Utilisation des sections et des distributions angulaires dans le code TRIPOLI4

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Phรฉnomรจne de rรฉsonance

Les mesures des sections efficaces ont montrรฉ que, pour certaines รฉnergies du neutron incident, la valeur des sections efficaces est trรจs รฉlevรฉe. On explique ce phรฉnomรจne par la thรฉorie de formation du noyau composรฉ. En effet, si lโ€™รฉnergie disponible dans le systรจme neutron-noyau est trรจs proche de la distance entre le niveau fondamental et lโ€™un des niveaux excitรฉs du noyau, la probabilitรฉ de formation du noyau composรฉ est grande [Lynn, 1968]. Ce phรฉnomรจne est appelรฉ phรฉnomรจne de rรฉsonance.
Selon lโ€™espacement des niveaux excitรฉs du noyau composรฉ et la rรฉsolution รฉnergรฉtique des moyens de mesure, on distingue trois domaines รฉnergรฉtiques : le domaine rรฉsolu, le domaine non rรฉsolu et le continuum.
Le premier domaine se situe entre quelques eV et quelques centaines de keV pour les noyaux tel lโ€™uranium 238. Il est caractรฉrisรฉ par la prรฉsence de niveaux bien sรฉparรฉs et clairement identifiรฉs lorsquโ€™on effectue des mesures. Dans ce domaine, la largeur des niveaux est trรจs infรฉrieure ร  lโ€™espacement moyen des niveaux et chaque rรฉsonance est bien dรฉtectรฉe. Plus lโ€™รฉnergie augmente, plus les niveaux tendent ร  devenir indiscernable ร  cause de la largeur qui croรฎt puisque leur durรฉe de vie se rรฉduit.
Dans le domaine non rรฉsolu, situรฉ entre quelques centaines de keV et 1 MeV, lโ€™espacement moyen des niveaux est du mรชme ordre de grandeur que la largeur des niveaux. La rรฉsolution des appareils de mesure ne permet plus de discerner chaque rรฉsonance y compris avec un refroidissement de la cible ร  0 K. Dans ce domaine รฉnergรฉtique, on ne dispose donc que des grandeurs moyennes et des distributions statistiques thรฉoriques (lois de Wigner et distribution du ฯ‡2) validรฉes ร  partir du domaine rรฉsolu.
ร€ plus haute รฉnergie, lโ€™espacement moyen est infรฉrieur ร  la largeur des niveaux et les rรฉsonances se recouvrent mutuellement. Cette zone, appelรฉe continuum, est caractรฉrisรฉe par une variation lente des sections efficaces en fonction de lโ€™รฉnergie. La limite entre domaine rรฉsolu et non rรฉsolu est uniquement dictรฉe par la rรฉsolution des appareils de mesure.

