Transmission intra-specifique dans l’aire d’epidemicite

TRANSMISSION INTRA-SPECIFIQUE DANS L’AIRE D’EPIDEMICITE

Importance du contact direct : Soins, rites funéraires, médecine traditionnelle

Plusieurs études épidémiologiques réalisées durant les épidémies passées montrent que la contamination inter humaine nécessite un contact étroit entre sujet sain et sujet infecté. En effet en ce qui concerne les infections secondaires, les taux d’attaque chez les amis d’un malade sont d’environ 5%. Ils sont de 20% chez les membres proches de la famille et de 80% chez les personnes directement exposées aux liquides biologiques infectieux, notamment lors des soins donnés aux malades [3, 48, 89]. Cent soixante treize personnes ont été suivies par une équipe de chercheurs durant l’épidémie de Kikwit. Ces personnes auraient eu des contacts rapprochés avec des malades et ainsi, vingt huit d’entre elles développèrent la maladie après avoir eu des contacts physiques avec les patients et soixante dix huit autres n’eurent aucun contact physique avec les malades et de ce fait ne contractèrent pas la maladie [15]. Ainsi pour que la contamination se réalise, il faut un contact direct.
On a remarqué aussi que le taux d’infection chez les enfants âgés de dix sept ans au plus est particulièrement faible, soit 9%. Ce qui signifie que les enfants sont relativement épargnés par la maladie [15]. Ceci s’explique par le fait qu’en Afrique, dans la tradition, les enfants sont tenus éloignés des malades [14], ce qui renforce l’idée du contact étroit nécessaire à une contamination.
La plupart des rites funéraires africains reposent sur des pratiques comme le toilettage et l’attouchement des morts par leurs proches [13]. Cette tradition est d’une telle importance que les parents éloignés font spécialement le voyage pour venir participerà ces cérémonies, favorisant ainsi la dissémination du virus dans des endroitsparfois très distants du foyer primaire de l’épidémie [15].
La tradithérapie, ou médecine traditionnelle setrouve être également un moyen efficace de dissémination du virus. En effet, la consultation chez ces médecins traditionnels appelés communément nganga se fait sous forme de thérapiede groupe. Ils réunissent en un même endroit des personnes atteintes de diverses maladies et les soignent au moyen de scarifications non stériles et d’incantations durant plusieurs jours [26].
Il est important de savoir que lesang a été le premier matériel biologique infectieux à être identifié. Les titrages de prélèvements sanguins faits chez des malades depuis les épidémies de 1976 à celle de Kikwit en 1995 ont révélé des virémies importantes durant toute la durée des symptômes [5, 9, 49].
Dans presque tous les cas, l’infection expérimentale d’animaux (cobayes, singes) avec du sang de congénères prélevés sur des animaux malades, conduit inévitablement à une maladie mortelle [8, 21, 22, 39]. Ainsi, toutmatériel biologique souillé par du sang devient potentiellement infectieux pour les muqueuses, les peaux abrasées, voire les peaux saines. Il en est de même de, l’écoulement nasal, du mucus d’expectoration, des liquides diarrhéiques, des vomissures et des écoulements génitaux.
Dans l’urine, la salive et les fèces de macaques infectés par Ebo-Zaïreou Ebo-Reston, on a retrouvé des taux élevés de virus [23, 43, 67, 68]. Ceci prouve que ces liquides biologiques représentent des sources potentielles de contamination.
La mise en évidence, par analyses histologiques de prélèvements cutanés provenant de patients [99] de l’épidémie de Kikwit, de nombreuses particules virales dans la peau, autour et dans la lumière des glandes sudoripares, plaide enfaveur de l’aspect potentiellement infectieux de la sueur et permet d’énoncer l’hypothèse de la possibilité d’une contamination simplement cutanée.

