TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DU 2EME ARRONDISSEMENT

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Entretien auprรจs des personnes ressources

Lโ€™entretien consiste ร  engager des conversations et des discussions avec les personnes ressources jugรฉes au courant de la rรฉalitรฉ gรฉnรฉrale locale dont : madame le directeur de cabinet de la CUA, monsieur le dรฉlรฉguรฉ au maire du IIรจme arrondissement et son adjoint, les diffรฉrents chefs FKT locaux, et les agents de dรฉveloppements y affรฉrents9. Ces personnes possรจdent une connaissance approfondie du milieu, et ont constituรฉ un soutien apprรฉciable durant le terrain. Cette รฉtape a renforcรฉ les hypothรจses gardรฉes ร  partir des documentations et des recherches sur web avec celles des rรฉalitรฉs locales.

Phase prรฉparatoire

Cette phase a permis dโ€™รฉtablir la dรฉmarche mรฉthodologique adoptรฉe pour le protocole de recherche, ainsi que le planning dโ€™itinรฉraire et de sรฉjour durant la descente sur terrain.
Deux guides de collecte de donnรฉes ont รฉtรฉ รฉtablis, ร  savoir :
– le guide dโ€™entretien exรฉcutรฉ sur les personnes ressources, afin de localiser les zones reprรฉsentatives.
– le questionnaire dโ€™exploitation composรฉ des sรฉries de questions. Il a permis dโ€™obtenir des donnรฉes qualitatives et quantitatives auprรจs des paysans urbains.
Avant dโ€™entamer lโ€™enquรชte dรฉfinitive, un test de questionnaire a รฉtรฉ menรฉ, afin dโ€™รฉvaluer la pertinence de ce dernier, dโ€™รฉviter lโ€™incohรฉrence et la redondance des questions ร  poser et de vรฉrifier la clartรฉ des questions posรฉes.

Phase dโ€™enquรชte dรฉfinitive

Lโ€™enquรชte dรฉfinitive moyennant les questionnaires a pour objet de collecter les informations sur terrain. Elle a pour but de vรฉrifier les hypothรจses de travail et dโ€™avoir des informations plus ร  jour vis-ร -vis du thรจme. Elle a รฉtรฉ rรฉalisรฉe en deux รฉtapes : lโ€™entretien et lโ€™enquรชte dรฉfinitive.

Lโ€™entretien

Une visite de courtoisie a รฉtรฉ effectuรฉe auprรจs des personnes ressources, comme les autoritรฉs locales citรฉes auparavant, pour avoir une vision gรฉnรฉrale de la zone dโ€™รฉtude durant le stage prรฉ-mรฉmoire.

Lโ€™enquรชte dรฉfinitive

Elle a รฉtรฉ faite ร  partir dโ€™un questionnaire et a รฉtรฉ exรฉcutรฉe directement auprรจs des exploitants agricoles locaux, afin de recueillir des informations qualitatives et quantitatives sur leur systรจme dโ€™exploitation, ร  savoir :
ยท Les spรฉculations pratiquรฉes par les mรฉnages.
ยท Les superficies occupรฉes par spรฉculation, par mรฉnage.
ยท Les outillages utilisรฉs.
ยท Le volume annuel de production par spรฉculation par mรฉnage.
ยท Les membres des mรฉnages suivant une classe dโ€™รขge.

Les enquรชtes formelles et les dรฉmarches de dรฉmonstration

Cette partie montre les dรฉtails des diffรฉrentes รฉtapes adoptรฉes depuis lโ€™apurement des donnรฉes jusquโ€™ร  lโ€™obtention des rรฉsultats. Chaque รฉtape dรฉveloppe respectivement et progressivement lโ€™hypothรจse correspondante jusquโ€™au rรฉsultat qui en dรฉcoule.
Comme lโ€™enquรชte informelle, lโ€™enquรชte formelle suit un enchaรฎnement de dรฉduction de donnรฉes, ร  savoir :
– Le dรฉpouillement des donnรฉes collectรฉes : classer et numรฉroter les questionnaires dโ€™enquรชte remplis par FKT. Cette รฉtape facilite la correction en cas de trouble des donnรฉes.
– La saisie de donnรฉes : saisie de donnรฉes brutes colletรฉes lors de lโ€™enquรชte sur terrain, afin dโ€™avoir
une version numรฉrique.
– Lโ€™apurement des donnรฉes ainsi dรฉpouillรฉes : les donnรฉes brutes ont รฉtรฉ compilรฉes pour former un
tout exploitable. Lโ€™apurement consiste ร  รฉliminer les informations jugรฉes floues ou non fiable, afin dโ€™รฉviter le biais dโ€™รฉtude.
– Le traitement de donnรฉes : les donnรฉes apurรฉes doivent subir un certain nombre de traitements avant dโ€™รชtre interprรฉtรฉe de maniรจre rationnelle. Dans cette รฉtude, les logiciels de traitement choisis sont :
ยท EXCEL (Microsoft office) pour lโ€™exรฉcution des diffรฉrents calculs nรฉcessaires lors de lโ€™apurement et de classement des donnรฉes.
ยท XLSTAT 6.0 pour lโ€™รฉtablissement de la typologie des FKT suivant les spรฉculations รฉtudiรฉes.
ยท MARKOV 1.1 pour la simulation de la tendance dโ€™รฉvolution et de lโ€™interdรฉpendance pouvant exister entre les spรฉculations.
ยท TSIM afin dโ€™effectuer lโ€™analyse financiรจre des systรจmes dโ€™exploitations existantes.

