Soutenance mémoire
Définition des termes du sujet
L’Auto-partage est un réseau de location de véhicule en libre-service. C’est un système dans lequel une société, une agence publique, une coopérative, une association ou un groupe d’individus, met à disposition des usagers un parc automobile, réparti sur un ensemble de stations (CitizTours). Ce système permet aux particuliers et aux professionnels d’accéder de manière occasionnelle à une voiture. Selon le Larousse, l’auto-partage est un système de location de voitures en milieu urbain, qui permet d‘utiliser les véhicules en libre-service et de façon ponctuelle (Larousse, 1994). Les stations sont réparties selon l’attractivité d’un lieu, d’un espace. Cette attractivité est assimilée à une mesure multidisciplinaire afin d’évaluer et de comparer l’attrait de différents emplacements. Elle est généralement identifiée par la capacité à attirer et à retenir les facteurs de production et/ou la population (C. RIVIERE, 2015). Cette mesure multidisciplinaire s’appuie sur des éléments tout aussi bien qualitatifs que quantitatifs, pour caractériser l’attrait. L’attrait est défini pour un emplacement par rapport à d’autres emplacements, dans le but de mettre en place une comparaison, une compétition.
Au niveau de la région parisienne, le réseau d’Auto-partage se nomme Autolib’ et les voitures : « Bluecar ». Le développement de ce réseau commence en 2011 et est géré par le groupe Bolloré qui a obtenu une Délégation de Service Public pour une durée de 12 ans, de la part du syndicat mixte Autolib’ (Autolib’ Paris). Le service Autolib’ compte désormais 5 900 bornes en Ile-de-France, réparties sur plus d’un millier de stations et 86 communes. Mais comment utiliser ce réseau ? D’après le journal municipal de la ville du Chesnay (L’Evènement), ce réseau est très facile d’utilisation. Il suffit de prendre un abonnement dans un espace Autolib’, soit dans un centre d’accueil et d’information Autolib’, soit sur internet, dans le kiosque d’abonnement le plus proche. Pour s’abonner, il faut : son permis de conduire, sa pièce d’identité et une carte bancaire. Après l’abonnement, un badge personnel est délivré donnant accès aux services. Il est alors possible de réserver une voiture ou une place sur internet, par téléphone, depuis une station ou encore depuis une Bluecar grâce au pc embarqué. Une fois la réservation effectuée, il faut se rendre à la borne de location choisie et prendre possession de la voiture. Pour déverrouiller la voiture, il suffit de passer le badge personnel sur le lecteur. Une LED indique la réussite (verte) ou l’échec (rouge) de l’opération. L’utilisateur doit alors débrancher le câble d’alimentation, veiller à accompagner son enroulement et à fermer le capot de la borne de charge. Il est nécessaire de vérifier l’autonomie et de faire l’état des lieux. En cas de problème, avant de partir, une déclaration doit être faite au centre d’appel via la borne de location. A la fin du trajet, une fois garée, il ne reste plus qu’à brancher la Bluecar. La location prend fin lorsque le raccordement est correct, le clapet de la borne de charge fermé, et les portes de la Bluecar verrouillées. Pour cela, il convient de passer le badge personnel sur le lecteur afin de verrouiller la voiture. Il n’est alors plus possible de démarrer le véhicule (S. NOUET, 2015).
Généralité sur la communauté d’agglomération
Versailles Grand Parc, une communauté d’agglomération proche de Paris
Versailles Grand Parc est une communauté d’agglomération de la région Ile-de-France, située dans le département des Yvelines (78). Elle se trouve dans la grande couronne de Paris, mais reste proche de la Capitale (entre 30 minutes et 45 minutes en voiture) et à la limite de la petite couronne.
Selon la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc (Versailles Grand Parc), cette communauté de communes a vu le jour en 2003 et était alors seulement constituée de 9 communes (Buc, Fontenay-Le-Fleury, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas, Rocquencourt, Saint-Cyr-l’Ecole, Toussus-le-Noble, Versailles et Viroflay). En 2010, cette communauté de communes devient une communauté d’agglomération. Aujourd’hui, elle comporte 19 communes et 270 000 habitants.
Enseignements
La communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc possède un nombre important d’équipements et de services dans le domaine de l’enseignement, que ce soit du 1er degré (Elémentaire, Maternel, Primaire) ou du 2ème degré (Collège, Lycée général, Lycée professionnel, …), mais aussi dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la formation et des services de l’éducation (annexe 1 : figures 12, 13 et 14). L’enseignement du 1er degré possède environ 150 étéblissements alors que l’enseignement du 2ème degré n’en possède que 50. En outre, la communauté d’agglomération propose 38 centres de formation dans le domaine de l’enseignement supérieur, répartis en 14 catégories : Section Technicien Supérieur, Santé, Commerce, Ecole d’ingénieurs, Ecole d’enseignement supérieur agricole, … Ces équipements sont cependant répartis de façon inégale sur le territoire (figure 15). Certaines villes, comme Toussus-le-Noble, Bièvres, Rennemoulin, … en sont dépourvues, tandis que d’autres en possèdent une forte concentration : Versailles, Vélizy-Villacoublay. (Insee, 2015) .
