Tropopause thermique
ย ย La tropopause est une rรฉgion de transition sรฉparant la couche la plus basse de lโatmosphรจre, appelรฉe la troposphรจre, de celle situรฉe juste au-dessus, la stratosphรจre. La forme du profil moyen de la tempรฉrature de lโatmosphรจre permet dโapproximer la position moyenne de la tropopause. En effet, la tempรฉrature dรฉcroรฎt avec lโaltitude dans la troposphรจre jusquโร celle-ci puis rรฉaugmente dans la stratosphรจre, principalement ร cause de la prรฉsence de lโozone stratosphรฉrique. De ce fait, la tropopause est la partie la plus froide de la basse atmosphรจre. Les mouvements y sont, de ce fait, trรจs lents. Lโaltitude de cette tropopause dite thermique, dรฉpend de la latitude. Elle est situรฉe, ร partir du niveau de la mer, entre 6 et 10 km aux pรดles, entre 10 et 12 km aux moyennes latitudes et 16-18km au niveau des tropiques. Cette altitude dรฉpend de la saison mais aussi de la rรฉgion considรฉrรฉe. Par exemple, elle est en moyenne plus รฉlevรฉe au-dessus de la ยซย warm poolย ยป du Pacifique ouest รฉquatorial (autour de 17.5 km), lร oรน les tempรฉratures de surface de la mer dรฉpassent 28.5 ยฐC sur une profondeur dโune centaine de mรจtres. La tropopause peut atteindre 18 km sur le sud-est asiatique durant la mousson asiatique dโรฉtรฉ, ร cause de la prรฉsence de systรจmes convectifs tels que la Mousson asiatique. WMO [1957] propose de dรฉfinir la tropopause tropicale thermique comme lโaltitude la plus basse ร laquelle le gradient thermique vertical diminue de 2ยฐ C ou moins par km dans une couche dโau moins de 2 km dโรฉpaisseur. Cette dรฉfinition prรฉsente cependant quelques inconvรฉnients. Elle ne prend, par exemple, pas en compte les processus convectifs. De plus, lorsque le gradient thermique est infรฉrieur ร -3ยฐC .kmโ1 sur environ 1 km, la prรฉsence dโune double tropopause thermique peut รชtre observรฉe. Dans ce cas, la tropopause est discontinue et peut mรชme รชtre constituรฉe de multiples tropopauses. Cela se produit particuliรจrement oรน le gradient horizontal thermique dans la troposphรจre est important comme dans les extra-tropiques. Dโautres dรฉfinitions, plus ou moins utilisรฉes, ont รฉtรฉ proposรฉes : comme la tropopause thermique au niveau de chauffage convectif [Forster et al., 1997] ou encore la tempรฉrature minimale de la basse atmosphรจre [Selkirk, 1993]. La surface 100 hPa est aussi parfois utilisรฉe : elle correspond ร la pression moyenne pour laquelle le gradient de tempรฉrature sโinverse, mais elle ne reste quโune approximation.
