Travail sur le logiciel documentaire Winisis

PRESENTATION

CENTRE REGIONAL DE DOCUMENTATION TIERS-MONDE

Crรฉe en 1983, en tant qu’association de type loi 1901, le Centre Rรฉgional de Documentation Tiers-Monde, est l’initiative d’associations du Nord-Pas de Calais intรฉressรฉes par la solidaritรฉ internationale. Le CRDTM, basรฉ ร  Lille mais รฉgalement dotรฉ d’une antenne ร  Boulogne-sur-Mer depuis 1997, a pour objectif de sensibiliser la population du Nord-Pas de Calais aux rรฉalitรฉs des pays du Tiers-Monde, au Dรฉveloppement, et ร  la Solidaritรฉ internationale. Membre du RITIMO (Rรฉseau d’Information Tiers-Monde) qui coordonne l’action de 42 centres de documentation Tiers-Monde en France, il fait partie รฉgalement de la Maison de la Nature et de l’Environnement (MNE).
Le centre partage les locaux avec le centre d’Information et de Documentation de la MNE, un organisme qui s’occupe principalement d’Environnement et d’Education ร  l’Environnement.
Au premiรจre vue, la sรฉparation n’est pas trop visible, mais on remarque trรจs rapidement, que tout le fond du CRDTM occupe la moitiรฉ ouest de la bibliothรจque, dotรฉ de trois bureaux et de trois ordinateurs PC, connectรฉs ร  deux imprimantes

Rรฉseau des Centres pour le Dรฉveloppement et la Solidaritรฉ Internationale.

Ou’ est-ce que le RITIMO ?

Historique de Ritimo

A la fin des annรฉes 70, dรฉbut des annรฉes 80, des personnes (anciens coopรฉrants, chercheurs, militants associatifs…) constituent des centres de documentation Tiers Monde un peu partout en France ร  partir du constat suivant : il est urgent de prendre en compte la situation des peuples du Tiers Monde pour รฉvoluer vers un monde plus solidaire.
Documentation, information et formation sont les premiers outils indispensables pour alimenter la rรฉflexion des animateurs des groupes et sensibiliser le public ร  la gravitรฉ des contradictions actuelles entre pays du Nord et pays du Sud.

-1982. .. premiรจres coordinations

Une plaquette commune ร  22 centres pose les premiรจres bases d’une charte. Cette unitรฉ se traduit par la mise en place d’un travail commun : รฉlaboration d’un thรฉsaurus, rรฉpartition du dรฉpouillement ร  partir d’une liste de revues communes.
-Naissance en 1985… Rรฉseau des centres de documentation pour le dรฉveloppement et la solidaritรฉ international.

Crรฉation de l’union d’associations RITIMO

(Rรฉseau d’Information Tiers Monde des centres de documentation pour le dรฉveloppement). L’union permet de dรฉfinir les besoins de chaque centre vis ร  vis de la structure commune et de dรฉfinir les demandes et les obligations du rรฉseau ร  l’รฉgard des centres.

-1999.. .Le Ritimo d’aujourd’hui

Le rรฉseau compte 42 centres de documentation membres ร  part entiรจre, six membres associรฉs. Deux permanents salariรฉs animent le rรฉseau. Le siรจge social est ร  Paris, au 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris1. Ritimo est, de plus, membre du CRID2 (Centre de Recherche et d’Information pour le Dรฉveloppement), associant quarante Organisations Non Gouvernementale franรงaises (ONG) pour le Dรฉveloppement durable et l’Education au dรฉveloppement. Avec comme partenaires des associations comme La Fondation pour le Progrรจs de l’Homme (FPH), le systรจme d’information sur le dรฉveloppement (Ibiseus), le CCFD, et la Commission Coopรฉration
Dรฉveloppement (CCD).

Quatre objectifs principaux

-Informer le public le plus large possible sur le mal dรฉveloppement et ses causes.
-รŠtre un lieu d’รฉchanges entre les militants des associations, syndicats, partis politiques, รฉglises… Il s’agit de rechercher ensemble les solidaritรฉs ici et lร -bas et les moyens du changement.
-รŠtre un point de dรฉpart pour des animations et des actions, faites avec les militants d’autres organisations, dans les villes ou dans les rรฉgions.
-Promouvoir et participer ร  des actions pour que changent les relations Nord-Sud.

