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Les substituts nominaux représentant la femme
La femme n’apparaît pas seulement à travers son no m mais aussi par l’intermédiaire des substituts. Ils peuvent apparaître sous diverses formes étant donné qu’ils suppléent la désignation concrète de la femme, il était donc primordial d’étudier ces points pour voir encore sa présence. Les substituts représentant la femme onts des termes qui renvoient à elle même si l’auteur veut faire preuve d’anonymat concernant so n identité. En effet, dans la poésie de Verlaine, on remarque souvent l’identification des femmes par leur nom ou leur prénom. Pour nommer le thème majeur du corpus, l’auteur doit donc utiliser soit des expressions soit des pronoms qui font référence à elle.
Les pronoms personnels
La meilleure technique pour garder l’anonymat est l’utilisation des pronoms. En effet, les pronoms sont des mots substituant le nom. Ils peuvent être utilisés pour éviter de nommer directement la femme à qui Verlaine fait référencedans ses œuvres.
Pour la représenter, Verlaine utilise aussi le pronom personnel désignant les êtres et en indiquant la personne grammaticale mais aussi la réalité désignée. Verlaine en emploie quatre sortes dont la première est « elle », un pronom personnel de la troisième personne du singulier est un pronom substitut, il remplace facilement le mot « femme » ou son prénom et c’est le pronom le plus fréquent dans les œuvres poétiques, sa récurrence est élevé car en total, ce pronom revient 39 fois tout au long des trois recueils.
Ensuite, les pronoms personnels de communication « vous » et « tu » désignant la personne à qui le locuteur s’adresse. Qu’il y ait u ne idée de respect par le vouvoiement ou une idée de rapprochement par le tutoiement, ils sont employés par l’auteur pour s’adresser directement à la femme comme interlocuteur dans le but de créer un dialogue et d’attirer l’attention des lecteurs sur le destinataire du message. Ce type de pronom est répété 35 fois dans tout le corpus, voulant ainsi signifier que la femme est considérée comme une confidente, une personne à l’écoute du poète et avec laquelle il pourrait dialoguer. Elle prend ainsi forme dans la volonté de l’auteur de l’impliquer dans sa vie.
Les pronoms « nous » et « je » sont des pronoms inclusifs qui englobent en même temps le poète et la femme. Le poète ainsi prend laparole pour se mettre à sa place, considérant que la femme à qui il s’adresse est incorporé dans son discours, elle est par conséquent l’un des émetteurs du message envoyé par le poète. Nous observons ce type de pronoms essentiellement dans le recueil Sagesse où le poète évoque un dialogue entre Dieu et lui,et où l’aspiration principale de la femme est de délivrer le poète dupéché, ce pronom se rencontre 16 fois dans ce recueil contre 3 fois dans les Poèmes saturniens et 6 fois dans Jadis et Naguère. La prise de parole de la femme par le poète peut aussi signifier la fusion de deux être en une communication parfaite.
Enfin, les pronoms personnels compléments peuvent également représenter la femme. Ces pronoms ont pour fonction de désigner allusivement la femme, elle n’apparaît ainsi que par l’intermédiaire d’un souvenir, elle n’est que « ce dont on parle ». Ce type de pronom est pas fréquent dans le corpus, il a le taux de fréquence le plus faible de tous les pronoms, effectivement, il ne se remarque que 11 fois tout au long du corpus.
LES REPRESENTATIONS VERLAINIENNES DE LA FEMME : DEUX ASPECTS CONTRADICTOIRES
Les relevés statistiques dans la partie précédenteont démontré l’importance du thème de la femme dans les trois recueils poétiques : Poèmes saturniens, Sagesse, Jadis et Naguère de Verlaine. L’image de femme dans ce corpus déborde de la notion habituelle que l’on se représente d’elle. En effet, Paul Verlaine est un poète victime de ses propres démons, il balance entre des pôles antagonistes de son mysticisme et d e sa sensualité, en plus, il est la proie des conflits qui se reflétèrent dans sa vie ballottée,comme dans ses œuvres. Ainsi, la poésie verlainienne reflète le déchirement incessant du poète entre l’attrait de la chair et l’appel de la raison ; un aspect, pourtant, incontournable dans l’analyse de ses représentations féminines. Aussi, la femme apparaît-elle tantôt comme l’incarn ation de l’idéal tantôt comme la personnification de la cruauté. Pour mieux comprendre cette complexité de l’image féminine, voyons en premier lieu, la femme en tant qu’être attachant pour parler ensuite du malaise provoqué par elle.