Transport zonal troposphรฉrique dโรฉnergie : les cellules de Walker
ย ย La circulation de Hadley met en รฉvidence lโascendance des masses dโair au niveau des tropiques ainsi que lโactivitรฉ convective associรฉe. Cependant, cette activitรฉ convective ne sโobserve pas de maniรจre uniforme ร toutes les longitudes. Bjerknes [1969] et par la suite Flohn [1971] ont mis en รฉvidence lโexistence de quatre cellules tropicales zonales de circulation qui expliquent cette non uniformitรฉ, cf. Fig. I.3. La convection est, en moyenne, plus intense au niveau des continents quโau niveau des ocรฉans. En effet, la capacitรฉ calorifique de lโocรฉan est plus forte que celle de la surface continentale. Lโocรฉan peut donc emmagasiner de la chaleur plus facilement que les continents. De plus, cette รฉnergie est redistribuรฉe plus facilement par lโocรฉan, via les gyres subtropicales et la circulation thermohaline, que par la surface continentale, qui a une faible conductivitรฉ thermique. Au niveau des continents, lโexcรฉdent dโรฉnergie nรฉcessite une redistribution verticale plus rapide, ce qui entraรฎne de forts mouvements verticaux atmosphรฉriques. Cette intense activitรฉ convective engendre des zones de basse pression ร la surface et des zones de hautes pression vers 200 hPa, ce qui entraรฎne des vents orientรฉs des hautes vers les basses pressions, cf. figure Fig. I.3. Dโautre part, les alizรฉs poussent les eaux chaudes du Pacifique vers lโouest ce qui localise la convection maritime dans cette zone-lร , sauf durant un รฉvรฉnement El Niรฑo. Durant un tel รฉvรฉnement, les alizรฉs du Pacifique Sud diminuent en intensitรฉ voire se renversent. Les eaux chaudes de surface ainsi que le maximum dโactivitรฉ convective et de prรฉcitations, initialement situรฉs sur le pacifique ouest, cf. figure Fig. I.3, se dรฉcalent vers lโest. En moyenne, les rรฉgions oรน la convection profonde est la plus intense correspondent aux rรฉgions dโascendance des cellules de Walker : Afrique centrale, Pacifique ouest et Amรฉrique centrale.
Prรฉsentation des diffรฉrentes mรฉthodes utilisant les donnรฉes satellites
ย ย Au niveau des tropiques, deux types de nuages prรฉdominent : les nuages convectifs profonds et les cirrus formรฉs en altitude [Lin et al., 2007]. Afin de les dรฉtecter, de les distinguer et de dรฉterminer la hauteur de leurs sommets, plusieurs mรฉthodes ont รฉtรฉ successivement รฉlaborรฉes. Les mรฉthodes les plus utilisรฉes sont rรฉpertoriรฉes ici :
โข ร partir des radiances infrarouges seules : Dans un premier temps, les donnรฉes issues des capteurs infrarouges, dans la fenรชtre 10 et 11 ยตm, des satellites mรฉtรฉorologiques ont permis, ร partir dโune analyse en tempรฉrature de brillance, de dรฉterminer la hauteur des sommets des nuages dont le sommet est froid en considรฉrant que ceux-ci rayonnement comme des corps noirs. Cette mรฉthode prรฉsente diffรฉrents inconvรฉnients mais est applicable aux sommets des nuages dont le sommet des optiquement รฉpais. Si le nuage nโest pas optiquement รฉpais, la radiance observรฉe par le satellite dรฉpendra, en plus de lโaltitude du nuage, de lโรฉmissivitรฉ du nuage et de la tempรฉrature de brillance de la surface ou de la tempรฉrature de brillance de la couche nuageuse infรฉrieure dans le cas dโun nuage fin au dessus dโun nuage รฉpais.
