TRYPANOSOMOSE A TRYPANOSOMA EVANSI 

TRYPANOSOMOSE A TRYPANOSOMA EVANSI 

Etude préliminaire de la trypanosomose chez les buffles en Thaïlande

Le buffle des rizières (Bubalus bubalis), indigène à la Thaïlande, est utilisé pour diverses tâches dans l’exploitation. Sa carrière se termine à l’abattoir vers l’âge de 14 ans. En outre sa force de travail, la production bufflonne n’est pas à négliger. Son lait riche en matière solide (18-23% contre 13-16% pour les bovins) et sa viande maigre et savoureuse font du buffle un excellent investissement. Source d’épargne, il assure une sécurité socio-économique aux ménages. C’est ainsi que les buffles furent surnommés par les thaïlandais « Ai Tui » signifiant « royal travailleur honnête » (Faarungsang, 2003 ; Indramangala 2002). Cet animal est généralement élevé au sein de petites unités agricoles de 1-3 buffles, en vue d’une production de subsistance. Les systèmes d’élevage varient d’une région ou même d’une ferme à l’autre en fonction de la zone de pâturage, du système de production, du mode de vie et du cadre économique des éleveurs. La région Centre, où le sol est fertile et dépourvu de relief, présente une forte densité de population malgré le niveau élevé de mécanisation dans les rizières. Les buffles ne paissent pas sur des pâturages spécifiques et aucun complément alimentaire ne leur ait donné. Un système de pâturage au piquet ou plus traditionnel du « couper et à emporter » sont utilisés. L’animal, non intégré dans l’exploitation est uniquement une source d’épargne. Il sera vendu lorsque la famille aura besoin de liquidités. La région Nord-est (NE) détient la plus forte densité de population de buffles (Figure 8, B&C). Par la pauvreté des sols, une moindre pluviométrie et un réseau d’irrigation limité, le buffle tient une place centrale dans l’exploitation si bien que l’’agriculteur moyen en possède souvent 3. Les pratiques agricoles traditionnelles sont largement utilisées avec des pâturages pendant la journée complétés par de la paille de riz dans les enclos de nuit.
A contrario, le Sud est caractérisé par de grands troupeaux sauvages, souvent plus de 10 têtes appartenant à une seule et même famille (Indramangala, 2002 ; Annexe 6). Très important jusqu’au début des années 70, il est aujourd’hui menacé bien qu’un timide retour vers ces derniers s’observe par la flambée des prix du fertilisant entre autres. En effet, la population est passée de 5,5 -6,5 millions en 1971-1985, à 1,63 millions en 2005. Aujourd’hui, elle est estimée à 1,34 millions de têtes (Figure 8, A ; DLD, Thailand, 1984- 2009 ; Faarungsang, 2003). Ceci s’explique pour plusieurs raisons : mécanisation de l’agriculture, diminution des aires agricoles allouées à la riziculture, empiètement des industries sur les zones rurales… (Faarungsang, 2003; Indramangala, 2002). En 1979, sous l’initiative de sa majesté le roi Bhumipol, le projet « Banque de bovins et de buffles » a été créé et reconduit en 2002 sous l’appellation « Banque royale du buffle des rizières ». Ce projet repose sur le don d’animaux, destinés à l’abattoir, aux paysans nécessiteux qui lèguent à leur tour la descendance. Cette initiative, menée deux fois par an lors de la fête des Mères et des Pères, a déjà sauvé plus de 1 050 buffles de l’abattoir (Indramangala, 2002). Le surra affecte particulièrement le buffle en Thaïlande avec une prévalence dans le NE de 16,6 % en 1981 et 20 % en 1984-1989 (Löhr et al., 1985 ; Kashemsant, 1989). Depuis 1990, aucune enquête n’a été menée chez ces animaux. Pourtant les pertes économiques, même si sous estimées, sont considérables (Dargantes et al., 2009) particulièrement pour le NE au vue de la place que tiennent ces herbivores.. Cette étude vise à décrire la situation épidémiologique de la maladie, pré-requis nécessaire avant tout moyen d’action.

