Troupeaux constitués principalement de femelles non cyclées ou dont on ne connaît pas l’activité ovarienne 

ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL FEMELLE

Le tractus génital femelle comporte trois niveaux qui interviennent à des titres divers dans la physiologie de la reproduction, sans que la comparaison puisse être faite avec les fonctions du tractus mâle. En effet, chez la femelle, Les glandes annexes sont intégrées dans la paroi desorganes, et les voies ne sont pas excrétrices, mais réceptrices et hospitalières (M. PAREZ, 1987)
De l’intérieur vers l’extérieur, on observe ( schémas 1 et 2 en annexe).

PHYSIOLOGIE SEXUELLE DE LA FEMELLE BOVINE

Définition et caractéristiques de la puberté

La puberté est une période physiologique au cours de laquelle se met en place la fonction de reproduction. Ellese définit comme l’âge où l’animal devient apte à produire des gamètes fécondants :
– Premières chaleurs chez la femelle
– Premières éjaculations chez le mâle.
Le début de cette période est caractérisé chez la femelle par des critères comportementaux comme le premier œstrus (SWENSON , 1984) et des critères hormonaux tels que la première augmentation significative de la concentration de progestérone plasmatique (SALISBURY et al, 1978).

L’âge de la puberté

Il est marqué par l’entrée en activitédes gonades. L’âge à la puberté correspond au moment ou la génisse à atteint 60% de son poids adulte. C’est la période de l’apparition des premières chaleurs (THIAM,1989). Ces chaleurs apparaissent entre trente (30) et quarante (40) mois chez la femelle zébu. En comparaison avec les vaches des pays tempérés qui atteignent la puberté très tôt (12 mois), la femelle zébu ou taurine apparaît comme une race tardive. Cependant, l’âge à la puberté et l’âge au premier vêlage sont influencés par plusieurs facteurs dont le système d’élevage.

Le cycle sexuel

L’activité sexuelle débute à la puberté pourcesser vers l’âge de quinze (15) ans.
Elle est marquée par une activité cyclique : le cycle œstral Chez tous les mammifères, l’appareil génital femelle présente des modifications au cours et pendant toute la durée de l’activité génitale. Ces modifications se produisent toujours dans le même ordre,et reviennent à intervalle périodique suivant un rythme bien défini pour chaque espèce. Ces modifications périodiques ou cycle sexuel commencent au moment de la puberté, se poursuivent tout au long de la vie génitale et ne sont interrompues que par la gestation. Ces manifestations dépendent de l’activité fonctionnelle de l’ovaire, elle-même tributaire de l’action hypothalamo -hypophysaire (DERIVAUX,1971).

Le pro-œstrus

Cette phase dure quatre (4) jours et correspond à la période de préparation et de maturation folliculaire : C’est la phase folliculaire .

L’œstrus

C’est la période de maturité folliculaire suivie de l’ovulation. Sa durée est brève chez la vache, environ treize (13) à vingttrois (23) heures (CISSE, 1991), chez les N ‘Dama , elle est de dix (10) heures (DIOP, 1998).

Le post-œstrus

Elle correspond à la phase de formation et de fonctionnement du corps jaune (Metoestrus et Dioestrus), avec installation d’un état pré-gravidique de l’utérus ; cette période est également appelée phase lutéale et dure environ seize (16) jours.
La phase la plus importante à prendre en considération est l’œstrus, ce qui fait que certains auteurs limitent lecycle sexuel au cycle œstral. Cette phase correspond à la période de l’ovulation qui intervientenviron douze heures après le début de l’œstrus (chaleurs). L’ovulation est le moment optimal pour la saillie naturelle ou contrôlée (IA).

LE CYCLE ŒSTRAL ET/OU CYCLEOVARIEN

Définition

Le cycle œstral correspond à la période délimitée par deux (2) œstrus consécutifs (SOW, 1997). Le cycle ovarien est quand à lui la période délimitée par deux (2) ovulations consécutives .

Durée du cycle

La durée du cycle sexuel chez la femelle zébu Gobra est de 21,5 ±0,5 jours pour l’adulte et ±2,33 jours chez la génisse. Pour la N’dama, elle est de vingt un (21) jours. La durée du cycle œstraldéfini entre deux œstrus consécutifs a été étudiée par beaucoup d’auteurs. CHICOTEAU (1990) trouve 21 ±2,1 jours pour la N’dama en Côte d’Ivoire. TRAORE et BAKO (1984) notent que l’âge constitue un facteur de variation du cycle. CHICOTEAU (1990) démontre qu’une certaine variation peut être induite par la saison.

