UNITE DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION DE SAFRAN

Diffรฉrence entre condiments,aromates, herbes aromatiques et รฉpices

A. Les condiments
o Etymologie : Du latin condimentum issu de condire : assaisonner, confire apparaรฎt au XIIIe siรจcle.
o Dรฉfinition : Substance ayant une odeur ou un goรปt prononcรฉ, et qui est utilisรฉe pour relever la saveur des aliments.
o Exemples de condiments :
-d’origine minรฉrale : sel
-d’origine animale : garum, nuoc mam, viandox
-d’origine vรฉgรฉtale : les รฉpices
-d’origine mixte : pรขtes de curry, nam prik
-simples : ail, sel, gingembre
-prรฉparรฉs : moutardes, chutney, cornichons, nam prik, sauce soja
-utilisรฉs en cuisine : piment, cannelle, ciboulette
-servis sรฉparรฉment sur la table : pickles, chutney, moutardes, sel, cornichons
B. Les aromates
o Etymologie : Du bas latin aromatum de aroma, apparaรฎt au XIIe siรจcle
o Dรฉfinition : Plante ou substance d’origine vรฉgรฉtale, odorifรฉrante et utilisรฉe dans les domaines de la parfumerie, de la mรฉdecine ou de la cuisine.
o Exemples d’aromates :
En parfumerie : patchouli, rose, lavande, santal
En mรฉdecine : sauge, thym
Remarques : toutes les plantes mรฉdicinales ne sont pas des aromates. Il en existe de nombreuses qui ne sont pas parfumรฉes : le saule, la verveine officinale, le plantainโ€ฆ
En cuisine : badiane, laurier, sauge, cannelle
C. Les herbes aromatiques
o Dรฉfinition : Epice issue des feuilles ou tiges, รฉpice verte.
Remarque : Trรจs peu d’auteurs donnent des dรฉfinitions de cette expression. Nous la prรฉcisons pour insister sur le fait que les herbes aromatiques ne sont que des รฉpices particuliรจres.
o Exemples d’herbes aromatiques :
-simple : laurier, coriandre, menthe, caloupilรฉ, persil
-exotique : caloupilรฉ, ngo gai, rau om
-composรฉe : fines herbes, bouquet garni
D. Les รฉpices
o Etymologie : Du latin species : espรจces, denrรฉes, puis, rรฉservรฉ aux aromates, apparaรฎt au XIIe siรจcle
o Dรฉfinition : Substance vรฉgรฉtale [ou issue d’un rรจgne proche comme les champignons ou les algues], ayant un goรปt ou une odeur prononcรฉe, et qui est utilisรฉ pour relever la saveur des aliments. (ou encore : aromate condimentaire)
Remarque : Il nous semble important, bien qu’aucune source analysรฉe n’y fasse allusion, de dire que les รฉpices et les condiments sont toujours utilisรฉs en petite quantitรฉ et n’apportent pas (ou trรจs peu) de nutriments รฉnergรฉtiques (glucides, lipides) ou structurels (protรฉines, lipides) au plat.
o Exemples d’รฉpices : exotiques : muscade, cannelle, vanille, graines de paradis locales (europรฉennes) : geniรจvre, moutarde, ail, fenouil, truffes, olive
-sรจches : poivre, nielle (ou nigelle), cumin, safran
-fraรฎches : poivre vert, ail, gingembre, olive
-affinรฉes/fermentรฉes : vanille, cacao
-de couleur verte (feuilles et tiges) = herbes aromatiques
-fortes : piments, poivre, gingembre
-douces : cannelle, vanille
-composรฉes : pรขte de curry, ras el hanout, gremolata

