Typologie et caractéristiques des ménages par rapport à la filière girofle

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Documents de travail

Les documents et ressources qui vont servir de base pour la présente recherche sont constitués essentiellement de :
• Document et rapports d’étude.
– Le document sur la situation socio-économique de la région, notamment la monographie de la Région,
– le Plan Régional de Développement
– Rapport enquête importateur girofle
– Les rapports de recherche relatifs à la problématique de la filière girofle
– L’évaluation du programme d’appui aux filières d’exportation Agricoles de Madagascar
– L’étude de cas programme Pays Madagascar sur le cas de la filière Girofle dans la Région Analanjirofo effectuée par le PPRR.
• Littérature bibliographiques et Webographique
• Mémoires, thèses, publication récente
• Guide d’entretien

Outils de traitement et analyse de données

Les différents outils informatiques et logiciels ci-après seront utilisés dans le traitement des données collectées :
– le tableur MS EXCEL et le traitement statistique XLSTAT
– le logiciel de traitement d’informations géographiques ArcGIS

METHODES

Démarche de vérification commune aux hypothèses

La démarche de vérification commune aux hypothèses comprend trois phases, à savoir, la phase préparatoire, la phase de collecte d’information et des données et la phase de traitement.

Phase préparatoire

Cette phase préparatoire comprend deux étapes. (i) la revue bibliographique et (ii) l’élaboration de questionnaire.

Revue bibliographique et webographique

Il s’agit dans cette phase d’adopter des démarches préalables permettant de situer le contexte historique et socio-économique de la zone d’intervention.
Cette phase fait appel à la revue des littératures et synthèse bibliographique/webographique relative à la filière girofle. La consultation de bibliographie et webographie est très importante dans l’analyse de car elle nous a permis de prendre en considération les connaissances internationales et nationales à travers les travaux de recherche, l’étude les comptes rendus des organismes et les ouvrages et publications d’une part, et de nous aider dans l’élaboration du support de collecte de données d’autre part.

Elaboration de questionnaire

Pour réaliser ce travail, des questionnaires ont été utilisés. Ils contiennent les variables nécessaires à la collecte des informations auprès des acteurs de la filière notamment les producteurs situées dans la zone d’étude.

Phase de collecte d’information et des données

La phase de collecte a été effectuée en deux parties : entretien avec des personnes ressources et entretien avec des ménages ruraux.

Entretien auprès des personnes ressources

L’entretien auprès des personnes ressources a été fait en trois étapes :
– Un entretien avec des responsables auprès du Ministère de l’agriculture et du Ministère du commerce se trouvant à Antananarivo
– Un entretien avec le coordonnateur du PPRR, un organisme financé par le FIDA
– Un entretien avec des services techniques déconcentrés notamment la Direction régionale de Commerce et Consommation, et la Direction régionale du développement rural
Les principales informations collectées concernent :
– L’évolution de la production de girofle,
– L’évolution de la commercialisation de girofle,
– Le bilan de la campagne de girofle,
– Les principaux problèmes rencontrés, et
– Les acteurs de la filière, le circuit de commercialisation.

Enquête auprès des ménages ruraux

L’entretien auprès des ménages ruraux concerne les producteurs de girofle
 Échantillonnage.
Des enquêtes auprès de 80 producteurs ont été effectuées durant le mois de mai au mois de juin 2014 au niveau de la Commune Rurale d’Ampasina Maningory, District de Fenerive-est. Le choix des échantillons au sein de la Commune a été fait par méthode de sondage aléatoire simple, en choisissant au hasard les individus à enquêter.
 Questionnaire.
Les enquêtes ont permis de rassembler des données quantitatives et qualitatives concernant la filière girofle.
Des questionnaires concernant les points ci-après sont élaborés en tenant compte de chaque hypothèse :
– Les caractéristiques générales des producteurs,
– Leur système de production,
– Leur système de commercialisation,
– Leurs difficultés,
– L’accès au crédit, à l’information et communication, et
– Leur stratégie de survie et leurs comportements.

