Une communication statique publiée sur le portail des bibliothèques de la ville de Paris 

Des différentes facettes de l’accessibilité en bibliothèque, publique

Si le projet de publication des pages Lire autrement sur le portail des bibliothèques de Paris pose de manière directe la question de l’accessibilité du web, on accordera une attention toute particulière à d’autres acceptions possibles de l’accessibilité.

L’accessibilité des sites web

L’accessibilité a été définie par Tim Berneers Lee dans son.comme le fait de « mettre le web et ses services à la disposition de tous les individus, quels que soient leur matériels ou leur logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur localisation géographique, et leurs aptitudes physiques et mentales.
Il ne faut cependant pas percevoir cette définition de manière restrictive.
A l’heure du tout numérique, l’accessibilité est une notion que les concepteurs web ne peuvent ignorer. Dans les années 90, les sites étaient conçus pour une poignée d’initiés mais ils doivent à présent d’adresser au plus grand nombre.
En France, l’accessibilité des sites web est une obligation légale. En effet, l’article 47 de la loi du 11 février 2005 10, précise que « les services de communication en ligne de l’Etat, des collectivités territoriales, et des établissements publiques qui en dépendent doivent être accessibles aux
personnes handicapées*. On inclut donc dans cette liste, l’administration centrale, les collectivités territoriales, les établissements qui en dépendent, comme les agences, les associations de communes, et autres syndicats. La loi inclut les services en ligne qui incluent tout ce qui est site internet, intranet, ou extranet.
Les sites publics disposent d’un délai de 3 ans pour être renouvelés, mis aux normes.
«Les services de communication publique en ligne des services de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées. L’accessibilité des services de communication publique en ligne concerne l’accès à tout type d’information sous forme numérique quels que soient le moyen d’accès, les contenus et le mode de consultation. Les recommandations internationales pour l’accessibilité de l’Internet doivent être appliquées pour les services de communication publique en ligne… »
« …Les établissements publics disposeront de trois ans, à compter de la publication du décret mentionné à l’alinéa précédent, pour réaliser l’accessibilité totale de leurs sites.
L’accessibilité des sites web est un enjeu considérable quant à la communication en ligne à destination des publics en situation de handicap car elle permet la valorisation des services, des fonds et des matériels disponibles en bibliothèques. Le site web accessible est en effet un outil d’importance pour préparer sa visite ou encore accéder à des ressources ;

L’accessibilité du cadre bâti

L’accessibilité du cadre bâti public, et notamment des bibliothèques constitue depuis la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances…, une obligation légale. L’accessibilité au cadre bâti recouvre à la fois la possibilité d’accéder à la bibliothèque, d’y circuler et d’y recevoir des informations. Tout bâtiment construit au 1er janvier 2007 doit être en conformité avec les décrets de cette loi.

L’accessibilité des collections

L’accessibilité des collections est un enjeu majeur de l’accès aux savoirs pour les personnes handicapées. Les bibliothèques de lecture publique, comme les bibliothèques municipales et universitaires développent des services spécifiques d’accès à la documentation pour les personnes handicapées. Les publics déficients visuels se voient attribués des matériels spécifiques pour la lecture des documents. Il s’agit aussi bien de logiciels spécifiques (logiciel loupe Zoomtext net synthèse vocale Jaws 12), des matériels tels que des loupes ou encore des lecteurs DAISY13, des téléagrandisseurs 14. La dématérialisation des supports de lecture constitue également une évolution de taille.
Les nouvelles technologies numériques rendent possible la numérisation des livres au moyen d’un scanner ou bien d’une machine à lire.
L’accessibilité des collections nécessite une signalétique adaptée, tant pour le repérage dans les rayonnages, les axes de circulation dans le bâtiment que pour la communication d’informations ayant attrait à la sécurité, l’orientation dans les bâtiments ou encore l’identification des différents services. La signalétique a également pour but une identification claire des espaces et des collections dédiées aux personnes handicapées.
Enfin, les bibliothèques doivent mettre à disposition des publics des supports variés permettant un accès aisé à l’information. Les publics déficients visuels ont notamment besoin de livres gros caractères, de livres audio, de livres mp3, de livres DAISY ou encore de DVDs en audiodescription 15. Dans l’idéal, il faut accompagner ces documents d’étiquettes braille, ainsi que de guide de lecture de menus pour les dvd en audiodescription.