CHOIX DE TERRAIN

Le choix du terrain repose sur plusieurs critรจres, cโ€™est ce qui distingue lโ€™agriculture des autres activitรฉs :
– Elle exige beaucoup dโ€™espace,
– Elle dรฉpend des conditions naturelles : climat, qualitรฉ du sol.
Il est ร  distinguer que le sol est un milieu biologique particulier, plus ou moins favorable ร  la culture, et plus ou moins naturel. On peut lโ€™amรฉliorer, seulement, รงa peut coรปter cher et durer longtemps ; tandis que la terre, selon Ricardo, cโ€™est un bon sol, un bon climat, cโ€™est un espace qui nโ€™est pas affectรฉ ร  dโ€™autres usages et favorable ร  lโ€™agriculture4. Mais dans le cas de la culture du safran, le choix de terrain doit tenir compte des exigences climatiques et รฉdaphiques de la plante Le Safran a besoin de pluie et ensoleillement comparables ร  ceux de la vigne qui a besoin dโ€™un sol : Lรฉger, drainant, riche, neutre, si possible argilo calcaire ou argilo sableux, ni excรจs d’humiditรฉ, ni tassement. En plus, cette plante rustique se plait en altitude (entre 600 et 1.200 mรจtres) et peut rรฉsister ร  des gels importants de plusieurs jours (jusquโ€™ร  -10ยฐ -15ยฐ) comme ร  des cha leurs de plus de 40ยฐ.Dโ€™oรน notreย orientation vers la zone dโ€™Antsalaka qui prรฉsente plus ou moins ces qualitรฉs.
N.B : La parcelle sera choisie aussi en fonction de son orientation : – sud – sud/est

Evaluation thรฉorique de la demande

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Pour bien connaรฎtre un marchรฉ, il est nรฉcessaire de savoir lโ€™รฉvolution de la demande ou, ร  dรฉfaut, une prรฉvision de la demande serait nรฉcessaire pour un produit en phase de lancement. On a besoin de prรฉvoir la demande pour รฉvaluer les consรฉquences รฉconomiques du temps de commercialisation, et pour estimer la rentabilitรฉ de lโ€™entreprise, les besoins financiers et la quantitรฉ de produits ou intrants nรฉcessaires.8 Cette prรฉvision de demande va donc servir ร  toutes les dรฉcisions relatives ร  lโ€™exploitation.

