Traumatophilie à l’adolescence et enjeux thérapeutiques

La référence à l’agir est une dominante de la symptomatologie à l’adolescence. Cette dimension est malgré tout à entendre dans le registre intrapsychique même si le fonctionnement est éminemment projectif. Il reflète la difficulté pour l’adolescent, de mobiliser ses instances psychiques mises à mal par l’effraction de la puberté, de contenir le mouvement pulsionnel qui sollicite les limites et oblige le sujet à réagir en quelque sorte au dehors sur un plan comportemental.

Déjà là, l’environnement étant en quelque sorte inclus dans la problématique de l’adolescent, nous sommes obligés d’élargir notre écoute à ce qui peut revenir en quelque sorte de l’extérieur. C’est ainsi que les positions parentales sont fortement sollicitées et nous devons en tenir compte dans notre pratique de consultation puisque, très souvent, par ailleurs, ce sont les parents qui sont demandeurs d’un travail thérapeutique pour leur enfant.

La situation nous paraît encore plus complexe lorsque le désinvestissement est important chez l’adolescent et que ce sont les parents qui viennent aux premiers rendez vous, parfois en uniques interlocuteurs pendant un temps du fait d’une opposition chez l’adolescent au principe même d’une demande d’aide. Là, nous avons affaire à des jeunes qui semblent se manifester par l’annulation sinon le rejet de tout désir. Souvent, l’alternance entre un fonctionnement marqué par la projection, l’indifférenciation, le flou dans les frontières dedans / dehors et des phases de retrait, de dépressivité peut nous amener à évoquer l’hypothèse d’une organisation limite qui, heureusement, à l’adolescence, peut être envisagée comme un fonctionnement pathologique provisoire. Toutefois, une autre perspective est souvent latente, révélée plus tardivement quand nous pouvons penser les enjeux de cette symptomatologie du négatif, c’est les tendances traumatophiliques qui sont en jeu dans ces conduites.

Demandes et situations paradoxales dans la traumatophilie à l’adolescence

Une consultation parentale et ses dimensions et ses dimensions paradoxales 

(Isabelle, observation n° 1)
Madame G. prend rendez vous au sujet de sa fille, Isabelle, âgée de 13 ans, qui est renvoyée régulièrement de son collège et s’adonne à des conduites de plus en plus dangereuses ( bagarres, toxicomanie, provocation sexuelle par rapport aux jeunes repérés comme des dealers dans le quartier, fugues, défis de traverser l’autoroute qui jouxte le collège,…). Pour elle, Isabelle ne posait pas de problèmes avant qu’elle entre au collège, collège qu’elle désigne comme la source de tous les maux, de toutes les persécutions. Bien que parlant volontiers de cette situation, elle évoque surtout des éléments anecdotiques, superficiels et semble assez réticente par rapport à sa démarche de consultation pour sa fille. En même temps, elle évoque beaucoup sa propre vie dans cette première rencontre. Elle a divorcé lorsque Isabelle avait 7 ans, elle a eu 3 filles. Aurore l’aînée est âgée de 16 ans, scolarisée en classe de troisième dans le même collège, elle est en conflit perpétuel avec Isabelle, la seconde et leur mère se sent débordée par leur violence. Patricia est la dernière, âgée de 7 ans. Elle ne s’attarde pas sur les problèmes d’Aurore sur lesquels nous reviendrons par la suite mais insiste sur le comportement d’Isabelle dont elle admire la force de caractère, tout en déplorant son comportement. Dès cette première rencontre, elle insiste beaucoup sur les enjeux traumatiques. « Isabelle a vu des choses qu’elle n’aurait pas dû voir », elle nous décrit alors le contexte ostensiblement violent dans lequel elle a vécu avec le père des filles avant et après la séparation et le divorce. Elle évoque ainsi des violences conjugales terribles telle que des tentatives brutales de son mari pour la faire avorter de sa dernière fille ou encore des moments où il l’avait attachée à un radiateur après l’avoir rouée de coups alors qu’elle le menaçait d’une séparation. Le sentiment qui se dégage dans la manière de relater ces faits traumatiques, dans un premier temps, soulève en contre point bien des questions que nous nous réservons de poser ici dans ce premier entretien. Si la violence du père est aussi effroyable, sur quoi ont pu reposer les liens entre les parents jusqu’au divorce ? En effet, elle nous dira avoir compris depuis longtemps qu’il menait une double vie, qu’elle ne pouvait pas compter sur lui pour s’occuper des enfants et que son alcoolisme n’irait qu’en augmentant. La violence a duré plusieurs années et pourtant, cette femme nous dit être revenue plusieurs fois sur sa décision de partir, alors qu’elle sentait ses filles en danger. Isabelle a beaucoup pesé sur la décision de rupture. Ce n’est qu’à la suite d’une scène de violence où son père a brutalisé sa petite sœur qu’elle est parvenue à ce que sa mère prenne une décision définitive. 

