LES RECOMMANDATIONS SUR LE SUIVI DE GROSSESSE
En France, les patientes sont libres de choisir le professionnel qui va suivre leur grossesse entre un gynécologue-obstétricien, un gynécologue médical, un médecin généraliste ou une sage-femme, tant que leur grossesse est considérée comme à bas risque.
Le parcours de soins coordonné, instauré en 2004, ne sapplique pas au gynécologue, les femmes peuvent donc le consulter sans passer par le médecin généraliste.
Actuellement, 7 consultations de suivi de la grossesse et 3 échographies sont recommandées.
LES ACTEURS DU SUIVI
Les gynécologues obstétriciens
Au 1 er janvier 2013, ils étaient 4090 gynécologues obstétriciens en France métropolitaine [Drees : direction de la recherche, des études, de lévaluation et des statistiques, 6], ce qui représente une densité de 15 gynécologues obstétriciens pour 100 000 femmes de plus de 15 ans. (Insee)
La spécialité de Gynécologie Obstétrique comprend la surveillance et la prise en charge de la grossesse normale ou pathologique, et la délivrance ainsi que le diagnostic, la prévention, le traitement et la surveillance des maladies des organes génitaux et des facteurs qui influencent la santé des fonctions de reproduction de la femme. (CNGOF)
Le suivi de grossesse par un gynécologue obstétricien est un choix de plus en plus fréquent des femmes. En 2010, 66,8% des femmes enceintes étaient suivies essentiellement par un spécialiste [7] Dans une enquête similaire réalisée en 1981, seul 38% des femmes choisissaient de se faire suivre exclusivement par un spécialiste et 53 % par plusieurs professionnels »
Mais les gynécologues-obstétriciens ont une charge de travail importante, liée à leur diversité dactivité. Les délais de rendez-vous sont longs. En plus de leur activité chirurgicale, ils prennent en charge les grossesses pathologiques puisque ce sont les seuls professionnels aptes à les suivre. Ils nont donc pas beaucoup de temps à consacrer aux grossesses à bas risque, qui peuvent être prises en charges par les sages-femmes et les médecins généralistes.
Si la densité des gynécologues obstétriciens diminue comme prévu dans les années à venir, de 2011 à 2020 [9], les patientes seront obligées de se tourner vers un autre professionnel, faute de disponibilité.
Les gynécologues médicaux ou « de ville »
La gynécologie médicale est une exception française, ils représentaient 3600 praticiens au 1 er janvier 2013 [Drees, 6]. Créée en 1963 avec un CES, la formation est supprimée en 1984. Devant la pétition des professionnels et de nombreuses femmes, le DES est réapparu en 2003.
Ils sont peu nombreux (environ 20 postes par an) et inégalement répartis sur territoire français. Certaines régions ne forment plus de gynécologues médicaux, notamment la Haute-Normandie. (Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale)
Les gynécologues de PMI
Ils sont peu nombreux, suivent quelques grossesses, souvent jusquau terme [10], et jouent un rôle daction auprès des catégories sociales les plus fragiles : les femmes plus jeunes, de niveau détude inférieur au bac », les soins sont gratuits.
Les médecins généralistes
Au 1 er janvier 2013, on recense 101803 médecins généralistes en France, ce qui représente une densité de 156 médecins généralistes pour 100 000 habitants. (Drees)
Ils ont un rôle de premier recours, dentrée dans le système de soins et de coordination de celui-ci, notamment avec la mise en place du médecin référent en 2004.
Selon les recommandations de lHAS, il peut prendre en charge une grossesse sans risque dès le diagnostic et ladresser à un spécialiste si besoin, à condition quil ait une formation théorique et pratique suffisante.
Mais sa place dans le suivi de grossesse a fortement diminué : jusque vers 1920, le médecin de campagne était aussi un obstétricien rompu à la surveillance de la grossesse et aux techniques de lépoque et dans les années 1970, la plupart des petites maternités étaient gérées par des généralistes [12] puis lextension des spécialités se développa et le médecin généraliste sest trouvé exclu de la pratique dun art quon ne lui enseignait quasiment plus.