Thรฉorie des graphes

La thรฉorie des graphes vise ร  faire la simulation markovienne de lโ€™รฉvolution vers la limite de stabilitรฉ dโ€™un rรฉseau de connexitรฉ, pour prรฉvoir la tendance ร  court terme dโ€™un systรจme dโ€™exploitation. Elle fait ressortir les activitรฉs prioritaires de lโ€™exploitation paysanne et leurs limites dans le temps. Dans cette dรฉmarche, il faudrait convertir les rรฉsultats numรฉriques en un tableau de proportions ou pourcentages qui traduisent les probabilitรฉs dโ€™affectation des ressources dโ€™une spรฉculation vers une autre. Ensuite, รฉclater la courbe de tendance des spรฉculations connexes, afin de suivre lโ€™รฉvolution temporelle de chaque spรฉculation en connexitรฉ.

ร‰clatement de la courbe de tendance

Il est indispensable de dรฉtailler la courbe de tendance du systรจme, afin de dรฉfinir lโ€™รฉvolution de chaque spรฉculation.
(0) : un circuit est une sรฉquence des activitรฉs agricoles formant ensuite un systรจme dโ€™exploitation des exploitants de chaque groupe.
Parmi les rรฉsultats du traitement markovien :
(1) : les matrices objets sont des reprรฉsentations graphiques du rรฉsultat numรฉrique correspondant. (2) : les rรฉsultats numรฉriques sont formรฉs de matrices des indices dโ€™รฉvolution prospectรฉe au niveau de chaque spรฉculation qui se trouve en connexitรฉ. Cโ€™est pourquoi on a exploitรฉ en avantage le rรฉsultat numรฉrique en vue de mettre une prospection ร  propos du dรฉveloppement envisageable sur lโ€™agriculture urbaine du milieu dโ€™รฉtude. Pour ce faire, la dรฉmonstration suivante pour suivre lโ€™รฉvolution quโ€™on pourra rรฉaliser sur une spรฉculation jusquโ€™ร  la stabilitรฉ limite a รฉtรฉ adoptรฉe.

Dรฉtermination de la typologie spรฉcifique : les sous groupe

Lโ€™annexe I, tableau 27 montre le regroupement des circuits obtenus suivant le traitement de lโ€™รฉvolution de rendement par le logiciel MARKOV v.1.1. Le filtrage automatique des circuits par Excel et la confrontation des groupements des circuits ainsi formรฉs avec les facteurs dรฉterminants de la typologie permettent de dรฉduire les sous groupes prรฉsentรฉs par lโ€™annexe II, diagramme nยฐ5. Ce diagramme fait ressortir le rรฉsultat du classement des circuits obtenus par la simulation markovienne. Chaque circuit est SPECULATION GROUPE RIZ CRE SAL TAR MAN PAT PER CEL PDT HAR ART CHF PET NOM.