TRANSMISSION INTER-SPECIFIQUE DANS LA ZONE D’EMERGENCE ENDEMIQUE

Contamination à partir d’un primate malade

D’une manière générale, la source de contamination du cas primaire défini comme étant la première personne identifiée comme infectée, n’est pas connue. Cette source de contamination a été identifiée uniquement dans 2 cas d’épidémie. Elle s’est révélée être un chimpanzé. Tout d’abord en Côte d’Ivoire en 1994 une ethnologue suisse, seul cas d’infection par le virus Ebola sous-type Côte d’Ivoire, se contamine au cours de l’autopsie d’un chimpanzé. Le virus a été isolé chez l’ethnologue [57].
A Mayibout, au Gabon, en 1996, l’épidémie fut déclenchée chez des enfants dudit village qui s’étaient infectés au cours du dépeçage d’un chimpanzé trouvé mort dans la forêt [27].

Contamination à partir du réservoir

A l’heure actuelle, le réservoir hôte naturel du virus Ebola, reste inconnu [6, 28, 33]. Jusqu’à ce jour, tous les animaux chez lesquels l’isolement viral ou la visualisation du virus par microscopie électronique ont été réalisés, sont des espèces sensibles au même titre que l’Homme.
Depuis, de nombreuses enquêtes (jusqu’ici infructueuses) ont été initiéestant sur le terrain même de l’épidémie qu’au laboratoire afin de pouvoir identifier l’animal, vertébré ou invertébré qui pourrait héberger de manière asymptomatique le virus. Cependant, des séquences génétiques virales et des images ressemblant à des amas de nucléocapsides de filovirus, ont été détectées sur des coupes d’organes provenant de souris (Mus setulosus, Praomys spp)et de musaraignes (Sylvisorex ollula)capturées.

MECANISME D’INFECTION ET CONSEQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES

L’infection filovirale se caractérise essentiellement par une infection généralisée des cellules du système des phagocytes mononuclées, des troubles de la coagulation, des hémorragies, et des lésions hépatiques importantes [23].

CHRONOLOGIE DE LA PROGRESSION DE L’INFECTION FILOVIRALE

Dans l’infection naturelle, le virus pénètre vraisemblablement par des microlésions cutanées.
A ce niveau, il infecte les monocytes présents dans les vaisseaux capillaires. La circulation lymphatique et la circulation sanguine acheminent alors les monocytes infectésvers la plupart des organes, principalement les ganglions lymphatiques, le foie et la rate.
Dans ces organes, les cellules de la lignée monocytaire constituent les cibles privilégiées du virus. Il s’agit des cellules de kupffer dans le foie, des macrophages dans la rate etles ganglions, des pneumocytes dans les poumons, des macrophages présents dans les cavités pleurales et péritonéales, des cellules microgliales au niveau du tissu nerveux….
La généralisation de l’infection à d’autrestypes de cellules, notamment les cellules endothéliales, ne survient que dans le stade terminal de la maladie, et se produit soit par la circulation sanguine après libération des virions par cytolyse des cellules infectées, soit par circulation tissulaire des monocytes infectés.

VOIES DE PENETRATION

Dans les conditions naturelles, la porte d’entrée du virus Ebola dans l’organisme reste la peau abrasée. Dans les conditions expérimentales, les portes d’entrée sont les voies sous-cutanées, intramusculaire, intra-péritonéale, intraveineuse, respiratoire, intra-cérébrale et conjonctivale.
Le temps d’entrée du virus dans la circulation sanguine dépend de la porte d’entrée du virus et de la concentration de l’inoculum.
A titre d’exemple, le virus Ebola est retrouvé dans le sang 24 h après l’injection d’une dose virale de 100DL50 par voie intra-péritonéale chez le singe macaque [23, 86]. L’administration par aérosols d’une dose de 105 DL50 du même virus chez le cobaye entraîne l’apparition des virions dans la circulation sanguine dès 2h après l’inoculation [87]. Lors de l’injection parentérale d’une dose 16 fois plus faible de virus Ebola chez le singe macaque, les premiersvirions n’apparaissent qu’après 72h [78].

