Traitement documentaire vouée à l’efficacité 

Présentation de la vidéothèque LCI

Historique

En 1994, LCI se repose entièrement sur TF1. En effet, les archives de TF1 doivent couvrir les besoins images de LCI via un faisceau permanent. Aucune vidéothèque n’est prévue au lancement de la chaîne. Seulement une équipe de trois documentalistes présentées à la rédaction comme des magasiniers, chargées de gérer les stocks de cassettes nécessaires à la fabrication et à la diffusion. Rien ne doit être conservé, ni archivé. Autrement dit, aucune structure documentaire (sauf une photothèque entièrement numérique).
S’appuyer sur TF1, pourquoi pas ? Encore faut-il que les stocks d’archives soit accessibles, exploitables dans des délais très courts et que l’offre d’images corresponde à la demande.
Cependant, les stocks d’archives de TF1 sont composés du diffusé : les 13H et 20H, de rushes, une sélection des sujets EVN et pour finir les magazines de la rédaction. Par conséquent, la majorité du contenu est lié à la ligne éditoriale des JT 13 et 20H. Le problème de l’offre et de la demande se pose donc dès 1994.
Aujourd’hui, nous pouvons dire que la vidéothèque a beaucoup évolué depuis la création de LCI.« 2002 » a mis fin aux nombreux dysfonctionnements et marque un tournant décisif pour la structure. D’une vidéothèque fantôme en 1994, nous sommes passés à «une petite entreprise performante ». Elle se positionne encore comme une vidéothèque de complément par rapport aux structures documentaires de TF1. Néanmoins, au fil du temps, la vidéothèque LCI a gagné en importance pour arriver à une utilisation d’images d’archives quasiment équivalente à celle de TF11.

Activités principales

Comme dit précédemment, la mission principale de la vidéothèque est de satisfaire le plus possible les besoins images de LCI. Pour réaliser à bien cette mission, on retrouve à la vidéothèque trois activités principales que sont :
-La constitution d’archives : La sélection s’appuie sur les contenus des JT de TF1 (comparaison pour éviter les doublons). Le documentaliste qui s’occupe de la sélection traite environ 20 heures d’images dans le serveur LCI, c’est-à-dire, de la matière première : échanges, rushes, caméras divergées, radios télévisées, quelques émissions des chaînes concurrentes, et le diffusé. Puis, il conserve après sélection et remontage environ 30 minutes d’archives par jour.
-L’indexation : La totalité des archives sont indexées sur une base documentaire via NEMO (Application de recherche documentaire et de production de données) sous forme de fiches descriptives, précises et complètes en respectant des règles d’indexation, commîmes et évolutives pour exploiter le fonds d’archives dans un délai très court. En fait, le volume d’archivage repose sur un principe simple : LCI n’archive pas plus que la capacité d’indexer des postes d’indexation (1 par jour). En effet, LCI n’a aucun retard en terme d’indexation.
-La recherche d’images : La vidéothèque alimente en tout ou partie les émissions phares de la chaîne. Le quotidien consiste à fournir le plus rapidement possible des archives pertinentes, à exploiter tous les fonds disponibles et le cas échéant acheter des images ou photographies à des coûts raisonnables.

Définition des objectifs du stage Mission de stage

Lors de mon premier entretien avec Yolande Lebreton, responsable de la vidéothèque LCI, nous avons défini le contenu de mon stage. Il n’existe pas de mission précise mais elle me propose un apprentissage approfondi du métier autour de deux axes principaux : l’indexation et la recherche images. Cette mission va me permettre de me confronter à la réalité professionnelle de manière très concrète, de parfaire mes connaissances et d’acquérir une véritable expérience et pourquoi pas des compétences, une carte de visite pour ma future carrière de documentaliste audiovisuel.
Toutes ces raisons ont fait que j’ai accepté ce stage de six mois. J’ai donc été ravi d’apprendre ma réintégration au sein du service de documentation de la chaîne LCI. Cela me permettait avec cette deuxième année de pouvoir appréhender le métier de documentaliste audiovisuel au sein d’un média de dimension nationale.

