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Entretien auprรจs des personnes ressources
Lโentretien consiste ร engager des conversations et des discussions avec les personnes ressources jugรฉes au courant de la rรฉalitรฉ gรฉnรฉrale locale dont : madame le directeur de cabinet de la CUA, monsieur le dรฉlรฉguรฉ au maire du IIรจme arrondissement et son adjoint, les diffรฉrents chefs FKT locaux, et les agents de dรฉveloppements y affรฉrents9. Ces personnes possรจdent une connaissance approfondie du milieu, et ont constituรฉ un soutien apprรฉciable durant le terrain. Cette รฉtape a renforcรฉ les hypothรจses gardรฉes ร partir des documentations et des recherches sur web avec celles des rรฉalitรฉs locales.
Phase prรฉparatoire
Cette phase a permis dโรฉtablir la dรฉmarche mรฉthodologique adoptรฉe pour le protocole de recherche, ainsi que le planning dโitinรฉraire et de sรฉjour durant la descente sur terrain.
Deux guides de collecte de donnรฉes ont รฉtรฉ รฉtablis, ร savoir :
– le guide dโentretien exรฉcutรฉ sur les personnes ressources, afin de localiser les zones reprรฉsentatives.
– le questionnaire dโexploitation composรฉ des sรฉries de questions. Il a permis dโobtenir des donnรฉes qualitatives et quantitatives auprรจs des paysans urbains.
Avant dโentamer lโenquรชte dรฉfinitive, un test de questionnaire a รฉtรฉ menรฉ, afin dโรฉvaluer la pertinence de ce dernier, dโรฉviter lโincohรฉrence et la redondance des questions ร poser et de vรฉrifier la clartรฉ des questions posรฉes.
Phase dโenquรชte dรฉfinitive
Lโenquรชte dรฉfinitive moyennant les questionnaires a pour objet de collecter les informations sur terrain. Elle a pour but de vรฉrifier les hypothรจses de travail et dโavoir des informations plus ร jour vis-ร -vis du thรจme. Elle a รฉtรฉ rรฉalisรฉe en deux รฉtapes : lโentretien et lโenquรชte dรฉfinitive.
Lโentretien
Une visite de courtoisie a รฉtรฉ effectuรฉe auprรจs des personnes ressources, comme les autoritรฉs locales citรฉes auparavant, pour avoir une vision gรฉnรฉrale de la zone dโรฉtude durant le stage prรฉ-mรฉmoire.
Lโenquรชte dรฉfinitive
Elle a รฉtรฉ faite ร partir dโun questionnaire et a รฉtรฉ exรฉcutรฉe directement auprรจs des exploitants agricoles locaux, afin de recueillir des informations qualitatives et quantitatives sur leur systรจme dโexploitation, ร savoir :
ยท Les spรฉculations pratiquรฉes par les mรฉnages.
ยท Les superficies occupรฉes par spรฉculation, par mรฉnage.
ยท Les outillages utilisรฉs.
ยท Le volume annuel de production par spรฉculation par mรฉnage.
ยท Les membres des mรฉnages suivant une classe dโรขge.
Les enquรชtes formelles et les dรฉmarches de dรฉmonstration
Cette partie montre les dรฉtails des diffรฉrentes รฉtapes adoptรฉes depuis lโapurement des donnรฉes jusquโร lโobtention des rรฉsultats. Chaque รฉtape dรฉveloppe respectivement et progressivement lโhypothรจse correspondante jusquโau rรฉsultat qui en dรฉcoule.
Comme lโenquรชte informelle, lโenquรชte formelle suit un enchaรฎnement de dรฉduction de donnรฉes, ร savoir :
– Le dรฉpouillement des donnรฉes collectรฉes : classer et numรฉroter les questionnaires dโenquรชte remplis par FKT. Cette รฉtape facilite la correction en cas de trouble des donnรฉes.
– La saisie de donnรฉes : saisie de donnรฉes brutes colletรฉes lors de lโenquรชte sur terrain, afin dโavoir
une version numรฉrique.
– Lโapurement des donnรฉes ainsi dรฉpouillรฉes : les donnรฉes brutes ont รฉtรฉ compilรฉes pour former un
tout exploitable. Lโapurement consiste ร รฉliminer les informations jugรฉes floues ou non fiable, afin dโรฉviter le biais dโรฉtude.