L’accessibilité des services

L’accessibilité des animations en bibliothèque est également une question prégnante. Il est parfois d’usage d’organiser des animations pour les publics handicapés dans des espaces dédiés et spécifiquement équipés des bibliothèques. Les installations et les matériels spécifiques étant extrêmement coûteux, la plupart des bibliothèques préfèrent concentrer leurs efforts sur l’adaptation des animations existantes. L’accessibilité des services et des animations doit s’inscrire dans la politique globale d’une médiathèque. L’inscription des personnes handicapées doit aussi s’inscrire dans la politique d’établissement.
Certaines bibliothèques proposent des services hors les murs qui favorisent l’accès des personnes handicapées à leurs fonds tels que le service de portage ou encore le service de transport au moyen de navettes.
La grande pluralité des notions de handicap et d’accessibilité a précédemment été énoncée. Il convient à présent de mettre en évidence l’influence déterminante qu’a eu l’appareil législatif dans la prise en compte du handicap par le corps professionnel des bibliothécaires, ainsi que les pouvoirs publics eux-mêmes.

Cadre législatif et lecture publique à destination des publics handicapés

La loi de Mai 1975*16

La loi de 1975 marque le début de l’institutionnalisation de l’accessibilité. Cette toi intervient dans le cadre d’une politique sociale naissante voulue par l’Etat providence.
L’institutionnalisation du traitement des déficiences se traduira par un ensemble de réglementations dont le cœur de cible sera dans un premier temps la compensation financière et la prise en charge médico-sociale du handicap. Dans la toi de 1975, le handicap est d’abord perçu comme un caractère de l’individu et secondairement comme « y celui du milieu et de l’environnement social r > e L Cette toi a été violemment critiquée par les professionnels du monde médico-sorïâT, les associations et les personnes handicapées elles-mêmes pour sa profonde composante ségrégationniste. Aussi, on dénigre que cet étiquetage de la personne handicapée soit définitif et non pas évolutif comme le voudrait la logique. La toi prévoit également dans ses articles 49 et 52 ayant gérait aux espaces publics et aux transports l’obligation d’accessibilité des bâtiments publics et des habitations aux personnes handicapées. L’article 52 prévoit une adaptation des transports en commun. Si le référentiel de 1975 considère le handicap comme un mal individuel la toi prévoit pour sa part une ébauche d’aménagement de l’espace public.
La loi du 11 Février 2005  pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

L’exception handicap de la loi DAVDS

La toi DADVSI relative aux droits d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information adoptée 30 Juin 2006 prévoit une exception aux droits d’auteurs, entre autre pour favoriser l’accès des personnes déficientes à la production éditoriale. Le but affiché est avant tout de réduire les inégalités en écourtant les délais d’adaptation d’un livre dans le respect des droits d’auteur. Les bibliothèques, les archives départementales, les centre de documentation, les espaces culturels peuvent demander un agrément de niveau 1 ou 2 19afin de reproduire et de représenter les œuvres dans des formats adaptés. La principale condition est de veiller à ce que les utilisateurs en situation de handicap en fassent une utilisation strictement personnelle. Une restriction majeure existe pour les établissements non encadrés par l’exception handicap de la toi DAVDSI. Pour ces établissements, il est nécessaire de demanderl\d’jautorisation 2 ans suivant le dépôt légal de l’œuvre imprimée. Pour les œuvres dont le dépôt légal dépasse les deux ans, il faut que les établissements sollicitent un agrément avant que l’œuvre soit tombée dans le domaine public. Les établissements cités plus haut n’ont pour leur part pas besoin d’autorisation préalable pour réaliser des ouvrages adaptés destinés aux personnes handicapées. Il leur est uniquement demandé de faire une déclaration à posteriori. Les structures (hors association spécialisée) dont le cœur d’activité est l’adaptation de documents à destination des personnes handicapées doivent pour leur part demander une autorisation.
Le cadre législatif posé en 1975 et 2005 a très largement contribué à améliorer la prise en compte des besoins spécifiques des personnes déficientes visuelles en bibliothèque. Le bref historique qui sera dressé plus loin témoigne lui aussi du glissement sémantique du handicap, d’une vision individualiste à une vision plus social.

