Soutenance mémoire
Le troisième millénaire est marqué essentiellement par la mondialisation. En effet, Madagascar devra opter la privatisation des secteurs de production pour libéraliser son économie.
Par ailleurs, à l’heure actuelle, l’objectif du Gouvernement Malgache est le développement rapide et durable de notre pays pour assurer la réduction de la pauvreté et pour augmenter le taux de croissance économique avec l’appui des bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI). Le taux de la pauvreté à Madagascar est de 69,6% (source : DSRP) se trouvant en général dans le milieu rural. Ainsi, en tant que pays à vocation agricole, l’exploitation économique du secteur primaire se révèle primordiale et cruciale pour participer au développement.
Présentation du projet
Historique de la filière apicole à Madagascar
Par définition, l’apiculture est l’art d’élever les abeilles, son but est de leur faire produire du miel et de la cire. Elle était une activité pratiquée depuis longtemps par les ruraux malgaches que ce soit en cueillette ou en élevage. Entre 1920 et 1950, les produits de l’apiculture constituaient la troisième source de revenus de Madagascar grâce à l’exportation. En 1929, l’apiculture malgache a connu une période faste marquée par les 38 360 tonnes de miel et par les 1096 tonnes de cire. Ces produits provenaient exclusivement de la cueillette (source : rapport DIVAPI/Elevage, 1984).
Cette production a connu une forte régression, c’est pourquoi l’exportation a subi un arrêt total en 1950 suite à des falsifications constatées sur ce produit. Par contre, l’exportation de cire se poursuit mais sa quantité baisse considérablement de 1096 tonnes en 1929 à 10 tonnes en 2002 selon CITE.
Face à ce problème, l’Etat a créé en 1963 la division d’apiculture au sein du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche pour développer cette filière. Cette stratégie consiste d’une part à vulgariser les techniques modernes de production et à organiser la commercialisation des produits apicoles et d’autre part à inciter les paysans apiculteurs à produire du miel et de la cire de qualité en quantité.
Le premier Centre de Traitement des Produits Apicoles (CTPA) a été créé à Fianarantsoa en 1972 puis à Manjakandriana en 1974 dans le but d’apprendre aux apiculteurs le traitement par égouttage du miel. Ces centres devraient être gérés ultérieurement par les associations d’apiculteurs suivant le décret 64-226 du 4 juin 1964 . Vers 1983, le fonctionnement de ces centres était arrêté à cause du problème de financement mais la division d’apiculture a été mise en veilleuse en 1982.En 1984, la fonction de la division d’apiculture a été reprise par la décision de relancer l’apiculture avec l’aide de la FAO.En 1999, les deux CTPA ont été mis en location de Gérance à des opérateurs privés suite à la libéralisation de l’économie nationale.
En 2000 et 2001, Madagascar a pu exporter respectivement 13,3 et 14,1 tonnes de miel à destination de Comores, de Maurice et de la République de Corée. En 2002, cette exportation de miel a été réduite à 0,8 tonnes et celle de la cire à 10 tonnes.
Actuellement, suite à la mauvaise qualité du miel et à l’insuffisance de sa quantité, quelques organismes de développement tel que SAHA et F.S.P/G.D.R.N etc., ont apporté leur appui, pour élaborer un plan d’action afin de relancer les exportations des produits apicoles malgaches et de contribuer à l’application du Programme de Soutien au Développement Rural (PSDR) sous le financement de la Banque Mondiale. C’est ainsi que notre projet a vu le jour pour participer au développement du secteur apicole à Madagascar .
Les critères d’évaluation du projet
La pertinence
Elle mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les objectifs de développement sur le plan global et sectoriel.
L’efficacité
Elle s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats (différence entre ce qui était prévu et la réalisation). Elle permet de connaître le degré de réalisation des objectifs ou des résultats.
L’efficience
Elle se réfère au coût et au rythme auquel les interventions sont transformées en résultats. Elle se mesure par la comparaison des coûts et des résultats. Elle se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des outputs. C’est l’économie dans la poursuite des objectifs.
La durabilité ou viabilité
Elle vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à se poursuivre de façon autonome après le retrait de l’assistance extérieure (nationale ou étrangère). Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique, financière, politique et culturelle.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre 1 :Présentation du projet
Section 1 :Historique de la filière apicole à Madagascar
Section 2 :Motivations de choix
2.1 :Présentation des produits
2.2 :Choix du site d’implantation
2.2.1 :Situation géographique
2.2.2 :Situation démographique
2.2.3 :Situation climatographique
2.3 :Inconvénients et avantages de notre projet
2.3.1 :Les inconvénients
2.3.2 :Les avantages
Section 3 :Caractéristiques du projet
2.1 :Identification de l’entreprise
2.2 :Intérêts du projet
2.3. Cadre logique
Chapitre 2 :Etude de marché
Section 1 :Description du marché
1.1: Marché visé
1.2: Part de marché
Section 2 :L’analyse de l’offre
2.1 : La concurrence directe
2.2 :La concurrence indirecte
Section 3 :Analyse de la demande
3.1 :La demande globale
3.2 :Comportement des consommateurs
Section 4 :Politique commerciale envisagée
4.1 :Marketing Mix
4.2 :Stratégie marketing
Chapitre 3 :Théorie générale sur les outils et critères d’évaluation
Section 1 :Les outils d’évaluation
1.1: La valeur actuelle nette (VAN)
1.2: Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.3 :Indice de profitabilité (IP)
1.3: Le délai de récupération du capital investi (DRCI)
Section 2 :Les critères d’évaluation du projet
2.1 :La pertinence
2.2 :L’efficacité
2.3 :L’efficience
2.4 :La durabilité ou viabilité
CONCLUSION