La femme : un être attachant par sa séduction
Femme aimée et adorée ou femme de mauvaise vie et ejetéer : le cœur de Verlaine est mis à rude épreuve entre ces deux choix. En effet, la femme apparaît sous deux jours différents dans les recueils poétiques voire même contradictoires. D’une part, elle se dévoile sous un visage bienveillant, si nous considérons le nombre de poèmes qui lui prête une série de représentations élogieuses. Et d’autre part, le poète lui attribue des condamnations tout aussi dégradantes et péjoratives. Le contact de Verlaine avec la femme se réalise donc dans l’ambigüité ; les sentiments, qu’il entretient avec elle, seront motivés par une passion à double facette : l’attraction et la répulsion. Un certain nombre de paramètres suscite cette ambivalence mais il est important de considérer le fait que l’hésitation de l’auteur oscille entre l’envie de glorifier la femme et le rejet de cette créature maudite. Pour tenter d’élucider d’où vient le penchant ambivalent du poète, nous allons traiter d’abord le premier aspect de la personnalité féminine : celles des représentations positives dela femme sous la plume verlainienne.
Pour appréhender les sentiments de l’auteur vis-à-vis de la femme, il nous faut pencher sur sa perception physique de la figure féminine. Cette vision du corps de la femme prendra deux dimensions dont la première sera d’exploiter les parties du corps féminin détectées dans le corpus pour voir à quelle partie du plastique féminin l’auteur fait-il une fixation et la seconde définira la conception de beauté chez le poète à travers les subjectivèmes mélioratifs car ces éléments sont des indices du goût personnel de l’auteur.
Pour être fasciné par la femme, le poète doit manifester un centre d’intérêt sur sa personne dont la mention des parties de son corps :
La description du corps de la femme
Les relations sentimentales entre un homme et une femme débutent toujours par une attraction physique à l’égard du sexe opposé. Il est ainsi évident que l’éloge des atouts physiques est la première manifestation d’un désir pour une personne convoitée puisque la physiologie est l’aspect le plus remarquable chez elle. Verlaine en détaillant la femme par sa physionomie nous révèle un indice de sa conception de la beauté féminine et ainsi, la description physique de la femme revêt une autre signification : cela démontre l’intérêt de l’auteur pour elle.
La description physique consiste à détailler le corps humain. A travers ses écrits, Verlaine dépeint l’anatomie de la femme ce qui nous permet de dresser un répertoire sur la description physique du corps féminin et dans le tableau ci-dessous, la récurrence des parties du corps féminin cité constitue le lexique sur le corps féminin selon la vision de Verlaine.
Les allégories féminines au service de la beauté
Différentes réalités abstraites sont présentées soules traits d’une femme, à travers ces procédés d’assimilation, Verlaine représente la feme sous les traits de nombreux éléments de la nature. Au cœur de ces images, nous pouvons obse rver des rapprochements insolites qui loin de l’enlaidir, la décrit d’autant plus belle et plus majestueuse. Le jeu poétique de l’imagination du poète se trouve ainsi au service de l’éloge de al beauté féminine.
Les images relatives à la flore et à la faune
La beauté de la femme émerge du concept de sa représentation en tant que spécimen de la flore. Dans bien des cas, le poète la décrit comme une fleur. Cette assimilation s’observe par l’intermédiaire de la figure de rhétorique qu’est al comparaison dans les vers :
« Comparable à ces fleurs d’été que nous voyons »
L’outil de comparaison « comme » met en exergue cette intégration de la femme : élément de la nature, représentée sous les traits’uned fleur. La fleur, l’élément de la nature symbolisant la plus la beauté par l’intermédiaire de la délicatesse de ses formes, de l’éclat de ses couleurs… Dans les vers de Nevermore des Poèmes saturniens, la fleur, qualifiée de « premières » souligne d’un prime abord la jeunesse de la femme, la jeunesse en tant qu’événement se déroulant éphémèrement au cours ned’uvie et surtout pour l’existence d’une fleur. Etant donné que l’éphémère est un des thèmesqui fascine les impressionnistes, la femme en tant que créature fugace se situe dans l’axe de prédilection de ce mouvement. Le fugace, l’éphémère sont les aspects de la vie soulignent lechangement du temps afin de recréer et de mettre en exergue sa fragilité dans la nature.