De ce premier entretien, il ressort surtout l’idée, qu’à la passion et la violence dans le couple parental, semble avoir succéder aujourd’hui une indifférenciation dans les liens entre cette mère et ses filles. La violence nous suggérait être le symptôme visible d’un fonctionnement incestuel où règne en maître une confusion des générations. Paradoxalement, nous retrouverons dans les paroles de la mère comme dans celles de la fille plus tard, une certaine fierté, prolixité par rapport à ces « violences » de toute nature qu’elles ont eu à affronter. La lutte face à cette adversité ne peut plus garantir un investissement du Moi suffisant pour faire face à l’excitation provoquée par le remaniement pubertaire. Celui-ci, pour Isabelle comme pour Aurore, en ramenant la pulsion au premier plan au détriment du sens, vient souligner la non-différenciation et donc le jeu fusionnel avec leur mère. Cette expérience ne peut que jeter le trouble dans la dynamique affective, dans les compromis qu’elles avaient pu trouver jusqu’alors. Pour leur mère, face au rejet de ses filles, l’organisation défensive craque également. Le fonctionnement en clivage par rapport au monde extérieur ne suffit plus à contenir la violence traumatique d’où, nous verrons, l’impossibilité à faire face à l’aide de ses défenses actuelles à une réactivation de son passé traumatique, en particulier, l’échec des processus de différenciation dans sa propre adolescence(F. Marty, 1997).

Pour les filles, la violence pubertaire vient en fait révéler les failles du pareexcitation qui avait pu jusque là tant bien que mal, négocier l’excès, les traumatismes. Elle oblige Isabelle, comme Aurore d’ailleurs, à rechercher d’autres objets d’idéalisation pour étayer leur narcissisme. Si Isabelle est attirée par les garçons plus âgés qu’elle, qui aiment vivre à la marge, comme les dealers de son quartier, Aurore, nous verrons, est déjà engagée dans un comportement de dépendance toxicomaniaque.

Cela ne peut qu’amener une remise en cause des clivages qui organisaient pour cette mère et ses filles, une séparation entre l’intérieur et l’extérieur de la famille, le dedans et le dehors au détriment de la séparation entre les générations. La problématique oedipienne est ici détournée puisque le soutien du parent homoérotique, ayant normalement valeur identificatoire pendant la latence et au delà, n’a jamais pu fonctionner comme tel. En effet, cette dynamique s’est trouvée remplacée par un fonctionnement incestuel où il s’agissait de préserver le narcissisme du groupe par rapport au regard de l’extérieur ainsi qu’à la violence du père. A la puberté, l’élaboration des fantasmes incestueux et parricides ne peut s’effectuer par le fait que l’instance refoulante ne parvient pas à s’organiser sur des valeurs oedipiennes arrimées à une figure du père vivante. A l’extrême, la tentation est grande de se raccrocher à des idéaux, des thèmes de croyance sur le mode de la prothèse fétichique. Cet investissement vient témoigner des carences dans les capacités internes qu’ont ces adolescentes à constituer des idéaux plus matures mais surtout à cause de l’absence de « soutien narcissique parental ».