GESTION ET ORGANISATION DE LA VIDEOTHEQUE

La gestion d’une vidรฉothรจque pour une association n’est pas un projet des plus simples :
Lรฉgislation, financement, organisation, choix des cassettes… sont autant de rรฉflexions ร  mener ร  bien, afin d’obtenir une vidรฉothรจque performante.
On comprend alors la position de certains centres de Documentation qui ont prรฉfรฉrรฉ ne pas se lancer ou remettre ร  plus tard un tel service.
Cela requiert des moyens financiers, un bon sens de l’organisation, mais surtout une maรฎtrise parfaite de la lรฉgislation en cours. La question de la lรฉgislation demeure donc importante, il ne suffit pas simplement de s’approvisionner en grande surface.
Le CRDTM de Lille, crรฉรฉ en 1983, a d’abord reรงu de nombreuses cassettes enregistrรฉes de bรฉnรฉvoles, ainsi que des vidรฉos venues par des rรฉseaux associatifs : Unicef, La Mรฉdiathรจque des Trois Mondes, Orchidรฉes, Arcadie, et CCFD principalement.
Le centre a pris conscience de la nรฉcessitรฉ de se mettre en conformitรฉ ร  la loi.
L’un des objectifs de mon stage รฉtait de mettre aux normes les conditions d’utilisation des vidรฉocassettes du centre.

DROITS DE PRET ET DROITS D’AUTEUR

Une recherche dans le domaine de la jurisprudence, concernant les droits d’auteur, s’est avรฉrรฉe nรฉcessaire afin de poser les bases du problรจme.
Certains ouvrages m’ont donc paru รชtre intรฉressants ร  consulter :
-Le Guide juridique de l’audiovisuel ร  l’intention des mรฉdiathรฉcaires1 de Marie-France Calas.
-Le Droit de l’Audiovisuel, la copie privรฉe2 de la Documentation Franรงaise.
-Comment gรฉrer votre mรฉdiathรจque ?’ de la Mรฉdiathรจque Dรฉpartementale du Nord.
D’une maniรจre gรฉnรฉrale, l’article L. 123-1 du Code de la Propriรฉtรฉ Intellectuelle1 stipule que ยซ l’auteur jouit sa vie durant, du droit exclusifd’exploiter son ล“uvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer unprofitpรฉcuniaire. Au dรฉcรจs de l’auteur, ce droit persiste au bรฉnรฉfice de ses ayants droit pendant l’annรฉe civile en cours et les soixante-dix annรฉes qui suivent. ยป
La lรฉgislation prรฉcise รฉgalement que ยซ le droit d’exploitation appartenant ร  l’auteur comprend : le droit de reprรฉsentation, le droit de reproduction ยป, selon l’article L. 122-1.
-Par reprรฉsentation, on entend : la communication de l’ล“uvre au public par quelque moyen que ce soit ( prรชt, vidรฉoprojection…).
-Par reproduction, on entend : le lรฉgislateur n’autorise la copie que pour l’usage privรฉ (art. L. 122-5 du Code de la Propriรฉtรฉ Intellectuelle).
L’article L. 113-7 dรฉfinit les auteurs comme ยซ …la ou les personnes physiques qui rรฉalisent la crรฉation intellectuelle de cette ล“uvre. Sont prรฉsumรฉs, saufpreuve du contraire, coauteurs d’une ล“uvre audiovisuelle rรฉalisรฉe en collaboration : l’auteur du scรฉnario, l’auteur de l’adaptation, l’auteur du texte parlรฉ, l’auteur des compositions musicales avec ou sans paroles spรฉcialement rรฉalisรฉes pour l’ล“uvre, le rรฉalisateur. Lorsque l’ล“uvre audiovisuelle est tirรฉe d’une ล“uvre ou d’un scรฉnario prรฉexistants encore protรฉgรฉs, les auteurs de l’ล“uvre originaire sont assimilรฉe aux auteurs de l’ล“uvre nouvelle ยป.
Les artistes-interprรจtes se voient รฉgalement reconnaรฎtre un droit moral, aux termes de l’article