En outre l’allusion de la femme en tant que « fleur grasse et riche », dans Un dahlia au vers 4 accentue les qualités de la femme mais il ya également :
« D’ailleurs de fleurs, Charmantes aux odeurs puissantes et divines »
« Les Uns et les autres », Jadis et Naguère, section Sonnet et autres vers
Les adjectifs « grasse et riche » permettent d’établir des correspondances inattendues entre des réalités d’ordre différent : la métaphorede la fleur suggèrent une correspondance secrète entre la possession d’atouts physiques remarquables (forme avantageuse) et les qualités d’une fleur aux couleurs éclatantes et à l’odeur envoutante ; une synesthésie typique consistant à associer le visuel et le toucher ; ainsi, ces adj ectifs connotent la valeur de la femme, une richesse se traduisant par un physique épanoui, apprécié par l’auteur. Mais il y également la mention de l’attirance de l’auteur par le parfum qu e dégage la fleur et par association la femme, une flagrance envoutant l’auteur l’amenant à sa déification car l’odeur en question est « divines ».
Mais en plus d’émettre des qualités positives en tant que femme-fleur, le poète Verlaine compare également la femme à deux types de fleur dont le rose et le dahlia. La rose de par la finesse de ses pétales, de la senteur dégagée parettec plante et par la fragilité de sa constitution évoque bien des similitudes avec la description d’une femme. La fleur, en question, est douce et colorée, ses pétales duveteux ou lisses rappellentla texture de la peau. Ses couleurs se déclinent de blanc, de jaune, de rose ou d’une gamme de rouges éclatants. Ainsi, dans la poésie lyrique, l’image de la rose apparaît souvent comme le symbol e de la beauté, de la pureté ou de l’amour. Par conséquent, la synesthésie entre la rose et lafemme traduit l’idée verlainienne de la beauté féminine : la grâce et le charme dans les lignes de « Il Bacio » :
« Baiser! Rose trémière au jardin des caresses! »
A travers ce vers, l’auteur ajoute à la beauté féminine : la sensualité. La sensualité féminine est perçue à travers l’allusion aux termes : « baiser » mais aussi « caresses ». La beauté verlainienne s’apparente ainsi à la sensualité et à l’épanouissement physionomique féminin. Dans ce vers par le biais de la qualification d’une variété de rose qu’est la « rose trémière », sous les traits de la femme, évoque sa conformité à l’idéal esthétique puisque cette variété de fleur est à usage décoratif. Du fait de la parenté sémantique du latinrosa avec ros, c’est-à-dire pluie ou rosée elle constituerait aussi un symbole de pureté. Un autre aspect du charme féminin repose sur la perception en tant qu’être sans tâche c’est-à-dire d’une blancheur frôlant la pureté toujours exprimé par la symbolique de la rose, de plus l’auteur l’exprime ouvertement dans : « La rose immense des purs vents » dans « Seigneur, c’est trop, vraiment je n’ose. Aimer qui ? Vous ? de Sagesse.
En plus de la rose, un poème de Verlaine est consacré à l’assimilation de l’image de la femme avec « le dahlia » une fleur particulièrement décorative par sa taille, sa forme, ses couleurs et ses tons lumineux, à grandes feuilles d écoupées, à belles fleurs radiées présentant de nombreuses variétés de divers coloris éclatants etcultivée comme plante d’ornement. Symbole de reconnaissance et de remerciement pour les uns et de splendeur pour les autres. De par cette incorporation, l’auteur exprime la beauté féminine.Donc l’image de la beauté est mise en exergue par la métaphore de ces deux plantes d’ornement.
Ainsi, l’association de la femme avec des élémentsde la richesse florale indiquent une qualité primordiale de la femme qu’est le naturel et la beauté. Mais nous pouvons signaler que le concept de la beauté est relatif à chaque individu et surtout pour des artistes. La subjectivité d’une perception est le pilier de la théorie des impressionnistes. L’expression des sentiments individuels et de la subjectivité sont exprimés parVerlaine, poète impressionniste. Par ailleurs, ces rapprochements de la beauté féminine à la flore, nous pouvons également observer des images la représentant en tant qu’élément de la faune. Dans « Seigneur, c’est trop, vraiment je n’ose. Aimer qui ? Vous ? » de Sagesse, au vers 6, l’auteur la compare à une abeille, un animal noble dont la légèreté et le dur labeur la caractérise. Ainsi, l’association de la femme et de cet animal met d’avantage en exergue la grâce de la fem me d’un côté mais aussi son côté social et travailleur de l’autre.