Des premiers rendez-vous sous surveillance

(Théo, observation n°2)
Théo a 15 ans et demi quand il vient nous voir pour la première fois. Il a déjà consulté auprès d’un pédopsychiatre, plus plusieurs autres thérapeutes et a suivi une  rééducation près d’une orthophoniste six ans auparavant. Il était alors en difficulté scolaire, mais surtout dans des conduites de régression, suite à des crises d’asthme depuis la petite enfance et une énurésie nocturne tenace. Les parents, quand nous les recevons avec Théo, évoquent à la fois leur propre détresse et une certaine révolte face à ce qu’ils perçoivent chez leur fils de plus en plus comme un handicap et dans ce qu’ils ressentent comme une impuissance des intervenants qu’ils ont préalablement consulté. Ils viennent d’ailleurs conseillés, disent-il, par un spécialiste renommé qui a évoqué l’existence de notre centre. Nous nous sentons assez tendus par rapport à la présentation de cette situation. Théo nous apparaît comme hyper émotif, ne tenant pas en place, le visage marqué par des brûlures heureusement superficielles. Les parents apparaissent fatigués, le père assez fermé. En même temps, l’humour reste présent, la mère me disant : « on ne vous laisse pas le choix. Avec nous, vous marchez sur des œufs et, en plus, peut être, sont ils périmés alors vous n’avez pas intérêt à les écraser ». Ils me racontent que Théo est pris depuis deux ans dans une série noire : il a ainsi manqué d’être brûlé gravement au collège alors qu’il jouait avec le feu auprès d’un réservoir d’essence. Il a connu de nombreux accidents de scooter heureusement sans gravité et ceci bien que ses parents se refusent à lui en acheter un. Un autre garçon aurait commis des abus sexuels à son encontre bien que ces faits n’ont jamais pu être vérifiés. Son père a bien essayé de porter plainte mais sans preuve. Il semble par ailleurs avoir fait l’objet de rackets. Enfin, Théo, lui, se sent de plus en plus en révolte contre l’école. Il parle d’y mettre le feu, de la dynamiter. Lors de ce premier entretien où ils sont tous les trois présents, la maman évoque un cancer pour lequel elle s’est faite soigner récemment. Elle semble actuellement rassurée disant qu’elle est « dans une phase de reconstruction à tous les niveaux », elle fait par ailleurs une démarche de psychothérapie individuelle.

Théo a une sœur de deux ans plus jeune qui n’a jamais eu de problèmes particuliers. La détresse des parents, l’affolement de Théo quand nous tentons de lui parler au début, nous amène à proposer que ces premiers entretiens s’organisent comme ils l’entendent. Nous apprendrons ainsi qu’entre les premières consultations huit ans auparavant et nos rencontres actuelles, ils ont tenté de consulter d’autres collègues. Théo a abandonné très vite ces suivis car, dit-il, il ne comprenait rien aux questions ou encore telle ou telle collègue aurait voulu le rencontrer avec son père seul, lui s’y refusait. Très vite, ceci malgré son agitation perpétuelle que nous percevons à la fois comme une rage incontrôlée et comme une tentative de communiquer ses émotions dans une relation  physique (coups dans le dos de sa mère quand celle ci reparle de son cancer et des effets qu’elle pense qu’il a eus sur Théo), ce garçon va investir ces premières séances. Ainsi, c’est lui qui se précipitera pour aller chercher le nombre de chaises qui convient dès que je vais lui dire bonjour dans la salle d’attente, il va jusqu’à écrire lui-même les rendez vous en double pour donner un carton à ses parents et en garder un lui même. Il semble tout à la fois chercher à maîtriser le cadre de ce travail thérapeutique et ébaucher un début de différenciation d’avec ses parents. Les premiers entretiens avec les deux parents seront surtout l’occasion de reparler de leur vécu à propos du comportement de leur fils. Sa mère évoquera alors sa peur par rapport à son cancer, ses difficultés après coup face à sa culpabilité d’avoir depuis longtemps organisé une relation presque exclusive avec Théo. Elle parle ainsi de ce qu’elle vit comme ses ratés, le manque d’échanges, de plaisirs partagés dans la famille, dans leur couple du fait des problèmes de Théo, de l’éloignement progressif de son mari qui a pris de plus en plus de responsabilités à l’extérieur. En même temps, elle est surprise de constater chez Théo, des petits indices de changements. Ainsi, les crises d’asthme sont maintenant plus espacées, Théo prend soin de lui-même quand cela arrive la nuit. Auparavant, il la réveillait perpétuellement. Toutefois, c’est en parallèle que Théo semble se lancer dans une course effrénée dans le sensationnel alternant des conduites traumatophiliques où il se met en danger et des conduites plutôt antisociales( vols, fugues, toxicomanies,…). Il rate de plus en plus l’école et se fait exclure à maintes reprises dans un décalage de plus en plus grand quant aux exigences des professeurs. 

