),
โ le module de la vitesse ou de lโรฉnergie cinรฉtique E = 1 2 mnv2, qui caractรฉrise son mouvement,
โ la direction angulaire ~ โฆ (deux variables),
โ lโinstant t considรฉrรฉ.
La grandeur utilisรฉe pour dรฉcrire la population neutronique dโun point de vue statistique est la densitรฉ neutronique en phase n(~r, E, ~ โฆ, t). Elle est dรฉfinie telle que n(~r, E, โฆ~ , t)d3rdEd2โฆ.
Rรฉsolution de lโรฉquation de transport
La rรฉsolution de lโรฉquation de transport sโappuie sur deux approches diffรฉrentes : une approche dรฉterministe et une approche statistique. La premiรจre rรฉsout lโรฉquation de transport dans un format discrรฉtisรฉ en partant soit de la formulation intรฉgro-diffรฉrentielle (comme les mรฉthodes SN et nodales) soit de la formulation intรฉgrale (mรฉthode des probabilitรฉs de collision et des caractรฉristiques). La deuxiรจme approche est la mรฉthode de Monte Carlo, elle donne accรจs ร une solution probabiliste en reproduisant statistiquement les phรฉnomรจnes physiques dโinteraction neutron-matiรจre. Par rapport aux mรฉthodes dรฉterministes, elle nรฉ- cessite un temps de simulation beaucoup plus รฉlevรฉ, mais elle nโeffectue aucune discrรฉtisation de lโรฉquation de transport pour des problรจmes stationnaires ร tempรฉrature uniforme 6, ce qui en fait un instrument de rรฉfรฉrence pour toute mรฉthode dรฉterministe.
Par la suite, on dรฉcrira succinctement dโabord la discrรฉtisation de lโรฉquation de transport effectuรฉe par les mรฉthodes dรฉterministes pour sa rรฉsolution ensuite on donne un aperรงu de la mรฉthode de Monte Carlo.
Discrรฉtisation de la variable รฉnergรฉtique
La discrรฉtisation de la variable รฉnergรฉtique conduit ร lโapproximation multigroupe, qui consiste ร remplacer les fonctions continues en รฉnergie (sections efficaces et flux neutronique), par des valeurs constantes dans chaque intervalle รฉnergรฉtique, appelรฉ groupe. Le critรจre utile pour calculer ses grandeurs moyennes est le respect des taux de rรฉactions dans chaque intervalle รฉnergรฉtique g [Sanchez, 2000] : ฯ gฯ (~r) = Rg dEฯ ฯ(E)ฮฆ(~r, E) Rg dEฮฆ(~r, E)
Malheureusement, cette dรฉfinition est purement formelle, car elle nรฉcessite de connaรฎtre le flux neutronique qui est lโinconnue du problรจme. On aborde dans le chapitre 3 toutes les รฉtapes de modรฉlisation pour constituer lโensemble des donnรฉes discrรฉtisรฉes en รฉnergie (bibliothรจque multigroupe). On se souviendra quโune des principales erreurs, non contrรดlables par lโutilisateur du code de transport, vient de lโapproximation multigroupe.
Le systรจme dโรฉquations qui dรฉcoule de lโapproximation multigroupe est caractรฉrisรฉ par une structure particuliรจre, quโon peut subdiviser en trois grandes rรฉgions : le domaine rapide, situรฉ entre 300 keV et 20 MeV, le domaine รฉpithermique situรฉ entre la coupure thermique et 300 keV et le domaine de la thermalisation, situรฉ entre 10–4 eV et la coupure thermique. La coupure thermique est lโรฉnergie de seuil au-delร de laquelle la remontรฉe en รฉnergie des neutrons aprรจs choc est nรฉgligeable. Elle est fixรฉe dans le code APOLLO2 ร 4 eV. Les domaines rapide et รฉpithermique sont donc caractรฉrisรฉs par une perte dโรฉnergie du neutron aprรจs chaque choc. Le domaine rapide se distingue du domaine รฉpithermique par lโapparition des neutrons issus de fissions. Aussi, le domaine รฉpithermique est-il รฉgalement appelรฉ domaine du ralentissement. Dans ces deux zones รฉnergรฉtiques, le systรจme dโรฉquations est rรฉsolu en partant du groupe de plus haute รฉnergie jusquโร la coupure par une rรฉsolution en ยซย cascadeย ยป du fait que le profil des matrices du systรจme est triangulaire infรฉrieur. Dans le domaine thermique, par contre, les collisions รฉlastiques et inรฉlastiques au sein du milieu cristallin ou molรฉculaire permettent aux neutrons incidents dโavoir un gain en รฉnergie. Dans ce cas, le profil des matrices du systรจme est plein et la rรฉsolution se fait par itรฉrations successives avec un algorithme de Gauss-Seidel.