โข ร partir de lโanalyse conjointe des radiances infrarouges et visibles : Le canal visible (entre 0.45 et 1.0 ยตm) des gรฉostationnaires permet dโobserver la rรฉflectance directionnelle des nuages. A partir dโhypothรจses sur la phase du nuage et sur la distribution de taille des gouttes dโeau ou des paramรจtres de formes de cristaux de glace et ร lโaide de profils verticaux de tempรฉrature et dโhumiditรฉ et de modรจles de transfert radiatifs, lโรฉpaisseur optique visible du nuage est calculรฉe puis transformรฉe en รฉpaisseur optique dโabsorption en infrarouge et รฉmissivitรฉ. De jour, les radiances visibles permettent de dรฉterminer si le nuage est optiquement fin voire subvisible ou non et de calculer son รฉmissivitรฉ dans le canal 10-11 ยตm et ainsi calculer la tempรฉrature de brillance que le nuage aurait sโil รฉtait optiquement opaque. A partir de lโanalyse simultanรฉe des radiances visibles et infrarouge, lโรฉpaisseur optique des nuages et lโaltitude de leurs sommets sont dรฉterminรฉs mรชme lorsque le nuage nโest pas optiquement opaque [Adler and Mack, 1986], ce que ne peut faire la radiomรฉtrie infrarouge dans le cas oรน lโon ne dispose que dโun canal dans la fenรชtre 10- 11 ยตm. Cependant, par cette mรฉthode, les cas de nuages organisรฉs en multicouches, comme un cirrus fins au-dessus dโun nuage opaque, ne peuvent toujours pas รชtre distinguรฉs dโun nuage opaque mono-couche. Le programme ISCCP a permis, en combinant les donnรฉes de radiances infrarouges et visibles, dโรฉtablir une climatologie prรฉsentant la distribution verticale moyenne des sommets des diffรฉrents types de nuages. Cette climatologie est prรฉsentรฉe plus longuement dans la partie 2.3 [Rossow and Schiffer , 1999]. Cependant, cette mรฉthode ne permet toujours pas de distinguer les cas de nuages en multicouches. Dans cette climatologie, pour les donnรฉes de nuit ne disposant que dโune seule mesure en infrarouge, aucune correction nโa pu รชtre appliquรฉe aux tempรฉratures de brillance infrarouges pour dรฉterminer lโaltitude des nuages haut semi-transparents.
โข ร partir dโune comparaison des radiances ยซย fenรชtre infrarougeย ยป et ยซย vapeur dโeauย ยป : pour les nuages semi-transparents. Dans le domaine spectrale entre 6 et 7 ยตm, lโabsorption par la vapeur dโeau est forte. Les radiomรจtres infrarouges ร bord des satellites gรฉostationnaires mรฉtรฉorologiques disposent gรฉnรฉralement de mesures des radiances dans cette gamme de longueur dโonde. Pour les nuages hauts semi-transparents, il est possible de dรฉterminer la tempรฉrature correspondante ร leur sommet en analysant simultanรฉment des donnรฉes de radiances ยซย fenรชtre infrarougeย ยป et ยซย vapeur dโeauย ยป. En effet, dans le cas dโun nuage semi-transparent, lorsque lโรฉmissivitรฉ du nuage varie au-dessus dโune surface homogรจne en tempรฉrature de brillance, il existe une relation linรฉaire entre les variances des radiances fenรชtre infrarouge vapeur dโeau. A partir de la droite de rรฉgression de la distribution bidimensionnelle des radiances infrarouge-vapeur dโeau sur un petit domaine spatial centrรฉ sur le nuage semi-transparent ร analyser, la tempรฉrature du sommet de ce nuage est dรฉduite de lโintersection entre cette droite et la courbe dite ยซย des corps noirsย ยป, cf. Fig. I.9. Cette courbe reprรฉsente la relation entre les radiance infrarouge et vapeur dโeau dans le cas dโun corps noir lorsque sa tempรฉrature varie. Une approche similaire peut รชtre appliquรฉe lorsque des mesures dans la bande dโaborpstion par le CO2 situรฉe entre 13 et 15 ยตm sont disponibles.