– Le traitement de donnรฉes : les donnรฉes apurรฉes doivent subir un certain nombre de traitements avant dโรชtre interprรฉtรฉe de maniรจre rationnelle. Dans cette รฉtude, les logiciels de traitement choisis sont :
ยท EXCEL (Microsoft office) pour lโexรฉcution des diffรฉrents calculs nรฉcessaires lors de lโapurement et de classement des donnรฉes.
ยท XLSTAT 6.0 pour lโรฉtablissement de la typologie des FKT suivant les spรฉculations รฉtudiรฉes.
ยท MARKOV 1.1 pour la simulation de la tendance dโรฉvolution et de lโinterdรฉpendance pouvant exister entre les spรฉculations.
ยท TSIM afin dโeffectuer lโanalyse financiรจre des systรจmes dโexploitations existantes.
Thรฉorie des graphes
La thรฉorie des graphes vise ร faire la simulation markovienne de lโรฉvolution vers la limite de stabilitรฉ dโun rรฉseau de connexitรฉ, pour prรฉvoir la tendance ร court terme dโun systรจme dโexploitation. Elle fait ressortir les activitรฉs prioritaires de lโexploitation paysanne et leurs limites dans le temps. Dans cette dรฉmarche, il faudrait convertir les rรฉsultats numรฉriques en un tableau de proportions ou pourcentages qui traduisent les probabilitรฉs dโaffectation des ressources dโune spรฉculation vers une autre. Ensuite, รฉclater la courbe de tendance des spรฉculations connexes, afin de suivre lโรฉvolution temporelle de chaque spรฉculation en connexitรฉ.
รclatement de la courbe de tendance
Il est indispensable de dรฉtailler la courbe de tendance du systรจme, afin de dรฉfinir lโรฉvolution de chaque spรฉculation.
(0) : un circuit est une sรฉquence des activitรฉs agricoles formant ensuite un systรจme dโexploitation des exploitants de chaque groupe.
Parmi les rรฉsultats du traitement markovien :
(1) : les matrices objets sont des reprรฉsentations graphiques du rรฉsultat numรฉrique correspondant. (2) : les rรฉsultats numรฉriques sont formรฉs de matrices des indices dโรฉvolution prospectรฉe au niveau de chaque spรฉculation qui se trouve en connexitรฉ. Cโest pourquoi on a exploitรฉ en avantage le rรฉsultat numรฉrique en vue de mettre une prospection ร propos du dรฉveloppement envisageable sur lโagriculture urbaine du milieu dโรฉtude. Pour ce faire, la dรฉmonstration suivante pour suivre lโรฉvolution quโon pourra rรฉaliser sur une spรฉculation jusquโร la stabilitรฉ limite a รฉtรฉ adoptรฉe.
Dรฉtermination de la typologie spรฉcifique : les sous groupe
Lโannexe I, tableau 27 montre le regroupement des circuits obtenus suivant le traitement de lโรฉvolution de rendement par le logiciel MARKOV v.1.1. Le filtrage automatique des circuits par Excel et la confrontation des groupements des circuits ainsi formรฉs avec les facteurs dรฉterminants de la typologie permettent de dรฉduire les sous groupes prรฉsentรฉs par lโannexe II, diagramme nยฐ5. Ce diagramme fait ressortir le rรฉsultat du classement des circuits obtenus par la simulation markovienne. Chaque circuit est SPECULATION GROUPE RIZ CRE SAL TAR MAN PAT PER CEL PDT HAR ART CHF PET NOM.
Facteur dรฉterminant du groupe
123 Production moyenne des 3 groupe (rรฉfรฉrence de la nomenclature) composรฉ au moins de deux spรฉculations connexes qui forment ensuite un systรจme dโexploitation caractรฉristique de chaque sous-groupe. En effet, les remarques correspondantes enregistrent que :
– le ยซ groupe des vivriรจres ยป est composรฉ de trois sous groupes caractรฉrisรฉs par les systรจmes suivants :
CRE ART PET PER TAR RIZ MAN SAL pour le sous groupes 11 ; MAN RIZ TAR PER PET SAL MAN pour le sous groupe 12 ; et CRE SAL PET ART pour le sous groupe 13 .
