Utilisation de puree de papaye sechee comme support d’homeopathie

D’après le Petit Larousse, l’homéopathie est une méthode thérapeutique qui consiste à traiter un malade à l’aide de doses infinitésimales de substances qui, à dose toxique, provoqueraient chez l’homme sain des troubles semblables à ceux que présente la maladie. Et un médicament homéopathique est un remède obtenu par dilutions et dynamisations successives d’une substance initialement toxique jusqu’à l’obtention d’une dose dite « infinitésimale ». Ces substances sont issues du règne végétal, du règne animal et du règne minéral. L’homéopathie agit selon la loi de la similitude.

Habituellement, les laboratoires homéopathiques utilisent diverses formes de supports neutres de médicaments homéopathiques comme les comprimés, les granules, les globules ou les solutions aqueuses. Pour des raisons pratiques, la société HOMEOPHARMA, leader local en production et vente de médicaments homéopathiques, a choisi d’utiliser des solutions aqueuses, des granules et des comprimés neutres comme support de ses remèdes homéopathiques. Cependant, les solutions aqueuses ont une durée de conservation assez limitée et ne sont disponibles que sur commande. Par ailleurs, les comprimés neutres doivent être importés moyennant un coût non négligeable. De plus, ces derniers sont souvent sujets à des problèmes tels que le retard de livraison ou la qualité non standard des comprimés.

LA PRODUCTION DE FRUITS A MADAGASCAR

Les fruits sont encore pour la plupart, collectés auprès d’associations de paysans producteurs. Aucune culture industrielle n’existe à Madagascar malgré la hausse de la demande. Par ailleurs, les cultures semi-industrielles ne touchent que quelques espèces de fruits comme les pommes, les oranges, les fruits de la passion et les anacardes. Les seules plantations de grande envergure demeurent celles du litchi sur la Côte Est et qui datent de l’époque coloniale. Pourtant, Madagascar possède une très large gamme de variétés de fruits répartie dans toute l’île.

LA REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES FRUITS A MADAGASCAR

La diversité climatique de chaque région de Madagascar, lui permet d’avoir une très large variété de fruits à longueur d’année. La Côte Est avec son climat tropical humide est propice à certains fruits tropicaux comme le litchi et la papaye. Les hautes terres centrales avec un climat chaud et pluvieux en saison humide et froid et sec en saison sèche, se prêtent mieux aux cultures des fruits tempérés. La Côte Ouest et la partie Sud au climat tropical sec avec des pics de chaleur conviennent également aux cultures de fruits tropicaux comme les mangues.

Les fruits tempérés

Ce sont des fruits qui ont été introduits à Madagascar et qui existent normalement dans les pays à climat tempéré. Ce sont les fruits comme la pomme, la poire, le raisin, la pêche, la prune, l’abricot, la fraise, la tomate. Nous allons aussi considérer dans cette catégorie les agrumes (orange, mandarine, citron) qui sont des fruits ubiquistes.

Les fruits tropicaux
Ce sont des fruits qui ont besoin d’un climat tropical pour avoir un bon rendement. La plupart des fruits exploités à Madagascar sont de type tropical et ils ont la particularité de donner une note d’exotisme très appréciée par les consommateurs aux produits finis.

LES INTERETS DE LA TRANSFORMATION DES FRUITS

Vu ce volume de la production de fruits, la saturation des marchés en frais occasionne inévitablement des pertes plus ou moins considérables de certains types de fruits. Pour y remédier, il faudrait transformer les fruits pour augmenter leur durée de conservation mais également pour améliorer leur indice de digestibilité et leur donner une valeur ajoutée. C’est dans ce triple objectif qu’on trouverait beaucoup d’intérêts à transformer les fruits soit par déshydratation, soit par la chaleur, soit par le froid.

LES INTERÊTS TECHNOLOGIQUES

Ils visent surtout à rallonger la durée de conservation des fruits sans pour autant modifier leur valeur gustative.

L’augmentation de la DLUO

L’eau est le principal constituant du point de vue quantitatif des produits alimentaires. Elle leur confère structure et appétence. Cependant, elle est la principale responsable des détériorations des produits quand la méthode de conservation n’est pas adaptée. L’eau qui est présente dans les tissus végétaux, à savoir : l’eau liée et l’eau disponible, entraîne la détérioration des produits soit en accélérant les réactions chimiques, soit en favorisant la croissance des microorganismes.