Variation saisonnière du cycle œstral

En C’ôte d’Ivoire, TIDORI et al., (1975) indiquent que 55% des naissances surviennent de septembre à décembre, etsont consécutives à des saillies fécondantes situées de décembre à mars, pendant la saison sèche. Toujours en Côte d’Ivoire, LANDAIS (1983) montre que plus de 50% des naissances surviennent entre octobre et 23% entre mars et mai. Les saillies correspondantes interviennent autour du mois de janvier,ressortant ainsi un pic de fécondation caractéristique des taurins en pleine saison sèche. La FAO (1980) note de façon générale qu’en Afrique occidentale, les vêlagesont lieu pendant la première partie de la saison sèche, et les saillies pendant la seconde partie, d’où le caractère saisonnier de la reproduction de la race Baoulé.
Le cycle génital de la femelle zébu est de type continu. Il se caractérise par une période de forte activité sexuelle coïncidant avec la saison des pluies, et l’existence de phases plus ou moins longues ( 2 à3 cycles) d’anœstrus en saison sèche. En 4mois, (août à décembre) plus de 70% des femelles sont fécondées.

Action sur les paramètres de reproduction

Plusieurs facteurs de variation de la reproduction du bétail ont été mis en évidence. Ils sont liés ou non à l’animal et intéressent les deux sexes.

Le climat

Les effets du climat à travers ses divers paramètres peuvent avoir une grande influence dans la variation de la reproduction aussi bien chez le mâle que chez la femelle.
Concernant la femelle, ABILAY et al., (1974) ont analysé l’influence défavorable des températures ambiantes élevées sur la reproduction des bovins, moutons, porcs, et décrivent des œstrus courts, des cycles œstraux anormaux, un taux de fertilité diminué et une mortalité embryonnaire élevée. Cette élévation de la mortalité embryonnaire liée aux stress thermique a été aussi observée par ordre chronologique croissant :JOHNSON (1983), MONTY (1983), BIGGERS et al., (1987), CAVESTANY et al., (1985), associant les fortestempératures saisonnières avec une baisse du taux de gestation, ontmontré que lorsque la température diminuait au moment de l’insémination artificielle, les taux de fertilité étaient meilleurs que lorsque la température est continuellement élevée.

L’alimentation

L’alimentation apparaît comme le facteur essentiel de variation de la reproduction du bétail.
Une alimentation bien conduite permet d’éviter les carences préjudiciables à la reproduction surtout en ce qui concerne les vitamines et les oligo-éléments (DIADHIOU, 2001). Par ailleurs, lorsque la ration alimentaire est satisfaisante tout au long de l’année, les problèmes de reproduction deviennent plus rares (HERESIGN, 1984). Il existe une limite de note d’état critique (NEC), poids seuil, en déca de laquelle toute activité de reproduction cesse : arrêt de la cyclicité, avortement (HERESIGN, 1984 ; CHICOTEAU, 1991 ; DIADHIOU, 2001). Au cours d’un programme d’insémination artificielle, il faudra donc sélectionner des femelles dont l’état général est compris entre les notes 3 et 4 inclus ; c’est-à-dire la conformation normale à grasse. Il ne faut pas choisir des vaches maigres. Cettelimite peut varier en fonction de la race etde la saison. MEYERet YESSO (1989) la situe à 220kg pour la N’dama. Un bon état général à la mise à la reproduction et une alimentation satisfaisante au moment de la mise en place de la gestation permettent une amélioration :
– du taux d’ovulation ;
– du taux d’œstrus ;
– du taux de fécondation ;
– de la baisse des mortalités embryonnaires.
Il s’agira donc d’apporter une alimentation stratégique aux périodes les plus critiques que sont : développement de l’ovaire ; ovulation ; fécondation ; gestation.

L’animal

Certains facteurs de variation de la reproduction des bovins sont directement liés à l’animal. On note ainsi l’influence de la race, la production, l’âge, l’état de santé et du mode d’élevage (voir tableau.)

