Traitement des flux d’acquisition
Processus de développement
Notre choix s’est porté sur le processus 2TUP « Two Track Unified Process », processus itératif, incrémental et centré sur l’architecture appartenant à la famille des processus unifiés qui constitue une trame commune pour intégrer les meilleures pratiques de développement. Le 2TUP propose un cycle de développement en Y qui dissocie les aspects techniques et fonctionnels.
Le processus 2TUP s’appuie sur UML tout au long du cycle de développement, car les différents diagrammes de ce dernier permettent, par leur facilité et clarté, de bien modéliser le système à chaque étape. De plus, 2TUP est piloté par les risques et les exigences des utilisateurs. Ces exigences sont prioritairement traitées dans ses deux branches.
Le choix de ce processus est justifié par le fait que ce projet nécessite une vision globale de la solution à mettre en place que ce soit au niveau technique ou fonctionnel.
Le choix du Mainframe
Les Mainframes sont les ordinateurs centraux fabriqués par IBM, ils ont une grande puissance de traitement et qui servent d’unité centrale à un réseau de terminaux.
Ils fonctionnent selon un modèle centralisé, contrairement aux modèles répartis. Ils permettent de faire tourner de façon simultanée plusieurs sessions d’un système d’exploitation ou même de systèmes d’exploitation différents.
Les ordinateurs centraux sont utilisés dans les très grandes entreprises (banques, compagnies d’assurances, compagnies aériennes, sociétés de services, mairies…). Par leur fiabilité d’abord (quelques secondes d’arrêt par an), et dans une moindre mesure par leur puissance, ils sont parfois les seuls ordinateurs capables de répondre aux besoins de leurs utilisateurs (traitement de très grandes bases de données accédées par des dizaines ou des centaines de milliers d’utilisateurs).
Environnement MVS (Multiple Virtual Storage)
La plateforme MVS a été lancée en 1974 par IBM. Le but était de fournir un système très fiable pour supporter de gros environnements de production. Elle est destinée aux grosses machines du constructeur IBM (machines à technologie CMOS de nos jours appelé zSeries).
MVS, comme son nom veut le faire comprendre « Multiple Virtual Storage », applique le principe de la mémoire virtuelle pour traiter différents travaux (la gestion des tâches, des données et des incidents) simultanément sur une machine comprenant un ou plusieurs processeurs (jusqu’à 54, sans doute d’avantage dans les années qui viennent).
MVS intègre, aussi, un ensemble de sous-systèmes qui permet de répondre aux besoins des utilisateurs.
Information Management System IMS
Information Management System (IMS) a débuté comme une base de données hiérarchique créée par IBM en 1966 pour le compte de l’industrie spatial américaine .Il fut utilisé pour suivre les factures du matériel pour le programme Saturn V.
IMS est également un gestionnaire de transactions. Il interagit avec un utilisateur final (connecté via VTAM ou TCP/IP) et, fournit une interface permettant d’effectuer des requêtes ou de mettre à jour des bases de données IMS ou DB2.
IMS utilise le principe des files de requêtes. Une transaction entrante (depuis un terminal) est reçue par le contrôleur IMS, puis stocké dans la file de messages (message queue). Lorsqu’une transaction a été mise dans la file, IMS fait appel à son ordonnanceur pour démarrer le programme de l’utilisateur dans une zone réservée (région). Le message est alors traité et retiré de la file d’attente, les données sont stockées ou mises à jour et une réponse est éventuellement insérée dans la file d’attente d’IMS pour être expédiée à l’utilisateur.
Si vous avez déjà retiré de l’argent d’un Distributeur automatique de billets (GAB en français, ATM en anglais), il y a de fortes chances que votre requête ait été traitée par un système de type IMS.
Outils de développement
Présentation de Cobol
COBOL est un langage de programmation de troisième génération créé en 1959 (officiellement le 18 septembre 1959). Son nom est l’acronyme de Common Business Oriented Language, qui révèle sa vocation originelle : être un langage commun pour la programmation d’applications de gestion. Il a été mis au point par un comité de la CODASYL (Conference on Data Systems Languages) entre 1958-1960 à la demande du gouvernement américain.
Le langage COBOL était de loin le langage le plus employé des années 1960 à 1980, et reste très utilisé dans de grandes entreprises, notamment dans les institutions financières qui disposent (et développent encore) de nombreux logiciels et applications en COBOL.
Les points forts du langage Cobol
Assez bonne indépendance de la machine utilisée (portabilité), à condition de s’abstenir d’utiliser des fonctionnalités spécifiques du compilateur, différentes de la norme ANSI.
Diffusion importante du langage COBOL dans les entreprises, principalement les entreprises de grande taille ; une étude estimait qu’en 1995, 30% des lignes de code existantes étaient encore COBOL.
COBOL est adapté aux problèmes de gestion (puissantes instructions d’E/S).
Ecriture proche du langage naturel (anglais) – on lui reproche d’ailleurs souvent son manque de concision.
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Table des matières
Introduction générale
Chapitre 1 Contexte générale du projet
I. Présentation de l’organisme d’accueil
1. IBM Worldwide
2. IBM Med IT
3. Historique de IBM Med IT
4. Hiérarchie
5. L’organisation du Delivery
II. Cahier des charges
1. Problématique
2. Description du besoin
Chapitre 2 Etude et conception
I. Conduite de projet
1. Processus de développement
2. Planification du projet
II. Etude fonctionnel
1. Etude de l’existant
2. Fonctionnalités générales attendues
3. Exigences fonctionnelles
III. Etude technique
1. Présentation de l’environnement technique
2. Architecture de la solution
IV. Conception
1. Architecture général
2. Partie CRR
Chapitre 3 Mise en œuvre
I. Mise en œuvre
1. Application
2. Transaction CRR
3. Tests sous QC
Chapitre 4 Travaux annexes
Conclusion
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