Les réactions motrices de Théo face à l’émotion des parents nous laisse envisager la façon dont il peut se débattre dans une hyperactivité mal contenue. Ces vécus semblent témoigner d’une faillite du pare-excitation primaire, du holding primaire qui sont réactivés violemment du fait de l’effraction du pubertaire qui sexualise les liens. Le climat émotionnel dans lequel se déroule ces échanges permettra à chacun des parents de réagir malgré tout dans l’humour. Il faudra attendre longtemps pour que Théo puisse réellement se contenir, se contentant semble-t-il, dans un premier temps de se libérer de ses tensions sur le mode de la décharge. Pourtant, les parents, surtout le père, vont profiter de ces premiers rendez vous pour mettre en place une contention dans un premier temps face au débordement brouillon de son fils dans ces séances. Ainsi, plus tard, le père, sur un ton à la fois ferme et badin, précise à son fils qu’il va maintenant se mettre entre sa mère et lui pour bien montrer qu’il n’accepte plus qu’il donne des claques à sa mère ou qu’il lui écrase le pied. Il semble qu’ici, à partir du moment où le holding chez ce père a pris cette forme physique, Théo va être plus communicatif, acceptant de reparler avec nous des conflits du passé et surtout actuels.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I: LA CLINIQUE DES CONDUITES TRAUMATOPHILIQUES A L’ADOLESCENCE: DES ENJEUX PLURIELS, UNE PROBLEMATIQUE HETEROGENE:
I.1 Demandes et situations paradoxales dans la traumatophilie à l’adolescence
I.1.1 Une consultation parentale et ses dimensions paradoxales
I.1.2 Des premiers rendez-vous sous surveillance
I.2 La symptomatologie traumatophilique – ses enjeux paradoxaux
I.2.1 L’élaboration du traumatique et ses aléas chez Isabelle
I.2.1.1 La symptomatologie et sa dimension paradoxale
I.2.1.2 La traumatophilie et la problématique traumatique parentale
I.2.2 La recherche de la maîtrise dans les actes traumatophiliques chez Théo
I.2.2.1 La logique du négatif dans la symptomatologie et son histoire traumatique
I.2.2.2 L’intégration du vécu traumatique
I.3 Interdépendance dans le traumatique et conséquences dans le cheminement thérapeutique
I.3.1 La solidarité familiale dans le traumatique et son élaboration
I.3.2 La constitution du dispositif thérapeutique
I.3.2.1 La consultation parentale avec Isabelle et sa mère
I.3.2.2 La dimension plurifocale du champ thérapeutique avec Théo et sa famille
I.4 La traumatophilie à l’adolescence et les enjeux thérapeutiques
I.4.1 Les enjeux des tendances traumatophiliques à l’adolescence
I.4.2 Notre hypothèse de travail
CHAPITRE II TRAUMATISME ET TRAUMATOPHILIE – LES ENJEUX A L’ADOLESCENCE
II.1 Traumatisme et traumatophilie, des notions limites et hétérogènes
II.2 Les dimensions plurielles de la traumatophilie à l’adolescence
II.2.1 Entre l’excitation et la rupture, la logique d’alternance hystéro-dépressive
II.2.2 Le choc du réel et l’expérience masochiste dans la traumatophilie
II.2.2.1 La mise en acte traumatophilique, une confrontation à l’expérience masochiste