– le ยซ groupe intermรฉdiaire ยป est affectรฉ de six sous-groupes dรฉfinis par les systรจmes suivants : ART.
– le ยซ groupe des rentes ยป comporte quatre sous groupes dรฉterminรฉs par les systรจmes dโexploitation.
suivant : ART CRE pour le sous groupe 31 ; CRE MAN PAT pour le sous groupe 32 ; SAL CRE pour le sous groupe 33 et SAL PET pour le sous groupe 34.
Remarque.
– La probabilitรฉ dโapparition de chaque sous groupe dans sa communautรฉ est reprรฉsentรฉe sur le diagramme ci-dessus (%).
– Les sous groupes doivent avoir la mรชme tendance que le groupe qui les contient. En effet, la confrontation des connexions ร celles de la typologie conduit ร lโรฉlimination des connexitรฉs privรฉes
de la caractรฉristique du groupe.
LโINTENSIFICATION PAR RAPPORT AU SYSTEME TRADITIONNEL
Cette tranche met en inscription la comparaison de la situation initiale traditionnelle (E0) de chaque
groupe et lโรฉtat avec intensification avant la stabilitรฉ de chaque systรจme. LโAnnexe IV dรฉtaillera les poids de financement nรฉcessaire et les รฉtats financiers de chaque systรจme dโexploitation. La reprรฉsentation de la diffรฉrence annonce lโรฉvolution ou la perturbation rรฉalisรฉe.
Le poids de financement nรฉcessaire ร lโintensification.
Cette section montre le poids de financement nรฉcessaire pour le dรฉveloppement de lโagriculture urbaine qui rรฉpond au rรฉsultat attendu 3.
De ce fait, les trois tableaux 7,8, 9 ci-dessous dรฉveloppent les besoins financiers des 177 mรฉnages
enquรชtรฉs pour assurer le fonctionnement de leurs exploitations. Les tableaux allant du nยฐ52 jusquโau nยฐ66 montrent les dรฉtails du poids de financement correspondant ร chaque modรจle de systรจme dโexploitation des paysans du IIรจme arrondissement.
Cas du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres
Dโaprรจs lโenquรชte, ce groupe reprรฉsente 47% des mรฉnages enquรชtรฉs. Dโaprรจs lโรฉtude des รฉtats financiers des systรจmes dโexploitation notamment les coรปts des investissements et les coรปts de fonctionnement, ce groupe nรฉcessite une somme dโenviron 70 000 000Ar dans lโannรฉe 4 oรน lโintensification sera adoptรฉe. Le tableau suivant affiche lโรฉvolution de poids de financement de lโexploitation de ce groupe.
Tendance des systรจmes de production locale
Cette sous partie va discuter la typologie rรฉalisรฉ auparavant. Elle va permettre de vรฉrifier la premiรจre hypothรจse รฉmise dans lโintroduction.
Dโabord, pour les paysans du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres, le niveau de prรฉfรฉrence des cultures vivriรจres est de 71%, dont 49,5% pour le riz, contre 29% pour les cultures de rentes. Puis, pour les agriculteurs du groupe intermรฉdiaire, le niveau de prรฉfรฉrences des cultures vivriรจres de 58% dont 38,5% pour le riz contre 42% pour les cultures de rentes. Enfin, pour les cultivateurs du groupe des pratiquants des cultures de rentes, le niveau de prรฉfรฉrence des cultures de rentes est de 37%, notamment 31% pour le cresson et 18,5% pour le riz, contre 33% pour les cultures vivriรจres.
Corrรฉlation des activitรฉs agricoles
Le nombre de connexions de chaque spรฉculation au niveau de chaque groupe reprรฉsente le niveau
concurrentiel, tandis que le niveau de prรฉfรฉrence des paysans urbains vis-ร -vis de chaque spรฉculation reflรจte le cycle de vie. En effet, la compilation des variables des deux tableaux ci-dessous a permis dโรฉtablir la matrice ADL correspondant aux spรฉculations de chaque groupe
Les logiques paysannes suivant lโinteraction des spรฉculations
Cette section explique la logique paysanne de la zone dโรฉtude. De plus, elle permet de prรฉvoir la tendance de cette logique au cours du temps. Par la suite, la deuxiรจme hypothรจse du travail, mentionnรฉe dans lโintroduction pourra รชtre vรฉrifiรฉe.