Facteur dรฉterminant du groupe

123 Production moyenne des 3 groupe (rรฉfรฉrence de la nomenclature) composรฉ au moins de deux spรฉculations connexes qui forment ensuite un systรจme dโ€™exploitation caractรฉristique de chaque sous-groupe. En effet, les remarques correspondantes enregistrent que :
– le ยซ groupe des vivriรจres ยป est composรฉ de trois sous groupes caractรฉrisรฉs par les systรจmes suivants :
CRE ART PET PER TAR RIZ MAN SAL pour le sous groupes 11 ; MAN RIZ TAR PER PET SAL MAN pour le sous groupe 12 ; et CRE SAL PET ART pour le sous groupe 13 .
– le ยซ groupe intermรฉdiaire ยป est affectรฉ de six sous-groupes dรฉfinis par les systรจmes suivants : ART.
– le ยซ groupe des rentes ยป comporte quatre sous groupes dรฉterminรฉs par les systรจmes dโ€™exploitation.
suivant : ART CRE pour le sous groupe 31 ; CRE MAN PAT pour le sous groupe 32 ; SAL CRE pour le sous groupe 33 et SAL PET pour le sous groupe 34.
Remarque.
– La probabilitรฉ dโ€™apparition de chaque sous groupe dans sa communautรฉ est reprรฉsentรฉe sur le diagramme ci-dessus (%).
– Les sous groupes doivent avoir la mรชme tendance que le groupe qui les contient. En effet, la confrontation des connexions ร  celles de la typologie conduit ร  lโ€™รฉlimination des connexitรฉs privรฉes
de la caractรฉristique du groupe.

Lโ€™INTENSIFICATION PAR RAPPORT AU SYSTEME TRADITIONNEL

Cette tranche met en inscription la comparaison de la situation initiale traditionnelle (E0) de chaque
groupe et lโ€™รฉtat avec intensification avant la stabilitรฉ de chaque systรจme. Lโ€™Annexe IV dรฉtaillera les poids de financement nรฉcessaire et les รฉtats financiers de chaque systรจme dโ€™exploitation. La reprรฉsentation de la diffรฉrence annonce lโ€™รฉvolution ou la perturbation rรฉalisรฉe.

Le poids de financement nรฉcessaire ร  lโ€™intensification.

Cette section montre le poids de financement nรฉcessaire pour le dรฉveloppement de lโ€™agriculture urbaine qui rรฉpond au rรฉsultat attendu 3.
De ce fait, les trois tableaux 7,8, 9 ci-dessous dรฉveloppent les besoins financiers des 177 mรฉnages
enquรชtรฉs pour assurer le fonctionnement de leurs exploitations. Les tableaux allant du nยฐ52 jusquโ€™au nยฐ66 montrent les dรฉtails du poids de financement correspondant ร  chaque modรจle de systรจme dโ€™exploitation des paysans du IIรจme arrondissement.

Cas du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres

Dโ€™aprรจs lโ€™enquรชte, ce groupe reprรฉsente 47% des mรฉnages enquรชtรฉs. Dโ€™aprรจs lโ€™รฉtude des รฉtats financiers des systรจmes dโ€™exploitation notamment les coรปts des investissements et les coรปts de fonctionnement, ce groupe nรฉcessite une somme dโ€™environ 70 000 000Ar dans lโ€™annรฉe 4 oรน lโ€™intensification sera adoptรฉe. Le tableau suivant affiche lโ€™รฉvolution de poids de financement de lโ€™exploitation de ce groupe.

Tendance des systรจmes de production locale

Cette sous partie va discuter la typologie rรฉalisรฉ auparavant. Elle va permettre de vรฉrifier la premiรจre hypothรจse รฉmise dans lโ€™introduction.
Dโ€™abord, pour les paysans du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres, le niveau de prรฉfรฉrence des cultures vivriรจres est de 71%, dont 49,5% pour le riz, contre 29% pour les cultures de rentes. Puis, pour les agriculteurs du groupe intermรฉdiaire, le niveau de prรฉfรฉrences des cultures vivriรจres de 58% dont 38,5% pour le riz contre 42% pour les cultures de rentes. Enfin, pour les cultivateurs du groupe des pratiquants des cultures de rentes, le niveau de prรฉfรฉrence des cultures de rentes est de 37%, notamment 31% pour le cresson et 18,5% pour le riz, contre 33% pour les cultures vivriรจres.

