ALZHEIMER DISEASE IN OLDER ADULTS
TROUBLES COGNITIFS CHEZ LA PERSONNE AGEE EN FRANCE
Le vieillissement de la population est un problème de santé publique dans les pays développés. En France les démences dont la maladie d’Alzheimer (MA) touchent environ 950000 personnes avec quelques 225000 nouveaux cas par an (1). Les démences représentent un poste de dépense de santé important en France. En effet celles ci s’accompagnent d’un déclin des performances cognitives à l’origine d’une perte d’autonomie et d’une augmentation du nombre d’institutionnalisations secondaires à l’altération des capacités fonctionnelles liées à la dépendance cognitive. Les fonctions cognitives représentent les capacités de notre cerveau à nous faire mémoriser, communiquer (phasie), exécuter des mouvements (praxie), percevoir et reconnaître des objets (gnosie), mais aussi organiser, planifier, juger et critiquer, ensemble réuni sous le nom de fonctions exécutives (2). On définit par troubles cognitifs une plainte portant sur au moins une fonction cognitive, confirmé par l’entourage, chez un patient qui n’est pas dément et qui présente une activité de la vie quotidienne quasi normale..
La démence est définie par le DSM-IV (4) comme un développement de déficits cognitifs multiples, établi depuis au moins 6 mois. Les troubles se manifestent par un déficit de mémoire associé à une ou plusieurs des perturbations cognitives suivantes : aphasie (perturbation du langage), apraxie (diminution de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes), agnosie (incapacité de reconnaitre ou d’identifier des objets malgré l’intégrité des fonctions sensorielles). Ces déficits cognitifs perturbent les activités de la vie quotidienne, sont à l’origine d’une altération du fonctionnement social ou professionnel et représente un déclin significatif par rapport au niveau de fonctionnement antérieur. La démence doit être différenciée d’une pathologie psychiatrique ou neurologique pouvant expliquer le déclin (4).Les principales causes de démences sont la maladie d’Alzheimer : 70% des démences, les démences vasculaires 10%, les démences mixtes 20%. La maladie d’Alzheimer est une maladie qui survient après 65ans avec une fréquence de 2 à 4 % de la population générale pour atteindre près de 15% à 80 ans..
Elle se manifeste par l’apparition progressive de troubles de la mémoire par atteinte des formation hippocampiques (siège de la mémoire à court terme) mais aussi des fonctions exécutives (planification, programmation, exécution, raisonnement) puis par l’altération des fonctions instrumentales (langage, praxie, gnosie) signifiant l’extension de la maladie. Ces troubles vont être à l’origine d’une perte d’autonomie. Selon le NINCDS-ADRDA (National Institute of Neurological and Communicative Disorders and Stroke et le Alzheimer’s Disease and Related Disorders Association) le diagnostic de maladie d’Alzheimer, lorsqu’il est évoqué, doit être argumenté par des tests neuropsychologiques (type Mini-mental State Examination MMSE, test de DUBOIS). Il peut être appuyé par la présence d’un taux anormal d’un des biomarqueurs (protéine TAU et protéine béta-amyloïde) dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), par une rétention élevée du traceur amyloïde à la Tomographie par Emission de Positon ou par une atrophie de l’hippocampe à l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), mais ne peut être certifié qu’après analyse histologique sur le cerveau en post mortem..
Histologiquement la maladie d’Alzheimer est caractérisée par la présence de deux types de lésions : les plaques séniles résultats de dépôts extracellulaires de peptides béta-amyloïdes et la dégénérescence neurofibrillaire conséquence de l’altération des microtubules par hyper phosphorylation des protéines TAU (6). Toutes deux sont préférentiellement localisées dans les neurones glutamatergiques (7) et induisent la mort neuronale via plusieurs mécanismes : inflammation, stress oxydatif, défaut dans la libération de neurotransmetteurs, et enfin neurotoxicité glutamatergique..
Le glutamate est un acide aminé composant la cellule nerveuse et dont la présence est essentielle au bon fonctionnement de celle ci (8). Il agit au niveau des neurones glutaminergiques où il se lie aux récepteurs membranaires post synaptiques tels que le N-methyl-D-aspartate (NDMA) (9) (10). Son rôle est essentiel au bon fonctionnement neuronal mais son relargage synaptique excessif, dont la protéine TAU et le peptide béta-amyloïde sembleraient responsables, entraine une hyper activation des récepteurs post synaptiques, dont le NDMA, à l’origine d’une entrée excessive de calcium dans les neurones et responsable de la mort neuronale..
LA VITAMINE D
La vitamine D est une hormone apportée à 20% par l‘alimentation et synthétisée à 80% par la peau sous l’effet des rayons ultraviolets. Son stock est évalué par le taux de 25-OH vitamine D mais elle agit sous sa forme active la 1-25-OH vitamine D. Il a été démontré récemment que l’hypovitaminose D était associée à une altération des fonctions cognitives (13) alors que la supplémentation en vitamine D était l’origine d’une amélioration de la performance cognitive dans les études avant-après (14). 50 à 80% des personnes âgées sont carencées (15). Cette carence s’explique par la diminution de la synthèse cutanée de la vitamine D2 (ergocalciférol) en conséquence de la diminution de l’exposition solaire et de l’altération de la capacité de synthèse de la peau par diminution de 25% du 7 déhydrocholesterol comparée aux jeunes adultes.
La vitamine D agit par l’intermédiaire des récepteurs à la vitamine D (VDR), ces récepteurs sont présents (15) dans de nombreux organes notamment au niveau du cerveau sur les cellules neuronales et gliales des aires des fonctions cognitives où ils permettent une action neuroprotectrice (17). Il a été montré qu’une carence en vitamine D était associée à des troubles cognitifs (18). Cet effet s’explique par différents mécanismes d’action de la vitamine D. Tout d’abord un rôle dans l’homéostasie du calcium par modulation des canaux calciques voltages dépendant (19) dans les zones des fonctions cognitives. Ensuite une action anti-inflammatoire, par interaction avec les VDR, qui se matérialise entre autre par : une augmentation des cellules de l’inflammation (macrophage et polynucléaires), une meilleure sensibilité aux signaux intracellulaires (apoptose) ou une intervention dans la synthèse de cytokine anti-inflammatoire (20) (21). Puis une action anti-oxydante par action lors de processus de détoxification du cerveau (7). Enfin une action anti-atrophique (22). Toutes ces actions expliquent le rôle neuroprotecteur de la vitamine D et son impact sur les troubles cognitifs.
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Table des matières
ABSTRACT
INTRODUCTION
METHODS
RESULTS
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIE PRE REQUIS
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