CHEZ LES PRIMATES

Seuls les symptômes résultant d’une infection expérimentale sont connus [8, 39, 40, 43, 78].
A ce jour, aucune description clinique d’une infection naturelle deprimates par les sous-types africains du virus Ebola n’a été réalisée.
La période d’incubation, la gravité et la rapidité des symptômes lors des infections expérimentales varient considérablement selon la dose virale utilisée pour l’inoculation, selon le sous-type viral, et selon la voie d’inoculation.
Lors d’inoculation de très faibles quantités virales de Ebo-Reston, des périodes d’incubation longue de 19 jours ont été observées [85].
La période d’incubation, lors de l’infection expérimentale de macaques par voie intraveineuse avec les sous-types viraux africains, excède rarement 4 jours [21]. Alors qu’avec le sous-type Reston, il y’a survenue de symptômes respiratoires plus graves et plus fréquents [34], et une phase clinique souvent courte de3 à 4 jours [85]. En général, plusla dose virale est forte, plus la durée et la gravité des symptômes sont plusimportantes [7, 39, 43].

DIAGNOSTIC

De nombreuses techniques ont été mises en oeuvre en vue de mettre au point l’outil idéal de diagnostic. Mais, à l’heure actuelle, aucuneméthode n’est entièrement satisfaisante.

METHODES VIROLOGIQUES DIRECTES

Ces techniques reposent sur l’examen direct des particules virales de leurs antigènes ou de leur génome.

La viroscopie par microscopie électronique

Elle consiste à visualiser le virus par microscopie électronique dans les échantillons de sang ou dans les coupes d’organes (peau, foie, rate, reins), déposés et fixés sur les lames.
Les échantillons sont fixés à l’aide de la formaline au moment de la biopsie, puis refrigérés.
Au laboratoire, ils sont enveloppés dans une couche de paraffine jusqu’à utilisation.
Cette technique permet de mettre en évidence les nombreux virus en position extracellulaire et les inclusions virales intracytoplasmiques formées par les nucléocapsides.

L’immunohistochimie

Dans cette technique dont la méthodologie et le rôle sont semblables à ceux de la microscopie électronique, le marquage se fait par l’intermédiaire de la phosphatase alcaline dans un substrat au naphtol / rouge, et est suivi d’une contre coloration à l’hématoxyline [99].

La PCR

C’est une réaction enzymatique qui conduit à l’amplification spécifique, de plusieurs millions de fois, d’une séquence nucléotidique préciseque l’on désire rechercher ou étudier.
Mise au point par Kary Mullis, elle fut développée par Henri A. Herlich et ses collaborateurs de la compagnie CETUS (Californie, USA) en 1985.
La PCR (Polymerase Chain Reaction) permet l’amplification sélective, de séquences d’acides nucléiques très minoritaires ou même rares. Ainsi, elle présente un intérêt majeur danstous les domaines de la recherche fondamentale et médicale [59, 67, 98].

Intérêts de ces méthodes

Ces techniques possèdent une grande sensibilité. Pour des raisons évidentes, elles sont particulièrement précieuses lors du diagnostic post-mortem. Appliquées aux prélèvements cutanés, elles sont extrêmement sécurisantes du fait que les biopsies sont réalisées avec une pince et que l’échantillon est immédiatement inactivé au cours de la fixation sur lame par la formaline.
Mais, la haute technicité de ces méthodes nécessitant des laboratoires spécialisés et les délais trop longs qu’elles requièrent pour l’établissement du diagnostic font qu’elles sont inutilisables en routine dans l’identification rapide d’une épidémie [94].

L’ISOLEMENT VIRAL

L’isolement viral fut la méthodequi permit la première identification des virus Ebola et de Marburg et constitue encore à l’heure actuelle la technique de référence [19, 22, 41].
Cette méthode consiste en l’inoculation de lignées cellulaires ou d’animaux sensibles par du matériel biologique pouvant être du sérum de patients en phase aiguë de la maladie ou des broyats de tissus prélevés après la mort.
Bien qu’elle soit la technique de référence, elle ne peut être utilisée en routine pour le diagnostic de cas suspects. Non seulement elle requiert des délais trop longs mais en plus ne peut être réalisée que dans des laboratoires très spécialisés à sécurité maximale de type « 4 » très rares dans le monde.
En revanche, l’isolement représente une étape obligatoire en vue de confirmer le diagnostic et initier les études de caractérisations morphologiques, structurales et moléculaires des virus.