Bref historique: handicap et lecture publique. Quels dispositifs ?

Prometteurs prémisses des pôles déficients visuels dans les bibliothèques publiques

La mission Lecture handicap de la BPI

La Bibliothèque Publique d’Information et sa mission Lecture Handicap a très certainement ouvert la voie aux différents bibliothèques municipales en matière d’accessibilité. La bibliothèque a, dès son ouverture en 1977 proposé aux lecteurs déficients visuels un ensemble de 5 loges équipées de logiciels adaptés, de machines à lire, de vidéo agrandisseurs, d’imprimantes et de plages braille, et d’imprimantes classiques. Les utilisateurs peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement dans les collections et de formations aux matériels spécifiques. La mission Lecture Handicap attitré grâce à ses services assurés par un personnel possédant des compétences spécifiques a su se créer ainsi un noyau dur de lecteurs. Les acquis en matière de mise à disposition des fonds et de services sont avec le ré aménagement des toges à venir remis en question. Les toges situées au rez-de-chaussée seront déplacées dans les étages supérieurs. Outre le  redéploiement des différentes toges, on prévoit une mise en conformité de l’ensemble des postes publics. La réussite de ces nouvelles adaptations de l’espace existant passera par la présence en continu d’un personnel sensibilisé à l’accueil de personnes déficientes visuelles ou présentant d’autres handicaps.

De l’importance cruciale de l’accessibilité du cadre bâti

Certaines médiathèques comme celle de Marseille et son espace Lire autrement ont fait l’expérience de quelques échecs. L’ouverture de son espace Lire autrement a occasionné de nombreux investissements. On trouve en effet sur un espace de 70 mètres, carré 3 cabines équipées de scanners, de machines à lire, de plages braille, d’une imprimante braille, de logiciels de synthèse vocale, d’un lecteur Victor d’un téléagrandisseur et de logiciels de grossissements de caractères. Le service Lire autrement de la médiathèque de l’Alcazar assure à la demande la production de documents braille et numériques. Enfin, les utilisateurs ont la possibilité d’être accompagnés au sein des collections et peuvent bénéficier de formations aux matériels spécifiques. Si les animations spécifiques de la médiathèque rencontrent un franc succès, les cabines équipées de matériels spécifiques ne rencontrent pas l’engouement escompté du fait de leur emplacement dans la médiathèque. Les loges sont en effet cachées derrière une porte coupe feu…Le « non usage »de l’espace Lire autrement de la médiathèque de l’Akazar démontre l’impérieuse nécessité de penser au moment de la construction du bâtiment l’intégration d’un pôle déficient visueL L’espace doit avant tout être identifiable par tout utilisateur afin qu’il soit connu comme tel par le plus grand nombre.

Proposition d’accessibilité universelle de la Médiathèque du Val d’Europe de Marne la Vallée

La médiathèque du Val d’Europe a suivi une démarche d’accessibilité venue des pays anglo-saxons dit « universal design ».L’accessibilité de la médiathèque passe aussi bien par le site web que par les aménagements et la signalétique inscrites dans le cadre bâti. La médiathèque a tout d’abord souhaité faciliter l’entrée des lecteurs déficients visuels au moyen d’une borne sonore émettant des informations d’ordre pratique sur les différents espaces et les services spécifiques offerts par la médiathèque.
Pour un meilleur repérage dans les lieux, on a conçu a plan « multisensoriel tactile » et audio. Les deux dispositifs cités sont à chaque étage suppléés par d’autres blocs multisensoriels, ainsi que signalétique et des étiquettes braille sur les documents. Aussi, le cheminement du lecteur a été pensé de telle manière que toute personne en difficulté L d’orientation puisse faire appel à un bibliothécaire. D’autre part, des bandes podotactiles >} ont été disposées au sol pour se repérer dans les collections. Celles-ci mènent aussi aux banques de prêt et aux issues de secours. On a aussi veillé à disposer des bandes de vigilances pour annoncer les escaliers. Les boutons de l’ascenseur présentent une signalétique en braille et en relief. Une synthèse vocale informe à chaque étage les usagers des collections et des services disponibles à chaque étage. Deux postes publics sont pour leur part équipés de logiciels de synthèse vocale et de grossissement de caractères mais sont situés dans un espace clos appelé salle Louis Braille.
La salle Louis Braille, réservée aux personnes déficientes visuelles pâtit d’une faible fréquentation, du fait de son emplacement isolé dans le bâtiment. Situé au fond d’un couloir au deuxième étage de la médiathèque, l’espace n’est accessible qu’avec un accompagnement. La médiathèque du Val d’Europe est également reconnue pour ses efforts de mise en accessibilité des expositions.