LES PROBLEMES LIES A LA PRODUCTION

Au niveau de lโ€™offre Auparavant, la production du safran restait trรจs restreinte. On le trouvait surtout en Asie mineure qui est son prรฉsumรฉ origine, puis, il a รฉtรฉ introduit en Europe. De nos jours, de plus en plus de pays essaie la culture du safran. Ceci รฉtant, lโ€™offre au niveau international est au environ de 300 tonnes par an. Cela nโ€™empรชche que lโ€™offre du safran malgrรฉ ces quantitรฉs assez importantes dรฉpend de la qualitรฉ, de son origine, ainsi que de la tradition de sa culture. Ainsi, essayons dโ€™identifier les facteurs qui puissent freiner lโ€™acclimatation du safran dans la rรฉgion DIANA Madagascar : Commune Rurale dโ€™ Antsalaka.
A. Lโ€™accรจs aux jeunes plans ou bulbes : Vu quโ€™ร  Madagascar il nโ€™y a aucun bulbe de safran, nous nโ€™avons dโ€™autre recours que de lโ€™importer. Dโ€™oรน la naissance dโ€™un grand problรจme, car les grands pays producteurs conservent jalousement leur pรฉpiniรจre ce qui forme une barriรจre ร  lโ€™entrรฉe du marchรฉ qui jusquโ€™ici sโ€™avรจre รชtre impรฉnรฉtrable. Malgrรฉ cela, certains pays comme la France et lโ€™Espagne acceptent quand mรชme de cรฉder des bulbes prรชts ร  fleurir mais ร  un prix plus ou moins รฉlevรฉ. Dโ€™oรน le problรจme dโ€™investissement
B. Problรจme dโ€™investissement : Rรฉpondre ร  une demande importante, par exemple, pour le besoin dโ€™envergure nationale ainsi que rรฉgionale, nโ€™est pas une chose aisรฉe. Cette production nรฉcessite une mobilisation financiรจre considรฉrable du fait du coรปt des bulbes qui sโ€™avรจre รชtre assez cher. Or, pour pouvoir subvenir ร  la demande, il nous faut un nombre assez important de bulbe prรชt ร  fleurir.
C. Le problรจme de transport : Les bulbes acquis, on se trouvera encore face ร  un problรจme, cโ€™est le problรจme de transport. Certes, le transport est dโ€™une frรฉquence assez importante entre la France et Madagascar, mais cโ€™est surtout lโ€™รฉtat du transport qui nous inquiรจte le plus. Les bulbes de safran pourraient ils rรฉsister au long voyage ? Donc, il faut adopter un mode dโ€™emballage adรฉquate afin que les bulbes ne soient pas affectรฉs par le voyage.
D. Le manque dโ€™expรฉrience : Certes, ร  Madagascar la main dโ€™ล“uvre et trรจs abondante et ร  bas prix mais peu qualifiรฉe. Et en tant que pionnier de la culture du safran ร  Madagascar, nous serons confronter au manque dโ€™expรฉrience et de main dโ€™ล“uvre qualifiรฉe ou adรฉquate dans ce domaine. Il est ร  prendre en compte que la qualitรฉ de la main dโ€™ล“uvre et de la mรฉthode de production influence beaucoup la qualitรฉ du produit qui par la suite fixe le prix. Etant donner que la culture du safran est une culture qui demande beaucoup dโ€™attentions et de soins, un niveau minimum dโ€™expรฉrience et de professionnalisme sera plus que le bienvenu.
Au niveau de marchรฉ Comme nous lโ€™avons dรฉjร  prรฉcisรฉ, la culture du safran peut-รชtre une activitรฉ trรจs rentable. Dans la deuxiรจme partie de ce travail, nous essaierons de dรฉmontrer cette rentabilitรฉ. Maintenant, nous allons dโ€™abord parler de ses problรจmes au niveau du marchรฉ. Cette รฉtude va mettre en relief les problรจmes sur le marchรฉ national et ร  lโ€™exportation.
A- Au niveau national : Le vรฉritable frein au dรฉveloppement de la culture du safran sur le sol national rรฉsulte de son inexistence auparavant ainsi que de son prix trรจs รฉlevรฉ. Donc, nos principaux missions seront de faire connaitre le SAFRAN ainsi que dโ€™instaurer un circuit de distribution adรฉquat. Pour cela, nous envisagerons dโ€™utiliser le circuit direct, de ce fait, nous serons en contact direct avec les clients, minimisant ainsi les risques รฉventuels de dรฉformation des informations et de fraudes.
Gรฉnรฉralitรฉ et dรฉfinition : Le circuit de distribution est le mode dโ€™organisation permettant dโ€™accomplir des activitรฉs qui ont toutes pour but dโ€™amener au bon endroit, au bon moment et en quantitรฉs suffisantes, des produits appropriรฉs. Les activitรฉs du circuit de distribution, gravitent autour de neuf fonctions principales :
โ€ข LE RECEUIL Dโ€™INFORMATION : en particulier la recherche des dรฉbouchรฉs commerciaux,
โ€ข LA PROMOTION : c’est-ร -dire lโ€™รฉlaboration et la diffusion de communication persuasives relatives ร  lโ€™offre
โ€ข LA NEGOCIATION : c’est-ร -dire recherche dโ€™un accord sur les termes dโ€™รฉchange,
โ€ข LA PRISE DE COMMANDE
โ€ข LE FINANCEMENT
โ€ข LA PRISE DE RISQUE
โ€ข LA DISTRIBUTION PHYSIQUE : transport, stockage et manutention
โ€ข LA FACTURATION
โ€ข TRANSFERT DE PROPRIETE
Pour le safran, dans sa distribution, aucune des principales fonctions du circuit de distribution susmentionnรฉes ne seront dรฉlaissรฉes pour que le produit connaisse une prospรฉritรฉ, car pour arriver ร  cela, il doit y avoir fiabilitรฉ de distribution, c’est-ร -dire distribuer au bon endroit et pouvoir offrir la qualitรฉ et la quantitรฉ demandรฉe.
Cas de Promotion : รฉtant donnรฉ la faiblesse de lโ€™offre par rapport ร  la demande, les offres seront toujours รฉcoulรฉes. En bref, le circuit de distribution a pour vocation de promouvoir le produit. Mais la faiblesse de connaissance de ce produit vis-ร -vis de la clientรจle pourrait รชtre un frein quโ€™il faut y remรฉdier par le biais dโ€™une promotion assez importante.
B- Au niveau international (normes)
1- Gรฉnรฉralitรฉ : Lโ€™accรจs ร  un marchรฉ international est caractรฉrisรฉ par une forte exigence des consommateurs et acheteurs en matiรจre de qualitรฉ. Pour exporter, on a besoin de produits qui rรฉpondent ร  de bonnes particularitรฉs ou bien des produits qui rรฉpondent aux normes. La norme11, cโ€™est lโ€™ensemble des techniques qui ont pour but dโ€™uniformiser la qualitรฉ et lโ€™aspect des produits pour satisfaire les exigences des consommateurs. Les normes tiennent compte de la caractรฉristique de prรฉsentation, c’est-ร -dire, la forme, la couleur, lโ€™aspect, le calibrage, les dรฉfauts non admises, lโ€™รฉtat sanitaire et le rapport de sรฉchage pour les produits sรฉchรฉs comme le SAFRAN.
2- Situation du SAFRAN face aux normes : Ce produit est le fruit dโ€™un sรฉchage ร  lโ€™air libre. Mais concernant la norme, le SAFRAN nโ€™a pas une norme assez exigeante. Mais vu la tendance au produit biologique actuellement, les consommateurs internationaux cherchent surtout les produits prรฉparรฉs dโ€™une maniรจre traditionnelle mais sains. Sur ce, le sรฉchage ne rรฉpond pas ร  un critรจre bien dรฉfini car cela dรฉpend des pays de production. En voici les diffรฉrents modes de sรฉchage : en four, sur poรชle ร  bois, sur brasero, en plein soleil, en sรฉchoir ร  pollen, sur plaque vitrocรฉramique, รฉlectrique, etc.โ€ฆ En bref, pour pouvoir pรฉnรฉtrer le marchรฉ international, il faut que notre production soit faite dโ€™une maniรจre artisanale afin de pouvoir attirer les consommateurs les plus exigeants. Et ainsi, se faire une bonne image du label malgache.