L. 212-2 du Code de la propriรฉtรฉ intellectuelle

Les รฉditeurs obtiennent ces droits d’exploitation auprรจs des producteurs et des auteurs, ce sont alors vers eux qu’il faut se tourner, si la provenance de la vidรฉocassette nous est inconnue. Dans un premier cas de figure, une association ne peut donc pas exploiter une cassette vidรฉo achetรฉe ou louรฉe dans le commerce. En effet, celle-ci est rรฉservรฉe ร  l’usage privรฉ.
Le terme employรฉ est : ยซ limitรฉ au cercle de famille ยป.
La jurisprudence donne une dรฉfinition prรฉcise de cette expression : ยซ La notion de cercle de famille doit s’entendre defaรงon restrictive et concerner les personnes parentes ou amies trรจs proches qui sont unies de faรงon habituelle par des liens familiaux ou d’intimitรฉ… ยป (arrรชt de la 3 lรจ chambre correctionnelle de Paris, 24 et 28 fรฉvrier 1984).
Donc, toute exploitation de l’ล“uvre (prรชt, copie, ou difliision publique) doit รชtre faite avec l’autorisation des รฉditeurs ou producteurs de l’ล“uvre. En effet, l’article L. 122-4 stipule que ยซ toute reprรฉsentation ou reproduction intรฉgrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ยป et il faut, entre autre, retenir qu’ ยซ est รฉgalement un dรฉlit de contrefaรงon toute reproduction, reprรฉsentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une ล“uvre de l’esprit en violation des droits d’auteurs, tels qu ‘ils sont dรฉfinis et rรฉglementรฉs par la loi ยป’.

Les recommandations de L’Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle (ALPA)1

Mr Roelandt m’a indiquรฉ un organisme qui รฉtait susceptible de me renseigner sur la rรฉglementation des prรชts de vidรฉocassettes pour un centre de documentation. Aprรจs un entretien tรฉlรฉphonique, j’ai reรงu par la suite un dossier trรจs dรฉtaillรฉ sur la lรฉgislation ร  respecter sur les droits d’auteur et le droit de prรชt. Un dossier, aussitรดt transmis au Bureau du CRDTM, aprรจs lecture et analyse ; et qui m’a aidรฉ ร  รฉlaborer un cahier des charges pour la mise aux normes des vidรฉos du centre.

Qu’est-ce que l’ALPA ?

L’ Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle a รฉtรฉ crรฉรฉe en 1985, regroupant toutes les professions de l’audiovisuel : les auteurs, les producteurs, les artiste-interprรจtes, les grands groupes et les industries techniques, dans le but de rรฉprimer, prรฉvenir et sensibiliser. Aujourd’hui l’usage de la vidรฉo pose des problรจmes spรฉcifiques. L’ALPA nous donne quelques indications sur la lรฉgislation ร  respecter pour รฉviter de lourdes sanctions.
Elle emploie des enquรชteurs assermentรฉs, elle a donc un rรดle rรฉpressif. Mais son action consiste surtout ร  faire de la prรฉvention et de la sensibilisation, notamment, en direction des collectivitรฉs locales et des associations culturelles.
C’est pourquoi, l’ALPA possรจde une banque de donnรฉes qui permet d’identifier le producteur, l’รฉditeur vidรฉo et le distributeur de toutes les ล“uvres. Et communique gracieusement la liste des sociรฉtรฉs spรฉcialisรฉes (comme celle de l’Ateliers de Diffusion Audiovisuelle 1 exclusivement ร  destination ร  des organismes ร  vocation culturelle) parfaitement en rรจgle avec les droits d’auteur.

LES BESOINS DE LA VIDEOTHEQUE

Prรฉsentation

Pour l’annรฉe 2000, la CRDTM dispose en tout de 337 vidรฉos, principalement les documentaires et les ล“uvres dites ยซ militantes ยป qui illustrent l’action d’ONG ou de mouvements associatifs et syndicaux, avec quelques ล“uvres de fiction, mettant en scรจne les rรฉalitรฉs des sociรฉtรฉs du Tiers-Monde. Ce qui est tout ร  fait normal venant d’un centre de documentation spรฉcialisรฉ dans la sensibilisation ร  la Solidaritรฉ internationale.
Avec une approche principalement ยซ utilitariste ยป et non pas ยซ artistique ยป, le vrai rรดle de cette vidรฉothรจque est d’avoir une rentabilitรฉ culturelle, et non pas de rentabiliser une cassette.
C’est l’activitรฉ qui doit รชtre mise ร  profit : dรฉbats, expositions, …
C’est pourquoi, la plupart des vidรฉocassettes du CRDTM sont au format VHS, en version PAL/SECAM, et en langue franรงaise (VF), des formats standards, afin d’รชtre vues par le plus grand nombre.