Prélèvements

Les prélèvements sanguins ont été effectués au niveau de la veine jugulaire à l’aide d’une aiguille montée sur une seringue de 10 ml. Le sang prélevé a ensuite été placé dans un tube EDTA pour le diagnostic parasitologique et moléculaire et un tube sec pour la collection de sérum. Pour ces derniers, le sang a été incubé à 4°C toute la nuit avant d’être centrifugé à 3000 t/min pendant 10 min à 15°C (Rotina 380® , HettichTM , Tuttlingen, Germany). Le sérum, le plasma et le Buffy Coat ont été récupérés, aliquotés et conservés à -20°C et -80°C.  Examen de sang à l’état frais Une goutte de sang frais a été étalée sur une lame à l’aide d’une lamelle avant d’être observée au microscope optique (x40). L’échantillon a été considéré positif après observation de trypanosomes en mouvement (OIE, 2005).  Centrifugation hématocrite et PCV (Packed Cell Volume) Un petit volume de sang (70µl) a été recueilli dans un tube capillaire hépariné (Hirschmann® Laborgeräte, Eberstadt, Germany) scellé par de la pâte à modeler à l’extrémité. Après centrifugation à 10 000 tr/min pendant 5 min (Heraeus Pico17 Centrifuge, Thermo Electron Corporation® , Ohio, U.S.A), trois couches ont été obtenues : culot érythrocytaire, couche leucocyto-plaquettaire et plasma. L’hématocrite, mesuré avec un Micro-capillary reader (cat. n°2201, IEC, Company, Tennessee, U.S.A), a ensuite été exprimé en pourcentage du culot d’hématies par rapport au volume de sang total (PCV). Ce même tube a été examiné par microscopie optique au niveau du Buffy Coat (x40), où les trypanosomes sont concentrés, après avoir été rincé à l’eau (OIE, 2005 ; Woo, 1971).

Diagnostic sérologique

CATT/T. evansi®

Le test d’agglutination sur carte CATT/T. evansi® (Institute of Tropical Medicine « Prince Leopold », Laboratory of Serology, Nationalstraat 155, B-2000 Antwerp, Belgium) détecte les IgM spécifiques dirigés contre T. evansi par la fixation, via formaldéhyde, de trypanosomoses colorés au bleu de Coomassie. Un échantillon, dilué au 1:4, a été considéré comme positif si une agglutination a été observée, comme recommandé par le fournisseur.

ELISA indirect

 Réalisation de l’ELISA Le protocole ELISA utilisé dérive de celui appliqué lors de l’enquête transversale préliminaire chez les bovins laitiers en Thaïlande (Desquesnes et al, 2009b. ; Annexe 2.1.A). Anémie L’information est manquante pour les échantillons de Sakon Nakhon, Ubon Ratchathani et Songhkla. Sur les 4 provinces restantes, l’hématocrite s’échelonnait de 19 à 54% avec une moyenne de 35,9% (IC à 95% ± 2,6%). En comparant l’hématocrite moyen des animaux séronégatifs de ceux séropositifs aucune différence significative n’a été observée (test Student : t = -0,177, df = 35,48, p-value = 0,86).

Classes d’âge

La population était relativement jeune. En effet, 65,6 % des individus étaient âgés de ou moins de 5 ans tandis que les animaux « en fin de carrière », de 14 ans et plus, ne représentaient que 3,3 % de la population. Les animaux de moins de 2 ans étaient tous séronégatifs à l’exception d’un animal âgé d’un an et ½. A l’échelle de l’échantillonnage, la séroprévalence augmentait au fil des classes d’âge allant de 3% (≤ 2 ans), 8% (2< x ≤ 5 ans) à 12% (>5 ans) (Figure 9). La distribution des individus séropositifs à travers les différentes classes d’âge était significativement différente (Khi² = 63,2867, p-value = 0,0017).