La Bibliothèque Numérique Francophone Accessible: un projet avant tout associatif

La BNFA fut en 2012 le fruit d’un partenariat entre les associations Braillenet, le GIAA (Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes) et l’ABA (Association pour le bien des Aveugles et malvoyants – Suisse). La bibliothèque numérique est ouverte toute personne concernée par l’exception des droits d’auteur en France et en Suisse. La BNFA offre gratuitement à ses utilisateurs 15 000 titres au format DAISY couvrant l’éventail le plus large possible de la production actuelle: romans documentaires, manuels, essais, livres pour la jeunesse. Tous les documents sont lisibles avec un lecteur DAISY logiciel ou bien matériel. La bibliothèque numérique associative Sésame L’association Sésame (Service pour l’Edition Spécialisée aux Aveugles, Malvoyantes et autres personnes Empêchées de lire) qui sera dissoute et intégrée au GIAA est historiquement intéressante à plusieurs égard. Elle produisait grâce à l’action de bénévoles des documents adaptés. Le bénévolat constituait le coeur du projet mais l’association reçoit également des dons de la société Orange, la mairie de Paris, ainsi que la région Ile de France. La numérisation des ouvrages se fait suite à une demande d’agrément aux éditeurs concernés. Sésame compte à ce jour environ 12 000 livres. Le fonds de la bibliothèque est divisé en trois collections distinctes:
La collection Presse-Livres présentait des fichiers textes contenant l’intégralité du contenu des livres. La collection Vocalise était composée d’enregistrements sonores de livres en qualité numérique, lus par un bénévole aux formats mp3, WMA ou DAISY. La bibliothèque Sésame sera sous peu intégrée à la BNFA. La bibliothèque numérique Bookshare La bibliothèque numérique Bookshare a été créée par l’association Benetech de Paoto Alto située en Californie, un membre du Consortium DAISY L’association compte parmi ses membres de nombreux ingénieurs désireux de partager avec d’autres des aides technologiques nouvelles. La base est alimentée par un ensemble de membres désireux de mutualiser leurs ressources. Cette mutualisation est possible aux Etats-Unis du fait de l’absence d’un cadre juridique stricte sur les droits d’auteur.
Chaque membre doit s’acquitter d’une participation de 50 dollars par an. Pour chaque publication de livre numérique, tout contributeur acquiert un crédit de 2, 50 dollars qui sera déduit de leur abonnement annuel. L’Etat américain est particulièrement volontariste en matière de lecture publique car son Ministère de l’Education Nationale offre l’abonnement à tout enfant justifiant d’une situation de handicap. Les livres numériques de Bookshare sont distribués aux formats DAISY et BRF. Avec environ 57 000 ouvrages numériques, Bookshare est l’une des bases spécifiques les plus fournies au monde. Elle propose notamment 150 périodiques ainsi que des livres numériques déposés au format e-book par des éditeurs disposant du copyright. Chaque mois, la base s’enrichit au rythme soutenu d’environ 1000 livres numériques par mois. Afin de répondre aux besoins de la population hispanophone des Etats-Unis, Bookshare a ouvert une base d’ouvrages en langue espagnole. La bibliothèque numérique Bookshare fonctionne grâce au concours des bénévoles qui ont pour chacun d’entre eux une tâche spécifique. Ils ont fX ainsi la possibilité de s’initier à la production de documents numériques, la reliure Depuis la promulgation de la toi de 1975, l’accessibilité ainsi que l’handicap se sont montrés sous différents augures. Le handicap, vue dans les années 70 comme une pathologie physique et mentale avant tout individuelle devient peu à peu chose sociale voire même une cause publique et nationale. Un accueil efficient en bibliothèque des publics déficients visuels et handicapés ne saurait passer que par l’achat massif de c matériels spécifiques. Il est également vital de penser l’accessibilité aux lieux publique^) dans sa dimension humaine. La présence d’un personnel formé et sensibilisé est plus que nécessaire. Aussi, les pôles déficients visuels doivent être pensés en amont tors de l’établissement du projet architectural pour éviter un manque d’accessibilité et de visibilité.