Phase de traitement des informations

Les données collectées ont été organisées et structurées sur le tableur MS EXCEL pour faciliter le traitement sur XL STAT.

Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse

Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 1 : «Le manque de professionnalisation constitue le facteur de dégradation de la filière girofle »

Démarches

Pour la vérification de cette hypothèse, deux approches ont été adoptées à savoir, une approche historique et une approche filière
• Approche historique
L’approche historique consiste à analyser l’histoire de la filière girofle depuis son introduction jusqu’à ce jour. L’évolution de la production, de superficie cultivée, de la commercialisation ainsi que les actions entreprises par l’Etat et les différentes institutions a été examinée.
• Approche filière
Cette approche consiste à déterminer la structure de la filière, notamment les acteurs et leurs stratégies. Des points saillants à chaque niveau d’acteur ont été analysés. De plus, un schéma de circuit de commercialisation au niveau national et international a été élaboré.
Il s’agit de faire une observation et une descente sur terrain afin de pouvoir analyser la filière girofle.
A cet effet, un entretien avec les différents les acteurs clés notamment les producteurs et les collecteurs a été effectués.

Caractéristique de l’offre

Acteurs de la filière

Les acteurs de la filière dans la Région Analanjirofo sont les producteurs, les intermédiaires et les exportateurs.

Producteurs

Les producteurs se trouvent en amont de la filière. Ce sont les premiers acteurs qui vendent leurs produits finis. Ils ont, en général, un large choix d’acheteur. En effet, ils peuvent vendre soit à un épicier du Fokontany ou dans un Fokontany voisin, soit aux collecteurs, soit aux grossistes de la ville.
La Région Analanjirofo est une région à vocation agricole. Les agriculteurs sont très nombreux dans la Région Analanjirofo. Ils maitrisent bien la production de clous de girofle, mais très souvent ils ne sont pas organisés et leurs activités dépendent de collecteurs.

Intermédiaires économiques

Le terme intermédiaire économique englobe les acteurs réalisant l’activité de collecte et faisant en principe le lien entre les producteurs et l’exportateur. Leur fonction s’explique par la pression de la demande, l’atomisation de l’offre et l’enclavement des sites.
Parmi ces intermédiaires économiques, il y a les épiciers, les « Baolava » , les collecteurs et les grossistes.
 Epiciers (Boutiquiers).
Les épiciers au niveau de Fokontany achètent les clous de girofle en provenance de producteurs. Ils vont ensuite les revendre soit aux épiciers situés dans le chef lieu de la commune, soit à des collecteurs qui viendront chercher le produit dans le Fokontany, voire même à des exportateurs si la quantité est importante.
Tous les épiciers ne disposent pas de carte de collecteur, condition nécessaire pour la collecte des produits agricoles. Toutefois, ils jouent un rôle social important au sein de village en tant que point de vente et de collecte. Le volume collecté varie d’une année à une autre.
 « Baolava ».
Les « Baolava » sont des acteurs itinérants. Ils contactent directement les producteurs pour leur acheter le produit. Ils sont en général, envoyés par les grossistes présents en ville ou les collecteurs.
Ayant un comportement opportuniste, ils travaillent en fonction de la demande et de leurs clients. Ils ne sont pas en règle vis-à vis de la législation fiscale et commerciale et ne disposent pas de carte de collecteur. Le volume collecté sert à compléter une commande si le tonnage exigé n’est pas satisfait.
 Collecteurs.
Cette catégorie d’acteur pratique une opération de collecte conformément à la réglementation en vigueur. Ils sont en règle face aux exigences légales c’est-à-dire, etre en possession de carte fiscale, d’un agrément de magasin délivré par la direction régionale de commerce et de carte de collecte délivrée par l’autorité administrative territorialement compétente.
Dotés des moyens de transport, ils vont directement chercher le produit auprès de leurs fournisseurs, producteurs, épiciers, «Baolava » pour les livrer aux exportateurs.
Ce sont les intermédiaires entre la base productive et les exportateurs. Ils sont bien implantés dans le tissu économique local. Leur capacité à s’approvisionner est très forte parce qu’ils bénéficient d’un capital et de moyens (véhicules) suffisants pour l’achat et l’acheminement des produits lors de la récolte en octobre/décembre. Les volumes qu’ils collectent sont suffisamment importants pour être considérés par les exportateurs.
Les collecteurs sont des acteurs difficilement contournables puisqu’ils assurent l’unique lien entre les agriculteurs et les exportateurs.
 Grossistes.
Les grossistes sont en contact direct avec les exportateurs et sont présents dans le chef lieu de la commune.
Ils peuvent être des commerçants, détaillants (propriétaire d’une boutique en ville) et exportateurs eux-mêmes. Le volume collecté est important et varie en fonction de production, la concurrence ainsi que la demande de l’exportateur.