Plantation

1. Obtention du matรฉriel vรฉgรฉtal : Au moment du renouvellement des safraniรจres, les bulbes sont rรฉcoltรฉs. Avant leur plantation, les tuniques sont รฉliminรฉes en ne gardant quโ€™une seule autour du bulbe. Seuls les bulbes ayant un diamรจtre de 2,5 ร  3 cm et ne montrant aucune anomalie ou blessure sont plantรฉs. Les bulbes plus petits sont gardรฉs en pรฉpiniรจre pour la croissance.
2. Epoque de plantation : En gรฉnรฉral, la pรฉriode de plantation varie selon les pays ร  cause des diffรฉrences climatiques. Mais ร  Madagascar, la plantation se fera de Juillet ร  mi-aoรปt. Une plantation tardive aprรจs le 15 aoรปt ne permet pas un enracinement suffisant pour assurer une floraison dรจs le mois dโ€™octobre suivantโ€ฆ
3. Densitรฉ de plantation : La densitรฉ de plantation ร  adopter dรฉpend du mode de conduite annuelle, le nombre de bulbes ร  la plantation est relativement plus important que dans le cas dโ€™une plantation pluriannuelle. En effet, chaque bulbe donne naissance ร  3 ou 4 bulbes, et aprรจs 3 ans de plantation, plus de 24 bulbes sont obtenus par souche. Lโ€™autre facteur qui influence la densitรฉ est la disposition des bulbes pour une meilleure occupation du sol. En gรฉnรฉral, il est recommandรฉ dโ€™utiliser 50 ร  70 bulbes par m2 pour une bonne production de fleurs, et de bulbes pour la seconde gรฉnรฉration. Ce nombre est fonction de la taille des bulbes et de la conduite de la culture. Une densitรฉ de plantation trop importante peut conduire ร  l’รฉtouffement, suite ร  la multiplication naturelle des bulbes et oblige ร  un arrachage plus rapide de la safraniรจre.
4. Dispositif et mode de plantation : Avant la plantation, on doit amรฉnager le terrain en tranchรฉe dโ€™une profondeur de 20 ร  30 cm et distante de 15 ร  20 cm. Lโ€™amรฉnagement fini, il faut poser les bulbes tรชte en lโ€™air et bien ร  plat dans le fond de la tranchรฉe, distants de 15 ร  20 cm sur le rang et de 25 ร  30 cm entre les lignes. En creusant la ligne suivante, recouvrir les bulbes du premier rang. Pour des lignes droites, suivre un cordeau. Prรฉvoir une allรฉe tous les 4 rangs.