Attentes

Les qualités nécessaires pour mener à bien ce travail sont claires : motivation, autonomie, rigueur, réactivité, facilité de contact, résistance au stress. On attend de moi que je sois immédiatement apte à répondre aux exigences du métier de documentaliste audiovisuel comme un véritable professionnel de la documentation, à la fois en indexation et en recherche images. Pour ce faire des documentalistes référents ont été chargés de me réhabituer à l’environnement LCI et m’apprendre les changements opérés à l’indexation et à la recherche images.

Méthodologie adoptée pour cette étude

Afin de réaliser cette étude, nous avons donc mis en place une méthodologie.
Tout d’abord, l’objet de ce mémoire s’appuie sur les travaux de Jean-Stephane Carnel réalisés dans sa thèse « Le journal télévisé, un créateur de représentations sociales sous contrainte ? Approche par le recyclage des images d’Archives » et notamment le second chapitre intitulé « Communication documentaire et communication journalistique »2 Dans ce chapitre, Jean-Stéphane Carnel étudie les pratiques documentaires des documentalistes des journaux télévisés. Il tend à démontrer les interactions entre la construction d’un journal télévisé et son traitement documentaire en expliquant que les images diffusées dans le journal télévisé ne sont pas réellement l’expression d’un point de vue de journaliste, mais le résultat d’un ensemble de « contraintes », qui réduisent le libre choix du journaliste dans les images qu’il va devoir utiliser. In fine, ces contraintes affectent l’ensemble du processus de production de la communication du journal télévisé. Par conséquent, ces contraintes conditionnent le travail des documentalistes audiovisuels qui vont penser leurs notices documentaires dans un esprit d’efficacité. Pour cela, ils construisent et recréent leurs outils documentaires afin de répondre le plus pertinemment et rapidement possible aux demandes des journalistes.
Il va donc s’agir ici de questionner le modèle LCI et de démontrer tout au long de ce mémoire la spécificité du traitement documentaire réalisé dans une chaîne d’information continue, notamment en comparaison avec une chaîne généraliste comme TF1 où deux JT rythment la journée.
En quoi le travail documentaire effectué à LCI est représentatif d’une chaîne d’information en continue ?
Quels sont les « contraintes » particulières à une chaîne d’information ? Et comment sont-elles gérées dans ce contexte particulier ?
Afin de répondre correctement à ces questions, notre travail s’appuie principalement sur une observation participante d’environ un an au sein de la rédaction de LCI. En effet, j’ai réalisé mon stage de MASTER 1 Information Communication Documentation en 2008 au sein de la vidéothèque de LCI durant 6 mois. Mon travail consistait essentiellement à indexer les archives LCI. J’avais également participé au programme de numérisation des archives LCI quasiment terminé à ce jour.
Quant au stage de MASTER 2, il a surtout consisté pour moi à prendre en charge les recherches d’images pour les journalistes LCI.
De plus, j’ai eu l’opportunité d’intégrer la vidéothèque de TF1 pendant quelques semaines afin d’indexer les journaux télévisés de la chaîne. Ainsi j’ai pu constater d’autres méthodes de travail dans un service de documentation.
De surcroît, cette réflexion fut alimentée par de nombreuses conversations informelles et entretiens semi directifs avec des documentalistes des deux chaînes s’agissait pour moi lors de ces entretiens de comprendre comment fonctionner la vidéothèque de TF1 dans son traitement documentaire (sélection, indexation, recherche d’images) et de connaître le positionnement de chacun par rapport à la période actuelle : la mutualisation des deux services documentaires.

Collecte du matériel et politique de sélection

Cette partie s’intéresse à la sélection des images. En effet, le point de départ de tout archivage passe par la collecte et la sélection des images avant d’être traitées par le service de documentation. Il s’agit dans un premier temps de savoir comment les documentalistes procèdent pour récolter les images et sélectionner celles qui seront archivées.