Lenquête de périnatalité 2010 révèle que 4,7% des femmes font leur suivi intégral chez leur médecin généraliste [7], alors que les généralistes effectuaient 55 % des consultations de grossesse en 1982, selon lenquête du CREDES [13]. Le suivi des grossesses, représente moins de 1% de son activité, chiffre retrouvé dans létude [12], selon plus de ¾ des médecins de létude.
Actuellement, il suit davantage des problèmes de contraception, ménopause, infections que des grossesses
Mais aujourdhui, avec la démographie des gynécologues obstétriciens, la féminisation de la profession, le passage recommandé dans un service de gynécologie-obstétrique pendant linternat de médecine générale, ils seront peut-être amenés à suivre de plus en plus de grossesses ?
LE CADRE DE LETUDE : LA SITUATION EN HAUTE-NORMANDIE
La situation en Haute-Normandie nest pas très favorable, que ce soit sur le plan des médecins, des gynécologues ou des sages-femmes.
Sur le plan global des médecins, avec une densité moyenne de 248 médecins en activité régulière pour 100 000 habitants, la Haute-Normandie occupe le 3eme rang des régions les moins bien dotées en médecins. [6] On dénombre 138 gynécologues obstétriciens en Haute-Normandie [16], ce qui représente une densité légèrement inférieure à la densité française (carte 1)
UNE COMPLEMENTARITE NECESSAIRE
Si lon compare les 3 professions : elles possèdent des compétences qui leur sont propres mais partagent également des compétences communes, dont le suivi dune grossesse physiologique mis en avant par les référentiels métiers et compétences. Il est donc important de développer davantage de complémentarité.
Pour aider les professionnels à orienter les grossesses, des outils didentification sont mis à disposition comme les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour le suivi et lorientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées. [11]
Trois études citées dans létude 16 montrent que ces trois professions de santé se complètent, les spécialistes sont formés pour prendre en charge des soucis obstétricaux, les généralistes intègrent le suivi de grossesse dans une prise en charge globale de la femme et de lenfant et sont en meilleure position pour assurer le suivi de routine ; les sages-femmes ont un rôle privilégié pour assurer le suivi primaire et offrir aux patientes enceintes suivi et conseil adaptés à leur situation. [8]
La contribution des différents professionnels à la surveillance prénatale sest diversifiée, avec une participation plus grande des généralistes et surtout des sagesfemmes.
PROBLEMATIQUE
Avec laugmentation de la médicalisation du suivi de grossesse depuis plusieurs décennies, les patientes françaises ont pris lhabitude de sadresser pour la plupart au gynécologue (quil soit gynécologue-obstétricien ou gynécologue médical, ce qui est une particularité française.)
Mais la densité des gynécologues est amenée à diminuer dans les années à venir et les spécialistes ne sont pas répartis de façon uniforme sur le territoire français, de même que les médecins généralistes et les sages-femmes.
En Haute-Normandie, nous constatons ainsi que la situation nest pas très favorable au niveau de la densité des professionnels de santé.
Les gynécologues ne peuvent donc pas assurer le suivi de toutes les grossesses de la région. Ces contraintes démographiques saccompagnent donc dun nécessaire transfert dactivité vers les sages-femmes ou les médecins généralistes.
Les sages-femmes ont en effet toutes les compétences pour effectuer de façon indépendante le suivi des grossesses à bas risque. De même, le médecin généraliste, sil a bénéficié dune formation suffisante et sil manifeste un intérêt pour la gynécologie-obstétrique, peut suivre les grossesses à bas risque.
Orienter les patientes vers le suivi de grossesse le plus adapté à leur situation semble donc nécessaire et fait également lobjet de différentes recommandations de la part des pouvoirs publics.
Mais les patientes pouvant choisir librement le professionnel qui va suivre leur grossesse, le message doit aussi leur être destiné.
