UN HÉRITAGE ET UNE ÉVOLUTION SOUS LE SIGNE DE LA DUALITÉ

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Malformations en rapport avec les membres

D’autres monstres mexicains s’illustrent par des malformations en rapport avec les membres. Les légendes regorgent de créatures insolites dont la principale caractéristique est qu’ils sont affublés de trop de membres ou alors qu’ils en manquent. Parfois, c’est l’absence d’os et d’articulation comme pour le Che uinic par exemple. Il est vrai que ce monstre issu des croyances mayas, appelé aussi Hombre de los bosques, possède toutes les caractéristiques nécessaires pour appartenir à la catégorie des géants comme sa grande taille, son régime alimentaire de chair humaine, sa cruauté et sa violence excessive. Cependant, sa structure étrange le place directement dans la catégorie de difformité que nous envisageons à présent : ses pieds et ses doigts sont à l’envers. Par ailleurs, à ces caractéristiques s’ajoute le fait que cet être est essentiellement un géant fait de pure chair, sans squelette. La description qu’en offre Marcia Trejo nous apporte des éléments complémentaires :
Además, tiene los pies al revés, esto es, los dedos apuntan hacia atrás y los talones están ubicados al frente, por lo cual se ayuda de un bastón para caminar. […] se alimenta de carne humana, adora su sabor y prefiere que sea fresca. […] Por suerte, si uno se encuentra con él, hay forma de no convertirse en cena. De inmediato debes agarrar alguna rama y, fingiendo que te diviertes muchísimo […], ponerte a bailar y dar marometas […]. Normalmente, eso ocasiona en el Che Uinic un ataque de risa, y las carcajadas son tales que termina tirado en el piso agarrándose la panza184.
Le Che uinic n’est pas le seul monstre dépourvu d’os, il est aussi fait mention du Con, décrit comme un « hombre sin huesos » par Peniche Barrera, qui s’empresse d’ajouter que le dieu Huitzilopochtli était, quant à lui, né avec des os mais sans peau185. Nous reviendrons en temps voulu sur le caractère monstrueux que nous pourrions retrouver chez certains dieux mexicains. Les êtres aux membres malformés pullulent dans les légendes mexicaines, comme El Mechudo, appelé aussi El Salvaje, monstre de la région nord-est d’Oaxaca, d’une partie de Puebla, et jusqu’à Veracruz, qui, comme le Che uinic, pourrait être listé comme un géant, mais à sa grande taille s’ajoutent l’absence d’un membre (une jambe) et l’excès de poils.
Este monstruo es feo, pero lo que se dice feo. Es muy grande, con pecho como el de los humanos y con una sola pierna. Algunos dicen que esta extremidad es como de mono, pero otros aseguran que en realidad es como la de las cabras. […] Su cabeza y parte de la espalda están cubiertas por un pelo enredado y áspero y de esta característica viene su nombre. […] resulta muy peligroso para los seres humanos porque constituyen la base de su dieta diaria186.
Si c’est une jambe qu’il manque au Mechudo, pour la Hacha nocturna – ou Youaltepuztli, comme elle est aussi appelée –, c’est la tête. Cette créature apparaissait avant la Conquête dans ce qui est maintenant la ville de Mexico. Elle doit son nom au fait que les nuits où elle apparaissait, on pouvait entendre le bruit d’une hache en train couper du bois. Dans la compilation de Marcia Trejo, nous retrouvons une description de la Hacha noctuna par Sahagún, qui lui attribue l’apparence d’un homme, sauf pour deux détails : « uno, carecía de cabeza y, dos, en medio del pecho tenía dos puertecitas que, al abrirse y cerrarse continuamente, producían el ruido y dejaban entrever su corazón »187. Selon Torquemada, cette créature serait une des incarnations de Tezcatlipoca : un géant grand et corpulent, avec la tête dans la main, la poitrine ouverte et des ongles grands et longs188.
Selon Marcia Trejo, il existe certains prodiges au Mexique comme un « hombre de 2 cabezas »189, ce que Peniche Barrera confirme lorsqu’il fait mention de faits insolites, tels que : une « señora sin brazos que podía servirse de sus pies »190, un « hombre prodigioso », qualifié de « contrahecho » et dont la jambe droite est plus courte que l’autre, le bras droit n’ayant qu’un doigt et le gauche s’arrêtant au coude191. Mais le cas le plus insolite dont il fait mention est celui de Francisca, une naine sans bras192 qui semble ainsi cumuler les handicaps.
Ce que nous pouvons noter dans ces exemples, c’est l’étonnement produit par ces créatures sur ceux qui les décrivent. Le terme de « prodiogioso » et de « fenómeno de la naturaleza » est employé par Peniche Barrera pour souligner la rareté de l’événement, pour montrer du doigt ces phénomènes dont on s’émerveille qu’ils puissent exister. Nous retrouvons la vision augustinienne du monstre sous sa forme la plus pure : l’émerveillement devant la puissance créatrice de la Nature.