Le montant de lโ€™investissement

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Dรฉfinition: lโ€™investissement est la constitution du capital de production dont on attend le revenu sur plusieurs pรฉriodes futures. Le capital de production comprend lโ€™ensemble des actifs physiques qui permettent de faire fonctionner lโ€™unitรฉ de production au sein du cycle dโ€™exploitation. Le cycle dโ€™investissement met en relief la transformation de la monnaie en immobilisations. On distingue plusieurs types dโ€™investissement :
les investissements en immobilisation dont les rรฉsultats sโ€™รฉtalent sur plusieurs annรฉes ;
lโ€™acquisition de nouvelles machines…..
Ces investissements visent ร  amรฉliorer la situation รฉconomique de lโ€™entreprise. Du point de vue financier, cโ€™est une sorte de fond initial qui doit avoir des effets sur plusieurs annรฉes dโ€™exercice sous forme dโ€™encaissements successifs. Avant dโ€™investir sur quelques choses, il est jugรฉ important dโ€™รฉtudier sa rentabilitรฉ et sa faisabilitรฉ. Donc la premiรจre dรฉmarche ร  faire consiste ร  repรฉrer les diffรฉrentes formes dโ€™investissements qui seront ร  dรฉfinir et ร  รฉvaluer en dรฉpenses et en ressources financiรจres. Une fois toutes ces dรฉmarches faites, on peut effectuer le choix de lโ€™investissement le plus rentable et des critรจres de dรฉcision ร  prendre.