Accessibilité web pour les publics en situation de handicap visuel

Les acteurs et les directives d’accessibilité web

Directives du W3C Le W3C créé en 1997 la « Web Accessibility Initiative ». La principale mission du WAI est de proposer des solutions techniques pour rendre le web accessible aux handicapés, et d’une manière générale à toute personne.
La recommandation officielle WCAG 1.0 (Web Content Accessibility Guideliness) ou Directives pour l’Accessibilité aux contenus du web a été publiée le 5 Mai 1999. Le référentiel a, depuis ce jour fait l’objet de nombreuses mises à jour, et a été repris par bon nombre d’autres référentiels tels que l’Accessiweb de Braillenet.
Le WCAG a cependant fait l’objet de violentes réactions de la part des professionnels du web. Un référentiel dissident du nom de « WCAG samurai » 23 a même vu le jour. Les recommandations contestées sont nombreuses. On déplore par exemple que les recommandations portant sur tes tabjeaux ne soient pas plus prudentes, vu tes difficultés qu’ils présentent pour les utilisateurs non et malvoyants. On reste aussi perplexe devant l’impasse qui est faite sur tes validateurs de code htmL De nombreux autres documents ont été publiés depuis par 1e W3C comme tes « Directives pour l’accessibilité aux contenus web »24,les « Techniques pour les règles d’accessibilité du contenu web 1.0 «, tes « Fiches d’information sur tes directives pour l’accessibilité aux contenus web 1.0 ». Si les référentiels émis par le W3C peinent à acquérir la légitimité escomptée, c’est pour les nombreux remous qu/on jcausé chaque tentative de mise à jour. D’autres référentiels produits par des instances/ publiques et associatives tendront à améliorer, et surtout rendre accessible le RGAA2S.

BPrincipales règles d’accessibilité du web

L’accessibilité: avant tout une question d’ergonomie

L’Association Internationale d’Ergonomie propose pour la notion d’ergonomie la définition suivante:
« L’ergonomie (ou l’étude des facteurs humains) est la discipline qui vise la compréhension fondamentale des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, et la mise en oeuvre dans la conception de théories, de principes, de méthodes et de données pertinents, afin d’améliorer le bien-être des hommes et l’efficacité générale des systèmes ». Comme nous le verrons plus bas lors de notre évaluation de 3 sites web de bibliothèques, les principales règles d’accessibilités sont respectées à partir du moment où le site dispose d’une bonne ergonomie. Les principales règles d’ergonomie reposent sur la séparation de la présentation et du contenu et la hiérarchisation du contenu.

Principe de séparation de la présentation du contenu

Le principe de séparation du contenu de la présentation constitue une des directives essentielles des référentiels WCAG successifs publiés par le W3C. Ce principe revêt dans le cadre de l’accessibilité toute son importance, car l’utilisateur déficient visuel a besoin de retrouver une trame structurelle identique pour chaque page. Pour que toutes les pages suivent la même charte graphique, on a recours à des feuilles CSS. Cela a également pour intérêt de dépouiller le contenu sémantique (la page html) de tout élément qui pourrait contribuer à lui faire perdre de sa clarté. Les pages HTML ne contiennent pour leuiyque le contenu sémantique. Il est important de les vérifier au moyen des différents « W3C Validator »

Hiérarchisation du contenu

La hiérarchisation et la structuration stricte du contenu est indispensable. Il faut savoir que tout logiciel de synthèse vocale a besoin, pour naviguer dans une page qu’on ait attribué un niveau de titre standardisé à tous les items importants de la page.
L’attribution de niveaux de titres est cruciale dans la mesure où le menu dédié de Jaws prend tous les niveaux de titres en compte pour former une table des matières ordonnée par exemple, du titre 1 au titre 3. Outre la hiérarchie des titres, il est nécessaire de penser une disposition uniforme, d’une page à l’autre du moteur de recherche interne (souvent situé en haut à gauche), en passant par les menus horizontaux, du fil d’Ariane, les pages dites d’accessibilité ou encore le pied de page.
Les pages d’accessibilité font dans les sites les mieux conçus l’objet d’un menu attitré situé en haut de l’écran. Le menu accessibilité des pages multi handicaps du Centre Pompidou présente les options suivantes; « Rechercher », « Passer le menu », « Aide » , « Réglages » et « Plan du site ». Ce menu n’est que très rarement présent aussi bien dans les sites publiques que privés, mais il est vital pour les personnes déficientes visuelles désireuses d’atteindre rapidement certaines fonctions (laide et la recherche par exemple). Ce menu permet aussi d’obtenir à travers le « Plan du site » une vue d’ensemble sur les pages d’un portail.