LES HYBRIDES HUMANOÏDES

Les êtres mi-humains, mi-bêtes

Les sirènes

L’origine de la sirène remonte à l’Antiquité, où elle apparaissait sous la forme d’une créature mi-femme, mi-oiseau. Son chant ensorcelait les marins, et elle les conduisait à leur mort, grâce à ses griffes acérées. La sirène européenne du Moyen Âge est une femme poisson mélancolique, belle, dont l’image romantique est héritée de la littérature allemande et de la Lorelei. Celle-ci séduit les marins par sa beauté et/ou son chant et les entraîne vers le fond de la mer avec elle.
Il est assez intéressant de noter que les sirènes ou tritons sont des créatures communes entre la culture européenne et la culture mexicaine. Les différences sont peu importantes entre la sirène mexicaine et l’européenne : nous retrouvons principalement des femmes belles et séductrices, mais les croyances varient en fonction des régions. Il paraît assez clair que la sirène mexicaine a hérité des caractéristiques de ses voisines européennes contemporaines, c’est-à-dire la sirène d’Outre-Rhin, et de sa séduction par le chant et la beauté. En revanche, il ne faut pas oublier que la première sirène dont il est fait mention, celle de l’Odyssée, possédait des attributs aériens, et non pas aquatiques. Ce sont diverses figurations de cette créature que rappelle Ignacio Malaxecheverría dans son anthologie Bestiario medieval, qui recueille divers extraits des bestiaires médiévaux. Ce dernier nous propose plusieurs définitions des sirènes, dans sa catégorie monstruos e híbridos, dont une qui les décrit comme des êtres cruels, au corps féminin, qui vivent dans la mer et sont connus pour leur voix mélodieuse. Les voyageurs tombent amoureux d’elles et se précipitent dans la mer, où ils se perdent. Elles ont le corps d’une femme et le reste rappelle l’oiseau, l’âne ou le taureau205. Pour un autre auteur, les sirènes ont un corps féminin, identique à celui du genre humain, mais elles ont des queues écailleuses comme celles des poissons206.
La sirena vive en el mar, canta contra la tormenta y llora si hace buen tiempo, pues tal es su naturaleza; tiene forma de mujer hasta la cintura, pies de halcón y cola de pez. Cuando quiere divertirse, canta en voz alta y clara; si la oye el marinero que navega por el mar, olvida su nave y se duerme al instante207.
Dans un autre fragment, elles sont décrites comme des « serpientes aladas » qui vont plus vite que les chevaux et savent voler. Cela nous rappelle les premières sirènes de l’Odyssée, ainsi que les Swateyamech qui étaient des « amigas del viento ». Il n’est pas fait mention d’un quelconque chant ou d’extrême beauté mais d’un venin « tan fuerte que la muerte sobreviene antes de que se sienta la mordedura »208. Pour T.H White, il s’agit de créatures mortifères, « constituidas como seres humanos desde la cabeza hasta el ombligo, mientras que su parte inferior, hasta los pies, es alada »209. Dans la définition de White, nous retrouvons l’idée selon laquelle elles interprètent des chants qui ensorcellent les marins et les attirent. Elles font en sorte qu’ils s’endorment pour ensuite se jeter sur eux et les dépecer.
Pour Pierre de Beauvais encore, il existe trois types de sirènes : « dos de ellas son mitad mujer y mitad pez, y la otra, mitad mujer y mitad ave. Y las tres cantan, una con trompeta, otra con arpa y la tercera solamente con su voz »210. Cette définition est la seule qui présente la sirène avec des instruments de musique, toutes les autres s’accordent pour dire que la voix est son arme. En ce qui concerne O. H.