La représentation de la femme en tant qu’être divin
Des images inattendues représentent la femme en tan qu’être surnaturel, à savoir qu’elle est l’incarnation de l’Absolu par la perfec tion dans sa beauté. Par ailleurs, cette vision poétique de la beauté féminine nous renseigne sura lconception du poète : celle de l’élévation de sa beauté, une grandeur s’apparentant à un êtrecéleste. Dans la ligne de ces rapprochements, la femme est désignée sous les traits d’être extraordinaire puisqu’au lieu de sa désignation concrète, l’auteur la symbolise sous les traits d’images renvoyant à un être hors du commun observées dans les expressions : « ange blond, Bienheureuses, Idole et Madone ». Ces noms qui souligneraient d’abord sa beauté mais aussi la supériorité de la femme par rapport aux personnes communes. A ces termes s’ajoutent une connotation sacrée au féminin. Ainsi, à travers ces synesthésies, nous retrouvons un moyen de description : le sacre de la femme. Toujours dans ce registre, l’auteur associe sa voix à une musique céleste :
« Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique »
« Nevermore », Poèmes saturniens, section Melancholia, vers 9
« Avec sa voix d’archange aux langueurs charmeresses! »
« Il Bacio », Poèmes saturniens, section Caprices, vers 4.
L’élément symbolique suggérant l’allusion à un êtrenon humain s’observe dans « angélique et archange », une voix d’ange sert à charmer, à envouter ses auditeurs. Par l’intermédiaire de ce terme, nous pouvons déjà direque le poète encense la femme étant donné que l’ange de par sa nature se situe au dessus des simples êtres humains.
En outre, la beauté éclatante de la femme est suggérée par l’utilisation de l’image dans « […] n’ayant d’astre aux cieux que ces lourds chev eux roux »
La mystification de la femme en tant que corps céleste est valorisée dans ces vers, la femme est vue en tant qu’astre. La couleur rousse renvoie aux couleurs des rayons du soleil, ce qui permet d’affirmer, à ce moment là, que l’auteur l’assimile au soleil, source de vie et de beauté. Les impressionnistes demeurent fascinés parle soleil pour la raison qu’il est le point de jaillissement de la lumière et des reflets. Ainsi, l’assimilation à cet astre de lumière par le poète renvoie à une image sublimée de la femme.
L’allusion de la femme en tant qu’ « idole » dans U n dahlia, au vers 10 signifie l’importance de la place féminine selon le poète, car une idole suggère une image valorisée d’une part et un culte à son effigie d’autre part. La femme fait figure de divinité, l’objet d’un culte particulier mais sa célébration excessive peut être déduite dans ces textes de Verlaine. En plus de cette adoration, le poète est charmé par sa majestueuse beauté. Dans les lignes suivantes : « Quand les grands yeux, de qui les astres sont émules, Abaissent jusqu’à nous leurs aimables rayons, Tourner vers le soleil leur fidèle corolle,
Lors je tombe en extase et reste sans parole,
Sans vie et sans pensée, éperdu, fou, hagard,
Devant l’éclat charmant et fier de ton regard. »
Nous pouvons affirmer par l’intermédiaire de ce passage l’effet d’envoutement du poète sous l’emprise des charmes féminins. La femme est placée sur un piédestal grâce à son assimilation au soleil par l’allusion aux « rayons », la mettant dans une position supérieure. Et en parallèle, l’utilisation du procédé d’énonciatiode la première personne du singulier « JE » désigne en particulier le poète. L’abondance de lapréposition « sans » signifiant la privation, marque l’inaction du poète et se traduit par l’ascendant puissant qu’exerce la femme sur lui. C’est pourquoi l’influence des charmes féminins apparaît dans les termes : « tomber en extase, sans vie, sans parole et sans pensée ». Ces lignes marquent alors la faveur qu’octroie la femme au poète : l’amour qu’elle lui porte. Par ailleurs, la concurrence des charmes féminins à l’astre du jour marquent l’intensité de la beauté de la femme. Par conséquent, la femme se manifeste comme un être céleste marquant alors sa situationvantageuse selon la vision de l’auteur.
Cette supériorité de l’être féminin s’annonce dansl’assimilation de la femme à deux figures féminines de la religion catholique : « bienheureuse et madone ». La femme en tant que divinité n’apparaît que dans un poème intitulé « Jésuitisme ». Dans ces lignes, son statut privilégié se manifeste clairement, son culte parait alors normal puisque la Madone renvoie à la femme, mère de dieu d’une part mais d’ une autre part, ce terme peut signifier aussi la beauté d’une femme avec un visage pur. En plus de cela, une Bienheureuse évoque la jouissance d’un bonheur absolu que détient la femme.
