La pendule semble être à l’heure, ceci dit que la sonnette d’alarme pour un décollage du développement durable doit retentir pour tous les acteurs une collaboration rationnelle entre eux. La conjoncture que le pays est actuellement appelé à faire face, nécessite une grande division de tâches et de travaux dans le domaine de la construction. Qui dit construction dit aménagement du territoire, dit démolition (en vue d’une nouvelle implantation). D’ici quelques années, le pays accueillera deux grandes réunions d’envergure internationales ; Ces réunions relateraient sûrement l’image de la société malgache dans sa totalité et engendreraient des perspectives d’avenir dans presque tous les domaines et secteurs d’activités. Les travaux de construction infrastructurels sont donc de mise, non seulement sur les lieux de ces réunions mais dans tout le territoire malgache puisqu’il s’agit d’un développement à l’échelle nationale et non régionale. Puisque les infrastructures (routières, hôtelières, sportifs, sanitaires, éducatives,….) constituent la base économique de chaque société, elles se présentent comme un noyau rammificateur des plans d’action au développement. L’assertion de Karl MARX ne va-t-elle pas dans ce sens lorsqu’il affirme que « c’est le matériel qui détermine le spirituel » (Karl MARX in Le Capital, éd. Progrès 1953).
Mais faut-il être vigilant quand on tourne autour des mesures à prendre et les précautions quand on parle de construction parce qu’il en existe des illicites. Pour qu’une infrastructure lourde puisse se présenter comme une base à l’économie nationale, elle doit être d’abord une réponse à l’attente et à la demande d’une masse de population assez volumineuse. Ensuite, la question relative à la proximité de ses « consommateurs » doit peser lourde sur le côté implantation de cette construction. En dernier lieu vient le flanc technique proprement dit sur l’ensemble de la construction elle-même ; Elle doit prendre en compte les grandes lignes directrices qui régissent les normes en vigueur et qui stipulent les règles des grandes constructions. C’est seulement quand toutes ces conditions sont réunies qu’un projet de construction pourrait être au profit et de son initiateur et de ses consommateurs.
ETUDE MONOGRAPHIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
LOCALISATION DU PROJET
Le projet se situe à l’angle du rue Lieutenant Noel et Saint Bernardin. La fondation est à 7m de l’axe de ces deux routes.
L’implantation se situe dans un axe stratégique du fait de la densité plus ou moins élevée de la fréquentation touristique de la zone. Situé à 10 minutes de l’aéroport et à 5 minutes respectivement des gares routière et ferroviaire, l’hôtel témoigne d’une parfaite proximité qui offre une certaine faculté d’accès.
HISTORIQUE ET DELIMITATION GEOGRAPHIQUE
« Tamatave », à l’origine de son vrai nom « TOAMASINA » se situe dans la Région Atsinanana de Madagascar. En face directement de l’océan Indien, c’est la région du soleil levant de la grande ile. Littéralement, son nom veut dire « C’est salé».Historiquement, en arrivant pour la première fois dans la région, le roi RADAMA I et son escorte s’arrêta sur les bords pour s’y désaltérer après une longue marche depuis la capitale. A sa plus grande surprise, le roi cracha alors sa première gorgée en grommelant : « Toa masina » (C’est salé) ; ainsi réalisa-t-il que c’est la partie extrême orientale malgache.
A elle toute seule, la région Atsinanana abrite 03 régions à forte potentialité économique dont les Régions Atsinanana, Analanjirofo et Alaotra Mangoro. Son ensemble, sa superficie s’étend sur 21934 Km² .
CARACTERE ETHNOLOGIQUE
Les autochtones de la région de TOAMASINA sont généralement composées des tribus (ou ethnie) Betsimisaraka (Grande indivisée). Quoique le royaume betsimisaraka n’ait pas pu marquer une majeure partie de ses actes durant la période monarchique, un symbolisme qui sort de l’ordinaire se ferait monarque dans leurs cultures. Soulignons que ce royaume ne fut épargné par la stratégie du roi ANDRIANAMPOINIMERINA dans sa volonté de réunir les grands royaumes pour la conquête nationale.
Jusqu’à maintenant, la région reste la première ville portuaire de MADAGASCAR. Ceci dit que dans les temps où la navigation était le seul luxe qu’on pourrait s’offrir pour voyager, elle était la porte d’accès.
Ce phénomène va créer petit à petit un effet pervers vis à vis de la population locale, et va plus tard s’affirmer par le métissage (aussi bien culturel que physique) et l’hybridité.