La quantification des charges virales

La quantification de virus sur lignées cellulaires (test de plages) fut une des premières méthodes mises au point.
Ce test consiste à inoculer les cellules Véroréparties en plaques de 6 ou de 24 puits, les zones de réplication virale sont détectées par un sérum de lapin anti EBO lui même détecté par un sérum anti-lapin marqué à l’enzyme phosphatase alkaline ou à l’enzymepéroxydase mises en présence d’un substrat adéquat [51].
Le test de plages est peu sensible et n’entraîne pas toujours la formation de plages même lorsque l’isolement viral est possible. Alors que le test de zonede fluorescence possède une plusgrande sensibilité et permet de quantifier les charges virales dans un plusgrand nombre de cas.

DETECTION DES ANTIGENES VIRAUX

Deux techniques sont principalement utilisées, ce sont: L’immunofluorescence directe et l’ELISA par capture d’antigène.

L’immunofluorescence directe

C’est une méthode qui regroupe 2 techniques:l’immunohistochimie et l’immunofluorescence classique dans laquelle l’antisérum final est conjugué à la fluorescéine ou à d’autres chromogènes [41, 94].

La technique Elisa par capture d’antigène

C’est une méthode couramment utilisée pour la détection de tout antigène Ebola dans lesérum ou le plasma. Elle constitue actuellement le test de référence. Elle est capable de permettre l’identification de tous les patients pendant la phase symptomatique tout en préservant une bonne spécificité [41]. L’obtention de titres élevés d’anticorps pendant la phase des symptômes permet une meilleure analyse des résultats [83].
Les avantages de cette technique sont indéniables.Celle-ci peut être réalisée très rapidement en 4 ou 5 heures et donne des résultats positifs dès les premiers jours de la maladie [52, 82].

LES METHODES SEROLOGIQUES

L’immunofluorescence indirecte (IFI)

Elle constituait jusqu’en 1995 l’unique méthode de diagnostic et de dosage d’anticorps. Mais, malgré une bonne sensibilité, cette technique possède une faible spécificité et fut responsable de nombreux faux résultats positifs lors de différentes enquêtes de séroprévalence [5, 38, 45, 46].
Cette méthode consiste à faire réagir les sérums sur des homogénéisats de cellules véro infectées par le virus Ebola, préalablement fixés sur une lame, puis à révéler les anticorps spécifiques par des anti-IgG ou des anti-IgM marqués à la fluorescéine [47].

TRAITEMENT ET PROPHYLAXIE DES INFECTIONS FILOVIRALES

TRAITEMENT

Il n’existe encore aucune prophylaxie médicale efficace contre l’infection filovirale.
Cependant dans le cadre de la chimiothérapie, plusieurs molécules, qui ont déjà montré des propriétés antivirales, ont été utilisées dans les infections expérimentales par le virus Ebola. Cesont entre autres les inhibiteurs des S-adénosylhomocystéines hydrolases et l’interféron δ-2b recombinant. Mais, les traitements à l’aide d’une monothérapie sont insuffisamment efficaces et laissent envisager l’emploi d’une multithérapie.

PROPHYLAXIE MEDICALE

Immunisation active

Vaccination avec du virus inactivé

Certains effets protecteurs ontété obtenus après immunisation de primates ou de cobayes avec du virus inactivé ou avec les antigènes totaux du virus [62, 66]. Mais l’immunisation du singe macaque ou du cobaye avec du virus inactivé nes’accompagne ni d’une protection ni d’une atténuation des symptômes. Pas contre cette immunisation rallonge le temps de vie de l’animal après l’infection. Aucun lien ne semble exister entre le type de réponse immunitaire générée par l’immunisation et le degré de protection des animaux immunisés.