Selon la dรฉmarche markovienne, une spรฉculation pourrait avoir une relation รฉtroite avec dโautres spรฉculations qui influenceront ensuite le niveau de productivitรฉ des exploitants. Ensuite, les spรฉculations connexes sโinteragissent entre elles sous forme dโaffectation des ressources. En effet, partant dโun รฉtat stable, un apport externe entraรฎne une perturbation du systรจme jusquโร un certain temps pou acquรฉrir ensuite un nouvel รฉtat stable. Pourtant, ce passage dโun รฉtat stable vers une autre montre la logique des agriculteurs ร partir de cette affectation des ressources au sein de chaque systรจme dโexploitation.
Trois groupes sont obtenus : les paysans du groupe 1 pratiquent plus des cultures vivriรจres, ceux du groupe 3 prรฉfรจrent les cultures de rentes, tandis que le groupe 2 se trouve ร lโintermรฉdiaire de ces deux groupes. Cela affirme que les paysans urbains du IIรจme arrondissement suivent trois logiques diffรฉrentes.
Premiรจrement, pour le groupe des pratiquants des cultures vivriรจres, les ressources sont plutรดt orientรฉes vers les spรฉculations ร cycle court et rรฉmunรฉratrices notamment la salade et le petsay. Ces deux spรฉculations prรฉsentent une rรฉaction vive devant les autres activitรฉs, รฉtant donnรฉ quโelles bรฉnรฉficient en ressources 21 ร 35% pour la salade et 20 ร 32% des ressources pour le petsay. Selon les courbes dโรฉvolution de rendement des systรจmes dโexploitation au sein du groupe, la logique dโexploitation paysanne est reprรฉsentรฉe par lโannexe VI, diagramme nยฐ6. Pourtant, en considรฉrant la matrice ADL du groupe, la place de chaque spรฉculation est affichรฉe sur lโannexe VI, diagramme nยฐ7.
Deuxiรจmement, pour le groupe intermรฉdiaire, lโaffectation des ressources sโoriente plutรดt vers la pomme de terre et le cresson, suivi de la spรฉculation riz. En gรฉnรฉral, dans chaque systรจme contenant ces trois spรฉculations, le cresson prend 42 ร 59% des ressources, la pomme de terre tire 43 ร 99% et le riz en ramasse environ 42%. Les courbes de rendement correspondant ร la tendance de chaque systรจme du groupe prรฉsentent la logique de ses pratiquants (Cf. annexe VI, diagramme nยฐ8). Cependant la logique de la matrice ADL correspondant aux activitรฉs du groupe est mentionnรฉe sur lโannexe VI, diagramme nยฐ9. Troisiรจmement, pour le cas du groupe des pratiquants des cultures de rentes, quatre spรฉculations touchent la plupart des ressources. De ce fait, le cresson en prend 50 ร 99%, le petsay en bรฉnรฉficie environ 50%, la salade y profite 31 ร 50% et le manioc jouit dโenviron 35% des ressources pour chaque systรจme quโelles contiennent. Suivant la tendance de lโexploitation du groupe, la logique dโexploitation des cultivateurs est figurรฉe sur lโannexe VI, diagramme nยฐ10. Par contre, la mise en รฉvidence de la matrice ADL des exploitations du groupe 3 enregistre une logique dont on affiche sur lโannexe VI, diagramme nยฐ11.
Du point de vue gรฉnรฉral, les cultures vivriรจres ร cycle long vont jouer le rรดle dโune banque de ressources pour assurer la survie de lโexploitation et les besoins alimentaires de lโexploitant, tandis que les cultures de rentes vont assurer la stabilitรฉ de la trรฉsorerie du mรฉnage.
En effet, les cultures amรฉliorantes prennent la majoritรฉ des ressources allouรฉes ร chaque systรจme
dโexploitation des paysans du IIรจme arrondissement. Ces cultures fournissent des liquides ร court terme pour stabiliser les trรฉsoreries des mรฉnages. Cependant, les cultures vivriรจres sont considรฉrรฉes comme des cultures de subsistance. Il est ร noter que certaines activitรฉs se trouvent dans un รฉtat isolรฉ :
– la patate, le cรฉleri, la pomme de terre, le haricot et la chou fleur pour le groupe 1.