 Les morts-vivants

Si les monstres hybrides humanoïdes sont dans la plupart des cas des créatures mi-homme, mi-bête, il arrive aussi que l’on ne puisse expliquer la nature du monstre avec des caractéristiques animales. Parfois, le monstre est un hybride différent, comme le cyborg par exemple, qui est un être entre le robot et l’être humain. Il paraît évident que nous n’étudierons pas de cyborg, car il a plus sa place dans la science-fiction que dans les légendes ou le folklore mexicain.
Il est cependant possible de trouver dans ce dernier corpus des êtres entre la vie et la mort, comme c’est effectivement le cas des momies et des vampires – signalons dès maintenant l’intérêt particulier que nous porterons à ceux-ci dans notre deuxième grande partie. Le fait qu’ils aient transcendé la mort rend leur existence paradoxale, impossible, et nie leur appartenance à l’espèce humaine. Même si leur apparence et leur corps sont ceux d’êtres humains vivants, ils ne le sont pas. Ce sont des hybrides, des morts-vivants.
Nous ciblerons ici l’existence du vampire et son fonctionnement dans l’imaginaire populaire. Les vampires semblent en effet être des créatures répandues sur l’ensemble du globe, et le Mexique n’est pas épargné. Marcia Trejo affirme d’ailleurs : « La familia vampírica, como cualquier otra, posee dentro de sí un sinnúmero de especímenes cuyas características físicas y poderes varían significativamente. »229 Cette créature que nous catégorisons comme monstre est pourtant extrêmement plausible puisqu’effectivement il existe trois races de chauve-souris vampires : le desmodus rotundus, le vampire le plus commun, le Diphylla ecaudata, ou vampire aux pattes velues, et le vampire aux ailes blanches, le Diaemus youngi, et que les explications données sont elles aussi scientifiquement probables. Cependant, nous avons choisi, de la même façon que Marcia Trejo, de la considérer comme une entité néfaste, car elle stimule l’imagination et la peur chez ceux qui la voient ou en entendent parler. Cette créature est probablement à l’origine de la croyance européenne selon laquelle le vampire est capable de se métamorphoser en chauve-souris ou de les commander.
Marcia Trejo mentionne plusieurs types de vampires, dont la créature suivante : le Uay Zodtz, une sorte de chauve-souris qui, « al caer la noche, recorr[e] las tierras yucatecas sembrando el terror »230. Ces vampires sont noirs, poilus, avec des ailes nervurées, des yeux aveugles et une ouïe très fine. Ils se nourrissent exclusivement de sang humain, et préfèrent même les enfants. Ils attaquent très souvent en groupe pour multiplier leurs chances de sortir victorieux de leurs attaques, mais il n’est pas rare de les voir chasser seuls. Récemment, le nombre de ces vampires chauve-souris aurait diminué, nous informe Marcia Trejo, et cela est probablement dû à plusieurs facteurs différents : les changements climatiques, une absence d’immunité à certaines maladies du sang, ou encore l’augmentation des zones urbaines qui les obligerait à émigrer.
D’autres vampires, les Tlahuepoches, sont décrits comme « las más mortíferas y peligrosas aves nocturnas »231 : il s’agit d’oiseaux qui apparaissent dans la zone entre Atla et Xolotla. Les Nahuatls croient que ces volatiles qui pratiquent le vampirisme et attaquent la nuit les adultes et les enfants pour se nourrir, sont en réalité des individus qui ont le don de se métamorphoser en ces animaux grâce à un rituel spécifique. Ceux-ci sont décrit comme des « guajolote[s] muy grande[s] equipado[s] de una lanceta enorme que es la que utiliza[n] para succionar la sangre »232. Cet animal, qui ressemble à un dindon, préfère le sang des nouveau-nés, et pour l’empêcher d’approcher, la mère doit mettre près de son enfant des vêtements à l’envers, comme un chapeau que l’on aurait mis la tête en bas, ainsi qu’un instrument coupant grâce auquel la créature ne peut pas s’approcher. Il est aussi possible de l’éloigner en posant sur son toit des branches d’oranger, car ses épines la font fuir. Le Tlahuepoche peut être facilement repéré dans la nuit car il émet de la lumière. Les habitants locaux reconnaissent les personnes capables de se métamorphoser car elles ont toujours une jambe plus faible et plus maigre que l’autre, et parfois cela les fait même boiter.