Collecte du matériel

LCI n’a pas la capacité technique nécessaire pour stocker sur des serveurs toutes les images qu’elle exploite et qu’elle reçoit. Par conséquent le service de documentation procède à une sélection dont la première étape est la collecte du matériel avant que celui-ci ne soit effacé.
Actuellement, avant l’arrivée du PNS2 (Process News & Sport n°2), une plate-forme multimédia pour la production collaborative de séquence vidéo d’actualité, LCI et TF1 possède chacun un serveur indépendant.
D’une part, un serveur d’archives couplé à NEMO (Logiciel de recherche documentaire et de production de données qui contient toutes les médias archivés par TF1 et LCI), numérisées pour la plupart et associées à une fiche descriptive rendant compte de leur contenu permettant leur réutilisation.
De l’autre, un serveur de fabrication (BZN) accessible via un logiciel de montage (Clip Edit).
Celui-ci permet aux journalistes de recevoir leurs images et de monter leurs sujets. Ce serveur est divisé en deux parties : « materials » et « stories ».
Dans materials nous retrouvons les matériaux dits « bruts » servant à la fabrication des reportages : Sonores (Interview, discours)
-Rushes Caméra divergé des invités (venu sur le plateau de LCI)
-Envois des agences internationales provenant des agences de presse (APTN, REUTERS, EVN).

Sélection des images

« Les archivistes de télévision ont tous été confrontés un jour à une demande urgente d’images concernant le personnage le plus obscur qui soit ou l’événement le plus anodin possible, à la suite de l’émergence soudaine dans l’actualité du personnage ou de l’événement en question. Ces demandes ne sont pas prévisibles et il est donc souhaitable de tout garder afin de pouvoir y répondre le cas échéant. Evidemment, la thèse en faveur de la conservation systématique ne tient pas compte du facteur coût, tant financier qu ‘humain, pour le stockage, le traitement et la recherche du matériel. Elle ne tient pas compte, non plus, de la richesse de significations que peut revêtir une séquence d’images sortie de son contexte original et dont une analyse, même minutieuse, n’aura pas prévu l’indexation. Sans une indexation efficace, une conservation systématique ne prémunit pas contre des silences documentaires. »
Ici, Jean Stéphane Carnel nous indique et cela se vérifie dans le service de documentation de LCI, la politique de sélection des services d’archives s’établit dans un premier temps en fonction des moyens disponibles à la fois technique et humains.

Diminution du volume d’archivage

Nous avons pu constater à LCI sur une période d’une année que les moyens alloués à l’indexation déterminent le volume d’archivage quotidien.
Lors de mon stage de MASTER 1 en 2008, la vidéothèque LCI fabriquait en moyenne 1 heure d’archives par jour contre 20 minutes à ce jour. Deux raisons expliquent ce changement. Tout d’abord, les effets de la mutualisation des services TF1 et LCI.
A l’époque, au sein de la vidéothèque LCI, il existait 5 vacations par jour du lundi au vendredi contre 2 aujourd’hui :
-Le poste du matin (5h-15h) : Le rôle du documentaliste consistait à sélectionner les éléments de la veille contenus dans les serveurs de diffusion et de fabrication. Un travail de visionnage, de sélection, de vérification et de remontage est nécessaire. Outre ce travail, le documentaliste devait gérer les recherches d’images lorsqu’un journaliste faisait appel à lui (jusqu’à 9h).
Aujourd’hui, le poste du matin fait toujours la sélection mais désormais il prend en charge les recherches d’images jusque 13h et plus 9h. De plus, il est amené à indexer la sélection du jour.
-Leposte du soir (13h-23h) : Le documentaliste prenait en charge les recherches images jusqu’à 23h.
Aujourd’hui, il prend non seulement en charge les recherches d’images mais indexe la sélection du jour si celle-ci n’est pas terminée par le poste du matin, ou le retard d’indexation existant dans les pôles TF1 mutualisé : Etranger ou Economie.