Formalismes nuclรฉaires

Les formalismes nuclรฉaires sont des modรจles physiques servant ร  reconstruire les sections efficaces [Glasstone et Edlund, 1952], [Blaise et Fort]. Ils sont basรฉs sur la mรฉcanique quantique et font lโ€™hypothรจse de formation dโ€™un noyau composรฉ lors dโ€™une interaction nuclรฉaire. Tous ces formalismes sont une simplification du formalisme dit de la ยซย matrice Rย ยป, qui nโ€™est applicable quโ€™en rรฉduisant le nombre de voies. Du plus simple au plus gรฉnรฉral on trouve :
โ€“ le formalisme de Breit et Wigner simple niveau qui est valable si on peut nรฉgliger lโ€™interfรฉrence entre niveaux et rรฉsonances ;
โ€“ le formalisme de Breit et Wigner multi niveaux qui prend en compte lโ€™interfรฉrence entre les voies mais pas entre les niveaux ;
โ€“ le formalisme de Reich et Moore qui nรฉglige lโ€™interfรฉrence entre les voies gamma de diffรฉrents niveaux.
On dรฉtaille par la suite les formules analytiques du modรจle Breit et Wigner simple niveau. Les sections de capture et de fission, dรฉnotรฉe par lโ€™indice i, sont reprรฉsentรฉes par une (E ฮ“2 )2 ,pour les sections de diffusion รฉlastique, on ajoute un terme dโ€™interfรฉrence et un terme constant, appelรฉ section potentielle ฯƒp, donnant : ฯƒs(E) = ฯ€ฮปยฏ 2gj ฮ“2n (E E0)2 + (ฮ“2 )2 + 2ฮปยฏ gjโˆšฯ€ฯƒp (E ฮ“n(EE0)2 + ( E0)ฮ“2 )2 + ฯƒp.
La section totale est obtenue par sommation de toutes les rรฉactions possibles pour le noyau. Dans ces formules, on emploie les conventions suivantes :
โ€“ ฮปยฏ est la longueur dโ€™onde rรฉduite du neutron ;
โ€“ gj = 2j+1(2i+1)(2s+1) est le facteur statistique du spin, j est le moment cinรฉtique du noyau composรฉ, i est le moment cinรฉtique du noyau cible et s = 1/2 est le spin du neutron ;
โ€“ ฮ“n, ฮ“i et ฮ“ = ฮ“n + ฮ“i sont les largeurs de diffusion rรฉsonnante, de capture radiative et totale. La largeur de diffusion rรฉsonnante varie en โˆšE pour les neutrons dโ€™onde s, tandis que la largeur de capture radiative est presque constante en รฉnergie.
Le terme dโ€™interfรฉrence est nรฉgatif pour des รฉnergies E < E0, ce qui produit une forte chute de la section de diffusion. Le milieu devient transparent aux neutrons pour ces รฉnergies (fenรชtre neutronique). La dรฉpendance en 1/โˆšE de la longueur dโ€™onde ฮป fait quโ€™ร  trรจs basse รฉnergie et loin de E0 : la section de capture ou de fission varie en 1/โˆšE et la section de diffusion รฉlastique reste presque constante.
La figure 1.1 reprรฉsente les sections efficaces de capture et de diffusion รฉlastique de lโ€™uranium 238. On peut observer le comportement en 1/v de la section efficace ร  basse รฉnergie et les nombreuses rรฉsonances du domaine rรฉsolu. Alors que la section de capture est une fonction symรฉtrique autour des pics des rรฉsonances, la section efficace de diffusion est dissymรฉtrique. La section totale qui en rรฉsulte est une fonction symรฉtrique autour des premiรจres rรฉsonances et de plus en plus dissymรฉtrique ร  plus haute รฉnergie. Dans le domaine non rรฉsolu, on reprรฉsente la seule valeur moyenne de la section efficace.

Thรฉorie du transport des neutrons

Grandeurs neutroniques

La population neutronique dans le cล“ur dโ€™un rรฉacteur nuclรฉaire (โ‰ˆ 108neutrons/cm3) est trรจs รฉlevรฉe mais en mรชme temps peu dense par rapport ร  celle de la matiรจre dans laquelle les neutrons diffusent (โ‰ˆ 1023atomes/cm3). De ce fait, on peut considรฉrer la population neutronique comme un gaz rarรฉfiรฉ en รฉvolution, sur lequel un traitement statistique est effectuรฉ pour รฉvaluer un effectif moyen sur certains critรจres [Bussac et Reuss, 1985]. Pour repรฉrer complรจtement un neutron, il faut connaรฎtre les variables suivantes :
โ€“ sa position dans lโ€™espace~r (trois variables),
โ€“ le module de la vitesse ou de lโ€™รฉnergie cinรฉtique E = 1 2 mnv2, qui caractรฉrise son mouvement,
โ€“ la direction angulaire ~ โ„ฆ (deux variables),
โ€“ lโ€™instant t considรฉrรฉ.
La grandeur utilisรฉe pour dรฉcrire la population neutronique dโ€™un point de vue statistique est la densitรฉ neutronique en phase n(~r, E, ~ โ„ฆ, t). Elle est dรฉfinie telle que n(~r, E, โ„ฆ~ , t)d3rdEd2โ„ฆ.

Rรฉsolution de lโ€™รฉquation de transport

La rรฉsolution de lโ€™รฉquation de transport sโ€™appuie sur deux approches diffรฉrentes : une approche dรฉterministe et une approche statistique. La premiรจre rรฉsout lโ€™รฉquation de transport dans un format discrรฉtisรฉ en partant soit de la formulation intรฉgro-diffรฉrentielle (comme les mรฉthodes SN et nodales) soit de la formulation intรฉgrale (mรฉthode des probabilitรฉs de collision et des caractรฉristiques). La deuxiรจme approche est la mรฉthode de Monte Carlo, elle donne accรจs ร  une solution probabiliste en reproduisant statistiquement les phรฉnomรจnes physiques dโ€™interaction neutron-matiรจre. Par rapport aux mรฉthodes dรฉterministes, elle nรฉ- cessite un temps de simulation beaucoup plus รฉlevรฉ, mais elle nโ€™effectue aucune discrรฉtisation de lโ€™รฉquation de transport pour des problรจmes stationnaires ร  tempรฉrature uniforme 6, ce qui en fait un instrument de rรฉfรฉrence pour toute mรฉthode dรฉterministe.
Par la suite, on dรฉcrira succinctement dโ€™abord la discrรฉtisation de lโ€™รฉquation de transport effectuรฉe par les mรฉthodes dรฉterministes pour sa rรฉsolution ensuite on donne un aperรงu de la mรฉthode de Monte Carlo.