  Chinantla, il existe une croyance selon laquelle une « señora que tiene particulares hábitos alimentarios »233 vit dans le Cerro de la Mujer. Elle se nourrit du sang de ceux qui passent à proximité de ce lieu. Les Chinantecos, pour éloigner ce vampire féminin, rassemblent plusieurs feuilles sèches et les posent dans un trou au pied du Cerro.
Dans la zone otomí, une créature issue du nagualismo234 et du vampirisme existe : le Pux’Jwai. Il s’agit d’un homme qui se transforme en bête grâce à un procédé magique – en cela il se rapproche du Tlahuepoche – et qui, sous cette apparence, chasse sa proie dans les ténèbres les plus profondes. Il assouvit sa soif de sang en le suçant chez ses victimes.
Les êtres victimes de magie
Les victimes de métamorphoses
Les êtres victimes de magie peuvent eux aussi être qualifiés de monstres lorsqu’ils subissent une transformation radicale qui change leur nature car cela les démarque du lot commun, de l’ordinaire. Que cette métamorphose soit volontaire ou non, nous pouvons les considérer comme des monstres. Nous avons dans les légendes mexicaines plusieurs cas de métamorphoses subies comme celles des géants qui se transforment en montagne par exemple. Lors de transformations de ce type, il y a souvent une dimension mystico-religieuse à l’œuvre. Nous retrouvons bien entendu dans cette catégorie les survivants des premiers êtres humains détruits lors des quatre premiers soleils cosmogoniques et transformés en poissons323, en singes et en oiseaux325.
Dans l’État de Veracruz, il existe une croyance selon laquelle plusieurs grottes apparaissent seulement le 24 juin, jour de la Saint Jean. Certaines personnes sont victimes d’une sorte de sortilège car, comme c’est le cas dans une légende de José Rogelio Álvarez, dans ces grottes mystérieuses le temps s’écoule de façon différente. En effet, dans cette histoire, le personnage principal est si fasciné par le spectacle, « el encanto de este paraíso »326, par les cygnes qui se métamorphosent en femmes et se multiplient de plus en plus, qu’il en oublie le temps qui passe, et, alors qu’il pense n’y être resté qu’une journée, il s’aperçoit qu’il y a passé toute une année. Les monstres ici sont les cygnes qui se métamorphosent et détournent notre personnage principal du cours ordinaire de sa vie.
Dans une autre légende compilée par le même José Rogelio Álvarez327, il est fait mention de plusieurs victimes de métamorphoses qui semblent recevoir une sorte de punition divine pour leurs crimes. Cette histoire est celle d’un homme qui vivait avec trois femmes. Un jour, elles tuèrent son père et s’enfuirent. L’homme les tua de ses flèches et, au moment où elles commençaient à monter au ciel, il les cloua au firmament. Elles devinrent trois étoiles de la ceinture d’Orion et lui resta sur terre, transformé en coyote. Nous retrouvons ici une certaine ressemblance avec les mythes grecs et cette légende n’est pas sans rappeler les fameuses Métamorphoses d’Ovide.
Lorsque l’inanimé s’anime
Certaines transformations concernent les objets, comme c’est le cas lorsque des pantins s’animent et jouent tout seuls328 par exemple. Lorsque c’est le cas, il peut tout aussi bien s’agir de fantômes, mais parfois il s’agit bien de magie, comme dans cette légende de José Rogelio Álvarez, où la scène se déroule dans la ville de Celaya, dans la maison de José D. Oviedo, maître de culture physique, qui avait l’habitude d’utiliser des marionnettes pour offrir des représentations à ses élèves et amis. Celui-ci raconte qu’une nuit, il entendit ses marionnettes bouger et danser. Le lendemain, deux de ses marionnettes étaient sorties de leur boîte. Cela se reproduisit plusieurs fois et après qu’un de ses pantins le regarda dans les yeux lors d’une représentation, il décida d’arrêter sa carrière. Cette légende semble faire écho à l’œuvre de Jacinto Grau, el Señor de Pigmalión, de 1921329, et bien entendu au mythe de Pigmalion et Galatée en général330.