La conservation des caractéristiques organoleptiques originelles
La transformation des fruits, en empêchant les réactions enzymatiques et les dégradations biochimiques permettent de conserver et ce pour une plus longue période, les qualités originelles du fruit du point de vue goût (teneur en sucre), odeur et aspect (couleur).

LES INTERÊTS NUTRITIONNELS

Les fruits transformés ne peuvent pas être plus nutritifs que les fruits frais initiaux. Cependant, pour un même poids donné, les fruits transformés sont plus concentrés en nutriments du fait de l’élimination de l’eau pour la majorité des cas. Ainsi, les fruits transformés sont souvent plus concentrés en minéraux que les fruits frais et la transformation améliore également la digestibilité de certains fruits grâce à la concentration en fibres et à l’élimination des parties indigestes.

La concentration de la valeur nutritionnelle

Les fruits transformés surtout les fruits séchés rassemblent sous un volume restreint tous les principes nutritifs du fruit frais. La perte en eau durant les étapes de transformation augmente parallèlement la concentration en sels minéraux, vitamines, fibres, sucres et protéines dans le produit fini.

L’apport nutritionnel des fruits séchés

Les fruits séchés sont des aliments de haute valeur nutritionnelle. Leur déshydratation a fait concentrer la matière sèche, et les principaux constituants des fruits y sont présents à des taux élevés. Tous les éléments nutritifs concentrés, s’y conservent alors parfaitement. Souvent absents dans notre alimentation du fait de l’apport important en calories, les fruits séchés peuvent aider à combler certains déficits en vitamines et autres éléments tels le phosphore et le potassium entre autres. Ce sont de véritables aliments de choix sur le plan diététique. Sous un faible volume, ils apportent :
– des minéraux comme le phosphore, le calcium et le magnésium
– des vitamines A, B1, B2 et B3
– des sucres directement assimilables
– des protéines en petites quantités mais indispensables.
Seule la vitamine C, très fragile est quasiment absente dans les fruits séchés.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA FILIERE FRUITS A MADAGASCAR
I. LA PRODUCTION DE FRUITS A MADAGASCAR
I.1. LA REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES FRUITS A MADAGASCAR
I.1.1. Les fruits tempérés
I.1.2. Les fruits tropicaux
I.2. LE CALENDRIER DES RECOLTES DES FRUITS
I.3. LES VOLUMES DE LA PRODUCTION FRUITIERE
I.3.1. Les agrumes, les fruits tempérés
I.3.2. Les fruits tropicaux
II. LES INTERETS DE LA TRANSFORMATION DES FRUITS
II.1. LES INTERÊTS TECHNOLOGIQUES
II.1.1. L’augmentation de la DLUO
II.1.2. La conservation des caractéristiques organoleptiques originelles
II.2. LES INTERÊTS NUTRITIONNELS
II.2.1. La concentration de la valeur nutritionnelle
II.2.2. L’amélioration de la digestibilité
II.3. LES INTERÊTS ECONOMIQUES
II.3.1. La réduction des pertes en fruits frais
II.3.2. La création de valeur ajoutée
III. LA SITUATION ACTUELLE DU MARCHE DES FRUITS TRANSFORMES
III.1. LES CONSERVES DE FRUITS
III.1.1. Les confitures
III.1.2. Les fruits au sirop
III.1.3. Les pulpes et purées de fruits
III.2. LES JUS, NECTARS ET CONCENTRES DE FRUITS
III.2.1. Les jus de fruits
III.2.2. Les nectars de fruits
III.2.3. Les concentrés de fruits
III.3. LES FRUITS SECHES
III.3.1. Les « Fintsa »
III.3.2. Les fruits séchés
III.3.3. Les pâtes de fruits
III.4. LES FRUITS CONFITS
III.5. LES FRUITS SURGELES
III.5.1. Les pulpes de fruits surgelés