II.2.2.2 Tendances traumatophiliques et tendances antisociales
II.2.3 Les tendances traumatophiliques comme défenses face à la menace d’effraction
II.2.3.1 La notion d’angoisse automatique dans la névrose traumatique
II.2.3.3 La lutte contre les angoisses d’effondrement
II.2.4 Traumatophilie et influence de l’Objet dans la filiation paradoxale
II.2.4.1 Le Surmoi et l’inclusion imagoïque
II.2.4.2 Agir sur la filiation paradoxale
II.2.4.3 Filiation narcissique et complexe traumatique de filiation dans l’incestuel
III.2.4.4L’appréhension des origines dans la logique paradoxale de l’incestuel
II.3 La répétition : ses enjeux et ses diverses modalités dans la traumatophilie à l’adolescence
II.3.1 Le principe de la répétition et ses logiques
II.3.2 La visée élaborative et ses aléas dans la répétition traumatophilique
II.3.2.1 La théorie de l’après coup, sa logique et ses échecs
II.3.2.2 L’après coup et la mise en latence
II.3.3 La visée compulsive dans la répétition traumatophilique
II.3.3.1 Les multiples variantes de la compulsion de répétition
II.3.3.2 La répétition traumatophilique : maîtrise rétroactive de l’excitation ou modalité de re-intrication pulsionnelle
II.3.4 Une troisième logique : la dimension processuelle
CHAPITRE III APPROPRIATION SUBJECTIVE ET COMPLEXE TRAUMATIQUE DE FILIATION DANS LA TRAUMATOPHILIE A L’ADOLESCENCE
III.1 Traumatophilie à l’adolescence et appropriation subjective
III.1.1 Tendances traumatophiliques et lien groupal à l’adolescence
III.1.2 Les aspects initiatiques de la traumatophilie dans l’appropriation subjective à l’adolescence
III.1.2.1 La traumatophilie à l’adolescence : Répéter l’exploration des limites
III.1.2.2 S’initier par l’expérience d’un retour sur soi
III.1.2.3 Une modalité d’appropriation subjective, la remise en jeu de l’expérience du détruit / créé dans la traumatophilie
III. 2 L’interdépendance des psychés dans la traumatophilie à l’adolescence, une problématique intersubjective ou interactive
III.2.1 Tendances traumatophiliques et enjeux traumatiques de transmission intergénérationnelle
III.2 Liens aux origines et auto-engendrement de vie et de mort dans la filiation du traumatique à l’adolescence
III.3 Le complexe traumatique de filiation et ses enjeux -Entre dramatisation et fétichisation des liens à l’originaire
CHAPITRE IV CONCEPTION DU DISPOSITIF DE CONSULTATION ET ENJEUX THERAPEUTIQUES
IV.1 Du paradoxe de la demande à la co-création du dispositif de consultation
IV.1.1 Une demande paradoxale de consultation
IV.1.2 Notre position de thérapeute : entre fonction contenante et fonction référentielle
IV.1.3 Les principes et l’intérêt de la co-construction du dispositif thérapeutique
IV.1.4. Les limites à l’ouverture du dispositif de consultation
IV.2 La mise en perspective du traumatique entre parents et adolescent
IV.2.1 D’un relation aliénante à une relation partagée : retrouver le lien traumatique
IV.2.2 Du traumatique au traumatisme : cheminer vers la représentation par la mise en perspective des fantasmes autour de la filiation
CONCLUSIONS

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