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Table des matières

INTRODUCTION
A. AMBIGUÏTÉ DU MONSTRE, UNE NOTION EN CONSTANTE ÉVOLUTION :
1) PROBLÈME D’ÉTYMOLOGIE
2) IMPLICATIONS THÉOLOGIQUES.
B. LES CARACTÉRISTIQUES QUI DÉFINISSENT LE MONSTRE
1) L’IDÉE DE NORME
2) LA PLACE DE L’HOMME
a. L’homme, créature imparfaite dans un ensemble divin
b. Dualité de l’homme
3) LA RÉCEPTION DU MONSTRE ET SES CONSÉQUENCES
a. Les sentiments qu’il inspire
b. Le lieu et l’espace où il apparaît
4) L’IDÉE DE MORT
C. TERRAIN D’ÉTUDE
PARTIE I : TYPOLOGIE DU MONSTRE MEXICAIN
A. MONSTRES ANTHROPOMORPHES/HUMANOÏDES
1) LES MALFORMATIONS
a. Une taille insuffisante ou excessive
• Les êtres de petite taille
➢ Le nain typique
➢ La dimension magique
• Les Géants
➢ Les Géants et la Création
➢ Les Géants carnivores
b. Malformations en rapport avec les membres
c. Déformations physiques
2) LE THÈME DE L’HOMME SAUVAGE
3) LES HYBRIDES HUMANOÏDES
a. Les êtres mi-humains, mi-bêtes
• Les sirènes
• Autres hybrides
b. Les morts-vivants
4) L’HOMME ET LA MAGIE
a. Les êtres de magie
• Les naguales, le double tutélaire
• Les magiciens, médiums et sorcières
• Les expériences hors du corps : le voyage extatique
• La Xtabay et ses équivalents
b. Les êtres victimes de magie
• Les victimes de métamorphoses
• Lorsque l’inanimé s’anime
• Les « vientos » et leur relation à la magie
B. LES MONSTRES ZOOMORPHES/ANIMAUX MONSTRUEUX
1) CATÉGORISATION EN QUATRE ÉLÉMENTS ET EXPLICATION DES SYMBOLIQUES
a. Les animaux aériens : l’ascension
• Les oiseaux
➢ Oiseaux de mauvais augure : le rapport aux enfants et à la maladie
➢ Oiseaux aux proportions gigantesques
b. Les animaux terrestres : la volonté de s’élever
• Serpents
➢ Les serpents à plusieurs têtes
➢ Les serpents énormes
➢ Le rapport au lait et au sang
➢ L’engloutissement
• Lézards et autres rampants
• Prédateurs et carnassiers
• Bétail et gibier
c. Les animaux aquatiques : le retour à l’état premier
d. Les animaux reliés au feu
2) LES ANIMAUX HYBRIDES : LE MÉLANGE DE PLUSIEURS ÉLÉMENTS
a. Lorsque plusieurs bêtes se mélangent
b. Explications scientifiques
C. LES MONSTRES AMORPHES ET POLYMORPHES
1) LES REVENANTS
• Les fantômes et la religion
• L’apparence corporelle du revenant
• Les fantômes de femmes
• Les âmes errantes
• Les fantômes et les cow-boys
• Les objets hantés
• Les fantômes doublement inconsistants
2) LES CRÉATURES AMORPHES ET POLYMORPHES
PARTIE II : UN HÉRITAGE ET UNE ÉVOLUTION SOUS LE SIGNE DE LA DUALITÉ
A. UNE DUALITÉ HÉRÉDITAIRE ?
1) LES FORCES DE DESTRUCTION ET DE CRÉATION
2) L’UNION DE DEUX OPPOSÉS
a. Métamorphoses animales, entre hybridation et dualité
b. Une monstruosité subjective
3) ACTION ET RÉACTION : LA TRANSGRESSION ENTRAÎNE LE REJET
B. LA SURVIE DU MONSTRE : UN MOUVEMENT DE L’INTÉRIEUR VERS L’EXTÉRIEUR.
1) LE DOUBLE ENTRE EXTÉRIORISATION ET INTÉRIORISATION
a. La conception moyenâgeuse du Double
b. Le vampire comme double de l’être humain
• Quel type de double est le vampire ?
• L’héritage du vampire
• La cristallisation du monstre : l’archétype du vampire contemporain
• Inventions et intertextualités : Vlad, un exemple du vampire moderne
➢ Des personnages similaires
➢ Un déplacement géographique
➢ Les faiblesses et les pouvoirs de Vlad
➢ Une évolution nécessaire du vampire
2) L’EXTÉRIORISATION DU MONSTRE PAR LE MASQUE
a. Xanto, devenir un monstre pour combattre les monstres
• L’importance du masque dans la Lucha libre
• Les monstres visibles qu’affronte Xanto, le Héros ultime
• Une épreuve initiatique révélatrice : qui était le monstre ?
b. Superman, (re)devenir un Héros quand on est un monstre
• Un modèle ultime ou un héros déchu ?
• Un envahisseur en quête identitaire
• Le masque social : que cache l’homme ?
3) UN DÉPLACEMENT DE LA MONSTRUOSITÉ
a. Le monstre sociétal
• Les exclus de la société : les criminels, les aliénés, les mendiants
• Le potentiel de monstruosité de l’homme : le monstre révélé
➢ Une dualité morale
➢ Une dualité sociale
b. Le monstre : une lutte pour le pouvoir
c. La négation du monstre
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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