III.5.2. Les fruits en morceaux surgelés
CONCLUSION PARTIELLE I
DEUXIEME PARTIE : GENERALITES SUR LES REMEDES HOMEOPATHIQUES
I. DEFINITIONS
I.1. L’HOMEOPATHIE
I.2. LES REMEDES HOMEOPATHIQUES
I.3. LES CONDITIONS D’EFFICACITE DE L’HOMEOPATHIE
I.3.1. Le principe actif
I.3.2. La dilution infinitésimale
I.3.3. La dynamisation
I.3.4. L’individualisation
I.3.5. Les supports ou véhicules de remèdes homéopathiques
I.4. LES FORMES PHARMACEUTIQUES EXISTANTES
I.4.1. Les granules
I.4.2. Les comprimés neutres
I.4.3. Les globules
I.4.4. Les solutions aqueuses
II. L’UTILISATION DE FRUITS SECHES COMME SUPPORT D’HOMEOPATHIE
II.1. PROBLEMATIQUE
II.2. LES OBJECTIFS PRINCIPAUX
II.2.1. La réduction des importations de comprimés
II.2.2. L’acceptabilité des remèdes homéopathiques
II.2.3. La valorisation des produits locaux
II.2.4. La diversification des produits existants
II.3. LES ACTIONS THERAPEUTIQUES VISEES
II.3.1. Action diététique
II.3.2. Action curative
II.4. LE CHOIX DU FRUIT A UTILISER
II.4.1. Fruit déjà connu traditionnellement
II.4.2. Fruit disponible et facile à traiter
II.4.3. Fruit pouvant être transformé en support de remèdes homéopathiques
CONCLUSION PARTIELLE II
TROISIEME PARTIE : ETUDE DE LA PAPAYE « CARICA PAPAYA LINNE »
I. MONOGRAPHIE ET BOTANIQUE
I.1. GENERALITES SUR LA PAPAYE
I.1.1. Origine
I.1.2. Botanique
I.2. LA CLASSIFICATION DE « CARICA PAPAYA LINN. »
I.3. LES ZONES DE CULTURES ET LES VARIETES CULTIVEES
I.3.1. Tamatave et la Côte Est
I.3.2. Analavory et le Moyen Ouest
II. LES VERTUS THERAPEUTIQUES DE LA PAPAYE
II.1. LES INDICATIONS TRADITIONNELLES
II.2. LES UTILISATIONS THERAPEUTIQUES
III. LES COMPOSITIONS BIOCHIMIQUE ET NUTRITIONNELLE DE LA PAPAYE
III.1. LE FRUIT FRAIS
III.1.1. Le mode de consommation
III.1.2. La composition biochimique
III.1.3. La valeur nutritionnelle
III.2. LE FRUIT SECHE
III.2.1. La méthode de séchage traditionnelle
III.2.2. La composition biochimique
III.2.3. La valeur nutritionnelle
CONCLUSION PARTIELLE III
QUATRIEME PARTIE : EXPERIMENTATIONS
I. MATERIELS
I.1. LES MATERIELS DE PREPARATION DES MATIERES PREMIERES
I.1.1. Les outils de préparation
I.1.2. Les appareils de mesures
I.2. LE MATERIEL DE DYNAMISATION DES REMEDES HOMEOPATHIQUES
I.3. LE SECHOIR
I.3.1. Les différents composants du séchoir
I.3.2. Les caractéristiques du séchoir
I.3.3. Le mode de fonctionnement du séchoir
I.4. LE MATERIEL DE DECOUPAGE DE LA PUREE DE PAPAYE SECHEE
II. METHODES
II.1. CHOISIR DEUX VARIETES DIFFERENTES DE PAPAYE SELON LA REGION DE CULTURE
II.2. LE PROCESSUS DE FABRICATION
II.3. LE PARAGE DES FRUITS
II.4. LE BROYAGE DE LA PUREE DE PAPAYE ET LA DYNAMISATION DES REMEDES HOMEOPATHIQUES
II.5. LE SECHAGE DE LA PUREE DE PAPAYE ENRICHIE EN REMEDES HOMEOPATHIQUES
II.6. LA METHODE DE CONTROLE DU PRODUIT FINI
II.7. LA MISE EN FORME ET LE CONDITIONNEMENT DU PRODUIT FINI
II.8. L’ECHANTILLONNAGE
III. RESULTATS, INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS
III.1. RESULTATS DES PREPARATIONS PRELIMINAIRES
III.2. RESULTATS DU SECHAGE
III.2.1. Les caractéristiques physico-chimiques du produit fini
III.2.2. Les caractéristiques organoleptiques du produit fini
III.3. ANALYSES MICROBIOLOGIQUES
III.4. ANALYSE SENSORIELLE
III.4.1. Méthode de travail
III.4.2. Résultats et discussions
III.5. ANALYSES ECONOMIQUES
III.5.1. Le calcul du rendement massique
III.5.2. Le coût de production
III.6. DISCUSSIONS
CONCLUSION PARTIELLE IV
CONCLUSION GENERALE

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