Corrรฉlation des activitรฉs agricoles

Le nombre de connexions de chaque spรฉculation au niveau de chaque groupe reprรฉsente le niveau
concurrentiel, tandis que le niveau de prรฉfรฉrence des paysans urbains vis-ร -vis de chaque spรฉculation reflรจte le cycle de vie. En effet, la compilation des variables des deux tableaux ci-dessous a permis dโ€™รฉtablir la matrice ADL correspondant aux spรฉculations de chaque groupe

Les logiques paysannes suivant lโ€™interaction des spรฉculations

Cette section explique la logique paysanne de la zone dโ€™รฉtude. De plus, elle permet de prรฉvoir la tendance de cette logique au cours du temps. Par la suite, la deuxiรจme hypothรจse du travail, mentionnรฉe dans lโ€™introduction pourra รชtre vรฉrifiรฉe.
Selon la dรฉmarche markovienne, une spรฉculation pourrait avoir une relation รฉtroite avec dโ€™autres spรฉculations qui influenceront ensuite le niveau de productivitรฉ des exploitants. Ensuite, les spรฉculations connexes sโ€™interagissent entre elles sous forme dโ€™affectation des ressources. En effet, partant dโ€™un รฉtat stable, un apport externe entraรฎne une perturbation du systรจme jusquโ€™ร  un certain temps pou acquรฉrir ensuite un nouvel รฉtat stable. Pourtant, ce passage dโ€™un รฉtat stable vers une autre montre la logique des agriculteurs ร  partir de cette affectation des ressources au sein de chaque systรจme dโ€™exploitation.
Trois groupes sont obtenus : les paysans du groupe 1 pratiquent plus des cultures vivriรจres, ceux du groupe 3 prรฉfรจrent les cultures de rentes, tandis que le groupe 2 se trouve ร  lโ€™intermรฉdiaire de ces deux groupes. Cela affirme que les paysans urbains du IIรจme arrondissement suivent trois logiques diffรฉrentes.
Premiรจrement, pour le groupe des pratiquants des cultures vivriรจres, les ressources sont plutรดt orientรฉes vers les spรฉculations ร  cycle court et rรฉmunรฉratrices notamment la salade et le petsay. Ces deux spรฉculations prรฉsentent une rรฉaction vive devant les autres activitรฉs, รฉtant donnรฉ quโ€™elles bรฉnรฉficient en ressources 21 ร  35% pour la salade et 20 ร  32% des ressources pour le petsay. Selon les courbes dโ€™รฉvolution de rendement des systรจmes dโ€™exploitation au sein du groupe, la logique dโ€™exploitation paysanne est reprรฉsentรฉe par lโ€™annexe VI, diagramme nยฐ6. Pourtant, en considรฉrant la matrice ADL du groupe, la place de chaque spรฉculation est affichรฉe sur lโ€™annexe VI, diagramme nยฐ7.
Deuxiรจmement, pour le groupe intermรฉdiaire, lโ€™affectation des ressources sโ€™oriente plutรดt vers la pomme de terre et le cresson, suivi de la spรฉculation riz. En gรฉnรฉral, dans chaque systรจme contenant ces trois spรฉculations, le cresson prend 42 ร  59% des ressources, la pomme de terre tire 43 ร  99% et le riz en ramasse environ 42%. Les courbes de rendement correspondant ร  la tendance de chaque systรจme du groupe prรฉsentent la logique de ses pratiquants (Cf. annexe VI, diagramme nยฐ8). Cependant la logique de la matrice ADL correspondant aux activitรฉs du groupe est mentionnรฉe sur lโ€™annexe VI, diagramme nยฐ9. Troisiรจmement, pour le cas du groupe des pratiquants des cultures de rentes, quatre spรฉculations touchent la plupart des ressources. De ce fait, le cresson en prend 50 ร  99%, le petsay en bรฉnรฉficie environ 50%, la salade y profite 31 ร  50% et le manioc jouit dโ€™environ 35% des ressources pour chaque systรจme quโ€™elles contiennent. Suivant la tendance de lโ€™exploitation du groupe, la logique dโ€˜exploitation des cultivateurs est figurรฉe sur lโ€™annexe VI, diagramme nยฐ10. Par contre, la mise en รฉvidence de la matrice ADL des exploitations du groupe 3 enregistre une logique dont on affiche sur lโ€™annexe VI, diagramme nยฐ11.
Du point de vue gรฉnรฉral, les cultures vivriรจres ร  cycle long vont jouer le rรดle dโ€™une banque de ressources pour assurer la survie de lโ€™exploitation et les besoins alimentaires de lโ€™exploitant, tandis que les cultures de rentes vont assurer la stabilitรฉ de la trรฉsorerie du mรฉnage.
En effet, les cultures amรฉliorantes prennent la majoritรฉ des ressources allouรฉes ร  chaque systรจme
dโ€™exploitation des paysans du IIรจme arrondissement. Ces cultures fournissent des liquides ร  court terme pour stabiliser les trรฉsoreries des mรฉnages. Cependant, les cultures vivriรจres sont considรฉrรฉes comme des cultures de subsistance. Il est ร  noter que certaines activitรฉs se trouvent dans un รฉtat isolรฉ :
– la patate, le cรฉleri, la pomme de terre, le haricot et la chou fleur pour le groupe 1.
– la patate, le manioc, la salade, le haricot pour le groupe2.
– et le haricot nโ€™est pas pratiquรฉ pour le groupe 3, toutes les activitรฉs se trouvent en connexions. Ces activitรฉs peuvent avoir trois significations diffรฉrentes : soit les paysans sont dรฉjร  professionnels
sur les matiรจres, soit ce sont des activitรฉs en voie de disparition, soit ces sont des cultures de subsistance par gestion de risque.
En guise de recommandations, les dรฉveloppeurs doivent suivre la tendance des systรจmes dโ€™exploitation pratiquรฉs de la zone dโ€™intervention. Dโ€™aprรจs le rรฉsultat 2 de lโ€™รฉtude, les systรจmes dโ€™exploitation des paysans du IIรจme arrondissement atteignent leurs limites de stabilitรฉ aprรจs la 4รจme itรฉration pour le groupe des pratiquants des cultures vivriรจres, aprรจs la 6รจme itรฉration pour le groupe intermรฉdiaire et pour le groupe des pratiquants des cultures de rentes. En effet, il faut adopter la rรฉnovation technique avant cette stabilitรฉ, donc en 2011pour le groupe 1 et en 2013 pour les deux autres. Lโ€™intervention sur les activitรฉs va dans le sens inverse de la logique de la matrice ADL. Suivant la logique de connexitรฉ des activitรฉs, lโ€™apport aux activitรฉs-fournisseurs de ressources a des influences sur les activitรฉs collectrices. De plus, il nโ€™est pas possible de modifier la logique paysanne ; mais la logique de la matrice ADL en donne une image gรฉnรฉrale. Cโ€™est pourquoi, la priorisation en cas dโ€™intervention sur les activitรฉs va dans le sens inverse de la logique de la matrice ADL. En effet, en considรฉrant que les รฉtats connexes, lโ€™intervention suit lโ€™ordre suivant :
– SAL ; PET<RIZ<ART ; TAR<CRE ; MAN ; PER pour le groupe 1.
– RIZ<PDT<ART<CRE<PER<CEL<PET ; TAR ; CHF pour le groupe 2.
– CRE<MAN<RIZ<SAL ; PDT<PET ; PAT ; TAR<ART<CEL<CHF<PER pour le groupe 3.