Vaccination avec des virus recombinants

Les virus recombinants expriment des protéines virales du virus Ebola.
Les premières études concernant les vaccinations à ADN ont montré que l’immunisation par voie sous-cutanée de cobayes avec des virus recombinant exprimant la nucléoprotéine (NP), la VP40, la VP24, la VP30 ou la S-glycoprotéine (sGP) n’induisait aucune protection contre l’infection [36]. Par contre il a été démontrérécemment qu’il y’a une certaine efficacité de l’immunisation lorsque des souris et/ou des cobayes sont immunisés par voie intramusculaire avec des plasmides exprimant la NP, la sGP ou la GP [97].

Immunisation passive

De nombreuses études expérimentales ont été initiées afin d’évaluer l’efficacité de l’injection de sérums hyper-immuns à des animaux expérimentalement infectés par un filovirus.
Mais, on a remarqué que la sérothérapie permetseulement de faire diminuer la charge virale sans la supprimer et prolonger la période des symptômes sans toutefois éviter la mort de l’animal.

PROPHYLAXIE SANITAIRE

Des mesures d’hygiène générale peuvent permettre à l’heure actuelle, de limiter efficacement l’extension des épidémies.
Ces mesures consistent en premier lieu, en la mise en place d’un cordonsanitaire autour des foyers épidémiques afin de limiter au maximum la contamination des personnes extérieures au foyer épidémique primaire au cours des mouvements de va-et-vient entre la population du secteur touché et celles des zones périphériques saines.
En second lieu, il est important de diagnostiquer rapidement les cas suspects.
Une fois ces derniers identifiés, les patients hospitalisés doivent recevoir dans la mesure du possible des soins médicaux à visées palliatives, prophylactique et symptomatique.
Ces soins consistent à lutter contre les symptômes digestifs par l’emploi de pansements digestifs, d’antispasmodiques, deréhydratants par voie veineuse encas de déshydratation sévère, d’antibiotiques contre les surinfections bactériennes secondaires.
Pour lutter contre la fièvre, il est préconisé d’utiliser des médicaments antipyrétiques non spécifiques et/ou des antipaludéens si des cas d’accès palustres venaient à compliquer le tableau clinique. Afin de s’opposer au dépérissement et à l’affaiblissement dus au défaut d’alimentation, la prise de fortifiants tels que les vitamines et les sels minéraux oraux ou parentéraux ainsi que des compléments nutritionnels, est recommandée aux patients.