– la patate, le manioc, la salade, le haricot pour le groupe2.
– et le haricot nโest pas pratiquรฉ pour le groupe 3, toutes les activitรฉs se trouvent en connexions. Ces activitรฉs peuvent avoir trois significations diffรฉrentes : soit les paysans sont dรฉjร professionnels
sur les matiรจres, soit ce sont des activitรฉs en voie de disparition, soit ces sont des cultures de subsistance par gestion de risque.
En guise de recommandations, les dรฉveloppeurs doivent suivre la tendance des systรจmes dโexploitation pratiquรฉs de la zone dโintervention. Dโaprรจs le rรฉsultat 2 de lโรฉtude, les systรจmes dโexploitation des paysans du IIรจme arrondissement atteignent leurs limites de stabilitรฉ aprรจs la 4รจme itรฉration pour le groupe des pratiquants des cultures vivriรจres, aprรจs la 6รจme itรฉration pour le groupe intermรฉdiaire et pour le groupe des pratiquants des cultures de rentes. En effet, il faut adopter la rรฉnovation technique avant cette stabilitรฉ, donc en 2011pour le groupe 1 et en 2013 pour les deux autres. Lโintervention sur les activitรฉs va dans le sens inverse de la logique de la matrice ADL. Suivant la logique de connexitรฉ des activitรฉs, lโapport aux activitรฉs-fournisseurs de ressources a des influences sur les activitรฉs collectrices. De plus, il nโest pas possible de modifier la logique paysanne ; mais la logique de la matrice ADL en donne une image gรฉnรฉrale. Cโest pourquoi, la priorisation en cas dโintervention sur les activitรฉs va dans le sens inverse de la logique de la matrice ADL. En effet, en considรฉrant que les รฉtats connexes, lโintervention suit lโordre suivant :
– SAL ; PET<RIZ<ART ; TAR<CRE ; MAN ; PER pour le groupe 1.
– RIZ<PDT<ART<CRE<PER<CEL<PET ; TAR ; CHF pour le groupe 2.
– CRE<MAN<RIZ<SAL ; PDT<PET ; PAT ; TAR<ART<CEL<CHF<PER pour le groupe 3.
Stratรฉgie de financement et amรฉlioration de revenu par lโintensification
Cette troisiรจme et derniรจre sous partie va permettre de connaรฎtre comment doit-on agir pour aider les paysans urbains sur le financement de leurs activitรฉs agricoles et de quoi est capable lโintensification de lโagriculture urbaine face aux objectifs de dรฉveloppement malgache ?
Stratรฉgie de financement des systรจmes dโexploitation
En gรฉnรฉral, par rapport ร lโรฉtat traditionnel, lโintensification entraรฎne une augmentation moyenne des coรปts totaux de financement de 40% pour les systรจmes dโexploitation du groupe 1, de 23% pour le groupe 2 et pour le groupe 3. Ces taux dโaugmentation de financement donnent une augmentation moyenne de 30% pour tous les systรจmes dโexploitation des paysans de la zone dโรฉtude. De plus, les taux de rentabilitรฉ interne de tous ces systรจmes dโexploitation sont supรฉrieurs au taux dโintรฉrรชt de la Microfinance (36%).
Ainsi, il est recommandรฉ dโeffectuer au moins 30% du capital ร รฉmettre lors de lโexรฉcution de lโintensification. Ensuite, il faut diminuer de 10% par an cet apport dโemprunt pour que les paysans puissent retourner vers lโutilisation de leurs capitaux propres aprรจs la 3รจme annรฉe de la rรฉnovation technique, car ils prรฉfรจrent lโautofinancement. En effet, le tableau nยฐ12 ci-dessous reprรฉsente le schรฉma de financement gรฉnรฉral correspondant ร chaque systรจme dโexploitation.