Caractéristique de la demande

L’analyse de la demande permet d’identifier les principaux pays importateurs et concurrents de Madagascar.

Principaux pays importateurs dans le monde

L’Asie est de loin non seulement le plus important producteur, mais aussi consommateur de clous de girofle, et est la première destination de l’excèdent de Madagascar.
Le premier pays importateur de clous de girofle de Madagascar est Singapour Ensuite, viennent l’inde, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite, le Viet Nam, Les Emirats Arabes Unis, les Etats Unis et l’Union Européenne. Le marché est particulièrement instable, il est tributaire de la production Indonésienne.
Etant un carrefour incontournable de marché du girofle, Singapour occupe une place importante dans l’importation de girofle de Madagascar. C’est d’ailleurs le premier pays importateur de Madagascar, étant donné que 28,7% de la quantité de clou de girofle de Madagascar y est exportée, soit 6 014 tonnes. Puis viennent les pays suivants : l’Inde avec 23,9% soit 5879 tonnes ; l’Indonésie avec 7,7% soit 1398 t ; l’Arabie Saoudite avec 5,9% soit 1152 tonnes ; le Viet Nam avec 5,7% soit 1988 tonnes ; les Emirats Arabes unis avec 4,8% soit 1037 tonnes ; les Etats Unis avec 3,5% soit 645 tonnes et l’Union Européenne (la France, la Pologne, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie) avec au total 704 tonnes.
Il est à noter qu’une flambée de cours de girofle a été constatée en 2012 car le cours de girofle est passé de 6 000 Ariary en 2008 à 19 400 Ariary en 2012. Actuellement, le prix au producteur est passé de 21 000 Ariary le kilogramme. En effet, un grave incendie s’est propagé en Indonésie, premier pays producteur dans le monde avec 72% de production dans le monde soit 80 640 tonnes sur le 112 000 tonnes de production mondiale estimée par la FAO. Cet incendie a occasionné un impact considérable sur les plantations de giroflier entrainant une hausse de la demande de ce pays par rapport à la normale. Ce qui a fait tripler le prix au niveau de producteur malgache tel qu’il est montré dans le graphe n°1 ci-après : Le graphe ci-dessus montre la montée de cour de girofle au niveau national depuis 2008. En effet, contrairement à la production varie d’une année à une autre, le cours de girofle ne cesse d’augmenter depuis 2008 jusqu’à ce jour.

Principaux concurrents de Madagascar

Bien que l’Indonésie soit de loin le plus important pays producteur mondial, c’est Madagascar qui domine en matière d’exportation de clous de girofle, suivi du Singapour, Brésil, de l’Indonésie, de la Tanzanie et du Sri Lanka.
Effectivement, Madagascar est le premier exportateur mondial de clou de girofle. En 2009, les exportations en clou de girofle de Madagascar étaient de 14 600 tonnes, ce qui constitue 30,30% des importations mondiales alors que l’Indonésie n’exportait que 15% de sa production nationale.. En 2012, l’exportation de Madagascar, y compris le matériel végétal, griffe, essence et poudre, a connu une nette amélioration. Il a dépassé son principal concurrent, Singapour. Quant à la République Unie de Tanzanie, son exportation a connu une légère augmentation, ce qui est illustré par la figure suivante .