Action sur les cycles sexuels de la vache

La maîtrise des cycles sexuels permet le contrôle de l’apparition des chaleurs et du moment de l’ovulation. Elle peutsurtout se faire par des traitements chirurgicaux et hormonaux. Ces techniques ne constituent pas un traitement de l’infécondité et doivent pour donner de bon résultats, s’adresser à des femelles en bon état d’embonpoint (DIADHIOU, 2001).
Du point de vue physiologique la maîtrise des cycles doit s’attacher à résoudre deux problèmes bien différents (CHUPIN et al., (1977) :
– synchroniser chaleurs et ovulationschez des femelles ayant déjà des cycles sexuels réguliers (ovulations toutes les trois semaines environ) ;
– induire des ovulations synchroniséeschez les animaux en repos sexuel.
Il est donc avant tout nécessaire de connaître l’activité ovarienne des populations de femelles dont on souhaite maîtriser la reproduction.
On peut définir trois types de troupeaux :
– troupeaux constitués exclusivement de femelles cycliques (génisses de race laitière correctement alimentées ; vaches deux mois après vêlage, ayant une production laitière moyenne et une alimentation correcte ;
– troupeaux constitués principalement de femelles non cyclées (vaches allaitantes) ;
– troupeaux constitués d’animaux cyclés, d’animaux non cyclés et d’animaux dont on ignore l’activité sexuelle (génisses de race à viande ou de race rustique en fin d’hiver, vaches hautes productrices présentant un niveau nutritionnel insuffisant 40 à 60 jours post partum.

Méthodes de détection des chaleurs

La finalité de la maîtrise du cycle sexuel est l’apparition des manifestations de chaleurs chez la femelle. Une bonne détection des chaleurs est très importante en insémination artificielle et en monte libre. Elle permet surtout un choix judicieux du moment de l’insémination artificielle ou de la monte naturelle. Plusieurs auteurs s’accordent pour reconnaître que les signesde chaleurs sont en général discrets chez les bovins tropicaux (BANE etHULTNES, 1974 ; TRAORE et BAKO, 1984).
Bien que l’espèce zébu ait généralement le plusattiré l’attention des auteurs, à en juger par l’abondance relative des publications, la N’dama semble encore plus problématique en cequi concerne la discrétion des signes de chaleurs (RALAMBOFIRINGA, 1979). Cette détection des chaleurs n’est donc pas facile chez nos races locales comme la femellezébu Gobra du Sénégal dont les chaleurs sont discrètes (CUQ, 1973). Beaucoup de méthodes de détection des chaleurs sont utilisées aujourd’hui.

HISTORIQUE DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE BOVINE

La technique d’insémination artificielle à été décrite et utilisée avec succès pour la première fois en 1780 par Spallazani, physiologiste italien. L’histoire du développement de l’insémination artificielle bovine en France est liée à la bergerie nationale de Rambouillet ; c’est en effet dans ce centre d’enseignement , et plus particulièrement à l’école d’élevage ovinque furent entrepris au cours de la seconde guerre mondiale, les premiers travaux sur cette technique qui commençait à se développer à l’étranger : U.R.S.S., Danemark,Grande Bretagne, Australie… (INRA, 1983).
L’insémination artificielle bovine à été employée de longue date en Afrique. En effet, des tentatives d’I.A. ont été entreprises avant l’apparition de la méthode de congélation de la semence.En 1945, un service d’I.A. était mis en place en Adamaoua (Cameroun) utilisant des taureaux de races locales (MOUDON,1946).
En 1952 Letard et al., rapportent les résultats obtenusen inséminant au Mali et au Niger des vaches locales avec du sperme réfrigéré collecté en France. Au début des années soixante (60), un dilueur était mis au point au Kenya et en Ouganda pour conserver la semence à température ambiante. Au cours des années 1960, plusieurs pays ont tenté de mettre sur piedsdes services nationaux d’IA. A la fin des années 1970, il a été recensé dix sept (17) pays de l’Afrique du Nord et du Sud qui possédaient un tel service (PAREZ,1983). Cependant, quelques dix années plus tard, au moins la moitié d’entre eux avait soit une activité réduite, soit plus d’activité du tout (FAO, 1993).