Sexe

Les deux sexes étaient représentés avec une forte prédominance des femelles soit 84,2 % contre 15,8% (115/727) de mâles dont la majorité âgés de moins de 5 ans : 2♂ et 74♀ont été déclarés séropositifs soit une prévalence respective de 2 % et 12 % (IC à 95% 2,6% chacun).

Distribution géographique

Parmi les 792 échantillons testés répartis sur 302 fermes, 87 étaient séropositifs (10,98%, IC à 95% ± 2,2%) et provenaient de 55 fermes (18,2%, IC à 95% ± 4,4%). Les 223 animaux issus de ces fermes étaient donc potentiellement exposés à la maladie soit 28,2% (IC à 95% ±:3,1%) de la population échantillonnée avec une prévalence de 39,0% (IC à 95% ± 6,4%).  Région Six des 7 provinces font partie de la région NE. Sur les 697 échantillons, 65 furent séropositifs (9,3%, IC à 95% ± 2,2%) et provenaient de 49 exploitations (16,5%, IC à 95% ± 4,3%). Les 140 animaux de ces fermes étaient donc potentiellement exposés à la maladie soit 20,1% (IC à 95% ±:3,0%) de la population pour une prévalence de 46,4% (IC à 95% ± 8,3%).  Province L’ensemble des provinces présentait des traces sérologiques de l’infection. Les prévalences s’étalaient de 1,7% (IC ± 3,3%) pour Sri Sa Ket à 23,0% (IC ± 8,3%) à Songkhla. La prévalence des fermes (PF) et la prévalence moyenne des fermes infectées (mPFi) s’échelonnaient respectivement de 4,5% à 83,3% et de 28,2% à 79,7% (Tableau 4).

Ferme

Les animaux étaient issus de ferme ayant entre 1 à 20 buffles. Les petites unités (1-3 animaux) étaient majoritaires (81,5% soit 246/302) tandis que les unités de 10 têtes ou plus ne concernaient que 2,6% (8/302) des fermes et se concentraient à Songkhla (5/8). Sur les 302 exploitations, 55 présentaient des traces sérologiques de l’infection soit 18,2% d’entres elles (IC à 95% ± 4,4%) avec une séroprévalence 5,0% à 100%. Parmi elles, 12 étaient composées d’un seul buffle, dont 8 issues de Sakon Nakhon, soit 21,8 % (IC à 95% ± 10,9%) des fermes infectées. En ne tenant pas compte de celles-ci, la plus forte prévalence a été observée dans une ferme de 7 buffles à Sakon Nakhon (p=100%). Les fermes infectées de 1 à 3 animaux présentaient un seul séropositif tandis que la situation était plus contrastée pour les grandes exploitations (>5 buffles). En effet, certaines ne présentaient qu’un animal séropositif pendant que d’autres avaient l’ensemble du cheptel infecté. Pour la moyenne des prévalences des fermes infectées, une fois encore Sakon Nakhon présentait la plus forte prévalence (79,7% ; IC ± 33,3%, Tableau 4). Enfin, les exploitations en présence et absence de l’infection étaient distribuées sur l’ensemble des points de collecte.