Discrรฉtisation de la variable รฉnergรฉtique

La discrรฉtisation de la variable รฉnergรฉtique conduit ร  lโ€™approximation multigroupe, qui consiste ร  remplacer les fonctions continues en รฉnergie (sections efficaces et flux neutronique), par des valeurs constantes dans chaque intervalle รฉnergรฉtique, appelรฉ groupe. Le critรจre utile pour calculer ses grandeurs moyennes est le respect des taux de rรฉactions dans chaque intervalle รฉnergรฉtique g [Sanchez, 2000] : ฯƒ gฯ (~r) = Rg dEฯƒ ฯ(E)ฮฆ(~r, E) Rg dEฮฆ(~r, E)
Malheureusement, cette dรฉfinition est purement formelle, car elle nรฉcessite de connaรฎtre le flux neutronique qui est lโ€™inconnue du problรจme. On aborde dans le chapitre 3 toutes les รฉtapes de modรฉlisation pour constituer lโ€™ensemble des donnรฉes discrรฉtisรฉes en รฉnergie (bibliothรจque multigroupe). On se souviendra quโ€™une des principales erreurs, non contrรดlables par lโ€™utilisateur du code de transport, vient de lโ€™approximation multigroupe.
Le systรจme dโ€™รฉquations qui dรฉcoule de lโ€™approximation multigroupe est caractรฉrisรฉ par une structure particuliรจre, quโ€™on peut subdiviser en trois grandes rรฉgions : le domaine rapide, situรฉ entre 300 keV et 20 MeV, le domaine รฉpithermique situรฉ entre la coupure thermique et 300 keV et le domaine de la thermalisation, situรฉ entre 104 eV et la coupure thermique. La coupure thermique est lโ€™รฉnergie de seuil au-delร  de laquelle la remontรฉe en รฉnergie des neutrons aprรจs choc est nรฉgligeable. Elle est fixรฉe dans le code APOLLO2 ร  4 eV. Les domaines rapide et รฉpithermique sont donc caractรฉrisรฉs par une perte dโ€™รฉnergie du neutron aprรจs chaque choc. Le domaine rapide se distingue du domaine รฉpithermique par lโ€™apparition des neutrons issus de fissions. Aussi, le domaine รฉpithermique est-il รฉgalement appelรฉ domaine du ralentissement. Dans ces deux zones รฉnergรฉtiques, le systรจme dโ€™รฉquations est rรฉsolu en partant du groupe de plus haute รฉnergie jusquโ€™ร  la coupure par une rรฉsolution en ยซย cascadeย ยป du fait que le profil des matrices du systรจme est triangulaire infรฉrieur. Dans le domaine thermique, par contre, les collisions รฉlastiques et inรฉlastiques au sein du milieu cristallin ou molรฉculaire permettent aux neutrons incidents dโ€™avoir un gain en รฉnergie. Dans ce cas, le profil des matrices du systรจme est plein et la rรฉsolution se fait par itรฉrations successives avec un algorithme de Gauss-Seidel.
La forme de lโ€™รฉquation du transport rรฉsolue sur chaque groupe รฉnergรฉtique est donnรฉe par : Lgฯˆg(~r, โ„ฆ~ ) = (Hฯˆ)g(~r, ~ โ„ฆ) + 1 k e f f (Fฮฆ)g(~r) + Qext g (~r, ~ โ„ฆ), (2.11)

ร‰tat de lโ€™art du traitement des donnรฉes nuclรฉaires pour la gรฉnรฉration des bibliothรจques multigroupes