Régulateurs des revenus

Les rentrées monétaires des paysans ne sont pas régulières. Ils rencontrent des périodes de soudure. Ainsi, pour se procurer de l’argent en vue de satisfaire ses besoins, les paysans recourent à la distillation de l’essence des feuilles.

Source de cohésion sociale

La récolte de clous nécessite de main d’ouvre importante .Les travaux sont effectués manuellement. Une structure d’organisation est pratiquée dans la Région pour pallier à l’insuffisance de main d’œuvre. Aucune rémunération sous forme monétaire n’est effectuée.
Quatre méthodes sont utilisés à savoir le Tamby ro, Fandriaka, Lampona et Sambimanana.

Affectation des revenus de giroflier

Les revenus de girofliers sont affectés à des dépenses ci-après :
– Dépenses ménagères.
– Cérémonie familiale (tsaboraha).
– Entraides.
– Fêtes et autres dépenses.

Analyse de la filière girofle dans la Région Analanjirofo

Prédominance des intermédiaires

L’exercice d’une opération de collecte est un acte de commerce prévu et organisé par le Droit commercial. En effet, le droit commercial pose des conditions pour exercer un acte de commerce. Les « Baolava » ne remplissent pas les conditions juridiques prévues par le Droit commercial. Les « Baolava » achètent le produit aux producteurs sans tenir compte de la qualité des clous de girofle. Ils n’utilisent pas de moyen de pesée mais évaluent la quantité de produit à l’aide de kapoaka, (boite de lait concentré vide) et en prenant comme référence : 7 kapoaka équivalent de 1 kg ; alors que normalement, cela équivaut à 1,2kg de clous de girofle. Ils n’effectuent aucun traitement et contrôle pour améliorer la qualité de produit. Au contraire, d’après les informations recueillies auprès des producteurs, ils mélangent les clous de girofle avec des produits dérivés, griffe de girofle, des produits de nature différente afin d’augmenter le poids total de girofle. Ces pratiques détériorent la qualité des clous de girofle. De plus, ils peuvent se permettre d’acheter le produit à un prix supérieur à celui des collecteurs officiels. Une telle pratique crée non seulement une concurrence déloyale mais aussi et surtout une détérioration de qualité de clou de girofle qui influe sur la qualité de girofle Malgache.
En outre, les « Baolava » n’ont ni carte de collecteurs ni numéro d’identification fiscale, conditions nécessaires pour accéder à la profession de collecte et au marché de girofle. Raison pour laquelle, la présence de cet acteur constitue un facteur de blocage dans la filière girofle.

Non respect des normes

Les normes régissant le conditionnement des clous de girofle à Madagascar datent de l’époque coloniale. Il s’agit de l’arrêté n°212 instituant le conditionnement des clous de girofle exportés du territoire de Madagascar et dépendances qui prévoit dans son article 1er et suivant les qualités des clous de girofle destiné à l’exportation, à savoir :
– Clous de girofle, qualité prima, type n°1…CG-1
– Clous de girofle, qualité supérieure, type n°2…CG-2
– Clous de girofle, qualité courante, type n°3…CG-3
– Clous de girofle, qualité tout venant, type n°4…CG-4
Cependant, ces normes ne sont pas respectées par les exportateurs. En effet, ce sont les importateurs qui définissent les critères de qualité de clous de girofle qu’ils veulent acheter en fonction de leurs clients finaux (industrie agro-alimentaire, industrie pharmaceutique …) et donc des usages des clous de girofle.
Une telle situation constitue un goulot d’étranglement dans la définition des critères de qualité des clous de girofle. De plus, la norme malgache était non obligatoire depuis la libéralisation.
Il est à noter qu’en 2010, le CTHT a été chargé en collaboration avec le Bureau national de Norme (BNM), d’actualiser les normes afin qu’elles soient en phase avec les exigences du marché. La mise à jour a été effectuée dans le cadre du projet « AFAKA » financé par le STABEX. Mais ce projet reste jusqu’à ce jour en attente de validation et n’est donc toujours pas en vigueur (DEMANGEL, 2011)