La forme de lโรฉquation du transport rรฉsolue sur chaque groupe รฉnergรฉtique est donnรฉe par : Lgฯg(~r, โฆ~ ) = (Hฯ)g(~r, ~ โฆ) + 1 k e f f (Fฮฆ)g(~r) + Qext g (~r, ~ โฆ), (2.11)
รtat de lโart du traitement des donnรฉes nuclรฉaires pour la gรฉnรฉration des bibliothรจques multigroupes
On appelle ยซย donnรฉes nuclรฉairesย ยป toutes les grandeurs caractรฉrisant les interactions รฉlรฉ- mentaires, cโest-ร -dire les interactions entre les neutrons et les noyaux des atomes constituant le systรจme auquel on sโintรฉresse. Ces donnรฉes, comme on a vu au chapitre 1, sont, pour lโessentiel, des sections efficaces, mais รฉgalement des rendements (nombre de neutrons secondaires issus dโune rรฉaction, probabilitรฉ dโobtenir les divers fragments de fission …), des donnรฉes de dรฉcroissance radioactive.
Lโensemble de ces donnรฉes nuclรฉaires est regroupรฉ dans une รฉvaluation nuclรฉaire ENDF, qui peut รชtre considรฉrรฉe comme la ยซย bibliothรจque de baseย ยป. Ces donnรฉes de base ne sont pas directement utilisables pour la rรฉsolution numรฉrique de lโรฉquation de transport (cf. 2.4.2), elles doivent donc subir un traitement. Cโest le rรดle du code amรฉricain NJOY, du code fran- รงais CALENDF et ensuite du module dโautoprotection de gรฉnรฉrer lโensemble des constantes multigroupes (bibliothรจque multigroupe) pour les solveurs dรฉterministes de lโรฉquation de transport.
Les codes NJOY et CALENDF font actuellement partie de la chaรฎne de traitement automatique GALILEE [Coste-Delclaux, 2008], dont la figure 3.1 fournit un aperรงu des principales phases. Ce systรจme emploie le programme PREPANJ99, pour gรฉnรฉrer les donnรฉes pour les codes NJOY et CALENDF, et le code N2A2, pour rassembler les donnรฉes dans une structure dite APOLIB dรฉdiรฉe au code de transport dรฉterministe APOLLO2. Lโensemble du traitement est lancรฉ par un script PERL.
Ce chapitre prรฉsente succinctement le contenu des รฉvaluations nuclรฉaires et lโensemble des รฉtapes nรฉcessaires ร la crรฉation dโune bibliothรจque multigroupe du code APOLLO2.
Les donnรฉes ENDF et les sections efficaces
Lโรฉlaboration de lโensemble des donnรฉes nuclรฉaires sโappuie sur les mesures des sections efficaces microscopiques. Ces rรฉsultats sont รฉvaluรฉs, cโest-ร -dire, en simplifiant ร lโextrรชme, obtenus en pondรฉrant chaque mesure par son erreur expรฉrimentale. Lโensemble de ces donnรฉes a un format dรฉfini par la norme international ENDF (Evaluated Nuclear Data Format) [Herman, 2005]. Il associe ร chaque รฉlรฉment (MAT) des informations gรฉnรฉrales (MF=1), des paramรจtres de rรฉsonances (MF=2), la valeur des sections ponctuelles (MF=3), les distributions angulaires (MF=4), รฉnergรฉtiques (MF=5) et combinรฉes (MF=6) des particules รฉmises et les donnรฉes de thermalisation (MF=7). Chaque fichier (MF=3) peut รชtre dรฉtaillรฉ selon le type de rรฉaction.
Algorithme dโobtention de la solution multigroupe de rรฉfรฉrence
Pour rรฉsumer, la crรฉation dโune solution multigroupe de rรฉfรฉrence est le rรฉsultat de deux processus diffรฉrents : la gรฉnรฉration dโun maillage รฉnergรฉtique et lโรฉvaluation de sa prรฉcision vis ร vis dโune rรฉfรฉrence.
Dans notre algorithme, la rรฉalisation de la premiรจre รฉtape, exposรฉe au paragraphe 5.1.1 et 5.1.2, nรฉcessite de choisir le critรจre du transfert des neutrons ESLF, pour appliquer une autoprotection par la mรฉthode des sous-groupes, et le critรจre de reconstruction du flux ef , pour raffiner le maillage autour des rรฉsonances.