Commerces
Au niveau des commerces, la communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc offre une large gamme de services et d’équipements, allant des magasins d’alimentation (commerce de détail, supermarché, …) aux zones et centres commerciaux (vêtement, bricolage, décoration, mobilier, …) en passant par les grandes surfaces (hypermarché). Cependant, la répartition des commerces est hétérogène dans la communauté d’agglomération (figure 16). Certaines villes n’ont que peu d’équipements comme les villes de Toussus-le-Noble, de Rennemoulin, … tandis que d’autres en ont une forte concentration (Versailles, Vélizy-Villacoublay). (Insee, 2015)
Enfin, il y a également une offre importante d’équipements et de services dans les domaines du sport, des loisirs et de la culture, qui représentent une gamme d’activité large et variée (piscine, boulodrome, centre équestre, théâtre, cinéma, …) (annexe 2, figure 17). La répartition de ces services est à nouveau différenciée, avec un pôle majeur situé entre Versailles, qui propose 48 équipements et services dans ce domaine, et Vélizy-Villacoublay, qui en propose 23 (figure 18). (Insee, 2015).
Transports et déplacements
Les déplacements en Ile-de-France
Chaque jour, plus de 5 millions d’actifs franciliens quittent leur domicile pour rejoindre leurs activités. En bus, en métro, en train, en voiture ou à vélo, ces derniers subissent au quotidien les faiblesses du réseau de transport à Paris et en Ile-de France. D’après l’INSEE, les Franciliens effectuent, en moyenne, 3,4 déplacements par jour représentant une durée de 1h20 (Y. CAENEN, C. COUDERC, J. COUREL, C. PAULO et T. SIMEON, 2010). L’Ile-de-France possède un réseau de transport très développé (annexe 3 : figures 19, 20 et 21). Ce réseau est organisé, coordonné et financé par le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF). Cependant, les réseaux de transport en commun sont exploités par plusieurs sociétés suivant les lignes et modes de transports :
✽ la RATP, qui est une entreprise publique exploitant des modes de transports couvrant Paris et sa proche banlieue (petite couronne) ;
✽ la SNCF, qui est une entreprise publique exploitant les trains ;
✽ l’association Optile, qui regroupe des entreprises privées exploitant des lignes de bus en moyenne et grande banlieue (grande couronne).
Il y a plusieurs modes de transports distincts :
✽ le métropolitain, qui dessert la ville de Paris et sa proche banlieue (5 lignes) ;
✽ le RER et le Transilien, qui desservent toute l’Ile-de-France en créant un réseau ferroviaire étendu (5 lignes de RER et 8 lignes de Transilien) ;
✽ les lignes d’autobus, qui sont séparées entre plusieurs compagnies suivant les villes ;
✽ les lignes de tramway (8 lignes).
Malgré le fait que ce réseau soit très enrichi, il est peu efficace. Seulement 36 % de la population d’Ile-de-France (environ 11 728 000 habitants) est abonnée aux transports collectifs (Enquête globale transport, 2013). Pour les déplacements, la part des transports en commun représente 20,2 %, tandis que la voiture individuelle représente 37,8% (figure 22). Cependant, depuis 2011, un nouveau mode de transport a vu le jour : l’auto-partage nommé Autolib’, géré par le groupe Bolloré, qui a obtenu une Délégation de Service Public pour une durée de 12 ans, de la part du syndicat mixte Autolib’. Ce réseau compte désormais 5 900 bornes en Ile-de-France, réparties sur plus d’un millier de stations et 86 communes (Autolib’ Paris). On dénombre, à ce jour, 452 stations à Paris et 236 stations dans la petite couronne (Hauts-de-Seine : 164 stations, Seine-Saint-Denis : 36 stations, Val-de-Marne : 36 stations).
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Table des matières
INTRODUCTION
1. Définition des termes du sujet
2. La problématique
Partie 1 : Le diagnostic
1. Généralité sur la communauté d’agglomération
a) Versailles Grand Parc, une communauté d’agglomération proche de Paris
b) La situation démographique
c) Secteur d’activité dans la communauté d’agglomération
2. Transports et déplacements
a) Les déplacements en Ile-de-France
b) Les déplacements au sein de la grande couronne
c) Les déplacements dans les Yvelines
3. Pourquoi étendre le réseau d’Auto-partage ?
a) Comment raisonner la localisation des stations d’Autolib’
b) Les différents enjeux
Partie 2 : Le Projet
1. Autolib’ et ses stations
a) Le positionnement des stations
b) Le matériel et abonnement
2. Les stations envisagées et aménagées
a) Le Nord-Ouest de la communauté d’agglomération
b) Le Sud-Ouest
c) Au sud
d) A l’Est
e) Le nord
f) Le centre
3. La faisabilité
a) Faisabilité politique
b) Faisabilité spatiale et technique
b) Faisabilité budgétaire et économique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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