โข ร partir des donnรฉes lidar et radar : La mise en service dโinstruments actifs lidar et radar sur les satellites a donnรฉ accรจs ร la distribution verticale des nuages et, par exemple, de faire ainsi la diffรฉrence entre les enclumes et les nuages convectifs profonds. TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission) est le premier instrument actif embarquรฉ donnant un profil vertical nuageux dans le cas de convection profonde. Lancรฉ en dรฉcembre 1997, il a permis de quantifier les prรฉcipitations des cumulonimbus tropicaux et de dรฉterminer certaines de leurs propriรฉtรฉs [Schumacher and Houze Jr , 2003; Hirose and Nakamura, 2004; Nesbitt and Zipser , 2003]. Cependant, ce satellite couvre uniquement les tropiques, cf. Fig. I.7. Par la suite, les donnรฉes actives de lโA-Train ont rendues possible lโรฉtude des nuages de la TTL, que ce soit, par exemple, la variabilitรฉ interannuelle des nuages de la TTL [Davis et al., 2013], ou bien, plus spรฉcifiquement, lโรฉtude des cirrus avec CALIPSO [Virts et al., 2010]. Les instruments actifs et passifs des satellites de lโA-Train, lancรฉ en 2006 avec le lidar CALIOP et le radar CloudSat, ont donnรฉ accรจs ร la description verticale complรจte des nuages de la TTL. Le lidar CALIOP (Cloud-Aerosol Lidar with Orthogonal Polarization) ร rรฉtrodiffusion permet de dรฉtecter les couches nuageuses les plus hautes dรจs que leur รฉpaisseur optique dรฉpasse 0.002 de nuit et 0.001 de jour. Il peut dรฉtecter des couches nuageuses situรฉes en-dessous tant que lโรฉpaisseur optique de la colonne observรฉe ne dรฉpasse pas 3. Ainsi, le lidar ne peut dรฉcrire lโensemble du profil vertical dโune colonne convective [Minnis et al., 2008; Nair and Rajeev, 2014]. Pour les nuages รฉpais comme les nuages convectifs, cโest la combinaison de ces donnรฉes lidar avec les donnรฉes CloudSat qui donne accรจs ร lโensemble du profil vertical nuageux. Ces donnรฉes actives ont permis dโรฉvaluer les climatologies existantes [Rossow and Zhang, 2010], et sont dโune aide prรฉcieuse pour lโรฉvaluation des nuages dans les modรจles de climats [Chepfer et al., 2010]. Diffรฉrentes รฉtudes ont รฉtรฉ menรฉes sur les nuages dans la TTL, comme par exemple lโรฉtude sur la variabilitรฉ inter-annuelle des nuages de la TTL [Davis et al., 2013], ou bien, plus spรฉcifiquement, lโรฉtude des cirrus avec CALIPSO [Virts et al., 2010]. Une forte limitation de ces mesures est lโextension spatiale restreinte ร un spot dโenviron 100 m pour le lidar et 1 km pour le radar sous la trace du satellite. Dโautres รฉtudes ont รฉtรฉ menรฉes ร partir des instruments actifs, comme CALIPSO et CloudSat, afin dโรฉtudier par exemple lโoccurence des cirrus et nuages convectifs profonds tropicaux [Sassen et al., 2009].
โข ร partir des sondeurs infrarouges : Plus rรฉcemment, des instruments tels que IASI et AIRS ont รฉtรฉ mis en service. Leur trace est trรจs large (de lโordre de 2000 km) en comparaison aux donnรฉes lidar et radar. Ils permettent de dรฉtecter les nuages hauts semi-transparents pour des รฉpaisseurs optiques plus faibles quโavec les satellites gรฉostationnaires. A partir de ces radiomรจtres infrarouges, de nouvelles climatologies ont รฉtรฉ obtenues et validรฉes avec les observations CALIPSO et CloudSat [Stubenrauch et al., 2010]. Cependant, ces donnรฉes ne permettent pas de sรฉparer les cirrus รฉpais des