Stratรฉgie de financement et amรฉlioration de revenu par lโ€™intensification

Cette troisiรจme et derniรจre sous partie va permettre de connaรฎtre comment doit-on agir pour aider les paysans urbains sur le financement de leurs activitรฉs agricoles et de quoi est capable lโ€™intensification de lโ€™agriculture urbaine face aux objectifs de dรฉveloppement malgache ?

Stratรฉgie de financement des systรจmes dโ€™exploitation

En gรฉnรฉral, par rapport ร  lโ€™รฉtat traditionnel, lโ€™intensification entraรฎne une augmentation moyenne des coรปts totaux de financement de 40% pour les systรจmes dโ€™exploitation du groupe 1, de 23% pour le groupe 2 et pour le groupe 3. Ces taux dโ€™augmentation de financement donnent une augmentation moyenne de 30% pour tous les systรจmes dโ€™exploitation des paysans de la zone dโ€™รฉtude. De plus, les taux de rentabilitรฉ interne de tous ces systรจmes dโ€™exploitation sont supรฉrieurs au taux dโ€™intรฉrรชt de la Microfinance (36%).
Ainsi, il est recommandรฉ dโ€™effectuer au moins 30% du capital ร  รฉmettre lors de lโ€™exรฉcution de lโ€™intensification. Ensuite, il faut diminuer de 10% par an cet apport dโ€™emprunt pour que les paysans puissent retourner vers lโ€™utilisation de leurs capitaux propres aprรจs la 3รจme annรฉe de la rรฉnovation technique, car ils prรฉfรจrent lโ€™autofinancement. En effet, le tableau nยฐ12 ci-dessous reprรฉsente le schรฉma de financement gรฉnรฉral correspondant ร  chaque systรจme dโ€™exploitation.