Absence de marché organisé ou contrôlé

Le développement des activités de collecte touchant l’ensemble de la filière girofle reste étroitement lié à la qualité de leur environnement, appelé « marché ».
Chaque année, la Région Analanjirofo prend un acte administratif portant réglementation et fixation de la date d’ouverture de la commercialisation de clou de girofle. Cependant, le marché organisé n’a jamais été mis en place.
L’absence de marché organisé favorise les activités des « Baolava » qui agit toujours dans le sens de son propre intérêt.

Stratégie individualistes de différents acteurs

Producteurs

Le circuit de commercialisation dépend des opportunités de marché. A cet effet, le producteur adopte une stratégie individualiste. Il réagit en fonction du prix des produits sur le marché. A titre d’exemple, si le prix de l’essence augmente, le producteur se lance vers la production de l’essence.
Comme la production des clous est cyclique, la fabrication d’huile essentielle est un moyen de faire face aux besoins quotidiens de producteur. En effet, la distillation d’huile essentielle de girofle constitue de source des revenus des producteurs en période de soudure.

Collecteurs

Les collecteurs sont des acteurs qui ont un rôle clé dans la filière girofle Leurs stratégies consistent à utiliser des réseaux de contact en aval et en amont de la filière. En effet, ils jouent le rôle d’interface entre les producteurs et l’exportateur. Ils sont en contact direct de l’offre et de la demande des produits. Les collecteurs constituent le goulot d’étranglement dans la filière permettant de diminuer les couts de transaction.

Précarité de situation socio-économique des producteurs

La culture de girofle est une activité très importante pour les producteurs de la région Analanjirofo. Cependant, ils sont dans une situation de précarité vis-à-vis de foncier, de la fluctuation de prix, de l’insécurité, de l’insuffisance de l’encadrement et de l’accès au crédit.

Le foncier

La terre est le support de l’activité humaine. Elle est la condition matérielle de production (Razafindraibe, 2013). Cependant, avec l’accroissement de la population actuelle, les ménages producteurs sont obligés de recourir à la pratique de défrichement de foret pour une extension de culture faute de terre disponible.

La fluctuation du prix

La culture de girofle fait rentrer de revenu monétaire pour les paysans dans la Région Analanjirofo. Toutefois, le prix de girofle au producteur connait une fluctuation. Une telle situation est un facteur de démotivation pour les producteurs. De plus, la présence de « Baolava » aggrave cette fluctuation car il agit en fonction de son propre intérêt.

Insécurité rurale

Le girofle est un produit à haute valeur marchande. A cet effet, les paysans producteurs sont exposés à un problème d »insécurité rurale. Les vols de récolte sur pieds sont très fréquents notamment en période de campagne de commercialisation de clous de girofle.