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Table des matiรจres

REMERCIEMENT
DEDICACE
LISTE DES ABREVIATIONS SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION
PARTIE I DESCRIPTION ET ETUDES PREALABLES
CHAPITRE I : ETUDE ET DESCRIPTION DU PROJET
SECTION 1 : LA ZONE Dโ€™IMPLANTATION
A.Historique
B. Localisation gรฉographique
C. Caractรฉristiques du sol
D.Situation dรฉmographique et รฉconomique
E. Le climat
F. Carte de la rรฉgion DIANA
SECTION 2 : LA PRODUCTION DU SAFRAN
ยง1. DIFFERENCE ENTRE CONDIMENTS, AROMATES, HERBES AROMATIQUES, ET EPICES
A.Les condiments
B. Les aromates
C.Les herbes aromatiques
D.Les รฉpices
ยง2. DESCRIPTION DU SAFRAN
A.Les caractรฉristiques du produit
B.Les utilisations possibles
ยง3. LES CHOIX DE PRODUCTION
A.Choix de terrain
B.Choix de bulbes
CHAPITRE II : LE MARCHE DU SAFRAN
SECTION 1 : ANALYSE DE Lโ€™OFFRE
SECTION 2 : LES PRIX ET LEURS EVOLUTIONS
SECTION 3 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
SECTION 4 : ANALYSE DE LA DEMANDE
ยง1. CLIENTELES CIBLES
ยง2. EVALUATION THEORIQUE DE LA DEMANDE
ยง3. LE POTENTIEL DU MARCHE
CHAPITRE III : LES PROBLEMES LIES A LA PRODUCTION ET SOLUTIONS
SECTION 1 : LES PROBLEMES LIES A LA PRODUCTION
ยง1. AU NIVEAU DE Lโ€™OFFRE
A.Lโ€™accรจs aux jeunes plans ou bulbes
B.Problรจme dโ€™investissement
C.Le problรจme de transport
D.Le manque dโ€™expรฉrience
ยง2. AU NIVEAU DU MARCHE
A.Au niveau national
B.Au niveau international (normes)
1. Gรฉnรฉralitรฉ
2.Situation du safran face aux normes
SECTION 2 : LES SOLUTIONS PRECONISEES
ยง1. ACCES AUX JEUNES PLANS OU BULBES
ยง2. PROBLEME Dโ€™INVESTISSEMENT
ยง3. MANQUE Dโ€™EXPERIENCE
SECTION 3 : GENERALITE SUR LA TECHNOLOGIE
ยง1. LES CRITERES POUR UN CHOIX TECHNOLOGIQUE
A.A lโ€™รฉtape de proposition
1.Le cahier des charges des produits finis
2.La disponibilitรฉ de la matiรจre premiรจre sur le site
3.Le niveau de production estimรฉ en capacitรฉ nominale
4. Les caractรฉristiques du produit ร  lโ€™entrรฉe
5.La disponibilitรฉ รฉnergรฉtique
B. A lโ€™รฉtape de validation
1.La gestion des opรฉrations unitaires en amont et en aval
2.Lโ€™impact รฉconomique et financier sur la faisabilitรฉ
3.La maรฎtrise technique
4.Les besoins en maintenance
ยง2. LE CHOIX DE MATERIEL DE LABOUR
ยง3. LE CHOIX DE SECHOIR
PARTIE II ORGANISTION ET EVALUATION FINANCIERE
CHAPITRE I : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANISTION DE PRODUCTION
ยง1. PRINCIPE DE FABRICATION
ยง2. TECHNIQUE DE PRODUCTION
A.Prรฉparation du terrain
B.Plantation
1.Obtention de matรฉriel vรฉgรฉtal
2. Epoque de plantation
3.Densitรฉ de plantation
4.Dispositif et mode de plantation
C.Entretien
D.Ennemies et maladies
1.Ennemies
2.Maladies
E.Floraison et rรฉcolte
F. Prรฉparation
G.Sรฉchage
H.Conditionnement et รฉtiquetage
SECTION 2 : DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS
ยง1. ORGANIGRAMME
ยง2. DEFINITION DES POSTES
A. Le Gรฉrant
B. Le Secrรฉtaire comptable
C. Lโ€™informaticien
D.Le technicien
E. Les ouvriers
F. Le chauffeur
G.Les gardiens
ยง3. LE CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
A.Premiรจre รฉtape
B.Deuxiรจme รฉtape
CHAPITRE 2 : EVALUATION DE Lโ€™INVESTISSEMENTย 
SECTION 1 : INVESTISSEMENTS ET AMORTISSEMENTS
ยง1. INVESTISSEMENTS
A.Le montant de lโ€™investissement
B.Les รฉlรฉments constitutifs
1.ย  Immobilisations incorporelles
2. Immobilisations corporelles et valeurs estimatives
ยง2. AMORTISSEMENTS
SECTION 2 : FINANCEMENT DU PROJET ET LE FOND DE ROULEMENT
ยง1. FINANCEMENT DU PROJET
A. Choix de la forme juridique
B. Les modes de financement possible du projet
1.Financement interne
1.1.La crรฉation du capital
1.2. Lโ€™autofinancement
2. Le financement externe
2.1.ย  Financement par fond propre
2.2. Financement par capitaux propres
C.Choix du mode de financement
D.Dรฉtermination du montant de lโ€™emprunt
1. Les conditions dโ€™octroi de crรฉdit de la banque
1.1.Critรจres subjectifs
1.2.ย  Critรจres objectifs
2.Les diffรฉrents types de crรฉdits
2.1.Le crรฉdit dโ€™investissement
2.2. Le crรฉdit de fonctionnement
3.Durรฉes et taux de crรฉdit
E.Remboursement de crรฉdit ร  long terme
ยง2. LE FOND DE ROULEMENT (FR)
CHAPITRE III : ANALYSE ET EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION 1. COMPTE DE GESTION
ยง1. LES COMPTES DES CHARGES
A.Les achats
B.Les services extรฉrieurs
C.Les autres services extรฉrieurs
D. Impรดts et taxes
E. Charges du personnel
F. La charge financiรจre
ยง2. LES COMPTES DES PRODUITS
SECTION 2 : ANALYSE DE LA FAISABILITE
ยง1. ANALYSE DE RENTABILITE
ยง2. SEUIL DE RENTABILITE
A. Dรฉfinition
B. Unitรฉ du seuil de rentabilitรฉ
CCalcul du seuil de rentabilitรฉ
1. Les charges variables
2. Les charges fixes
SECTION 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT
ยง1. LA CAPACITE Dโ€™AUTOFINANCEMENT (CAF)
ยง2. LE BILAN PREVISONNEL
SECTION 4 : EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
ยง1. EVALUATION DU POINT DE VUE ยซ COMMERCIAL Eยป
ยง2. EVALUATION DU POINT DE VUE ยซ ECONOMIQUE ยป
ยง3. EVALUATION Dโ€™ORDRE ยซ FINANCIERE ยป
A. Temps de rรฉcupรฉration des capitaux investis
B. La valeur actuelle nette (VAN)
C. Le taux de rentabilitรฉ interne ou TRI
D. Lโ€™indice de profitabilitรฉ (IP)
SECTION 5 : EVALUATION Dโ€™ORDRE SOCIAL
ยง1. PERSPECTIVE DU PROJET
A. Crรฉation dโ€™emploi e diminution de chรดmage
B. – Augmentation des revenus
C. Dรฉveloppement de la rรฉgion et sรฉcuritรฉ sociale
ยง2. IMPACT DU PROJET
A. Impact รฉconomique
B.Impact financier
C.Impact social
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTES DES PHOTOS ET GRAPHIQUES
LISTES DES CARTES ET FIGURES
AVANTAGES FISCAUX PREVUS PAR LE CODE DES INVESTISSEMENTS
GLOSSAIRES
GUIDE Dโ€™INSTALLATON DES PANNEAUX SOLAIRES
BIBLIOGRAPHIE

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