nuages de convection profonde. Par ailleurs, ils ne fournissent pas des donnรฉes au mรชme endroit de la Terre toutes les 30 minutes comme les gรฉostationnaires mais seulement 2 ร 4 fois par jour, en combinant les donnรฉes des capteurs AIRS et IASI. Les donnรฉes les plus prรฉcises pour รฉtudier les nuages de la TTL sont les donnรฉes actives lidar et radar. Mais ces donnรฉes ne permettent dโobtenir le profil nuageux vertical que dans une bande trรจs รฉtroite sous la trace du satellite. Revenant aux donnรฉes des gรฉostationnaires qui permettent dโavoir ร la fois une trรจs bonne couverture spatiale et temporelle, Sรจze et al. [2014] ont proposรฉ dโappliquer un algorithme [Derrien and Le Glรฉau, 2010, 2005] dรฉveloppรฉ pour le radiomรจtre SEVIRI (Spinning Enhanced Visible and Infrared Imager) ร bord de MSG (Mรฉtรฉosat Second Generation) aux donnรฉes des autres gรฉostationnaires (GOES-E, GOES-W et MTSAT). Cet algorithme utilise plusieurs canaux infrarouge dont des canaux dans les bandes dโabsorption de la vapeur dโeau et du CO2 et, de jour, des donnรฉes visibles. Il permet de dรฉterminer les diffรฉrents types de nuages et leur altitude. Sรจze et al. [2014] comparent les rรฉsultats obtenus aux sommets des nuages observรฉs ร partir du lidar CALIOP. Cette comparaison a รฉtรฉ faite sur 4 mois durant lโรฉtรฉ 2009, entre 30ยฐN et 30ยฐS, en utilisant les donnรฉes de 4 gรฉostationnaires : GOES-E, GOESW et MTSAT (Multifunctional Transport Satellites), cf. Fig. I.7. Une conclusion importante de cette รฉtude est que les couches nuageuses de haute altitude, avec des รฉpaisseurs optiques supรฉrieures ร 0.1, sont gรฉnรฉralement dรฉtectรฉs par les gรฉostationnaires. Dans le cas dโune couche nuageuse haute semi-transparente au-dessus dโune autre couche nuageuse, la couche nuageuse haute est dรฉtectรฉe en prioritรฉ. Cependant, les donnรฉes de radiomรฉtrie des gรฉostationnaires sous estiment lโaltitude des nuages hauts, comme cela a aussi รฉtรฉ observรฉ par dโautres auteurs, voir le paragraphe suivant. Par ailleurs, cette analyse ne couvre pas tous les tropiques car il manque certains canaux au satellite METEOSAT-7, cf. Fig. I.7, pour que lโalgorithme soit applicable et les rรฉsultats ne sont disponibles que pour les donnรฉes postรฉrieures ร mai 2009.
|
Table des matiรจres
I Introductionย
1 Structure de lโatmosphรจre et tropopause tropicaleย
1.1 Structure gรฉnรฉrale de lโatmosphรจre : vision dโensemble et premiรจre dรฉfinition de la tropopause tropicale
1.2 Dynamique troposphรฉrique et stratosphรฉrique รฉquatoriale
1.3 La tropopause vue comme une couche de transition : la TTL
2 La convection profonde tropicaleย
2.1 Mรฉcanismes de la convection profonde et niveau de dรฉtraรฎnement maximum
2.2 Mรฉthodes de dรฉtection des sommets des nuages tropicaux
2.3 Climatologie ISCCP des nuages tropicaux
2.4 Cas des nuages convectifs profonds atteignant la TTL
2.5 Mรฉcanismes des moussons tropicales et subtropicales
3 Transport ร travers la tropopause : รฉtat de lโart
3.1 Taux de chauffage radiatifs dans la TTL
3.2 Lโeffet radiatif des nuages et consรฉquences sur le transport dans la TTL
3.3 Observations du transport troposphรฉrique-stratosphรฉrique tropical
4 Objectifs de la thรจseย
II Convection profonde tropicale et dรฉtection des sommets des cumulonimbus tropicauxย
1 Prรฉsentation des donnรฉes de tempรฉrature de brillance CLAUSย