Discussion

Depuis 2007, un projet sur T. evansi en Asie du Sud-Est a vu le jour à travers la collaboration du CIRAD, UMR Trypanosome (Montpellier, France) représenté par le Dr. Marc Desquesnes et la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Kasetsart (Bangkok, Thailande). Ce projet a pour ambition d’accroître les connaissances sur ce parasite tant du point de vue épidémiologique, sanitaire qu’économique. Cette présente étude fait suite à l’enquête rétrospective sur les bovins laitiers en Thaïlande (Desquesnes et al., 2009b). L’ELISA est l’outil couramment utilisé en épidémiologie et employé depuis longtemps lors de trypanosomose car à la fois peu couteux, rapide et aussi spécifique que sensible (OIE, 2005). De plus l’ELISA, avec le CATT, est approprié pour détecter les buffles infectés (Dargantes et al., 1999 ; Davison et al., 1999&2000 ; Verloo et al., 2000). Enfin, l’ELISA/T. evansi employé ici a d’ors et déjà été utilisé ; certes chez les bovins laitiers mais les résultats furent plus qu’acceptables (Desquesnes et al., 2009b.). Dans ce contexte, l’enquête sérologique a été optée et ainsi décrire au mieux la situation épidémiologique actuelle. A partir des groupes négatifs constitués, un seuil de positivité à 3σ de la moyenne a été défini. En effet, à 2σ le gain en sensibilité était moindre en comparaison de la perte en spécificité. Ce  Enquête sérologique sur T. evansi et T. spiralis chez le buffle et le porc, Thaïlande et Vietnam 25 Leboucher, E. 2010. Rapport de Stage. Master 2, BGAE, spécialité SAEPS. Montpellier, France, Cirad-EMVT/UM2. 65 p seuil de même que les résultats obtenus ont été exprimés en pourcentage de positivité relative (PPR) pour limiter les variations journalières (Desquesnes, 1997). D’après les résultats l’ELISA, avec un seuil de 19,6%, était à la fois très sensible (Se= 85,7%) et très spécifique (Sp=84,3%). Néanmoins, malgré une bonne VPN (98,3%), cet outil présentait une moindre VPP (35,3%). Ceci peut s’expliquer de plusieurs façons : une récente infection, la séroconversion n’étant pas immédiate, une parasitémie basse et fluctuante surtout chez les buffles où l’infection est souvent chronique (Gill, 1977 ; OIE, 2005), une ancienne infection, les anticorps circulants 4-5 mois après élimination du parasite (Desquenes et al., 2009b.), voire même une infection concomitante, à l’origine de réactions croisées (Verloo et al., 2000). Ceci étaye les propos d’autres auteurs : la PCR s’avère très sensible là où les outils sérologiques font défaut (Holland et al., 2001a. ; Masiga et al., 1992) d’où l’intérêt d’utiliser conjointement les outils usuels de diagnostic. Quoiqu’il en soit, l’ELISA permet de connaître la situation épidémiologique même si celle-ci n’est pas exhaustive et présente un biais (VPP<50%). Ainsi, pour certaines fermes la prévalence par ELISA et PCR étaient relativement proches, traduisant une circulation active du parasite, tandis que pour d’autres celle par PCR était nulle ou très faible en comparaison de l’ELISA, signant une présence passée du parasite ou un état sub-clinique/chronique de l’infection.
L’anémie ne s’avéra pas être un indicateur de la présence du parasite, aucune différence significative ne fût observée entre séropositifs-négatifs. Ceci va à l’encontre de ce qui a été observé jusqu’alors. En effet, Hilali et al. (2006) ont mis en avant des changements hématologiques important avec, entre autres, une chute de l’hématocrite (PCV). En conditions expérimentales, les animaux sont exposés à une forte parasitémie d’où un impact pathologique parfois exacerbé. Cependant, des résultats similaires et contradictoires furent obtenus respectivement chez des buffles naturellement infectés (Sangwan et al., 1993) et infectés expérimentalement (Pholpark, et al. 1999). L’anémie à travers la PCV n’est donc pas fiable pour discriminer statut sain-statut infecté chez le buffle.