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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS EBOLA 
Chapitre premier : LEVIRUS EBOLA 
I. 1 TAXONOMIE DU VIRUS EBOLA
I. 2 MORPHOLOGIE, STRUCTURE ET PROPRIETES PHYSICOCHIMIQUE
I. 2. 1 – MORPHOLOGIE
I. 2. 2 – STRUCTURE
I. 2. 3 – PROPRIETES PHYSIQUES
I. 2. 4 – PROPRIETES CHIMIQUES
I.3 ELEMENTS D’EPIDEMIOLOGIE
I. 3. 1- HISTORIQUE DES EPIDEMIES
I. 3. 2 – TRANSMISSION INTRA-SPECIFIQUE DANS L’AIRE D’EPIDEMICITE
I. 3. 2. 1 – Importance du contact direct : Soins,rites funéraires médecine traditionnelle
I. 3. 2. 2 – L’infection nocosomiale
I 3. 2. 3 – L’infection par voie respiratoire
I. 3. 2. 4 – Autres modes de contamination
I. 3. 3 – TRANSMISSION INTER-SPECIFIQUE DANS LA ZONE D’EMMERGENCE
I. 3. 3. 1 – Contamination à partir d’un primate malade
I. 3. 3. 2 – Contamination à partir du réservoir
I. 4 MECANISME D’INFECTION ET CONSEQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES
I. 4. 1 – CHRONOLOGIE DE LA PROGRESSION DE L’INFECTION FILOVIRALE
I. 4. .2 – VOIES DE PENETRATION
Chapitre deuxième :POUVOIR PATHOGENE , DIAGNOSTIC ET PREVENTION 
II. 1 POUVOIR PATHOGENE CHEZ L’HOMME ET LES PRIMATES
II. 1. 1 – CHEZ L’HOMME
II. 1. 1. 1 – L’incubation
II. 1. 1.2 – Les manifestations cliniques
II. 1. 2 – CHEZ LES PRIMATES
II. 2 DIAGNOSTIC
II. 2. 1 – METHODES VIROLOGIQUES DIRECTES
II. 2. 1. 1 – La viroscopie par microscopie électronique
II. 2. 1. 2 – L’immunohistochimie
II. 2. 1. 3 – La PCR
II. 2. 1. 4 – Intérêtsde ces méthodes
II. 2. 2 – L’ISOLEMENT VIRAL
II. 2. 2. 1 – La quantification des charges virales
II. 2. 3 – DETECTION DES ANTIGENES VIRAUX
II. 2. 3. 1 – L’immunofluorescence directe
II. 2. 3. 2 – La technique Elisa par capture d’antigène
II. 2. 4 – LES METHODES SEROLOGIQUES
II. 2. 4. 1 – L’immunofluorescence indirecte (IFI)
II. 2. 4. 2 – Le dosage des IgM
II. 2. 4. 3 – Le dosage des IgG
II. 2. 4. 4 – Autres méthodes de diagnostic
II. 3 TRAITEMENT ET PROPHYLAXIE DES INFECTIONS FILOVIRALES
II. 3. 1 – TRAITEMENT
II. 3. 2 – PROPHYLAXIE MEDICALE
II. 3. 2. 1 – Immunisation active
II.3. 2. 1. 1-Vaccination avec du virus inactivé
II. 3. 2.1.2 – Vaccination avec des virus recombinants
II. 3. 2. 2 – Immunisation passive
II. 3. 3 – PROPHYLAXIE SANITAIRE
II. 3. 4 CONCLUSION
Deuxième Partie: ETUDE EXPERIMENTALE :ROLE DU CHIEN DANS L’EPIDEMIOLOGIE DE LA FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS EBOLA
Chapitre premier : MATERIEL ET METHODES 
I. 1 MATERIEL ET METHODES
I- 1- 1 MILIEU D’ETUDE
I-1-1- 1 – Situation géographique
I-1-1-2 – Caractéristiques de la zone
I-1-1-2-1 – Le climat
I-1-1-2-2 – Le relief
I-1-1-2-3 – L’hydrographie
I-1-1-2-4 – La Faune
I-1-1-2-5 La Flore
I-1-1-3 – Le milieu humain
I-1-1-4 – Les sites et les périodes d’investigations
I-1-2 – MATERIEL ET METHODES SUR LE TERRAIN
I-1-2 – MATERIEL ET METHODES SUR LE TERRAIN
I-1-2-1 – Matériel
I-1-2-1-1 – Matériel animal
I-1-2-2 – Méthodes
I-1-2-2-1- Prélèvement du sang
I-1-2-2-2 – Conservation du sang, récolte et conservation du sérum
I-1-2-2-3 – Récolte des données épidémiologiques
I-1-3 – MATERIEL ET METHODES AU LABORATOIRE
I-1-3-1 – Matériel
I-1-3-2 – Méthodes
I-1-3-2-1 – Préparation des solutions de travail
I-1-3-2-1-1 – Préparation du PBS-Tween
I-1-3-2-1-2 – Préparation du PBS – Tween – Lait
I-1-3-2-2 – Recherches des IgG spécifiques
I-1-3-2-3 – Recherche des antigènes circulants
I-1-3-2-4 – Récapitulatif de la méthode de détection des Igs spécifiques utilisée
I-1-3-2-5 – Méthode de calcul
Chapitre deuxième: RESULTATS ET DISCUSSION
II-1 RESULTATS
II-1-1- SUR LE TERRAIN
II -1-1-1 – Population étudiée
II –1-1-2 – Données épidémiologiques
II-1-2 – AU LABORATOIRE
II-1-3 – RESULTATS ET DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
II-2-1 LE CHIEN PEUT ETREINFECTE PAR LE VIRUS EBOLA
II-2-2 LE CHIEN POURRAIT JOUER UN ROLE DANS L’EMERGENCE ET LA PROPAGATION DES EPIDEMIES DE FIEVRE HEMORRAGIQUE A VIRUS EBOLA
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES

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