En effet, il semble que les patientes ne soient pas suffisamment informées des différentes possibilités qui soffrent à elles pour effectuer le suivi de leur grossesse.
De plus, elles ne sont pas forcément au courant non plus des compétences des différents professionnels.
OBJECTIFS DE LETUDE
Par cette étude, nous souhaitons essayer de comprendre pourquoi les recommandations officielles semblent peu appliquées, pourquoi les patientes continuent à sadresser davantage aux gynécologues pour le suivi de la grossesse, malgré lexistence dautres professionnels compétents.
Nous avons donc interrogé plusieurs patientes lors dun entretien semi-dirigé afin de cerner leurs attentes vis-à-vis du professionnel qui va suivre la grossesse et comprendre ainsi sur quels critères elles choisissent ce professionnel. (Critères géographiques, de compétence, de lien relationnel ?)
Nous avons également cherché à savoir si les patientes sont suffisamment informées sur le rôle et les compétences de chacun des professionnels de santé pour pouvoir faire ce choix, quelle représentation se font-elles de chacun ?
METHODE
LES MODALITES DE LETUDE
Il sagit dune étude qualitative réalisée avec des entretiens semi-dirigés auprès de patientes ayant accouché entre juin et novembre 2010 à Dieppe, que ce soit à la Clinique des Aubépines ou au Centre Hospitalier de Dieppe.
Nous avons recueilli conjointement avec C. Boulnois la liste de ces patientes par le registre des naissances au Centre Hospitalier de Dieppe et la liste fournie par la clinique des aubépines. Les patientes étaient intégrées dans mon étude, tandis que leur médecin traitant était contacté par ma collègue pour son étude.
Par téléphone, nous expliquions le but de létude puis nous fixions un rendez-vous dans un lieu choisi par lenquêtée, la plupart du temps à son domicile.
LE CONTEXTE DE LETUDE
Pourquoi Dieppe et ses alentours ? Etant passées toutes les 2 comme interne en gynécologie au Centre Hospitalier de Dieppe, nous avons décidé de réaliser notre étude à partir des patientes de Dieppe et ses environ et de leur médecin traitant.
LE CHOIX DE LA METHODE QUALITATIVE
Nous avons opté pour une étude qualitative afin de recueillir les témoignages des patientes, de savoir sur quels critères elles choisissaient le professionnel qui allait suivre leur grossesse. En tant que futur généraliste, le but était de comprendre pourquoi elles choisissent ou non de faire suivre leur grossesse par un généraliste et de savoir si les médecins généralistes répondent aux attentes des patientes concernant le suivi de grossesse.
LE CHOIX DE LENTRETIEN SEMI-DIRIGE
Selon Piaget : « Lart du clinicien consiste, non à répondre, mais à faire parler librement et à découvrir les tendances spontanées au lieu de les canaliser et de les endiguer. »
Nous avons choisi des entretiens semi-dirigés pour permettre davoir une réelle discussion avec les patientes rencontrées, quelles puissent sexprimer librement tout en étant guidées par quelques questions de relance afin de rester dans le sujet.
Lintérêt était daller à la rencontre des patientes et de pouvoir comprendre comment elles choisissent la personne qui va suivre leur grossesse, davoir leur réaction avec honnêteté, quelles ne soient pas bridées par une grille de questions fermées.
De plus lentretien en direct semblait le meilleur moyen pour aller au fond des choses : il semble en effet difficile de faire des entretiens téléphoniques : les patientes se confient peut-être moins. Envoyer un questionnaire par la poste ou par mail peut créer un biais (tout le monde nétant pas équipé dun ordinateur) et expose surtout à un faible retour des patientes.
Létude 2 (étude quantitative sur les critères de choix du professionnel qui suit la grossesse) suggère justement qu « il aurait peut-être été plus judicieux de mener des entretiens semi-dirigés. » [2]
ELABORATION DU GUIDE DENTRETIEN SEMIDIRIGE
Le but était de laisser autant que possible les femmes aborder les thèmes librement. Néanmoins, nous avions prévu quelques questions de relance afin de les amener à parler des thèmes présents dans la liste et auxquels elles navaient pas pensé.