Politique d’archivage

La politique d’archivage de LCI repose sur deux principes : satisfaire le plus possible les besoins image de LCI tout en limitant les doublons avec les structures documentaires de TF1. Le documentaliste doit savoir apprécier la valeur et l’importance des documents en terme d’illustration et de contenu rédactionnel pour une exploitation ultérieure.
La sélection quotidienne s’appuie par conséquent sur le contenu des JT de TF1. Tout archivage implique un visionnage préalable du 20H et une vérification du 13H.
De plus, la sélection des échanges (Reuters, APTN, EVN) s’effectue après contrôle des documents choisis pour archives par le service Etranger et Economie. Les images internationales traitant de la politique étrangère et de l’économie ne sont pas traitées par la vidéothèque.
La politique d’archivage de LCI demande donc d’avoir des compétences rédactionnelles, une grande connaissance de l’actualité, des besoins de la chaîne, des fonds d’archives et des outils documentaires.

Structuration de ces fonds

LCI est une chaîne d’information continue dont les programmes sont axés principalement sur l’actualité économique et politique (française et étrangère). Le documentaliste prend donc en compte ces exigences pour faire sa sélection.
En effet, étant donné que les critères de sélection ne sont pas explicites et qu’il n’y a pas de ligne directrice bien établie, le documentaliste se réfère aux requêtes des journalistes qui correspondent souvent à des besoins spécifiques que sont l’actualité politique et économique.

Politique d’archivage à TF1

A TF1, le travail de sélection se passe de manière sensiblement différente. En effet, aucune sélection n’est faite en ce qui concerne les journaux télévisés de la première chaîne : le 13H et le 20H. Du début à la fin, tout est conservé. Aucune différence de traitement entre les sujets qui peuvent être des plus pointus « Analyse de la réforme du système de santé aux Etats-Unis présentée Barack Obama » au plus superflus « L’un des derniers artisans sabotiers de France basé en Ariège ».
La politique du service de documentation de TF1 est de conserver la totalité de ce qui a été diffusé.
Nous pouvons penser que cette démarche tient davantage de la conservation du patrimoine audiovisuel de la chaîne qu’à une véritable réflexion sur le potentiel de réutilisation des archives conservées. Par contre, dans les services annexes que sont la Culture, la Politique, les Infos génés, l’Economie et l’Etranger, un travail de sélection est mis en place par les documentalistes. Ils récupèrent les rushes tournés par les JRI (Journaliste reporter d’images) et les images provenant des agences de presse internationale traitant de leur domaine, les sélectionnent et les traitent au sein de leur service.

Natures des fonds

La vidéothèque de LCI conserve différents types de documents : Sujet (qui passe à l’antenne) Sonore (Interview, discours) Off (Image servant d’illustrations à une nouvelle traitée dans le journal) Echange (Reuters, APTN, EVN)
-Rush (Document original provenant de cassettes vidéo servant au tournage) Invités (venu sur le plateau de LCI) Documents extérieurs (Images fournies par une société extérieure. Ex : un document institutionnel présentant les activités du groupe Bouygues.

Conclusion

Une fois la sélection faite, déterminée par un ensemble de contraintes que nous venons de voir, il s’agit de traiter ces documents de manière à les retrouver le plus rapidement et le plus efficacement possible.