Dans la deuxiรจme รฉtape, on รฉvalue la prรฉcision des solutions multigroupes avec le maillage gรฉnรฉrรฉ et une autoprotection par la mรฉthode des sous-groupes en mรฉlange (cf. 5.2.2). Plusieurs alternatives sont possibles dans le choix de la rรฉfรฉrence.
La premiรจre possibilitรฉ, sans restriction sur le domaine รฉnergรฉtique dโapplication, consiste ร chercher une solution Monte Carlo sur un dรฉcoupage fixe commun ร lโensemble des maillages gรฉnรฉrรฉs. Cette structure multigroupe grossiรจre doit รชtre choisie de sorte quโelle donne une bonne mesure de lโerreur associรฉe au maillage gรฉnรฉrรฉ. La convergence est atteinte quand les solutions multigroupes rentrent dans les barres dโerreur ร trois รฉcarts-types de la simulation Monte Carlo. Une autre possibilitรฉ comporte lโutilisation de lโรฉquation de ralentissement ponctuel en รฉnergie. Ce choix, ร la diffรฉrence du prรฉcรฉdent, permet dโรฉvaluer lโerreur dans tous les groupes du maillage รฉnergรฉtique, car le flux est une grandeur connue ร toute valeur de lโรฉnergie. Dโautre part, ร lโheure actuelle, il nโest applicable que dans certain domaine dโรฉnergie (zone du ralentissement รฉlastique et inรฉlastique discrรจt hors continuum).
La derniรจre alternative est lโemploi dโune procรฉdure itรฉrative de convergence multigroupe. Le processus est arrรชtรฉ quand lโรฉcart des taux de rรฉaction entre une solution plus grossiรจre et une solution plus raffinรฉe, condensรฉe sur le maillage grossier, est infรฉrieur ร une valeur minimale prรฉdรฉfinie.
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Table des matiรจres
Introduction gรฉnรฉrale
I Rappelsย
1 Interaction neutron/matiรจre
1.1 Neutron et Noyau
1.2 Mรฉcanismes dโinteractions neutron/noyau
1.3 Notion de section efficace
1.4 Phรฉnomรจne de rรฉsonance
1.5 Formalismes nuclรฉaires
1.6 Effet Doppler
2 Thรฉorie du transport des neutrons
2.1 Grandeurs neutroniques
2.2 รquation de transport de Boltzmann
2.3 Formulation intรฉgrale de lโรฉquation de transport
2.4 Rรฉsolution de lโรฉquation de transport
2.4.1 Calcul de valeur propre
2.4.2 Discrรฉtisation de la variable รฉnergรฉtique
2.4.3 Discrรฉtisation des variables angulaires et spatiales
2.4.4 Algorithme gรฉnรฉral
2.4.5 La mรฉthode de Monte Carlo
2.4.6 Construction du processus statistique dans le code TRIPOLI4
3 รtat de lโart du traitement des donnรฉes nuclรฉaires pour la gรฉnรฉration des bibliothรจques multigroupes
3.1 Les donnรฉes ENDF et les sections efficaces
3.1.1 La reprรฉsentation ponctuelle
3.1.2 La reprรฉsentation multigroupe
3.1.3 Les tables de probabilitรฉ
3.2 Le code NJOY
3.2.1 Sections efficaces
3.2.2 Matrice de transfert
3.3 Le code CALENDF
3.3.1 Calcul des probabilitรฉs et des paliers de la section totale
3.3.2 Plusieurs sections efficaces
3.4 Bibliothรจque multigroupe du code APOLLO2
3.4.1 Sections de diffusion et matrices de transfert
3.4.2 Le spectre de fission
3.5 Le module dโautoprotection
3.5.1 Autoprotection selon le formalisme Livolant-Jeanpierre
3.5.2 Autoprotection en sous-groupes
3.5.3 Limites des mรฉthodes dโautoprotection
II Dรฉveloppements thรฉoriquesย
4 Principes du mailleur adaptatif
4.1 Type dโรฉquation pour la solution de rรฉfรฉrence
4.1.1 La dรฉpendance en espace
4.1.2 La dรฉpendance en angle
4.2 Lโapproche pour lโoptimisation du maillage รฉnergรฉtique
5 Solution multigroupe de rรฉfรฉrence
5.1 Construction du maillage de rรฉfรฉrence
5.1.1 Critรจres portant sur les taux et sur le flux
5.1.2 Critรจre portant sur le transfert
5.2 Sections efficaces pour le calcul de rรฉfรฉrence