Le trie des vidรฉocassettes

Dans l’ensemble de la collection des vidรฉocassettes du CRDTM de Lille, la question s’est posรฉe sur le choix des supports ร  retirer d’urgence, ceux dont la provenance reste inconnue, et ceux aux normes. Dans un premier temps, il a donc fallu recenser l’origine de chaque vidรฉocassette prรฉsente dans la vidรฉothรจque, afin de faire le tri entre : -les producteurs-distributeurs accordant un total droit de prรชt sur leurs produits, les distributeurs qui accordent ce droit sur certaines de leurs vidรฉos, -les distributeurs qui n’accordent aucun droit d’utilisation en dehors du cercle privรฉ.
Dans un second temps, afin de comprendre ce que le CRDTM a la possibilitรฉ d’entreprendre pour mettre aux normes ses vidรฉocassettes ยซ illicites ยป, un retour sur les textes de loi concernant des notions comme ยซ droits d’auteur ยป, ยซ droits d’exploitation ยป, et ยซ droits de reprรฉsentation ยป m’a semblรฉ nรฉcessaire. Ensuite, les entretiens, avec des professionnels de la Documentation et de l’Audiovisuel, ont confirmรฉ et donnรฉ plus de poids au rapport remis par la suite au Bureau du CRDTM :
-Mr Jacques GRUWEZ, ancien directeur du Centre Rรฉgional de Documentation Pรฉdagogique et administrateur du CRDTM.
-l’Association de lutte contre le piratage audiovisuelle (ALPA), ร  Paris.
-le Centre Rรฉgional des Ressources Audiovisuelles (CRRAV), ร  Lille.
Ce rapport prรฉsente la synthรจse des textes de lois existants pour le droit de prรชt des vidรฉos, mais aussi les dรฉmarches ร  accomplir pour รฉviter les poursuites judiciaires.
Il faut donc bien faire la distinction entre les รฉditeurs qui sont รฉgalement auteurs de leurs ล“uvres, les distributeurs spรฉcialisรฉs qui ont acquis les droits d’exploitation, et certains organismes qui cumulent les deux statuts . (voir liste des distributeurs du CRDTM : Annexe nยฐ5).
La mรฉthode de mise aux normes des vidรฉos n’est pas du tout la mรชme dans les trois cas :
-Les premiers doivent รชtre contactรฉs par courrier, pour connaรฎtre les modalitรฉs de prรชt de chacun de leurs produits (ARCADIE, PERISCOOP PRODUCTION, ORCADES …),
-pour les seconds, leurs catalogues oรน est gรฉnรฉralement inscrit les modalitรฉs d’utilisation suffisent (Mรฉdiathรจque des Trois Mondes, …).
Quant ร  ceux ร  double statut, une attention particuliรจre sur les conditions de prรชt au cas par cas demeure nรฉcessaire (ORCHIDEES,..
La plupart des distributeurs ร  qui fait appel la vidรฉothรจque du centre sont les propres auteursproducteurs des ล“uvres, et par leur vocation militante, n’opposent aucune difficultรฉ ร  la diffusion de leurs films ; bien au contraire, ils poussent ร  ce que le maximum de personnes dรฉcouvrent leurs ล“uvres :
-Orcades (membre de Ritimo), la Cimade,
-Rรฉseau Burkina, l’Association Max Hervehaar,
-Association Jeunesse d’Action pour la Coopรฉration et la Solidaritรฉ des paysans du Burkina-Faso (AJACS),
-l’Association Misola, Hiti Tau,
-Frรจres des Hommes France (FDH),
-Eau-vive, Collectif Tiers-Monde.
-Amnesty international, Terre des Hommes,
-le Comitรฉ Catholique contre la Faim et pour le Dรฉveloppement (CCFD).
-Centre d’Entraรฎnement aux Mรฉthodes d’Education Active (CEMEA).
-Periscoop Productions,
De plus, certains รฉditeurs sont partenaires avec le CRDTM et le rรฉseau Ritimo, ce qui permet au centre de documentation d’utiliser les vidรฉocassettes sans risque de poursuites :
-le Centre national de Documentation Pรฉdagogique (CNDP), les diffรฉrents Centres Rรฉgionaux de Documentation Pรฉdagogique (CRDP),