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Table des matiรจres
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
I- METHODOLOGIE
I.1-DESCRIPTION DE LA ZONE DโETUDE
I.1.1- Dรฉlimitation et situation gรฉographique de la zone dโรฉtude
I.1.2- Aperรงu gรฉnรฉral de la zone dโรฉtude
I.2-CHOIX DU SUJET
I.3APPROCHE METHODOLOGIQUE
I.4-METHODOLOGIE DE TRAVAIL
I.4.1- Enquรชtes informelles
a-Prรฉ-enquรชte
b-Entretien auprรจs des personnes ressources
c-Phase prรฉparatoire
d-Phase dโenquรชte dรฉfinitive
e-Signification de lโenquรชte
I.4.2- Les enquรชtes formelles et les dรฉmarches de dรฉmonstration
I.4.2.1- Dรฉmarche 1 : รlaboration de la typologie
I.4.2.2- Dรฉmarche 2 : Analyse prospective des exploitations agricoles
I.42.3- Dรฉmarche 3 : traitement de donnรฉes par le logiciel TSIM
I.4.4- Limite de lโรฉtude
I.4.5- Synthรจse
II- RESULTATS
II.1-TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DU 2EME ARRONDISSEMENT
II.1.1- Dรฉtermination de la typologie gรฉnรฉrale : les groupes
II.1.2- Dรฉtermination de la typologie spรฉcifique : les sous groupes
II.2-ANALYSE PROSPECTIVE DES ACTIVITES AGRICOLES DU 2EME ARRONDISSEMENT
II.2.1- Corrรฉlation des activitรฉs agricoles dans le 2รจme arrondissement
II.2.1.1- Vue globale du systรจme dโexploitation du groupe des vivriers
II.2.1.2- Vue globale du systรจme dโexploitation du groupe intermรฉdiaire
II.2.1.3- Vue globale du systรจme dโexploitation du groupe des rentes
II.2.2- Prospection dโรฉvolution du rendement jusqu’ร la limite de stabilitรฉ
II.2.2.1- Groupe des vivriรจres
II.2.2- Groupe intermรฉdiaire
II.2.2.1- Sous groupe 21 : systรจme Artichaut-Chou fleur
II.2.2.2- Sous groupe 22 : systรจme Pomme de terre-Artichaut
II.2.2.3- Sous groupe 23 : systรจme Pomme de terre-Cรฉleri
II.2.2.4- Sous groupe 24 : systรจme Pomme de terre-Cresson
II.2.2.5- Sous groupe 25 : systรจme Persil-Cresson-Riz
II.2.2.6- Sous groupe 26 : systรจme Petsay-Pomme de terre
II.2.3- Groupe des rentes
II.2.3.1- Sous groupe 31 : systรจme Artichaut-Cresson
II.2.3.2- Sous groupe 32 : systรจme Cresson-Patate-Manioc
II.2.3.3- Sous groupe 33 : systรจme Cresson-Salade
II.2.3.4- Sous groupe 34 : systรจme Petsay-Salade
II.3-LโINTENSIFICATION PAR RAPPORT AU SYSTEME TRADITIONNEL
II.3.1- Le poids de financement nรฉcessaire ร lโintensification.
II.3.1.1- Cas du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres
II.3.1.2- Cas du groupe intermรฉdiaire
II.3.1.3- Cas du groupe des pratiquants des cultures de rentes
II.3.1.4- A propos de lโรฉchantillon de lโรฉtude
II.3.2- Le revenu gรฉnรฉrรฉ par les activitรฉs dโagriculture urbaine
II.3.2.1- Cas du groupe des pratiquants des cultures vivriรจres
II.3.2.2- Cas du groupe intermรฉdiaire
II.3.2.3- Cas du groupe des pratiquants des cultures de rentes
III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1-TYPOLOGIE
III.1.1- Tendance des systรจmes de production locale.
III.1.2- Corrรฉlation des activitรฉs agricoles
III.1.2.1- Place de chaque spรฉculation au sein du groupe vivrier
III.1.2.2- Place de chaque spรฉculation au sein du groupe intermรฉdiaire
III.1.2.3- Place de chaque spรฉculation au sein du groupe rentes
III.2-LES LOGIQUES PAYSANNES SUIVANT LโINTERACTION DES SPECULATIONS.
III.3- STRATEGIE DE FINANCEMENT ET AMELIORATION DE REVENU PAR LโINTENSIFICATION.
III.3.1- Stratรฉgie de financement des systรจmes dโexploitation
III.3.2- Amรฉlioration au niveau de lโarrondissement.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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