INTERETS DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE

Ils se situent à plusieurs niveaux :
– Intérêts d’ordre génétique
En comparaison avec la monte naturelle, l’IA permet d’augmenter le nombre de descendants par mâle, et de dissocier dans le temps et l’espace les lieux de production et de mise en place de la semence. Elle permet en outre d’accroître l’efficacité de la sélection en plusieurs postes : Pour l’évaluation des mâles, elle est utilisée pour établir des connexions entre élevage ou pour planifier le testage en ferme ( INRA,1983), ce qui se traduit à la fois par une meilleure prise en compte des effets troupeaux et par une augmentation du nombre d’informations sur chaque candidat. Pour l’utilisation des reproducteurs sélectionnés, L’IA améliore sensiblement la qualité des accouplements raisonnés (un reproducteur élite pouvant être accouplé aux meilleures femelles de la population qu’elles soient ou non dans le même élevage), et augmente lepouvoir de diffusion des bons mâles dans la base de sélection comme dans les troupeaux non contrôlés.

LA TECHNIQUE D’INSEMINATION ARTIFICIELLE

Vérification et préparation du matériel

Il est important de vérifier s’il y’a suffisamment du matériel (gaine, papier, gant,…) dans la trousse à insémination. A l’aide de la règle à mesurer, il faut s’assurer que le niveau d’azote liquide est satisfaisant pour maintenir la qualité de la semence. Cette vérification doit être faite périodiquement avec inscription sur une fiche. Un inventaire de la semence doit être fait afin de ne pas manquer de semence. Un registre des sorties de dose de chaque géniteur doit être tenu . L’eau du thermos doit se situer entre 34 et 37°C. On doit s’assurer d’avoir le bon niveau d’eau dans le thermos afin que l’extrémité scellée de la paillette ne soit pas dans l’eau.

Identification de la vache

Il est recommandé de vérifier l’identité de l’animal à partir de l’étiquette d’oreille. Cela permet de savoir si l’animal à déjà été inséminé et avec quelle semence. Cette précaution permet de tenir un registre de troupeau qui aide à l’identification de la généalogie, de même qu’au calcul de certains paramètres de reproduction. Aussi, le choix pré-établi de l’utilisation de telle semence sur telle femelle sera facilement respecté.

Décongélation de la semence

Le processus de congélation de la semence est rapide et précis. Il doit en être de même pour la décongélation si l’on veut maintenir la qualité fécondatrice de la semence. La température de l’eau du thermos doit se situer entre 34 et 37°C.
Il est recommandé de secouer la paillette pour extraire l’azote qui serait accolé au bouchon de coton pour prévenir ainsi l’éclatement lors de son introduction dans l’eau de décongélation. La paillette est introduite dans l’eau, l’extrémité avec le bouchon de coton vers le bas. Elle doit y rester jusqu’au moment de s’en servir. La semence mise à décongeler doit être utiliser dans une période de 10 à 15 minutes ; sinon, elle subira une dégradation de son pouvoir de fécondation. Aussi, il ne faut jamais décongeler plus d’une dose à la fois, vu le temps qui peut être mis pour chaque insémination. Avec une serviette, on doit assécher la paillette avant de la monter dans le pistolet. Ceci évite qu’une gouttelette d’eau ne vienne en contact avec la semence, ce qui aurait pour effet d’annihiler la valeur reproductrice des spermatozoïdes.

Montage de la paillette dans le pistolet

Il faut retirer le piston d’environ 15cm ;on insère la paillette asséchée à l’intérieur du pistolet dans le barillet. En se basant sur une distance d’environ 1cm du bout du corps du pistolet, on coupe la paillette légèrement en biseau pour les paillettes de 0,5ml et, lorsqu’il s’agit de paillette de 0,25ml, on la coupe en angle droit. Il faut essuyer les ciseaux. Ensuite, on prend la gaine au niveau du mandrin avec le pouce et l’index, on pousse légèrement, tout en s’assurant que la paillette est bien prise en serre dans le mandrin, jusqu’à la spirale du pistolet ou on visse la gaine. Il faut avancer la semence jusqu’au bout de la gaine pour décoller le coton. Le pistolet est ensuite tenu dans la chemise sanitaire.