Quelques conseils

L’information mais aussi la communication avec les usagers conditionnent le bon fonctionnement d’une vidรฉothรจque, si on veut assurer une certaine affluence.
Concrรจtement, cela peut se traduire par :
-Un affichage rรฉgulier des nouveautรฉs reรงues, ร  tous les endroits de passage des usagers.
Ce sont elles qui vont attirer l’attention des usagers.
-L’affichage de la liste de toutes les vidรฉos sur un panneau, prรจs des rayons, ce qui constituera un gain de temps pour les adhรฉrents.
-L’information peut รฉgalement se glisser sous forme d’articles dans ยซ la Gazette du CRDTM ยป, dans une rubrique ยซ Vidรฉothรจque ยป. On peut y ajouter un rรจglement intรฉrieur, concernant les pรฉnalitรฉs en cas de non retour des cassettes, mais tout en restant souple, car il s’agit tout de mรชme d’une association.
-Un classement non pas d’ordre chronologique, mais thรฉmatique ou gรฉographique, plus en adรฉquation avec les besoins des usagers.
-Mettre davantage de fictions ou de films d’animation, afin de varier le genre des vidรฉocassettes.
Pour conclure, la lรฉgislation mais surtout le manque d’information autour des droits de prรชt freinent considรฉrablement les besoins d’une vidรฉothรจque, qui est obligรฉe de traiter uniquement avec des centrales d’achats spรฉcialisรฉes, pour รชtre sรปr d’รชtre en conformitรฉ avec la loi. Cela est dรป principalement ร  la difficultรฉ de se mettre au courant de la lรฉgislation en vigueur. Certains distributeurs et producteurs n’indiquent pas clairement les modalitรฉs d’utilisation de leurs ล“uvres sur leurs catalogues.
Les vidรฉocassettes en droits locatifs sont vendus 300 francs en moyenne contre 150 francs pour le mรชme produit. C’est un pรฉage inรฉvitable qui coรปte cher au CRDTM, mais qui donne ร  sa vidรฉothรจque une personnalitรฉ, en offrant ร  ses adhรฉrents des films originaux sur la Solidaritรฉ et le Dรฉveloppement difficilement trouvables.

La structure de la base de donnรฉes OUTIL

Une base de donnรฉes mise en place en 1996, permettant aux centres Ritimo de promouvoir leur travail, et avec des objectifs prรฉcis, comme l’accรจs immรฉdiat ร  une information pertinente, et la difiusion large du travail des membres de Ritimo.
La base de donnรฉes des outils pรฉdagogiques contient l’analyse de documents audiovisuels, tels les vidรฉos, jeux, dossiers et mallettes pรฉdagogiques, montages diapositives.
Afin de pouvoir consulter cette base de donnรฉes, le CRDTM se sert principalement du logiciel WINISIS 3.08, avec une interface Windows, un logiciel officiel dรฉveloppรฉ par l’UNESCO et mis gratuitement ร  la disposition de partenaires liรฉs par une convention d’utilisation.
Beaucoup de centres de documentation ont effectivement peu de moyens, c’est pourquoi Ritimo a principalement choisi ce logiciel documentaire.
A ce jour, la base OUTIL comprend plus d’un millier de notices, et augmente ร  chaque nouvelle acquisition d’un des membres du rรฉseau Ritimo.

La base de donnรฉes PEDAG

Il n’y a aucune diffรฉrence dans la structure entre les deux bases OUTIL et PEDAG, ce qui facilite les รฉchanges entre les banques de donnรฉes. (Importation / Exportation).
La base PEDAG contient actuellement 297 notices de vidรฉocassettes, de jeux pรฉdagogiques, de montages diapositives,…
Elle a รฉtรฉ mise en place en 1999, afin de faciliter la consultation du fond documentaire pour les outils pรฉdagogiques prรฉsents au CRDTM de Lille. Soixante-dix vidรฉocassettes, correspondant au quart de l’ensemble de la vidรฉothรจque, ne sont pas encore ร  ce jour saisies dans la base PEDAG. (voir Annexe nยฐl 1).
Cela reprรฉsente une proportion assez importante, qui reflรจte assez bien le manque de personnel de ce centre de documentation.