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Table des matiรจres

GLOSSAIRE
INTRODUCTION
I- METHODOLOGIE
I.1-DESCRIPTION DE LA ZONE Dโ€™ETUDE
I.1.1- Dรฉlimitation et situation gรฉographique de la zone dโ€™รฉtude
I.1.2- Aperรงu gรฉnรฉral de la zone dโ€™รฉtude
I.2-CHOIX DU SUJET
I.3APPROCHE METHODOLOGIQUE
I.4-METHODOLOGIE DE TRAVAIL
I.4.1- Enquรชtes informelles
a-Prรฉ-enquรชte
b-Entretien auprรจs des personnes ressources
c-Phase prรฉparatoire
d-Phase dโ€™enquรชte dรฉfinitive
e-Signification de lโ€™enquรชte
I.4.2- Les enquรชtes formelles et les dรฉmarches de dรฉmonstration
I.4.2.1- Dรฉmarche 1 : ร‰laboration de la typologie
I.4.2.2- Dรฉmarche 2 : Analyse prospective des exploitations agricoles
I.42.3- Dรฉmarche 3 : traitement de donnรฉes par le logiciel TSIM
I.4.4- Limite de lโ€™รฉtude
I.4.5- Synthรจse
II- RESULTATS
II.1-TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DU 2EME ARRONDISSEMENT
II.1.1- Dรฉtermination de la typologie gรฉnรฉrale : les groupes
II.1.2- Dรฉtermination de la typologie spรฉcifique : les sous groupes
II.2-ANALYSE PROSPECTIVE DES ACTIVITES AGRICOLES DU 2EME ARRONDISSEMENT
II.2.1- Corrรฉlation des activitรฉs agricoles dans le 2รจme arrondissement
II.2.1.1- Vue globale du systรจme dโ€™exploitation du groupe des vivriers
II.2.1.2- Vue globale du systรจme dโ€™exploitation du groupe intermรฉdiaire
II.2.1.3- Vue globale du systรจme dโ€™exploitation du groupe des rentes
II.2.2- Prospection dโ€™รฉvolution du rendement jusqu’ร  la limite de stabilitรฉ
II.2.2.1- Groupe des vivriรจres
II.2.2- Groupe intermรฉdiaire
II.2.2.1- Sous groupe 21 : systรจme Artichaut-Chou fleur
II.2.2.2- Sous groupe 22 : systรจme Pomme de terre-Artichaut
II.2.2.3- Sous groupe 23 : systรจme Pomme de terre-Cรฉleri
II.2.2.4- Sous groupe 24 : systรจme Pomme de terre-Cresson
II.2.2.5- Sous groupe 25 : systรจme Persil-Cresson-Riz
II.2.2.6- Sous groupe 26 : systรจme Petsay-Pomme de terre
II.2.3- Groupe des rentes
II.2.3.1- Sous groupe 31 : systรจme Artichaut-Cresson
II.2.3.2- Sous groupe 32 : systรจme Cresson-Patate-Manioc
II.2.3.3- Sous groupe 33 : systรจme Cresson-Salade
II.2.3.4- Sous groupe 34 : systรจme Petsay-Salade
II.3-Lโ€™INTENSIFICATION PAR RAPPORT AU SYSTEME TRADITIONNEL
II.3.1- Le poids de financement nรฉcessaire ร  lโ€™intensification.
II.3.1.1- Cas du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres
II.3.1.2- Cas du groupe intermรฉdiaire
II.3.1.3- Cas du groupe des pratiquants des cultures de rentes
II.3.1.4- A propos de lโ€™รฉchantillon de lโ€™รฉtude
II.3.2- Le revenu gรฉnรฉrรฉ par les activitรฉs dโ€™agriculture urbaine
II.3.2.1- Cas du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres
II.3.2.2- Cas du groupe intermรฉdiaire
II.3.2.3- Cas du groupe des pratiquants des cultures de rentes
III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1-TYPOLOGIE
III.1.1- Tendance des systรจmes de production locale.
III.1.2- Corrรฉlation des activitรฉs agricoles
III.1.2.1- Place de chaque spรฉculation au sein du groupe vivrier
III.1.2.2- Place de chaque spรฉculation au sein du groupe intermรฉdiaire
III.1.2.3- Place de chaque spรฉculation au sein du groupe rentes
III.2-LES LOGIQUES PAYSANNES SUIVANT Lโ€™INTERACTION DES SPECULATIONS.
III.3- STRATEGIE DE FINANCEMENT ET AMELIORATION DE REVENU PAR Lโ€™INTENSIFICATION.
III.3.1- Stratรฉgie de financement des systรจmes dโ€™exploitation
III.3.2- Amรฉlioration au niveau de lโ€™arrondissement.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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