UNE REQUALIFICATION POUR UN CENTRE DE QUARTIER

ELANCOURT, UNE COMMUNE APPARTENANT A LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 

La ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines 

Définition et objectif d’une « ville nouvelle »
En 1976, Paul Delouvrier a piloté un plan d’aménagement de la région parisienne. Son objectif prioritaire était d’équilibrer et de contenir la croissance démographique parisienne. Une ville nouvelle est une ville, ou un ensemble de communes, qui naît généralement d’une volonté politique, et qui se construit en peu de temps sur un emplacement auparavant peu ou pas habité. Après quelques années, elle perd son caractère de nouveauté, et devient une ville comme les autres, qui garde parfois dans son nom la trace de son origine. Aujourd’hui cette croissance démographique étant encore importante, les villes nouvelles doivent continuer à se développer de façon organisée et exemplaire.

Saint-Quentin-en-Yvelines, une ville nouvelle datant de plus de trente ans
Aujourd’hui, Saint-Quentin-en-Yvelines compte 147 000 habitants et regroupe 7 communes : Elancourt, Guyancourt, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Montigny-le Bretonneux, Trappes et Voisins-le-Bretonneux. La ville nouvelle de Saint-Quentin-en Yvelines, située dans le département des Yvelines (78) et à 2O km à l’ouest de Paris, a été créée en 1972. Sa superficie totale est de 7000 hectares, dont plus de 40% sont consacrés aux espaces verts et aux plans d’eau. Elle s’est développée sur un nœud routier important (A12, A13, RN10, N286) et est bien desservie par le réseau ferroviaire (trains jusqu’aux gares de Montparnasse et La Défense, et RER C desservant la gare d’Austerlitz).

Elancourt, une commune de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin en-Yvelines 

Présentation d’une ville historique 

Au début du XXème siècle, Elancourt comptait 598 habitants répartis sur 734 hectares. L’activité était essentiellement rurale et la population était constituée en majorité d’agriculteurs. Rien n’a changé jusqu’au jour où le concept de ville nouvelle est apparu. Peu à peu le Village s’est étoffé. Sur le plateau, le quartier des Sept Mares s’est créé en tant que centre de la bourgade. L’urbanisation du quartier de la Clef de Saint-Pierre, intégré à Elancourt en 1983, est venue clore le développement des nombreux quartiers de la commune.

En 2003, d’après le recensement complémentaire, Elancourt comptait 27 643 habitants. Le territoire communal s’étend sur une superficie de 1000 hectares, dont 110 hectares d’espaces verts publics. D’ailleurs en 2001, la ville a reçu le 2ème prix ex-aequo des villes fleuries. Son point culminant est une butte, la colline de la Revanche, haute de 230 mètres. Les habitants ont à disposition : 6 crèches, 24 écoles, 3 collèges et 1 lycée. De plus, la commune possède de nombreux équipements publics améliorant la vie de ses habitants : 18 équipements sportifs, culturels et de loisirs, 1 médiathèque, 2 centre culturels, 1 commissariat de district… Grâce à une bonne desserte des transports en commun et de grands axes routiers, il est simple pour les élancourtois de se déplacer dans la région parisienne.

L’importance de redynamiser le quartier 

Une « ville à trois visages » 

Elancourt présente aujourd’hui trois paysages urbains : dans les documents de la commune on parle de « visages ». Ces paysages forment un axe qui traverse la ville du nord au sud (voir la carte page 14). Celui-ci limite ainsi la communication entre l’est et l’ouest de la commune. Ces différents visages marquent l’évolution de la ville à travers les époques :

• Le Village, situé dans la vallée du ru d’Elancourt, avec ses maisons en meulières, son bassin de la Muette et l’église Saint-Médard, témoigne de l’ancienneté de la commune. Aujourd’hui constructions anciennes et contemporaines s’harmonisent dans un paysage de verdure très apprécié par les habitants. Ce quartier est principalement résidentiel.

• Le plateau, situé dans le sud d’Elancourt, est typique de l’urbanisation des années 1970 et a été construit dans le cadre de la Ville Nouvelle. Constituée en majorité de résidences et de groupes d’immeubles, cette partie de la ville a d’abord connu la construction du quartier des Sept Mares qui regroupe aujourd’hui la plupart des commerces et services de la ville : mairie, médiathèque, police municipale, cinéma, centre commercial…

• La Clef de Saint-Pierre, ancien territoire de la commune de Plaisir, a été rattaché à Elancourt en 1983. Dans un premier temps zone industrielle, ce quartier a été repensé dans le début des années 1990 afin d’accueillir de nombreux logements et services. Aujourd’hui ce quartier, au nord d’Elancourt, vit indépendamment du reste de la commune.

Le quartier des Quatre Arbres sur l’axe nord-sud

Nous avons vu qu’il existe trois quartiers principaux apparus à des époques différentes. Ces quartiers, la Clef de Saint-Pierre, le Village et les Sept Mares, forment un axe du nord au sud de la commune. Comme nous pouvons le voir sur la page suivante, le quartier des Quatre Arbres est situé sur cet axe. Cependant, le quartier étudié n’est pas au cœur de la vie élancourtoise. En effet, la zone artisanale des Quatre Arbres est peu attrayante par rapport à d’autres quartiers offrant de nombreux services nécessaires au quotidien des élancourtois.

Table des matières

INTRODUCTION
1 ERE PARTIE : ETUDE D’UNE ZONE ARTISANALE AU COEUR D’UNE COMMUNE DE LA VILLE NOUVELLE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES
I – Elancourt, une commune appartenant à la communauté d’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines
II – La zone artisanale des Quatre Arbres : une juxtaposition d’usages
III – Les enjeux et les perspectives
2 EME PARTIE : UNE REQUALIFICATION POUR UN CENTRE DE QUARTIER
I – Des possibilités d’aménagement pour un quartier vivant
II – Le quartier des Quatre Arbres : une nouvelle organisation pour un centre de quartier
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
TABLE DES ILLUSTRATIONS
ANNEXES

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