5.2.1 Utilisation des sections et des distributions angulaires dans le code TRIPOLI4
5.2.2 Les sections et les matrices de transfert multigroupes dans AEMC
5.3 Rรฉsolution multigroupe de lโรฉquation de transport
5.4 Algorithme dโobtention de la solution multigroupe de rรฉfรฉrence
5.5 Solveur ponctuel en รฉnergie
5.5.1 Transfert รฉlastique et isotrope dans le centre de masse
5.5.2 Transfert inรฉlastique et isotrope dans le centre de masse
5.5.3 Prise en compte de lโanisotropie dans le systรจme du centre de masse
5.5.4 Calcul du flux
6 Condensation optimale du maillage de rรฉfรฉrence
6.1 Donnรฉes multigroupes condensรฉes
6.2 Autoprotection en sous-groupes
6.3 Autoprotection selon le formalisme de Livolant-Jeanpierre
6.3.1 รquation pour les tabulations des taux de rรฉfรฉrence
6.3.2 รquivalence continu-multigroupe
6.4 Extension de lโapproche Livolant-Jeanpierre ร un problรจme ร source
6.5 Dรฉfinition et minimisation de la fonctionnelle
6.5.1 Les algorithmes gรฉnรฉtiques
6.5.2 Les essaims particulaires
6.5.3 Croisement des maillages
III Rรฉsultatsย
7 Test de validation de la mรฉthode 96
7.1 Modรฉlisation du spectre de fission
7.2 Comparaison des solveurs dans le domaine non rรฉsolu
7.2.1 Problรจmes ร source
7.2.2 Problรจme ร valeur propre
7.2.3 Conclusion
7.3 Solveur ponctuel
7.3.1 Prise en compte des rรฉactions inรฉlastiques dans le noyau de transfert
7.3.2 Contrรดle de la prรฉcision du solveur ponctuel
7.4 Comparaison entre AEMC et APOLLO2
viii7.4.1 Mรฉthode des sous-groupes
7.4.2 Mรฉthode Livolant-Jeanpierre
7.5 Optimisation
7.5.1 Influence du maillage pour lโautoprotection Livolant Jeanpierre
7.5.2 Optimisation du maillage pour lโautoprotection Livolant-Jeanpierre
8 Construction du maillage de rรฉfรฉrence pour la filiรจre RNR-sodium
8.1 Dรฉfinition de la base de cas
8.2 Sensibilitรฉ aux paramรจtres dโentrรฉe
8.2.1 Effet de lโรฉvaluation
8.2.2 Effet de la tempรฉrature
8.3 Obtention du maillage de rรฉfรฉrence RNR-sodium
8.3.1 Convergence multigroupe pour lโindividuation des cas complexes
8.3.2 Comparaison avec le code de rรฉfรฉrence TRIPOLI4
8.3.3 Comparaison avec le solveur ponctuel
8.3.4 Vรฉrification finale de convergence multigroupe
9 Optimisation et validation des maillages รฉnergรฉtiques
9.1 Optimisation
9.1.1 Opรฉrateur approchรฉ de transport avec lโautoprotection en sous-groupes ร isotope isolรฉ
9.1.2 รtude de la courbe de performance prรฉcision-nombre de groupes pour la mรฉthode des sous-groupes ร isotope isolรฉ
9.1.3 Choix de la mรฉthode optimale dโautoprotection
9.1.4 รtude de la courbe de performance nombre de groupes – prรฉcision avec la mรฉthode Livolant-Jeanpierre rรฉsolvant un problรจme ร source
9.1.5 Coรปt du calcul de transport et espace mรฉmoire de la bibliothรจque multigroupe
9.2 Tests de validation avec APOLLO2 et TRIPOLI4
9.2.1 Caractรฉristiques du test sur la cellule RNR-sodium
9.2.2 Comparaison TRIPOLI4 et APOLLO2 sur la cellule RNR-sodium
9.2.3 Caractรฉristiques du test sur la couverture fertile
9.2.4 Comparaison TRIPOLI4 et APOLLO2 sur le problรจme plan ร source dans la couverture fertile
9.2.5 Conclusion des tests de validation
Conclusions et perspectivesย
A La mรฉthode des probabilitรฉs de collision
B Mailleur sur les taux de rรฉaction
B.1 Calcul des taux de rรฉfรฉrence
B.2 รquivalence continu-multigroupe
B.3 Calcul dโune erreur variable par plage รฉnergรฉtique et noyau
C Algorithme de rรฉsolution du solveur ponctuel
Bibliographieย
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