La première partie comportait quelques questions personnelles : identité, nombre de grossesses antérieures, antécédents médicaux et obstétricaux, âge.
Ensuite, nous parlions du suivi de leur dernière grossesse : sur quels critères elles avaient choisi le professionnel qui les avait suivies.
RESULTATS ET ANALYSE QUALITATIVE
En analysant les critères de choix des patientes du professionnel qui va suivre leur grossesse, on saperçoit que ces critères se répartissent en 3 catégories : les critères liés aux patientes elles-mêmes, les critères liés aux professionnels de santé et les critères liés au système de soins.
CRITERES DE CHOIX LIES AUX PATIENTES
Chaque patiente vit sa grossesse dune manière unique, en fonction de ses propres antécédents médicaux, familiaux, ses attentes, ses angoisses. Si une patiente a plusieurs grossesses, elle vivra chaque grossesse dune façon différente. Les patientes vont donc choisir le professionnel selon :
Leur expérience personnelle
Le choix est lié à la propre expérience de la patiente
Labsence dexpérience des primipares
Certaines patientes ignorent quil existe un suivi de grossesse : « Je ne mattendais même pas à être suivie par quelquun. » (Patiente 1) «quand je suis arrivée à lhôpital, on ma demandé si javais tous mes rdv de sage-femme, je ne savais pas quil y avait un suivi comme ça tous les mois, personne ne mavait prévenue quil fallait un suivi. » (Patiente 2).
Certaines patientes apprennent tardivement la nécessité dun suivi et ne peuvent donc plus choisir leur suivi : « la sage-femme de PMI est venue au bout de 5 mois, jétais en retard donc elle était adressée par lhôpital, ce nest pas moi qui ai choisi, cest 1 sage-femme qui est venue comme ça à la maison et qui a voulu me suivre ». (Patiente 1)
Dautres ne savent pas comment choisir :
« Bah quand on est enceinte, on ne sait pas trop vers qui se diriger ».
Cest le cas notamment des patientes qui ne connaissent pas de professionnel: « Je ne connaissais personne en arrivant à Dieppe, je navais pas de généraliste, pas de gynéco et je savais quon pouvait se faire suivre à lhôpital ». (Patiente 12)
Lexpérience positive des multipares
Pour une deuxième grossesse ou plus, les patientes se sont fait leur propre avis pour le suivi :
Les patientes satisfaites refont souvent le même suivi : « Jétais satisfaite du suivi précédent donc pas de raison de changer, on ne change pas quelque chose qui est bien» (Patiente 6).
Dans ce cas, elles conseillent parfois ce suivi à dautres personnes : «Je recommande ce suivi sans même quon me le demande, jenvoie beaucoup de gens chez la sage-femme libérale, je pense que cest une personne formidable donc je lui fais de la pub ». (Patiente 18)
Lexpérience négative des multipares
Inversement, si les patientes sont déçues par leur suivi, elles nhésitent pas à changer de professionnel : « Comme je travaille à lhôpital, jai appelé dans le service car javais mal au ventre, ils mont passé un interne qui ne ma pas du tout rassuré, qui ma dit : « ( ) de toute manière si vous le perdez, cest que vous êtes faite pour le perdre donc quand jai entendu parler dune sage-femme libérale, je suis allée la voir pour quelle me rassure et je me suis fait suivre par elle.» (Patiente 15), « Jai vu le remplaçant de mon médecin traitant et il ma dit que mon bébé était mort, jétais à 6 mois de grossesse. Il ma dit quil fallait que jaille à lhôpital pour me le faire enlever car son cur ne battait plus, il a fait une lettre pour lhôpital… En fait le bébé allait très bien, jai juste eu des contractions par la peur. Donc pour la 2eme grossesse, jai préféré être suivie par une sagefemme. » (Patiente 2)