2 Climatologie des sommets des nuages convectifs tropicaux et dรฉfinition de boรฎtes rรฉgionalesย
2.1 Mรฉthode : dรฉtection des sommets des nuages convectifs profonds tropicaux avec les donnรฉes CLAUS
2.2 Choix dโun seuil en tempรฉrature de brillance
2.3 Dรฉfinition de boรฎtes rรฉgionales
3 Altitude des sommets des nuagesย
3.1 Cas des parcelles ayant subi une refroidissement adiabatique trรจs rapide
3.2 Premiรจre dรฉtermination des altitudes des sommets des nuages
3.3 Correction de lโaltitude des sommets des nuages convectifs tropicaux
4 Rรฉsumรฉ du chapitreย
III Transport lagrangien : gรฉnรฉralitรฉs, donnรฉes utilisรฉes et mรฉthodeย
1 Modรจle lagrangien diabatique vs modรจle eulรฉrien diabatique
1.1 Prรฉsentation gรฉnรฉrale et choix dโun modรจle de transport diabatique
1.2 Avantages de lโapproche lagrangienne pour cette รฉtude
2 Les rรฉanalyses ERA-Interim, MERRA et JRA-55ย
2.1 Gรฉnรฉralitรฉs sur les rรฉanalyses
2.2 La rรฉanalyse ERA-Interim
2.3 La rรฉanalyse MERRA
2.4 La rรฉanalyse JRA-55
3 Trajectoires lagrangiennes diabatiques forward et backward dans TRACZILLAย
3.1 Le modรจle de transport TRACZILLA
3.2 Trajectoires forward et backward
IV Comparaison des taux de chauffage radiatifs dans ERA-Interim et MERRAย
1 Diffรฉrence significative des taux de chauffage radiatifs dans la TTL
1.1 Comparaison des taux de chauffage radiatifs
1.2 Comparaison de diffรฉrents profils caractรฉristiques
2 Premiรจre utilisation du code radiatif RRTMG pour comprendre les diffรฉrences entre les taux de chauffages radiatifs clear sky des deux rรฉanalyse
2.1 Le code radiatif RRTMG
2.2 Premiรจre รฉtude : initialisation du code RRTMG avec les donnรฉes ERAInterim
2.3 Deuxiรจme รฉtude : initialisation du code de transfert radiatif avec une combinaison des donnรฉes de MERRA et dโERA-Interim
3 RRTMG et SHADOZย
3.1 Les donnรฉes SHADOZ
3.2 Troisiรจme รฉtude : initialisation du code de transfert radiatif RRTMG avec une combinaison de donnรฉes dโERA-Interim et de SHADOZ
4 Rรฉsumรฉ et conclusionsย
V Article : Transport across the tropical tropopause layer and convection
1 Introductionย
2 Lagrangian trajectories and convective sourcesย
2.1 Determination of the altitude of deep convective clouds
2.2 Three dimensional Lagrangian trajectories
3 Source distribution
3.1 Annual cycle
3.2 Vertical distribution of sources
3.3 Transit time
4 Sensitivity studiesย
4.1 Sensitivity to the cloud top offset
4.2 Sensitivity to increase of the size of cloud pixels
4.3 Sensitivity to the daily cycle of the heating rates
4.4 Sensitivity to the reanalysis
5 Mass flux across the 380 K surface and regional distributionย
5.1 Method and validation
5.2 Regional distribution of the upward mass flux
6 Summary and outlookย
VI Transport horizontal dans la TTLย
1 Transport horizontal dans la TTL ร partir des simulations lagrangiennesย
1.1 Transport horizontal des parcelles dรฉtraรฎnรฉes durant DJF
1.2 Transport horizontal des parcelles dรฉtraรฎnรฉes durant JJA
2 Modรจle 1D de transport par les taux de chauffage radiatifs dans la TTL
2.1 Prรฉsentation du modรจle unidimensionnel
2.2 Probabilitรฉ de sortie ร la surface 380 K
2.3 Distribution verticale des sources
2.4 Modรจle 1D : sensibilitรฉ ร la rรฉanalyse
3 Rรฉsumรฉ et conclusionsย
VII Conclusions et perspectivesย
1 Conclusion gรฉnรฉraleย
2 Perspectivesย
Bibliographie
Tรฉlรฉcharger le rapport complet