Du point de vue culturel, la région en enregistre un patrimoine bien différent des autres régions de l’ile. Ce qui diffère le peuple Betsimisaraka, c’est sa façon de s’exprimer aussi bien dans les relations sociales que celle de se montrer (physiquement) dans ces relations. Que ce soit les tresses, les rituels du mariage ou encore la danse (la bassesse) et d’autres manières de vivre au quotidien, ce peuple est unique en son genre.
ENVIRONNEMENT GEOGRAPHIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
La région de TOAMASINA est sans doute la région la plus verdoyante de la grande ile. Dans les temps anciens, on employa le dicton sous forme de question : « Ho foana rahoviana ny ala atsinanana? »(« Quand est-ce que les forêts de l’Est disparaitront? ») Pour dire d’’une chose qui ne tarirait jamais.
Certes, nombreux encore sont les espaces dotés de foret primaire, mais ils ne sont pas ou plus à l’abri de l’exploitation irrationnelle des hommes.
Coté faune, la région enregistre quelques espèces endémiques surtout sur les oiseaux. La région n’est pas plus riche qu’ailleurs sur les ressources sous marines (Pas plus que les régions Boeny, Diana) mais parvient à satisfaire les besoins locaux. Ceci dit, c’est sur la flore que la région est plus accentuée. Dans le parc national sis à Andasibe sont regroupées les espèces des éléments biologiques composant les ressources renouvelables de la région.
CLIMATOLOGIE
Quant au volet climatologique, la Région Atsinanana de l’ile en est une qui est bien arrosé. La majeure partie de l’année, elle est plutôt nuageuse et est caractérisée par des pluies subites. De ce fait, elle enregistre le taux de pluviométrie le plus élevé de Madagascar. Seulement, cela va être quelques sources de problème, surtout concernant les infrastructures routières compte tenu d’une politique d’aménagement territoriale qui n’est jamais été bien mise en œuvre. De plus, la Région Atsinanana est une région cyclonique. Elle est concernée par presque tous les mauvais temps qui frappe l’ile chaque année (convergence intertropicale, dépression tropicale, forte tempête tropicale, Cyclone, …), ce qui est aussi un facteur qui contribue à la dégradation environnementale.
La température annuelle moyenne de la région est de 24°C environ. La moyenne des maxima du moi le plus chaud est de 33°C. Généralement, les plus fortes chaleurs sont enregistrées entre décembre et février. Le minimum de mois le plus froid est de 14°C. La moyenne du minima se situe entre 16°C et 17°C allant du mois de juillet à septembre.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION DU PROJET
CHAP.I ETUDE MONOGRAPHIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
I-1 LOCALISATION DU PROJET
I-2 HISTORIQUE ET DELIMITATION GEOGRAPHIQUE
I-3 CARACTERE ETHNOLOGIQUE
I-4 ENVIRONNEMENT GEOGRAPHIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
I-5 CLIMATOLOGIE
CHAP.II SECTEURS D’ACTIVITE DOMINANTE
II-1 ELEVAGE
II-2 INDUSTRIES ET COMMERCE
II-3 INDUSTRIE HOTELIERE ET TOURISME
DEUXIEME PARTIE: TECHNIQUES DE CONSTRUCTION
CHAP.I SPECIFICATIONS TECHNIQUES D’EXECUTION
I.1 PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX
I.2 MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
CHAP.II LES OUVARGES EN BETON ARME
II.1 POTEAUX
II.2 POUTRES
II.3 PLANCHERS EN BETON ARME
CHAP.III PROCEDES DE MISE EN OEUVRE
III.1 MISE EN PLACE
III.2 FABRICATION DU BETON
III.3 TRANSPORT DU BETON
III.4 SERRAGE ET VIBRATION DU BETON
III.5 PROTECTION DU BETON
TROISIEME PARTIE: ETUDES TECHNIQUES
I-1 DESCENTE DE CHARGES PERMANENTES ET D’EXPLOITATIONS
I-2 PRINCIPE DE CALCUL
I-3 LA PRESSION ULTIME EXERCEE SUR LE SOL
CHAP.II ETUDE DES ELEMENTS EN INFRASTRUCTURE
II-1 LA FONDATION
II-2 LES LONGRINES
CHAP.III ETUDE DES ELEMENTS EN SUPERSTRUCTURE
III-1 LA POUTRE
III-2 LE POTEAU
QUATRIEME PARTIE: EVALUATION DU COUT DU PROJET
CHAP.I DEVIS DESCRIPTIF
CHAP.II BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF
CONCLUSION