On appelle ยซย donnรฉes nuclรฉairesย ยป toutes les grandeurs caractรฉrisant les interactions รฉlรฉ- mentaires, cโ€™est-ร -dire les interactions entre les neutrons et les noyaux des atomes constituant le systรจme auquel on sโ€™intรฉresse. Ces donnรฉes, comme on a vu au chapitre 1, sont, pour lโ€™essentiel, des sections efficaces, mais รฉgalement des rendements (nombre de neutrons secondaires issus dโ€™une rรฉaction, probabilitรฉ dโ€™obtenir les divers fragments de fission …), des donnรฉes de dรฉcroissance radioactive.
Lโ€™ensemble de ces donnรฉes nuclรฉaires est regroupรฉ dans une รฉvaluation nuclรฉaire ENDF, qui peut รชtre considรฉrรฉe comme la ยซย bibliothรจque de baseย ยป. Ces donnรฉes de base ne sont pas directement utilisables pour la rรฉsolution numรฉrique de lโ€™รฉquation de transport (cf. 2.4.2), elles doivent donc subir un traitement. Cโ€™est le rรดle du code amรฉricain NJOY, du code fran- รงais CALENDF et ensuite du module dโ€™autoprotection de gรฉnรฉrer lโ€™ensemble des constantes multigroupes (bibliothรจque multigroupe) pour les solveurs dรฉterministes de lโ€™รฉquation de transport.
Les codes NJOY et CALENDF font actuellement partie de la chaรฎne de traitement automatique GALILEE [Coste-Delclaux, 2008], dont la figure 3.1 fournit un aperรงu des principales phases. Ce systรจme emploie le programme PREPANJ99, pour gรฉnรฉrer les donnรฉes pour les codes NJOY et CALENDF, et le code N2A2, pour rassembler les donnรฉes dans une structure dite APOLIB dรฉdiรฉe au code de transport dรฉterministe APOLLO2. Lโ€™ensemble du traitement est lancรฉ par un script PERL.
Ce chapitre prรฉsente succinctement le contenu des รฉvaluations nuclรฉaires et lโ€™ensemble des รฉtapes nรฉcessaires ร  la crรฉation dโ€™une bibliothรจque multigroupe du code APOLLO2.

Les donnรฉes ENDF et les sections efficaces

Lโ€™รฉlaboration de lโ€™ensemble des donnรฉes nuclรฉaires sโ€™appuie sur les mesures des sections efficaces microscopiques. Ces rรฉsultats sont รฉvaluรฉs, cโ€™est-ร -dire, en simplifiant ร  lโ€™extrรชme, obtenus en pondรฉrant chaque mesure par son erreur expรฉrimentale. Lโ€™ensemble de ces donnรฉes a un format dรฉfini par la norme international ENDF (Evaluated Nuclear Data Format) [Herman, 2005]. Il associe ร  chaque รฉlรฉment (MAT) des informations gรฉnรฉrales (MF=1), des paramรจtres de rรฉsonances (MF=2), la valeur des sections ponctuelles (MF=3), les distributions angulaires (MF=4), รฉnergรฉtiques (MF=5) et combinรฉes (MF=6) des particules รฉmises et les donnรฉes de thermalisation (MF=7). Chaque fichier (MF=3) peut รชtre dรฉtaillรฉ selon le type de rรฉaction.