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Table des matières

Sommaire
Remerciements
Résumé
Abstract
Sommaire
Abréviations
Listes des figures et tableaux
INTRODUCTION
PARTIE 1 : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE 
CHAPITRE 1 : TRYPANOSOMOSE A TRYPANOSOMA EVANSI 
1.Leparasite
1.1.Morphologie
1.2. Position phylogénique de T. evansi au sein des trypanozoons
1.3.Distribution
2. Hôtes et effets sur l’hôte
2.1. Principaux hôtes et pathogénicité
2.2. Immunosupression induite par T. evansi
3.Epidémiologie
3.1 Persistance de l’agent
3.2 Mode de transmission
3.3 Facteurs de risque
4. Le Surra
4.1. Outils de diagnostic
4.2. Moyens de contrôle, prévention et traitements
4.3. L’importance du Surra
4.4. Situation en Thaïlande et au Vietnam
CHAPITRE 2 : TRICHINELLOSE A TRICHINELLA SPIRALIS 11
1. Le parasite
1.1. Le genre Trichinella
1.2. Biologie : généralités
1.2.1 Morphologie générale
1.2.2 Cycle de vie de Trichinella spp
2. Epidémiologie de Trichinella spiralis chez l’homme
2.1. Répartition géographique et situation épidémiologique mondiale
2.2. Persistance de l’agent et transmission
2.3. Principaux hôtes
2.3.1 Cycle sylvatique et interaction avec l’Homme
2.3.2 Cycle domestique et facteurs de risque
2.3.3 Importance des rongeurs dans l’entretien du cycle
3. La trichinellose chez l’homme
3.1 Pathologie et évolution de la maladie
3.2 Diagnostic, traitements et prévention
3.3 Etat des lieux de la trichinellose en Asie du Sud-Est Enquête sérologique sur T. evansi et T. spiralis chez le buffle et le porc, Thaïlande et Vietnam vi Leboucher, E. 2010. Rapport de Stage. Master 2, BGAE, spécialité SAEPS. Montpellier, France, Cirad-EMVT/UM2. 65 p
PARTIE II : ETUDE PRELIMINAIRE DE LA TRYPANOSOMOSE CHEZ LES BUFFLES EN THAÏLANDE
1. Matériel et méthodes
1.1. Matériel
1.1.1 Antigène pour l’ELISA
1.1.2 Populations étudiées
1.2. Méthodes
1.2.1 Diagnostic direct
1.2.2 Diagnostic sérologique
1.2.2.1 CATT/T. evansi®
1.2.2.2 ELISA indirect
1.2.3 Diagnostic moléculaire
2. Résultats
2.1. RESULTATS GENERAUX
2.2. RESULTATS DES DIVERS DIAGNOSTICS
2.3. CLASSES D’AGE
2.4. SEXE
2.5. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
3. Discussion
4. Conclusion
PARTIE III : ETUDE SEROLOGIQUE DE LA TRYPANOSOMOSE A T. EVANSI ET DE LA TRICHINELLOSE A T.SPIRALIS CHEZ LE PORC 
CHAPITRE 1 : INFECTION EXPERIMENTALE PAR TRYPANOSOMA EVANSI CHEZ LE PORCELET
1. Matériel et méthodes
2. Résultats
2.1. SIGNES CLINIQUES
2.2. PARASITOLOGIE
2.3. SEROLOGIE
2.3.1 CATT
2.3.2 ELISA
2.4. PCR
3. Discussions
4. Conclusion 
CHAPITRE 2 : ETUDES SEROLOGIQUES DE LA TRYPANOSOMOSE ET TRICHINELLOSE CHEZ LES PORCS DANS LA PROVINCE DE CHIANG RAÏ, THAÏLANDE ET DANS LE NORD VIETNAM. 
1. Matériel et méthodes
1.1. Antigène pour l’ELISA
1.2. Populations étudiées
1.3. Prélèvements et sérologie
2. Résultats
2.1. TRYPANOSOMA EVANSI
2.1.1. Résultats généraux
2.1.2. Résultats sérologiques
2.1.3. Sexe
2.1.4. Race
2.1.5. Distribution géographique
2.2. TRICHINELLA SPIRALIS
2.2.1. Thaïlande
2.2.2. Vietnam
3. Discussions
3.1 T. evansi
3.2 T. spiralis
4. Conclusion ..

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