En conséquence, nous pouvons affirmer que la femme sous la plume de Verlaine apparaît comme un être d’une beauté sublimée. Uneeautéb apparaissant extérieurement mais aussi dans ses sentiments intérieurs. La description de Verlaine démontre un aspect nouveau de la conception de la femme : sa déification ; en effet le point commun entre ces représentations féminines est la vision de la femme comme un être ivin,d ainsi une image de la femme selon Verlaine émerge d’entre ses vers : la femme-déesse.Mais à ce fait vient s’ajouter une autre essence de la beauté féminine : la jeunesse.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Première partie : LA VIE DE L’AUTEUR ET SES CREATIONS ARTISTIQUES
I-LA VIE DU POETE ET SES PRODUCTIONS LITTERAIRES
1- La vie de Paul Marie Verlaine
2- Une histoire inspiratrice de chefs d’œuvres littéraires
2-1- Poèmes Saturniens : une œuvre du désespoir et du tourment
2-2- Sagesse : un recueil entre le rejet, le rappel du passé et l’élan vers Dieu
2-3- Jadis et Naguère : un ouvrage du déchirement et de la nostalgie
II-LE POETE ET L’INFLUENCE DE SON SIECLE
1- Une conception divergente de la réalité
1-1-L’art académique au XIXème siècle
1-2-Une nouvelle perception du monde : l’impressionnisme
1-3-Verlaine : un poète impressionniste
2- La représentation de la femme au XIXème siècle
2-1-La femme dans l’univers poétique
2-2-Une forte présence du thème de la femme dans la poésie verlainienne
2-2-1- La présence féminine dans les titres des poèmes
2-2-2- Une présence dans les appellations
2-2-2-1- Les noms de femme présents dans le corpus
2-2-2-1-1- Les noms propres
– Des noms dans la religion
– Des noms dans l’histoire
– Les noms dans les mythologies
2-2-2-1-2- Les noms communs de femme
– La femme
– La mère
– La maîtresse / l’amante / la courtisane / la compagne
– La sœur
– La fille
– Les autres appellations
2-2-2-2- Les substituts nominaux représentant la femme
2-2-2-2-1- Les pronoms personnels
– Les images renvoyant à un être surnaturel
– Les images relatives à la flore
– Les expressions se référant à la faune
– Les autres expressions imagées
2-2-3- La présence féminine par les thèmes des poèmes
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : LES REPRESENTATIONS VERLAINIENNES DE LA FEMME : DEUX ASPECTS CONTRADICTOIRES
I-La femme : un être attachant par sa séduction
1- La description du corpus de la femme
2- L’appréciation de la beauté féminine
2-1-La beauté par les qualificatifs
2-2-La beauté par son esprit
3- Les allégories féminines au service de la beauté
3-1- Les images relatives à la flore et à la faune
3-2- La représentation de la femme en tant qu’être divin
4- La jeunesse : un critère essentiel de beauté
II-La femme : source de malaise
1- L’altération de la fascination du poète
1-1- Les caractères trompeurs de la femme
1-1-1- L’infidélité
1-1-2- L’hypocrisie
1-2-Une beauté sans charme
1-3-Une source de souffrance et de frustration
2- La femme : un ennemi
2-1- La dénonciation d’un caractère malveillant
2-1-1- La cruauté
2-1-2- L’insensibilité
2-2-La femme : le symbole d’un rêve inaccessible
2-3-Une tendance vers la misogynie et l’homosexualité
2-3-1- Le sentiment d’abandon
2-3-2- Le rejet violent de la femme
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie : L’IMAGE DU POETE A TRAVERS SES REPRESENTATIONS AMBIGÜES DE LA FEMME
I- L’ambigüité de la représentation féminine issue du caractère ambivalent du poète
1- Une vie de mal être profond
2- Une relation exclusive entre une mère et son enfant
3- La femme : une sœur confidente
4- L’exaltation d’une relation platonique
II-L’inaccessible refuge
1- La femme : un refuge pour fuir une réalité
2- Un rêve pour vaincre la mort et l’oubli
3- Une femme insaisissable
3-1-La sublimation de l’image féminine
3-2-Aucun indice d’indentification précise
4- Le seul refuge : c’est la fuite
CONCLUSION GENERALE
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