CONCLUSION

La reconnaissance du statut de l’auteur s’est imposรฉe depuis plus d’un siรจcle, en mรชme temps que se dรฉveloppaient d’importants efforts pour encourager la diflรนsion pour tous de la culture : deux mouvances qu’apparemment tout oppose.
Depuis des annรฉes, รฉditeurs et bibliothรฉcaires s’opposaient radicalement sur la question du droit de prรชt dans les bibliothรจques : Prรฉconisant un abandon du prรชt gratuit et le recours ร  la contribution des usagers, ร  l’exception des mineurs, pour financer ce droit de prรชt.
Des mesures qui sont sans doute calquรฉes sur la lรฉgislation des prรชts de vidรฉocassettes dans les mรฉdiathรจques franรงaises.
Les vidรฉothรจques sont obligรฉes d’alimenter leur fond uniquement ร  partir de centrales d’achats spรฉcialisรฉes, afin de ne pas perdre de temps ร  nรฉgocier les droits locatifs avec les producteurs.
Le Centre Rรฉgional de Documentation Tiers-Monde, par manque d’effectifs, s’est prรฉoccupรฉ tardivement des conditions d’utilisation de ces vidรฉocassettes auprรจs de ses adhรฉrents, et m’a ainsi demandรฉ des informations prรฉcises sur les droits de prรชt, suivis d’une mise aux normes lรฉgales de sa vidรฉothรจque.
C’รฉtait une mission d’une grande importance, qui รฉvite ร  l’association de lourdes sanctions, allant jusqu’ร  la fermeture de leur centre de documentation.
La fin de ce stage devait se conclure par la crรฉation d’une fiche d’emprunts, comportant le rรจglement intรฉrieur de la vidรฉothรจque, et dรฉgageant toute responsabilitรฉ au CRDTM en cas d’usages illicites la vidรฉocassette par l’emprunteur.
Les deux mois que j’ai passรฉ au CRDTM m’ont รฉgalement permis de dรฉcouvrir le fonctionnement d’une petite structure associative, et notamment les nombreux problรจmes qu’elle rencontre (manque de personnels, manque d’aigent, manque de communication vers le public…), mais aussi les nombreux services qu’elle rend, en faisant le lien entre les personnes et les associations sensibles ร  la Solidaritรฉ internationale.

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Table des matiรจres

INTRODUCTIONย 
CARTE DES CENTRES DE DOCUMENTATION TIERS-MONDEย 
I. PRร‰SENTATION DU CENTRE DE DOCUMENTATION TIERS-MONDE
A. CENTRE REGIONAL DE DOCUMENTATION TIERS-MONDE (CRDTM)
1. Gรฉnรฉralitรฉs
2. Liste des membres
3. Missions -Activitรฉs
4. Financements
B. RIUMO : Rรฉseaux des centres pour le Dรฉveloppement et la Solidaritรฉ Internationale
H. GESTION ET ORGANISATION DE LA VIDEOTHEQUE
A. DROIT DE PRET ET DROITS D’AUTEUR
1. Les textes juridiques de rรฉfรฉrences
2. Les recommandations de L’Association de Lutte contre le Piratage Audiovisuel (ALPA)
B. LES BESOINS DE LA VIDEOTHEQUE
1. Prรฉsentation
2. Le tri des vidรฉocassettes
III. TRAVAIL SUR LE LOGICIEL DOCUMENTAIRE WINISIS 3.08
A. BRรˆVE DESCRIPTION
1. La structure d’une Base de donnรฉes OUTIL
2. La base de donnรฉes PEDAG
B. LES TACHES ACCOMPLIES
1. Saisie et Interrogation dans le module OUTIL et PEDAG
2. L’รฉdition des notices
CONCLUSIONย 
BIBLIOGRAPHIEย 
LISTE DES ANNEXES

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