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Table des matières

1. CONCEPT ET ETAT DE L’ART
1.1 La notion d’acteur
1.2 La notion de capabilité
1.3 La notion de vulnérabilité
2 MATERIELS ET METHODES
2.1 MATERIELS
2.1.1 Délimitation de l’étude
2.1.1.1 Choix du thème
2.1.1.2 Choix de la zone d’étude
2.1.2 Documents de travail
2.1.3 Outils de traitement et analyse de données
2.2 METHODES
2.2.1 Démarche de vérification commune aux hypothèses
2.2.1.1 Phase préparatoire
a) Revue bibliographique et webographique
b) Elaboration de questionnaire
2.2.1.2 Phase de collecte d’information et des données
a) Entretien auprès des personnes ressources
b) Enquête auprès des ménages ruraux
 Échantillonnage
 Questionnaire
2.2.1.3 Phase de traitement des informations
2.2.2 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse
2.2.2.1 Démarche spécifique de vérification de l’hypothèse 1 : «Le manque de professionnalisation constitue le facteur de dégradation de la filière girofle »
a) Démarches
b) Variables
c) Finalité
2.2.2.2 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : «Des réalités locales influent sur le niveau de production »
a) Typologie de ménage
 Démarche
 Variables
 Finalités
2.2.2.3 Détermination des degrés de vulnérabilité
a) Démarche
b) Variables
c) Finalités
2.2.2.4 Démarche de vérification de l’hypothèse 3 « De nombreux facteurs conditionnent la mise en place de stratégie de relance »
a) Démarches
 Approche juridique
 Approche institutionnelle
 Approche systémique
b) Variables
c) Finalités
2.3 Limites de l’étude
2.4 Chronogramme des activités
3 RESULTATS
3.1 Stratégie des acteurs de la filière girofle
3.1.1 Revue historique de la filière
3.1.2 Caractéristique de l’offre
3.1.2.1 Acteurs de la filière
a) Producteurs
b) Intermédiaires économiques
 Epiciers (Boutiquiers)
 « Baolava »
 Collecteurs
 Grossistes
c) Exportateurs
3.1.2.2 Circuit de la commercialisation
3.1.2.3 Production actuelle en girofle
3.1.3 Caractéristique de la demande
3.1.3.1 Principaux pays importateurs dans le monde
3.1.3.2 Principaux concurrents de Madagascar
3.2 Réalités socio-économiques des producteurs de girofle
3.2.1 Typologie et caractéristiques des ménages par rapport à la filière girofle
3.2.1.1 Classe 1 : Petits producteurs
3.2.1.2 Classe 2 : Moyens producteurs
3.2.1.3 Classe 3 : Gros producteurs
3.2.2 Caractéristiques de ménages en fonction de leur vulnérabilité
3.2.3 Les périodes de soudure
3.2.4 Importance socio-économique de la filière
3.2.4.1 Culture à double production
3.2.4.2 Source des revenus monétaires
3.2.4.3 Régulateurs des revenus
3.2.4.4 Source de cohésion sociale
3.2.4.5 Affectation des revenus de giroflier
3.3 Les opportunités de la mise en place d’une stratégie de relance
4 DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
4.1 DISCUSSIONS
4.1.1 Analyse de la filière girofle dans la Région Analanjirofo
4.1.1.1 Prédominance des intermédiaires
4.1.1.2 Non respect des normes
4.1.1.3 Absence de marché organisé ou contrôlé
4.1.1.4 Stratégie individualistes de différents acteurs
a) Producteurs
b) Collecteurs
4.1.2 Précarité de situation socio-économique des producteurs
4.1.2.1 Le foncier
4.1.2.2 La fluctuation du prix
4.1.2.3 Insécurité rurale
4.1.2.4 Encadrement insuffisant
4.1.2.5 Accès au crédit limité
4.1.2.6 Présence de l’insecte
4.1.3 Environnement de la filière girofle
4.1.3.1 Nébulosité de cadre juridique
4.1.3.2 Manque de renforcement de la capabilité
4.1.3.3 Manque de prise en compte de la multiséctorialité
4.1.3.4 Manque de prise en compte de l’approche systémique
4.1.3.5 Manque de prise en compte des besoins de la population
4.2 RECOMMANDATIONS
4.2.1 Professionnaliser les acteurs de la filière girofle
T a b l e d e s m a t i è r e s | 44
4.2.2 Renforcement de la capabilité des acteurs
4.2.2.1 Former les acteurs
4.2.2.2 Faciliter l’accès au crédit
4.2.2.3 Promouvoir les Activités Génératrices de Revenus
4.2.3 Appuyer la filière girofle
4.2.3.1 Renouvellement des girofliers
4.2.3.2 Mettre en place un plan d’extension de la culture de girofle
4.2.3.3 Mettre en place un mécanisme de gouvernance
4.2.3.4 Opérationnaliser la structure de gestion de la filière girofle
4.2.3.5 Créer un Fonds d’appui à la filière girofle
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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