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Table des matières
I introduction
II contexte
II 1. Les particularités de la grossesse
II 2. Historique du suivi des grossesses
II 3. Les recommandations sur le suivi de grossesse
II 4. Les acteurs du suivi
II 5. Le cadre de létude : la situation en Haute-Normandie
II 6. Une complémentarité nécessaire
II 7. Problématique
II 8. Objectifs de létude
III Méthode
III 1. Les modalités de létude
III 2. Le contexte de létude et du chercheur
III 3. Le choix de la méthode qualitative
III 4. Le choix des entretiens semi-dirigés
III 5. Guide délaboration de lentretien semi-dirigé
III 6. Le choix des enquêtées
III 7. Le recueil des données
III 8. Lanalyse des données
IV Résultats
IV 1. Description du groupe interrogé
IV 2. Résultats et analyse qualitative
IV 2.1 Des critères de choix liés aux patientes
IV 2.1.1 Leur expérience personnelle
IV 2.1.2 Leurs attentes de médicalisation ou non du suivi de grossesse
IV 2.1.3 Leurs attentes sur le plan psychologique pendant le suivi de grossesse
IV 2.1.4 Selon les avis extérieurs
IV 2.1.5 Critères de proximité géographique
IV 2.1.6 Critères médicaux de la grossesse
IV 2.2 Des critères liés au professionnel de santé
IV 2.2.1 Ses qualités humaines
IV 2.2.2 Sexe du soignant
IV 2.2.3 Selon le lien existant avec le professionnel
IV 2.2.4 Place et compétences de chaque professionnels
IV 2.2.5 Selon le souhait affiché ou non de suivre la grossesse par le professionnel
IV 2.3 Des critères liés au système de soins
IV 2.3.1 Des critères de disponibilité
IV 2.3.2 La durée de la consultation
IV 2.3.3 Un suivi par la même personne
IV 2.3.4 Le suivi dans la structure de laccouchement
V Discussion
V 1. Des attentes fortes mais différentes de la part des patientes
V 1.1 La grossesse, un moment particulier
V 1.2 La demande dinformation des patientes
V 1.3 Une demande de démédicalisation de la grossesse pour certaines patientes
V 1.4 Une demande de médicalisation pour dautres
V 1.5 Trois modèles différents de prise en charge de la grossesse
V 2. Les critères de choix des patientes
V 2.1 La compétence des professionnels
V 2.2 Le sexe du professionnel
V 2.3 Le suivi gynécologique antérieur
V 2.4 La durée de la consultation
V 2.5 Léquipement du professionnel
V 2.6 Le suivi sur recommandations
V 2.7 Le suivi par la même personne
V 2.8 Le lien avec le professionnel
V 2.9 Les autres critères de choix du professionnel
V2.10 Linfluence des caractéristiques de léchantillon sur la consultation initiale et le suivi
V 3. La place du médecin généraliste au court de la grossesse
V 3.1 La première consultation, le médecin généraliste conserve une place importante
V 3.2 La place du médecin généraliste diminue au fil de la grossesse
V 3.3 Les patientes consultent quand même leur généraliste au court de la grossesse
V 3.4 Le choix du généraliste influencé par le fait quil propose ou non de suivre la grossesse
V 3.5 Différencier le coté grossesse et maladie
V 3.6 Lexclusion du généraliste dans le suivi par certaines patientes
V 4. Mieux orienter les patientes
V 4.1 Le gynécologue-obstétricien suit des grossesses physiologiques
V 4.2 Certaines patientes ignorent les alternatives au suivi par le gynécologue-obstétricien
V 4.3 Le suivi « imposé »
V 4.4 Améliorer le suivi du dossier et le lien ville-hôpital
V 4.5 Comparaison avec dautres suivis européens
V 5. Les forces de létude
V 6. Les points faibles de létude
V 7. Perspectives
VI Conclusion
Références bibliographiques
Annexe