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Table des matières
INTRODUCTION 
I- L’ACCESSIBILITÉ DES BIBLIOTHÈQUES POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE
HANDICAP VISUEL 
A- Cadre terminologique : handicap et accessibilité
Définitions du handicap
B- Des différentes facettes de l’accessibilité en
bibliothèque, publique
L’accessibilité des sites web
L’accessibilité du cadre bâti
L’accessibilité des collections
L’accessibilité des services
r Cadre législatif et lecture publique à destination des publics handicapés
La loi de Mai 1975*
La loi du 11 Février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
L’exception handicap de la loi DAVDSI
3- Bref historique: handicap et lecture publique. Quels dispositifs ?
*i Prometteurs prémisses des pôles déficients visuels dans les bibliothèques publiques
J Développement de l’accessibilité en bibliothèque publique au cours des années 90
Les années 2000 : de nouvelles formes d’accessibilité
L’aménagements des nouvelles
médiathèques
II- ACCESSIBILITÉ WEB POUR LES PUBLICS EN SITUATION DE HANDICAP VISUEL 
A- Les acteurs et les directives d’accessibilité web
Directives du W3C
Les référentiels de l’associatiob Braillemet
Le RGAA
BPrincipales règles d’accessibilité du web
L’accessibilité: avant tout une question d’ergonomie
Postulats à propos des cadres et des tableaux
Accessibilité et navigation
Gestion des contenus
iconographiques et multimédia
Contenus multimédia
C- Etat des lieux des modes de communication numérique à destination des personnes déficientes visuelles
Evaluation de l’accessibilité de sites web d’autres services spécifiques de bibliothèques
III- AXES DE COMMUNICATION NUMÉRIQUE DES PÔLES LIRE AUTREMENT DU RÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES DE LA VILLE DE PARIS.
A-Présentation des pôles Lire Autrement des médiathèques Marguerite Duras et Marguerite Yourcenar
La configuration et les fonds des espaces Lire autrement des médiathèques Marguerite Duras et
Marguerite Yourcenar
Les animations et les services spécifiques
Les publics
Ressources humaines des pôles Lire autrement
La communication des pôles Lire autrement
B-Communication des
pôles déficients visuels sur le portail des bibliothèques de Paris
Préambule
Une communication statique publiée sur le portail des bibliothèques de la ville de Paris
C- La communication
dynamique: le blog Lire autrement
Les objectifs
Perspectives
Les limites
D- Possibilités et contraintes
techniques de la plateforme Ermès
Présentation de l’application Ermès
Possibilités du portail Ermès
Limites techniques et ergonomiques
IV- CONCEPTION DE PAGES WEB ACCESSIBLES POUR LES DEUX PÔLES DÉFICIENTS VISUELS 
Préambule
A-Réflexions autour de l’architecture et de l’accès à l’information
Difficultés d’accès aux pages Lire autrement
B- Discussions autour de l’architecture
Méthodologie
Evolutions successives de l’architecture des pages Lire autrement
C- Mise en place d’un dispositif de navigation accessible
Menu de navigation
-Liens d’évitement
Fil d’Ariane
Retour en haut de la page
-Signalétique des liens
Gestion des images et des supports multimédias
D Prise en compte d’un double public
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE THÉMATIQUE 
ANNEXE 1 : ORGNIGRAMME DE LA MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS 
ANNEXE 2 : NEWSLETTER LIRE AUTREMENT – JUIN 2013 [EXTRAIT]
ANNEXE 3 : GRILLES D’ÉVALUATION DE L’ACCESSIBILITÉ WEB 
ANNEXE 4 : EVALUATION DU CONTENU DES SITES WEB 
ANNEXE 5 MAQUETTE DE LA PAGE D’ACCUEIL

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