Algorithme dโ€™obtention de la solution multigroupe de rรฉfรฉrence

Pour rรฉsumer, la crรฉation dโ€™une solution multigroupe de rรฉfรฉrence est le rรฉsultat de deux processus diffรฉrents : la gรฉnรฉration dโ€™un maillage รฉnergรฉtique et lโ€™รฉvaluation de sa prรฉcision vis ร  vis dโ€™une rรฉfรฉrence.
Dans notre algorithme, la rรฉalisation de la premiรจre รฉtape, exposรฉe au paragraphe 5.1.1 et 5.1.2, nรฉcessite de choisir le critรจre du transfert des neutrons ESLF, pour appliquer une autoprotection par la mรฉthode des sous-groupes, et le critรจre de reconstruction du flux ef , pour raffiner le maillage autour des rรฉsonances.
Dans la deuxiรจme รฉtape, on รฉvalue la prรฉcision des solutions multigroupes avec le maillage gรฉnรฉrรฉ et une autoprotection par la mรฉthode des sous-groupes en mรฉlange (cf. 5.2.2). Plusieurs alternatives sont possibles dans le choix de la rรฉfรฉrence.
La premiรจre possibilitรฉ, sans restriction sur le domaine รฉnergรฉtique dโ€™application, consiste ร  chercher une solution Monte Carlo sur un dรฉcoupage fixe commun ร  lโ€™ensemble des maillages gรฉnรฉrรฉs. Cette structure multigroupe grossiรจre doit รชtre choisie de sorte quโ€™elle donne une bonne mesure de lโ€™erreur associรฉe au maillage gรฉnรฉrรฉ. La convergence est atteinte quand les solutions multigroupes rentrent dans les barres dโ€™erreur ร  trois รฉcarts-types de la simulation Monte Carlo. Une autre possibilitรฉ comporte lโ€™utilisation de lโ€™รฉquation de ralentissement ponctuel en รฉnergie. Ce choix, ร  la diffรฉrence du prรฉcรฉdent, permet dโ€™รฉvaluer lโ€™erreur dans tous les groupes du maillage รฉnergรฉtique, car le flux est une grandeur connue ร  toute valeur de lโ€™รฉnergie. Dโ€™autre part, ร  lโ€™heure actuelle, il nโ€™est applicable que dans certain domaine dโ€™รฉnergie (zone du ralentissement รฉlastique et inรฉlastique discrรจt hors continuum).
La derniรจre alternative est lโ€™emploi dโ€™une procรฉdure itรฉrative de convergence multigroupe. Le processus est arrรชtรฉ quand lโ€™รฉcart des taux de rรฉaction entre une solution plus grossiรจre et une solution plus raffinรฉe, condensรฉe sur le maillage grossier, est infรฉrieur ร  une valeur minimale prรฉdรฉfinie.