L’insémination proprement dite

– Le gant est lubrifié (sans antiseptique à cause du danger de destruction des spermatozoïdes si jamais la gaine venait à être en contact avec). Ensuite, on vide le rectum de son contenu pour faciliter la manipulation du col.
– Le col est localisé par palpation transrectale .
– Le nettoyage de la partie externe : on procède d’un trait avec le papier, en allant de l’anus vers le bas, afin d’enlever la bouse qui pourrait être entraînée à l’intérieur des voies génitales lors de l’introduction du pistolet .
– L’introduction est faite en tenant incliné le pistolet
– La chemise sanitaire est rupturée quand lebout antérieur du pistolet arrive à l’ouverture postérieure du cervix ou col.La pénétration du cervix est réalisée en manipulant ce dernier et non le pistolet. Un doigt est maintenu sur l’extrémité antérieure du col afin de percevoir et de localiser le pistolet à sa sortie .
– La semence est déposée dans le corps utérin et non dans l’une des cornes ; après le retrait du pistolet, on peut effectuer un léger massage sur le dessus du col pour aider à la répartition de lasemence et favoriser la stimulation hormonale.
– Le gant et la gaine qui ont servi à l’insémination de chaque vache sont mis au rebus, car ils sont non biodégradables et constituent aussi un danger pour les animaux.
– On désinfecte le pistolet et les mains en cas de souillure.
– Les données sont transcrits dans le registre d’élevage : les numéros de la vache et du géniteur, leurs races et la date d’insémination doivent être notés. Dans les pays ou l’IA est très répandue, un certificat d’insémination est délivré en trois (3) exemplaires ( pour l’éleveur, l’inséminateur, et le centre d’insémination), pour faciliter la gestion des données à tous les niveaux.