Un traitement documentaire vouée à l’efficacité

Points de vue théoriques du traitement documentaire audiovisuel

Traitement du document audiovisuel selon Bruno Bachimont4

Un traitement documentaire consiste à savoir de quoi un document parle. Pour cela, on fait appel à des qualifications empruntées à la langue naturelle, ou à des vocabulaires contrôlés. Structuration et qualification renvoient à la tâche de l’indexation, tâche qui provient elle même de la grammatisation des documents et de leur manipulation. Mais la difficulté de l’indexation s’accroît avec la prise en compte des images et du son. En effet, ces médias présentent des caractéristiques bien connues, mais qu’il est bon de rappeler, permettant de comprendre l’enjeu que revêt leur grammatisation. Bachimont nous rappelle que pour bien saisir leur spécificité c’est de les comparer au média textuel, que nous fréquentons tous depuis nos premiers apprentissages scolaires. « Le texte, sous la forme que nous lui connaissons dans les langues occidentales, résulte d’une écriture alphabétique, constituée d’un répertoire fini de symboles permettant, par leur combinaison, d’exprimer tous les contenus de la langue. Par ailleurs, certains assemblages de ces symboles sont particulièrement stables et constituent ce qu’on peut appeler en première approximation des mots. Le texte se caractérise donc en une double articulation, alphabétique d’une part et lexicale d’autre part. On dispose d’un répertoire fini de symboles, l’alphabet, et d’un référentiel lexical stabilisé quoique indéfini, le dictionnaire. »
En effet, le répertoire fini de symboles assure que tout contenu textuel s’exprime comme une combinaison de ces symboles. Et le référentiel stabilisé permet de surmonter l’infinité des combinaisons possibles de ces symboles dans la mesure où ce répertoire est plus ou moins commun au producteur du document et à son lecteur.
Il y a donc une continuité entre l’auteur et le récepteur, fondée sur le partage d’un même référentiel qui permet d’exprimer des requêtes possédant un écho dans les documents que l’on recherche.

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Table des matières
Introduction 
I. Contexte de l’étude 
1.1 Présentation de LCI
(La Chaîne Info)
1.1.1 Historique
1.1.2 Sa mission
1.2 Présentation de la vidéothèque LCI
1.2.1 Historique
1.2.2 Activités principales
1.2.3 Organisation
1.3 Définition des objectifs du stage
1.3.1 Mission de stage
1.3.2 Attentes
1.4 Méthodologie adoptée pour cette étude
II. Collecte du matériel et politique de sélection 
2.1 Collecte du matériel
2.2 Politique de sélection
2.2.1 Diminution du volume d’archivage
2.2.2 Passage au tout numérique
2.2.3 Politique d’archivage
2.2.3.1 Structuration de ces fonds
2.2.3.2 Politique d’archivage à TF1
2.2.3.2 Natures des fonds
2.3 Conclusion
III. Traitement documentaire vouée à l’efficacité 
3.1 Points de vue théoriques du traitement documentaire audiovisuel
3.1.1 Traitement du document audiovisuel selon Bruno Bachimont
3.1.2 Indexation audiovisuel
3.1.2.1 Caractéristiques de l’indexation audiovisuelle
3.1.2.2 Contraintes de l’audiovisuel
3.2 Indexation à LCI
3.2.1 Logiciel Nemo
3.2.2 Le catalogage
3.2.2.1 La date
3.2.2.2 Le titre
3.2.2.3 Le type de document
3.2.3 Voyage au cœur de la notice documentaire
3.2.3.1 La zone « En tête »
3.2.3.2 La zone « Information »
3.2.3.3 La zone « Mots-clés »
3.2.3.3.1 Pas de thésaurus : conséquences
3.2.3.3.2 Limites de l’indexation des images animées
3.2.3.3.3 Mots-clés outils
3.2.3.4 La zone « Description »
2.2.3.4.1 Lisibilité recherchée
2.2.3.4.2 Description TF1
2.2.3.4.3 Droits
2.2.3.4.4 Scriptage
3.3 Conclusion
IV. Recherche, dans l’urgence
4.1 Types de recherche
4.1.1 Recherche vague
4.1.2 Recherche restreinte
4.1.3 Recherche spécifique
4.2 Face à l’urgence
4.2.1 L’apport du numérique
4.2.1.1 La sélection des images
4.2.2.2 La transmission des images
4.2.2 Les Ours
Conclusion 
Bibliographie 
Annexes 

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