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Table des matiรจres

Introduction gรฉnรฉrale
I Rappelsย 
1 Interaction neutron/matiรจre
1.1 Neutron et Noyau
1.2 Mรฉcanismes dโ€™interactions neutron/noyau
1.3 Notion de section efficace
1.4 Phรฉnomรจne de rรฉsonance
1.5 Formalismes nuclรฉaires
1.6 Effet Doppler
2 Thรฉorie du transport des neutrons
2.1 Grandeurs neutroniques
2.2 ร‰quation de transport de Boltzmann
2.3 Formulation intรฉgrale de lโ€™รฉquation de transport
2.4 Rรฉsolution de lโ€™รฉquation de transport
2.4.1 Calcul de valeur propre
2.4.2 Discrรฉtisation de la variable รฉnergรฉtique
2.4.3 Discrรฉtisation des variables angulaires et spatiales
2.4.4 Algorithme gรฉnรฉral
2.4.5 La mรฉthode de Monte Carlo
2.4.6 Construction du processus statistique dans le code TRIPOLI4
3 ร‰tat de lโ€™art du traitement des donnรฉes nuclรฉaires pour la gรฉnรฉration des bibliothรจques multigroupes
3.1 Les donnรฉes ENDF et les sections efficaces
3.1.1 La reprรฉsentation ponctuelle
3.1.2 La reprรฉsentation multigroupe
3.1.3 Les tables de probabilitรฉ
3.2 Le code NJOY
3.2.1 Sections efficaces
3.2.2 Matrice de transfert
3.3 Le code CALENDF
3.3.1 Calcul des probabilitรฉs et des paliers de la section totale
3.3.2 Plusieurs sections efficaces
3.4 Bibliothรจque multigroupe du code APOLLO2
3.4.1 Sections de diffusion et matrices de transfert
3.4.2 Le spectre de fission
3.5 Le module dโ€™autoprotection
3.5.1 Autoprotection selon le formalisme Livolant-Jeanpierre
3.5.2 Autoprotection en sous-groupes
3.5.3 Limites des mรฉthodes dโ€™autoprotection
II Dรฉveloppements thรฉoriquesย 
4 Principes du mailleur adaptatif
4.1 Type dโ€™รฉquation pour la solution de rรฉfรฉrence
4.1.1 La dรฉpendance en espace
4.1.2 La dรฉpendance en angle
4.2 Lโ€™approche pour lโ€™optimisation du maillage รฉnergรฉtique
5 Solution multigroupe de rรฉfรฉrence
5.1 Construction du maillage de rรฉfรฉrence
5.1.1 Critรจres portant sur les taux et sur le flux
5.1.2 Critรจre portant sur le transfert
5.2 Sections efficaces pour le calcul de rรฉfรฉrence
5.2.1 Utilisation des sections et des distributions angulaires dans le code TRIPOLI4
5.2.2 Les sections et les matrices de transfert multigroupes dans AEMC
5.3 Rรฉsolution multigroupe de lโ€™รฉquation de transport
5.4 Algorithme dโ€™obtention de la solution multigroupe de rรฉfรฉrence
5.5 Solveur ponctuel en รฉnergie
5.5.1 Transfert รฉlastique et isotrope dans le centre de masse
5.5.2 Transfert inรฉlastique et isotrope dans le centre de masse
5.5.3 Prise en compte de lโ€™anisotropie dans le systรจme du centre de masse
5.5.4 Calcul du flux
6 Condensation optimale du maillage de rรฉfรฉrence
6.1 Donnรฉes multigroupes condensรฉes
6.2 Autoprotection en sous-groupes
6.3 Autoprotection selon le formalisme de Livolant-Jeanpierre
6.3.1 ร‰quation pour les tabulations des taux de rรฉfรฉrence
6.3.2 ร‰quivalence continu-multigroupe
6.4 Extension de lโ€™approche Livolant-Jeanpierre ร  un problรจme ร  source
6.5 Dรฉfinition et minimisation de la fonctionnelle
6.5.1 Les algorithmes gรฉnรฉtiques
6.5.2 Les essaims particulaires
6.5.3 Croisement des maillages
III Rรฉsultatsย 
7 Test de validation de la mรฉthode 96
7.1 Modรฉlisation du spectre de fission
7.2 Comparaison des solveurs dans le domaine non rรฉsolu
7.2.1 Problรจmes ร  source
7.2.2 Problรจme ร  valeur propre
7.2.3 Conclusion
7.3 Solveur ponctuel
7.3.1 Prise en compte des rรฉactions inรฉlastiques dans le noyau de transfert
7.3.2 Contrรดle de la prรฉcision du solveur ponctuel
7.4 Comparaison entre AEMC et APOLLO2
viii7.4.1 Mรฉthode des sous-groupes
7.4.2 Mรฉthode Livolant-Jeanpierre
7.5 Optimisation
7.5.1 Influence du maillage pour lโ€™autoprotection Livolant Jeanpierre
7.5.2 Optimisation du maillage pour lโ€™autoprotection Livolant-Jeanpierre
8 Construction du maillage de rรฉfรฉrence pour la filiรจre RNR-sodium
8.1 Dรฉfinition de la base de cas
8.2 Sensibilitรฉ aux paramรจtres dโ€™entrรฉe
8.2.1 Effet de lโ€™รฉvaluation
8.2.2 Effet de la tempรฉrature
8.3 Obtention du maillage de rรฉfรฉrence RNR-sodium
8.3.1 Convergence multigroupe pour lโ€™individuation des cas complexes
8.3.2 Comparaison avec le code de rรฉfรฉrence TRIPOLI4
8.3.3 Comparaison avec le solveur ponctuel
8.3.4 Vรฉrification finale de convergence multigroupe
9 Optimisation et validation des maillages รฉnergรฉtiques
9.1 Optimisation
9.1.1 Opรฉrateur approchรฉ de transport avec lโ€™autoprotection en sous-groupes ร  isotope isolรฉ
9.1.2 ร‰tude de la courbe de performance prรฉcision-nombre de groupes pour la mรฉthode des sous-groupes ร  isotope isolรฉ
9.1.3 Choix de la mรฉthode optimale dโ€™autoprotection
9.1.4 ร‰tude de la courbe de performance nombre de groupes – prรฉcision avec la mรฉthode Livolant-Jeanpierre rรฉsolvant un problรจme ร  source
9.1.5 Coรปt du calcul de transport et espace mรฉmoire de la bibliothรจque multigroupe
9.2 Tests de validation avec APOLLO2 et TRIPOLI4
9.2.1 Caractรฉristiques du test sur la cellule RNR-sodium
9.2.2 Comparaison TRIPOLI4 et APOLLO2 sur la cellule RNR-sodium
9.2.3 Caractรฉristiques du test sur la couverture fertile
9.2.4 Comparaison TRIPOLI4 et APOLLO2 sur le problรจme plan ร  source dans la couverture fertile
9.2.5 Conclusion des tests de validation
Conclusions et perspectivesย 
A La mรฉthode des probabilitรฉs de collision
B Mailleur sur les taux de rรฉaction
B.1 Calcul des taux de rรฉfรฉrence
B.2 ร‰quivalence continu-multigroupe
B.3 Calcul dโ€™une erreur variable par plage รฉnergรฉtique et noyau
C Algorithme de rรฉsolution du solveur ponctuel
Bibliographieย 

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