LES RESULTATS DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE

La fertilité après une insémination peut s’apprécier à différents moments et pour plusieurs paramètres :
– A 3 semaines post insémination : on calcule le pourcentage de femelles non revues en chaleurs ou déterminées positives au diagnostic précoce de gestation (dosage de la progestérone dans le lait ou le sang.
– A 30-60 ou 60-90 jours post insémination : les Centres d’IA calculent un taux de non retour qui est en fait un taux de non rappel des inséminateurs = vaches non observées en chaleurs + vaches éliminées ou saillies.
– A partir de 2 mois après I.A. : on peut pratiquer un diagnostic de gestation par palper rectal .
– A la mise bas : on calcule le taux réel de femelles fécondées.
D’après CHUPIN et al. (1977), il se produit par rapport à la mise bas une chute de 10 à 20% pour le diagnostic précoce de gestation (selon les femelles) ;10% pour le non retour à 60-90 jours ; moins de 5% pour le palper rectal après 3 mois.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE 1 : L’ELEVAGE DES BOVINS EN AFRIQUE
1 – PERFORMANCES LAITIERES DE QUELQUES RACES BOVINES D’AFRIQUE DE L’OUEST
1.1. Les races locales
1.1.1. Le zébu Goudali
1.1.2. Le zébu Peul
1.1.4. Le Taurain Ndama
1.2. Les races exotiques
1.2.1. La Holstein
1.2.2. La Montbéliard
1.2.3. La Jersiaise
2 – LES SYSTEMES D’ELEVAGE BOVIN
CHAPITRE 2 : L’AMELIORATION GENETIQUE DES CARACTERES QUANTITATIFS
1 – LES PRINCIPALES ETAPES DE L’AMELIORATION GENETIQUE DES CARACTERES QUANTITATIFS
2 – CHOIX D’UNE STRATEGIE D’AMELIORATION GENETIQUE
2.1. La sélection
2.1.1. La sélection massale
2.1.2. La sélection récurrente
2.2. Le croisement et l’hybridation
2.2.1. L’Hétérosis
2.2.2. La complémentarité
2.2.3. Les différents types de croisements
3. LES OUTILS D’AMELIORATION GENETIQUE : LES BIOTECHNOLOGIES DE LA REPRODUCTION
4 – QUELQUES EXPERIENCES DE CROISEMENT AVEC DES RACES LAITIERES EXPORTEES
CHAPITRE 3 : ANATOMO-PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION BOVINE
1 – ANATOMIE DE L’APPAREIL GENITAL FEMELLE
2 – PHYSIOLOGIE SEXUELLE DE LA FEMELLE BOVINE
2.1. Définition et caractéristique de la puberté
2.2. L’âge de la puberté
2.3. Le cycle sexuel
2.3.1. Le pro-estrus
2.3.2. L’oestrus
2.3.3. Le post oestrus
3 – LE CYCLE OESTRAL ET/OU CYCLE OVARIEN
3.1. Définition
3.2. Durée
3.3. Manifestation de l’oestrus
3.4. Durée de l’oestrus
3.5. Aspect hormonal du cycle oestral
3.6. Contrôle neuro-hormonal du cycle
3.7. Variation saisonnière du cycle oestral
CHAPITRE 4 : MAITRISE DE LA REPRODUCTION
1 – DEFINITION
2 – INTERETS
3 – TECHNIQUES DE MAITRISE DE LA REPRODUCTION
3.1. Action sur les paramètres de reproduction
3.1.1. Le climat
3.1.2. L’alimentation
3.1.3. L’animal
3.2. Action sur les cycles sexuels de la vache
3.2.1. Principe de la maîtrise des cycles
3.2.1.1. Troupeaux exclusivement formés de femelles cyclées
a) Utilisation de la prostaglandine F2αou ses analogues
b) Utilisation de la progestérone F2αou ses dérivés
c) Schémas de traitement
3.2.1.2. Troupeaux constitués principalement de femelles non cyclées ou dont on ne connaît pas l’activité ovarienne
3.2.2. Méthode de détection des chaleurs
3.2.2.1. L’observation directe
3.2.2.2. L’observation indirecte
3.2.2.3. Détection par les méthodes annexes
CHAPITRE 5 : L’INSEMINATION ARTIFICIELLE BOVINE
1 – DEFINITION
2 – HISTORIQUE
3 – INTERET
4 – MOMENT
5 – LA TECHNIQUE D’INSEMINATION ARTIFICIELLE
5.1. Vérification et préparation du matériel
5.2. Identification de la vache
5.3. Décongélation de la semence
5.4. Montage de la paillette
5.5. L’Insémination artificielle proprement dite
6. LES RESULTATS DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE
6.1. Dosage de laprogestérone
6.2. La palpation transrectale
6.3. Taux de réussite en insémination artificielle
DEUXIEME PARTIE
LES OBJECTIFS DE L’ETUDE
CHAPITRE 1 : LE PNPDL AU BURKINA FASO 
1 – BILAN DES INSEMINATIONS ARTIFICIELLES DU PNPDL
2 – L’INDEX D’INSEMINATION
3 – EVOLUTION DES TAUX DE GESTATION
CHAPITRE 2 : LE PAPEL AU SENEGAL
1 – TAUX DE SYNCHRONISATION
2 – TAUX DE FECONDITE
CHAPITRE 3 : LE PDAP DU MALI
1 – BILAN DES ACTIVITES DU PDAP
1.1. Réalisation des I.A.
1.2. Fertilité des femelles
2 – TAUX DE VELAGE
3 – MORTALITE DES VEAUX
4 – PERFORMANCES PONDERALES
5 – INCIDENCES ZOOTECHNIQUES
6 – INCIDENCE SANITAIRE
CHAPITRE 4 : ANALYSE ECONOMIQUE DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE
1 – ANALYSE DES COUTS
1.1. Le coût du traitement d’induction des chaleurs
1.2. Coût d’importation et de conservation de la semence
1.3. Evolution du prix de revient de l’acte d’I.A. au Mai avant et après privatisation
2 – ANALYSE DE LA RENTABILITE DES EXPLOITATION
CHAPITRE 5 : ANALYSE DES CONTRAINTES ET PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
1 – CONTRAINTES LIEES A L’ELEVAGE
1.1. Les structures d’élevage
1.2. L’infrastructure
2 – CONTRAINTES ZOOTECHNIQUES
2.1. Facteurs nutritionnels
2.2. Facteurs sanitaires
3 – CONTRAINTES LIEES A L’ENVIRONNEMENT TECHNIQUE
3.1. Réseau de vulgarisation
3.2. Encadrement des techniciens
4 – CONTRAINTES LIEES A LA TECHNIQUE DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE
4.1. Influence de la méthode de synchronisation
4.2. Influence du moment de l’I.A. sur la fertilité
5 – CONTRAINTES LIEES A LA VALORISATION DES PRODUITS
CONCLUSION GENERALE 
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *