Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
LES FAITS DE DELIAISON SOCIALE
Toujours dans le cadre de la trajectoire de fractures de l’économisme, les faits de déliaison sociale sont des fractures qui bloquent le processus de développement. La déliaison sociale se localise à tous les niveaux de la structure sociale et entre tous les niveaux.
Dimension politique
De la dynamique de compétition
Après l’indépendance de 1960, les classes politiques malgaches ont relativement remplacé les colonisateurs à tous les postes, à tous les niveaux de l’administration. Cela a favorisé la dynamique de compétition, même d’affrontement entre les individus et les groupes. Depuis, les élections demeurent les lieux et moment de manifestation par excellence de cette compétition. Cela tourne généralement à des attaques individuelles, des querelles de personnes et ethnies. Les élites politiques malgaches ne veillent pas sur les intérêts de la majorité dans le sens d’une lutte contre la pauvreté mais plutôt ils luttent pour leur intérêt individuel. Les institutions publiques ne fonctionnent pas conformément aux principes et égislations en vigueur définissant leurs objectifs et leurs finalités dans un contextede démocratie effective. Alors même que, le poste politique devient un instrument de domination, la succession des régimes politiques a montré à la fois la domination du parti d’Etat. L’origine ethnique des gouvernants a toujours été un centre de polémique ansd les régimes qui se sont succédés à Madagascar. La question du tribalisme n’est jamais séparée du domaine de la politique. Dans cette optique, on peut se poser la question sur le pourquoi et le comment des régimes politiques à vocation répressiv et policière dans presque tous les pays anciennement colonisés par la France : l’Etat est toujours à l’affût d’une guerre tribale ou ethnique potentielle cherchant en permanence à moderniser son infrastructure répressive et policière pour soi-disant résoudre les problèmes de croissance et de développement.
Bref, on assiste sans cesse au machiavélisme persistant des politiciens traduit par le dicton « Raha maty aho matesa rahavana ».On ne peut pas faire confiance aux politiciens des sociétés poste-coloniales, d’où lemépris des politiciens par les masses. L’étiquetage de politicien confère le statut de « bête noire ».
L’écart entre pays réel et pays légal
La déliaison sociale est aussi d’ordre politique dans l’écart entre le pays réel et pays légal. Dans les rapports entretenus par les organismes internationaux, les bailleurs de fonds et l’Etat malgache, le discours de lutte contre la pauvreté et le développement durable assignent en fait à l’Etat le statut de sou s-traitant des intérêts du nord. Les politiciens sont subordonnés aux bourgeoisies internationales qui proposent tel programme politique et prônent telle idéologie politique, qui ne sont que l’exécution de tout ce qu’on a décidé à l’extérieur dans l’intérêt simple des instigateurs. Les rapports entre les niveaux de l’organisation politique nationale ne répondent pas directement aux besoins effectifs des collectivitésde base. On note une rupture entre la philosophie de l’Etat et les desiderata non avoués des collectivités locales.
Si l’Etat propose au titre d’approche projet des in novations infrastructurelles dans les domaines des bâtiments et travaux publique s, de l’éducation, de l’enseignement et de la santé, l’accès à la disposition de ces infrastructures au profit des producteurs directs est, soit restreint, soit inutile de par les faibles moyens matériels, techniques et financiers dont ceux-ci disposent. C’est dans ce sens qu’un phénomène de rupture entre l’essence de l’Etat et al dynamique de la société est en train de se généraliser. Nous avons à identifier divers lieux de fractures sociales :
– L’élite politique se construit sur la base d’une manipulation de l’opinion des masses par voie électorale et de discours de projets à longs termes.
– L’élite politique puise sa légitimité dans l’origine ethnique, l’origine des castes et le statut technicoscientifique.
– L’élite politique tient son savoir et son savoir faire d’un certain mimétisme vis-à-vis des théories et pratiques du management en cours dans les pays du nord, ce qui l’empêche de concevoir une stratégie propret relative aux besoins réels et essentiels de la nation.
– L’élite politique reste totalement dépendante des xigences du FMI et de la Banque Mondiale (Comme le cas de la politique d’ajustement structurel à partir des années 80 à Madagascar).
De cette situation de l’élite politique relève tousles autres aspects des fractures sociales dans le processus de déliaison sociale. Du politique, la déliaison sociale investit le système juridique imposé par la philosophie de droit dans son envergure international ; le système de droit malgache dans certains de ses aspects restent caduques, non conforme aux réalités sociales en mutation permanente et dans certains autres de ses aspects apparaît en avance sur son temps, ce qui le rend tout à fait inopérationnel et stérile. L’intégration de la société malgache à un tel système de droit fait exclure les masses de la jouissance effective de droit authentique dans l’humanisation de la société. Le droit reste uniquement répressif et oppressif, contrairement à une ouverture démocratique.
L’économie à Madagascar ne se développe donc que selon les intérêts des grands monopoles internationaux. Les gouvernements malgaches successifs ont toujours été dans l’incapacité de faire barrage auxinterventions intéressées des groupes étrangers, soucieux d’obtenir le maximum de profits, quitte à ce que le pays sous développé se trouve réduit à la misère.
Cette relation de connivence entre gouvernement et monopoles à l’encontre des véritables intérêts nationaux, s’explique par le itfaque les gouvernements n’ont jamais été d’authentiques émanations des intérêts des masses populaires, mais de simples agents des oligarchies extérieures et internationales. Telle a toujours été la tactique des monopoles étrangers : admettre dans leurs intérêtsun petit groupe influent, lequel va prendre ensuite la défense de leurs positions, luttant pour maintenir le statut acquis et manifestent une aversion sacrée contre toute tentative réelle de mouvement d’émancipation nationale ou développement économique.
L’Etat connaît une crise de légitimité, ce qui signifie que beaucoup de citoyens remettent en cause son utilité et n’acceptent plus librement son autorité. Son efficacité est remise en cause par les crises sociales, sa conformité avec ses propres valeurs (démocratie, désintéressement,…) est discutée. La politique, moyen d’assurer la vie commune dans une société est méprisée. Telles sonttoujours les causes qui sont à l’origine des changements de régimes à Madagascar.
Dimension idéologique
Dans la société traditionnelle malgache, les valeurs et normes ont une fonction nomothétiste dans le processus de la reproduction sociale. En effet, toutes les activités entretenues au sein de la société, notamment en mileu rural, ne sont pas seulement économiques au sens propre du terme, mais renferment également des valeurs culturelles dans le cadre de la cohésion sociale entre les membres de la collectivité villageoise en termes de solidarité collective (valin-tanana, aterokalao, sata-bary,…).
La cohérence de la culture impose ainsi à l’ensemble des membres de la société une vision globale du monde, une échelle de valeurs morales (parfois appelée « ethos »). Les individus membres de la collectivité participen tous à en un monde de valeurs, d’attitudes, d’intérêts ; ce sont les éléments quicréent la cohésion du groupe, qui servent de base à la solidarité entre ses membres. Solidarité que Durkheim a appelée « mécanique ». Est garantie alors la stabilité du ystème économique, qui n’est pas seulement un ensemble de structures de production, de répartition et consommation, mais aussi un certain « style de vie », c’est-à-dire une interprétation générale, traduite en acte, de la vie sociale
Par ailleurs, la mondialisation des échanges multiplie les influences culturelles : l’acculturation, 2 résultat du choc culturel différent, se répand. Elle est un facteur de changements rapides, souvent d’ailleurs douloureux, dans les sociétés du sud. La mondialisation véhicule, par exemple, l’idéologie bourgeoise qui valorise l’activité économique, une idéologie qui met en lumière la possibilité et la vertu du progrès : glorification du progrès technique, de l’innovation économique, voire même du progrès moral et politique.
Par conséquent, les contradictions entre la volontéde pérennisation de la culture d’identité nationale véhiculant des pratiques cérémonielles opposées aux principes de la rationalité économique et la volonté d’intégrer une mondialisation à maîtriser aboutit à des phénomènes d’interférence et d’amalgame entre de multiples idéologies sans que le pays puisse prétendre mettreen place une culture de protection pour à la fois maintenir son identité et accéder à la domestication des inputs culturels, techniques, technologique véhiculés par la mondialisation. La déliaison se situe ici au niveau des pratiques politico- idéologiques d’Etat : l’Etat est en passe de désintégrer les cultures d’identité locales en les réduisant à de simples manifestations folkloriques
oeuvrant dans la légitimation les cérémonies d’Et,a alors que dans le quotidien, ces cultures locales d’identité sont valorisées dans el sens de pratiques soudées aux valeurs matérielles populaires.
En d’autres termes, on véhicule l’idéalisation du progrès et de la rationalité. Cette idéologie nouvelle entraîne un changement culturel essentiel. Selon cette idéologie du progrès, le changement social peut être maîtrisé par l’homme, car celui-ci est caractérisé par sa capacité de « rationalisatio»,3 c’est-à-dire l’aptitude à analyser logiquement les problèmes posés et à trouver les solutions adéquates. Cela exclut les valeurs traditionnelles malgaches parmi lesquelles les différents modes de régulation de la société traditionnelle, les pratiques de Tromba, les rituels de sacralisation vis-à-vis des ancêtres….Actuellement certaines pratiques rituelles comme l’exhumation sont jugées, par l’idéologie capitaliste, comme un acte purement ostentatoire et anti-développement.
Dimension socio-économique
Dans sa dimension socio-économique, la déliason sociale opère un phénomène de rupture brutale entre les nécessités d’Etat et esl vocations économiques et sociales des collectivités villageoises. Au niveau des sitesforestiers et marins, les collectivités villageoises sont exclues de leur écosystème aux bénéfices de l’écotourisme ; qui apporte des devises à l’Etat. Cet écotourisme génère cependant travail servile pour les femmes et les enfants dans le cadre de la prostitution, de la pédophilie…. Pour ce qui concerne les hommes, la migration vers les centres urbains dans le cadre de l’opportunité permanente du travail salarié auprèsdes zones franches est quasi obligatoire. Le résultat en est que, les zones rurales se vident de leur main d’œuvre ; la démographie rurale y est désormais définie par leullulementp de vieux, de vielles et de filles–mère avec une masse d’enfants de bas âge. De cela, on ne peut rien espérer sur la réalisation d’un surplus rural capitalisable, qui pouvant être à l’origine d’une dynamisation du processus d’industrialisation dans diverses localités. Le monde rural est complètement isolé.
En effet, le but ultime de la gouvernance est le bien-être de chaque citoyen dans ses droits politiques et ses possibilités d’émancipation socio économique. Madagascar aspire à progresser dans cette voie. Mai s les inégalités sociales, en matière d’accès aux soins, à l’éducation, à l’eau potable e t la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles sont encore flagrantes. Cela affecte particulièrement les femmes et les enfants représentant plus de la moitié de la population malgache.
La croissance économique n’est rien si elle ne consiste pas à renforcer la solidarité nationale et l’équité entre les citoyens.C’est une affaire de redistribution et de politique sociale en même temps. On a à considérer en premier lieu le type de croissance sur laquelle l’économie se fonde, dans le choix des investissements prioritaires. Par ailleurs, Louis Michel, commissaire européen chargé des relations avec les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique et d e l’aide au développement, l’aide humanitaire, lors de son discours axé sur « La gouvernance, condition du développement » tenu à l’université d’Antananarivo le 18 Janvier 2007 a souligné que : « Il est légitime et sain que Madagascar veuille ateindre une croissance à deux chiffres, et je souhaite que votre pays y parvienne. Mais, n’acceptez pas, n’acc eptons pas une croissance à deux vitesses qui générerait une société à deux vitesses. »
Le terrain expérimental de Soamahamanina
80% de la population malgache sont des agriculteurs et vivent pour la plupart au dessous du seuil de la pauvreté. L’agriculture prend une grande place dans l’économie du pays. C’est pourquoi le développement doit commencer par celui de la base que constitue l’univers villageois. C’est également l’un des raisons qui nous permet de mener notre étude en milieu rural.
La monographie villageoise
Milieu social et humain
– La population
La Commune rurale comprend 9931 habitants dont 4873 du genre masculin et 5058 du genre féminin avec une densité démographique de 59 hab. /km2 Les 98% de la population sont des agriculteurs et seulement 2% sont ceux qui exercent d’autres activités comme les fonctionnaires, les commerçants,… . La population active est de 69,6%. La démographie de la Commune est caractérisée par une large proportion de jeune dans une classe d’âge de 15 à 3 0 ans.
– Les mouvements migratoires
Le taux d’émigration est faible ; les habitants de la Commune se déplacent peu. L’existence des moyens de transport tels que les taxis-brousse reliant Soamahamanina avec les autres Communes facilite la « navette journalière » surtout pour les commerçants ambulants. Le marché hebdomadaire dans le Fokontany de Soamahamanina rassemble les habitants des autres Fokontany et ceux des Communes voisines. D’ailleurs, le Fokontany de Soamahamanina est le chef lieu administratif de la Commune. Il en est de mêmepour le taux d’immigration, néanmoins, il est supérieur à celui de l’émigration. Cela s’explique par l’accroissement démographique. Parmi les facteurs de l’immigration sont l’existence d’un gisement aurifère dans la région et la situation géographique de la Commune qui attire les nouveaux migrants, car elle borde la RN 7 et n’est pas très loin de la capitale.
Bref, le mouvement migratoire se fait à l’intérieur de la Commune entre les Fokontany.
– Education
Taux de scolarité : 73%
Taux de réussite scolaire en 2003 :
CEPE : -école publique : 63,20%
– école privée : 53,71%
BEPC : 30,76%
Taux d’analphabétisme adulte : 33,73%
L’insuffisance des établissements scolaires demeure un problème majeur de l’éducation dans cette Commune, surtout au niveau du lycée.
– Santé
La Commune de Soamahamanina possède : un CSB II ; un dépôt de médicaments. Le paludisme est la maladie qui touche très souvent la population avec la grippe et la diarrhée au niveau des enfants de bas âge. Néanmoins, les responsables de la Commune ne cessent de sensibiliser la population, particulièrement la santé maternelle et infantile,à savoir l’AVA, la distribution des vitamines, il en est de même pour la sensibilisatio des jeunes face aux MST et au SIDA.
Milieu physique
– Climat
L’année comporte trois saisons bien distinctes :
– Une saison pluvieuse et moyennement chaude d’Octobre à Mars.
– Une saison Fraîche et relativement sèche de Mai au Septembre.
– Une saison fraîche et relativement froide de Mai à Août
Graphique n° 02 : Courbe Ombrothermique ( Source : Monographie Communale)
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIRE PARTIE : TRAJECTOIRE DE FRACTURES DE L’ECONOMICISME
Introduction partielle
Chapitre I : MODELE ECONOMICISME ET CONJONCTURE
1 : Stratégie et champs
1.1 : Structure d’appui technique
1.2 : Structure d’appui financier
1.3 : Structure de reforme foncière
1.4 : Structure d’appui administratif et politique
2 : Impacts dans le rapport nord sud
2.1 : La domination externe à travers les échanges commerciaux
2.2 : La domination du « modèle occidental »
2.3 : Les enjeux des aides étrangères
3 : Expression malgache de l’économicisme.
3.1 : La prolétarisation du monde rural
3.2 : Exemple typique de l’intervention économiciste
Chapitre II : LESFAITS DE DELIASON SOCIALE
1 : Dimension politique
1.1 : De la dynamique de compétition
1.2 L’écart entre pays réel et pays légal
2 : Dimension idéologique
3 : Dimension socio-économique
4 : Le terrain expérimental de Soamahamanina
4.1 : Monographie
4.2 : Les rapports sociaux globaux
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : PROCES ET PLAIDOYER DU DEVELOPPEMENT COMMUNAL
Introduction partielle
Chapitre III : LES INTERVENTIONS EXTERIEURES DE DEVELOPPEMNT
1 : Politique de développement
2 : Les programmes de mise en oeuvre
2.1 : Les cibles participantes
2.1.1 : Motivations
2.1.2 : Capitaux propres
2.1.3 : Fonctionnalité
2.2 : Les cibles exclues
2.2.1 : Raisons
2.2.2 : Motivations
2.2.3 : Logique de parcours et résultats
2.3 : Pour une société à deux vitesses
2.4 : Mythe de développement
3 : Les contraintes
3.1 : Les problèmes fonciers
3.2 : Le manque d’instruction et l’analphabétisme
Chapitre IV : LE PCD DANS LA DYNAMIQUE DE POPULATION LOCALE
1 : Les aspects de l’exploitation et ressources
1.1 : Le mode de faire valoir familial
1.2 : Le mode de faire valoir indirect par le métayage et l’affermage
1.2.1 : Les métayers
1.2.2 : l’affermage
1.2.3 : L’exploitation par salariat
1.3 : Le calendrier agricole
1.4 : Les ressources
2 : L’économie de subsistance
2.1 : Les revenus
2.2 : Identification des exploitations à faible revenu
2.2.1 : L’existence des activités para-agricoles
2.2.2 : La vente de riz vert
2.3 : Les facteurs associés aux exploitants à faibles revenus
2.3.1 : Technicité des agriculteurs
2.4 : Le marché local peu important
3 : L’économie de marché
3.1 : Le circuit économique trop court
3.2 : La domination des commerçants intermédiaires
4 : Les problèmes d’ordre sociologique
4.1 : Diktat foncier et rapport de production
4.2 : L’effet de démonstration
5 : Les principes directeurs et les stratégies de développement communal
5.1 : Le premier principe
5.2 : Le second principe
5.3 : Le troisième principe
5.4 : Les stratégies
Chapitre V : L’IMPOSSIBILITE DE CROISSANCE
1 : Le travail à temps partiel
2 : L’exode rural
2.1 : L’attrait de la culture urbaine
2.2 : Le dualisme urbain rural
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : PROSPECTIVE D’UN DEMARRAGE DE DEVELOPPEMENT
Introduction partielle
Chapitre VI : LA DEMOCRATIE DE PROXIMITE
1 : L’assemblée générale du FKT comme pouvoir consultatif
2 : L’assemblée générale du FKT comme pouvoir délibératif
3 : L’assemblée générale du FKT comme pouvoir exécutif
Chapitre VII : LA PARTICIPATION CITOYENNE DE LA POPULATION
1 : L’éducation pour tous
2 : La priorité à l’enseignement technique
3 : L’instruction civique
3.1 : Le rôle de la loi
3.2 : La notion élémentaire du rôle de la fiscalité
4 : IEC, CCC
4.3 : La communication sociale
4.3.1 : L’élaboration des messages
4.3.2 : Les stratégies de communication
4.4 : Les facteurs et les étapes du changement de comportement
4.5 L’alphabétisation et activité agricole
Conclusion partielle
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet